EcoiedeBienfaisance Canada - Etats Unis OHliOtilQJE OFFICE DES PASSAGEHS Nécrologie Un beau discours de M. Hymans ADJUDICATION «In Necessariis» Nomination judieiaire Nominations ecclésiasliques [Voces d'Or Bibliograpliie AVIS Discours prononeé aux funérail les de Monsieur le Sous-Lieute- nant de Posch, par le Colonel Sohet. pour la restauration de l'aile oriëntale des Halles Devis 81,282 fr 51 Albéric Van de Kerchove, Ingelmunster Une personnel sur veeu 150 ans a son frère, A YPRES M ATÉRI AUX riNiviiiïx d'esiti-eLieii des ponts et chaussées En tout cas, l'ad- ministration n'est pas Ia deraière a s en plaiudre, puisqu'elle a fait poursnivre avec un certain éclat toute une série de rnalheu- reux coupables de lui avoir frauduleusement Boustrait des pavés en plus ou moin3 grande qua titó. Cöt état de cboses constitue .une gêne perpétuell- pour les véhicule3 aussi bier; que pour les piétons et les cyclistes, et elle doit douner aux nombreux étrangers que les automobiles nous amènent sans cesse des villes frontières une idéé bien mauvaise de l'état d'entretien de nos routes. Cette appréciation serait d'autant moins londée que la voirie de la Flandre Occidentale est sans coutredit la meilleure de la Belgique septentriouale. Que M. Ie ministra des cravaux publics veuille done donner l'ordre de dégager sans retard la belle route d'Ypres a Warnêton dc tout ce qui l'eucombre. II nous était revenu de bonne part que cette route serait pourvue sur un parcours de 3 ki'omètre-s depuis la passage k niveau de la ligne d'Ypres a Comines jus qu au hameau de St Eloi d'un accotement pavé. Cc projet est excellent. Nous avons héte de le voir rnettre a execution. Si ce tiavail peut se faire avant 1 hiver et qu on veille a ne pas entraver la circulation, l'administration méritera un bon point. •k Les Yprois auront constaté avec un certain plaisir (pion a commencé lundi dernier le goudronnage du macadam du boulevard Malou. Cette mesure ne nous satisfait qu'a moitié. Elle remédicra aux* inconvénieDts qu amè- nerait la sécheresse. Parfaitmais il ne faut pas que ce provisoire perdure, sinon l'hiver prochain le boulevard Malou pourrait être de nouveau boueux et peu praticable. Mardi ont eu lieu a Bruges les funérailles de M. Johan de Posch, sous-lieutenant au 4e de ligne,victime de l'épouvanta'ole accident d'automobile survenu la semaine deinière sur la route de Bruges a Sysseele. A l'höpital militaire, dont une des salles avait été transformée en chapelle ardente, ce fut un interminable défilé. A la levée du corps, le sous-lieutenant Libert, le major Berger, et le colonel Sobet ont tour a tour fait l'éloge du défunt a n heures, le cortege se rendiï a l'église Sainte Anne oü avait lieu le service funèbre. La musique du régiment ouvrait la marebe. Le clergé précédait le corps qui était poité par des sous-officiers. Derrière la familie on remarquait le lieutenant-général Deley, le general van Vinckeroy, les colonels Sohet et Proost, le baron Ruzette, gouverneur de la province, M. Coppieters 't Wallant, com- missaire de l'arrondissement de Bruges, les officiers des deux régiments et de la garde civique, etc. Après le service le cortege s'est rendu a la gare. La dépouille mortelle du défunt a été amenée a Ypres l'après-midi 2 h. 1/2. U11 grand nombre d'officiers et d'amis du jeune sous-lieutenant B'étaient rendus a la gare. M. Johan de Posch, qui était a peiueagé de 26 ans, était né a Ypres, oü il avait passé toute sa jeunesse. II avait gardé de nom- breuses sympathies dans notre ville et la population Yproise a été douloureusement impressionnée a la nouvelle de sa mort tragique. Nous présentons a M. le baron de Posch et a sa lamille l'expression de nos vives condoléances. MM. Le cruel événement qui nous réunit autour de ce cercueil a profondément étnu la popu lation de notre ville garnison, mais il a surtout afïfigé le corps d'ofllciers ici groupés et le régiment tout entier auquel appartenait le jeune et distingué officier, dont les mftnes reposent la devant nousil a atterré les officiers qui en ont été les témoins occulaires. Si l'exercice d'un commandement donne parfois quelques rares satisfactions a celui qui le pratique, il lui réserve surtout des devoirs pénibles a remplir et celui qui m'est dévolu en ce moment est certes le plus douloureux, le plus poignant, qui soit donné it un chef d'accomplir. Aussi est-ce sous l'étreinte d'une profonde et douloureuse emotion que j'ai peine a contenir et a dissimuler, que je viens rendre, au nom du 4* Régiment de Ligne, les derniers hom mages et adresser le dernier salut a la chère et noble victime de 1 epouvantable accident dans lequel elle a trouvé une mort atroce. Mais je dois a son digne père, a toute une familie en larmes, au corps d'officiers du régiment, a tous ceux qui ont comme M. le Sous-Lieutenant de Posch, de regretté mémoire, le douloureux devoir de lui adresser le suprème adieu. Lorsque la mort frappe dans les rangs d'une génération qui vient a peine de naitre k la vie réelle, de cette jeunesse au coeur généralement si généreux, aux aspirations faciles, aux espérances hardies qui lui paraissent touteS également réalisables dans u 1 prochain et brillant avenir, cette mort nous apparalt sous l'aspect le plus implacable. La mort du jtune officier dont nous ressen- tons si vivement la perte est de celle-la Aussi a-t-elle soulevé l'émotion la plus profonde dans les coeurs les moins sensibles ou endurcis par le malheur et par les chagrins. Le Sous-Lieutenant de Posch, issu d'une ancienne famiile patricienne noble des Flandres, qui a fourni a l'armée plusieurs officiers distingués, avait regu une education et une culture ïnteileciuelle soignées; assidu a sa tache affectueux envers ses camarades, bon et généreux pour ses sous-erdres correct et recherché dans les relations mon- diales fils, frère et parent profondément attaché aux siens, il laissait partout oü il passait l'impression d'un jeune homme distingué, affable, au coeur aimant et géné reux. Si sa familie perd en lui un enfant aimant et aimé, le régiment a la douleur de devoir se séparer en ce moment d'un officier d'élite, auquel l'avenir souriait avec complai sance. Jeprie MM. les membres de la familie ici présents de bien vouloir exprimer d'unani- mes et cruels regrets a Monsieur le Baron de Posch, forcément absent de cette pénib.e cérémonie. II trouvera peut-être dans c<-s regrets quelque baume a sa douleur pater- nelleil apprendra qu'il n'est pas seul a pleurer son cherfils, que la lamille militaire a laquelle ce fils appartenait a été elle aussi douloureusement frappée par la catastrophe qui lui a brutalement enlevé l'un de ses membres les plus dignes. Notre jeune et regretté camarade ayant été élevé dans une familie essentiellement chrétienne,je ne froisserai aucune conscience, je l'espère, en exprimant devant ce cercueil, i devant la mort, l'espérance que Dieu lui a fait miséricorde. Reposez en paix, mon cher de Posch sur vous l'amitié veille et pleurereposez en paix, car dans votre courte existence héias vous n'avez pu connattre ni pratiquer que 1c bien reposez en paix, vos soldats eux- mêmes vous pleurent et vous regrettent, c'est le plus bel éloge funeraire que je puisse faire devant votre cercueil. Au nom du y régiment de ligne, je vous adresse le suprème adieu en exprimant les plus douloureux regrets d'avoir été appelé par la fatalité, a la fin de ma carrière, a accom- plir un devoir aussi profondément affligeant, aussi cruel pour moi. Adieu. Le Progrès en reproduisant d'après les Annales le beau discours comme il dit, de M. Hymans au cours de la discussion du budget des sciences, et des arts, ajoute que ceux de ses lecteurs qui auront lu dans le Journal d'Ypres la harangue de notre Maïeur pourront comparer et faire justice C'est a quoi nous voulons les aider par une reflexion ou deux. A la fin de son beau discours M. Hy mans nous dit: ce que je veux, c'est que les écoles publiques soient ouvertes a tous, sans que la conscience de quiconque soit gênée, sans que les convictions des families soient blessées je désire que chacun y regoive cette instruction préparatoire, élémentaire, qui par sa nature même, échappe aux influences du dogme. On enseignera dans ces e'coles le calcul, l'écriture, la lecture, les elements des sciences naturelles, de la ge'ographie, de ïhistoire il est impossible (sic) de mêler a eet enseignement rudimentaire des idees philosophiques et des préoccupations confes- sionnelles. Je considère que les écoles publiques sagement, intelligemment, honné- tement neutres ne froisseront la conscience de personne et que les enfantsdes catholiques y jouiront des mémes droits et de la même sollicitude que les enfants des fibres pen- seurs. C'est la vraie conception de la neutra- lité Voila de bien belles paroles L'Ecole publique sagement... intelligem ment... HONNÊTEMENT neuire... M. Hymans a lout i air de convenir (dans son for intérieur, du moins) que l'école publique neutre, telle que de fait elle a existé ou continue a exister surtout dans les grandes villes, administrées par les iibéraux, n'est pas précisément partout sagement... intelligemment...honnêtement neutre...cela empêchera t-il M. Hymans et ses admirateurs du Progrès de garder a ces écoles leurs plus chaudes sympathies Done, dirons-nous, de deux cho es I'une ou ces écoks primaires neutres oü on ne forme que des iibres-penseurs et d'oü sortent des generations de socialistes (comme Anseele l'a lui t: ême proclamé) ne sont pas les écoles sagement et honnêtement neutre comme M. Hymans les voudrait, et aiors nous lui demandons de vouloir bien le proclamer ouvertement et loyalement ou, S au contraire ces écoles soi disant neutres sont bien peur M. Hymans les écoles selon son i coeur et nous disons qu'il faut du cynisme pour oser proclamer que dans eet enseigne ment il n'y a rien qui puisse froisser la conscience de personne «.Comment nous avons entendu les auteurs mêmes de ces écolesneutres et les instituteurs de ces mêmes écoles proclamer a l'envie que le but de eet enseignement est d'arracher les ames des enfanis aux e entravrs des dogmes et on viendrait nous chanter avec des paroles doucereuses que tout ce qu'on désire eest d'avoir une école publique... honnêtement neuire... qui ne froisse la conscience de personne...!! La mesure d'ailleurs de la bonne foi avec laquelle M. Hymans a pa lé nous est donnéepar M. Hymans lui-même, lorsqu'il nous dit que. dans l'école neuue on enseignc- rait. que le ca cul...les élémeuts de ïhistoire et qu' il est impossible, il ose affirmer cela M. Hymans, de mêler a eet'enseignement rudimentaire des idéés philosophiques et des préoccupations confessionnelles Combien plus «honnête» est la declaration laite par le sociaüsie M. Lafontaine, au Sénat, Mercredi dernier II est vrai que le parii socialisie a inscrit a son programme l'école neutre, avec une certaine la'icité et avec une certaine neutralité. Je me sépare légèrement de mes amis sur ce point, car j'estime que l'école ne peut être vraiment neutre que dans des limiles relatives. L'enseignement de certaines branches surtout, ne pourra jamais être tout a fait impersonnel, complètement dégagé de l'influence des convictions de l'instituteur. La neutralité absolue en ces matières n'est qu'une chimère Une dernière remarque. E11 commengant son discours, M. Hymans nous dit qu'il est naturel que l'attention publique se fixe toujours avec plus d intensité sur l'enseigne ment primaire car c'est le domaine oü se heurtent les idéals des partis, oü s'accusent le plus nettement leurs tendances et leurs diver gences enfin, l'importance que de tous cötés nous reconnaissons a ïéducation popu laire, vient de ce que nous y voyons a juste titre le facteur essentiel de la formation sociale de la nation M. Hymans reconnait done que sur la auestion de 1'enseignement primaire ïidéal es Iibéraux heurte ïidéal des catholiques, que l'idéal des fibres penseurs heurto l'idéal des croyants... que cela est ine'vitabie... paree que tous ceux qui ont uu idéa! ne peu- vent pas se contenter d'une école primaire d'oü serait exclue cette éaucalion morale des enfants qui est un facteur essentiel de la formation sociale de la nation, et qui répond a eet idéal. Et MHymans voudrait nous faire accroire qu'en fait d'enseignement primaire les Iibé raux Iibres-penseurs, sectaires telsque nous les connaissons et tels que nous les avons vus a l'oeuvre de 187981884, ne désirent qu'une école si honnêtement neutre qu'on n'y ens'eignerait rien de tout ce qui d après un idéal quelconque devrait assurer l'édu- cation populaire indispensable a la formation sociale de la nation Hé bien oui 1 nous espérons, comme dit le Progrèsque ceux de ces lecteurs qui auront lu le discours de notre Maïeur dans le Journal d'Ypres compareront et feront justice. 84,924 fr. Alphonse Angillis, Ypres 79,400 fr. V* Roose fils, Ypres 103,780 fr, J. Lelan-de Glerck, Courtrai 82,000 fr. II règne dans le parti catholique beige une traditionelle et trés large liberté d'apprécia- tion concernant diverses questions, d'ordre économique et politique, dont l'importance peut être trés grande, mais qui n engagent pas directement les principes et les intéréts supérieurs dont la défense commune est notre principale raison d'être et le but primordial de notre organisation militante. De la, dans la presse, dans le Parlement et hors du Parlement des discussions et des dissentiments qu: s'accentuent d'une facon trés vive. Nous ne songeons pas a récriminer contre cette situation. Elle ne date pas d'hier. Elle s'explique par la diversité même des questions et des intéréts qui la provoquent, elle derive aussi de Ia mentalité générale de notre époque de fermentation intellectuelle et de verbalisme outrancier. II est a souhaiter toutefois que cette part, déja si largement faïte a l'esprit de notre temps, ne s'étende et ne s'élargisse point au détriment du patrimoine sacré que nous devons avoir a coeur de préserver de tout empiètement et'de toute atteinte. La mixime augustier.ne: In dubiis liberlas ne va pas toute seule. Elle se compléte et se précise par deux consignes, émanées de la même source et qui demandent a ne pas être moins fidèlement obsei vées in necessariis unitas in omnibus caritas. Peut-être est-il opportun de s'eu souvenir particulièrement dans les circonstances ac- tuelleslorsquel'opinion catholiqueest tiraillée en sens divers, par plusieurs sujets de j polémique. j La tolerance ou, pour parler avec plus d'exactilude, la charité chrétienne, est plus 1 que jamais de rigueur en de telles conjonctu- res. II faut savoir la pratiquer par raison et par devoir, en résistant aux dangereuses sollicitations de l'amour propre et sans nous opiniatrer jusqua l'entêtement dans des prédilections même legitimes. II faut surtout que nous nous gardions bien de faire de l'ennemi toujours prêt a attaquer les cotésfaibles de nos positions et a ébranler l'union disciplinée qui fait notre force. Que nous servirait d'avoir fait triom- pher une opinion particuliere, si ce partiel succes de rencontre devait préjudicier a des causes majeures et a l'ensemble même de notre situation politique II n'y a, pour une pani comme le notre, de victoires sérieuses eï durables que celles qui profitent a tous. Considérons sous son aspect general la politique des divers Etais Européens, obser- vons les problèmes qui se posent et les luttes qui se livrent en France, en ltafie, en Angleterre, ailleurs encore, et nous saisirons sans le moindre effort la poitée capitale de la prépondérance pacifique et continue du parii catholique dans notre pays. Du maintien de cette situation, si heureu- sement et si glorieusement cor.quise en 1884, dependent, en ce pays, la sauvegarde de la liberté religieuse et de la liberté d'enseigne ment qui en est le complément logique et inseparable. Si nous pouvions garder la rnoindre illusion a eet égard, les aveux et les menaces de nos adversaires etix-mêmes devraient suffire a nous convaincre. Observez aussi les manoeuvres des divers partis de gauche, les intrigues qui se nouent, les coalitions qui s'éoauclient ou se préparen! sur le terrain électoral, en attendant qu'on trouve l'occasion de les renouveler sur le terrain parlementaire Divisés par d-s rivalités personnelles, en de'saccord sur des questions d intérêt politique ou économique de la plus haute gravité, nos communs adversaires n ont qu'une unique ressource, c est d'opérer leur jonction sur Ja question cléricale, afin d'inaugurer en Belgique un système de gouvernement qui ressemble le plus possible a celui du Bloc francais.Oui ou I non, n'est-ce pas la le seul objectif de Ia con- j centration qu'on rêve d'opérer j Nous n affirmons pas, bien entendu, que cette manoeuvre soit destinée réussir: divers I symptomes semblent plutot présager le i contraire; nous ne croyons pas non plus que, meme au pis-aller, cette réaction contre nos liberies civilës et religieuses soit destinée a produire des résultats durables. Les catholi ques belgfes, militants et bien organisés, pro fondément attachés a leur foi et a leurs droits, r.e supporteraient pas longtemps un pareil régime, et notre histoid nationale attestequiis ont toujours su s'en affranchir. Sans remotiier plus haut que notre glorieuse victoire de 1884, nous pouvons bien affirmer que, aepuis cette époque, notre courage n a pas fle'chi, notre énergie 11'a pas décliné. Notre situation s'est plutót affermie, notre organisation s'est développée et démocratisée, notre effecuf électoral s'est considérablement augmenté. Nous avons done la ferme con- fiance qu'a une agression rcnouvelée, nous serions encore en mesure d'opposer une triomphante resistance. Seulement, cette constatation de nos forces ne doit pas nous faire négliger les meilleurs moyens de les employer, et, a ce point de vue, il y a lieu de remarquer que la tactique de nos adversaires est bien faite pour nous indiquer et en quelque sorte pour nous dieter la notie. Nest-ce pas aux points spéciale- ment voués a l'attaque q te doit aller l'effort de la défense A l'unité négative et destruc trice que le libéralisme et le socialisme coalisés s evertuent a réaliser, opposons, par conséquent, 1 unité affirmative et conserva trice qui f, it la puissance et qui est l'honneur traditionncl de notre cher et grand parti catholique Soyons, en outre, persuades que ce rallie- ment autour du drapeau, cette légitime et nécessaire predominance del'intérêtgénéral, ne compromettront jamais les intéréts secondares qui peuvent légitimement nous préoccuper. Lorsqu'on est bien d'accord sur le but principal k atteindre, il est d'autant plus aisé de s'entendre sur la part a faire a d'autres objectifs. N'est-il pas historique- ment établi que lorsque la paix religieuse, la justice et la liberté règnent dans un pays, le progrès moral et politique et même la prospérité matérielle s'y épanouissent dan* les conditions les plus favorables N'en faisons-nous pas nous-mêmes l'heureuse expérience Par contre, les dkcordes civiles et surtout les discordes religieuses sont les préludes certains de la décadence... Sachotts done, au milieu des vicissitudes et des complexités de ia politique, conserve!' fit clatre vision de ces principes et la mémoire de ces lecons; soyons catholiques tout court, catholiques avant tout, et persuadons-nous bien que, si l'héritage sacré que nous avons a défendre est victorieusement défendu, toutes les causes patriotiques, tous les intéréts qui nous tiennent a coeur, seront, par surcrott, pleinement sauvegardés. Gar dons d abord notre champ: c'est la condition préalable des semailles utiles et des bonnes moissons. DrisP Un ce rnora&nt de crise générale ou 1 argent est si rare, il est bon de se rappeler que la Pilule antiglaireuse Waltbéry qui guertl la plupart des rnaux ne coüle qu'un lranc la boite. Une boite sufïit u.te familie pour une année entière. M. Georges Iweins, juge d'instruction a Gand, fils de l'ancien président du tribunal de lrs insta ce d'Ypres, vient d'être nommé conseiller a la Cour d'Appel de Gand. Nous lui présentons nos sincères felici tation. Mgr l'Evêque de Bruges a nommé Vicaire des SS. Pierre et Paul,'a Ostende M. Van der Stichele,-coadjuteur de M le curé de Saint-Roch, a C mrtrai. Vicaire a Swevezeele, 1\1. Van Brabant vicaire de Notre-Dame, a Ccurtrai. Vicaire de Notre-Dame, k Courtrai, M Van der Moere, vicaire de Saint-Michel- lez-Bruges. Vicaire a Saint-Micbel-lez-Bruges, O De Baene, vicaire a Desselghem. Vicaire a Desselghem, M. Vercruysse, coadjuteur de feu M.le curé de LaDgemartk Vicaire a Emelghem, M. Hullaert, coad juteur de M. le curé d'Oostroosebeke. Doadjuteurde M. le curé de Saint-Roch a Courtrai, M. Amez, coadjuteur de M. le cure de Damme. Coadjuteur de M.le curé d'Oostroosebeke M. Baert, coadjuteur de feu M. le curé dé Ghsluvelt. Coadjuteur de M. le curé de Damme, M. Meulemau, coadjuteur de feu M. le curé de Bixschote. Les époux Ilenri l'oot-Gesquière ont célébié lundi leurs noces d'or. La fete s'est passée dans l'intimité eten familie.Le matia les jubilairesfurent recus a l'bótel de vilie, pms une messe d'actions de graces fut célébrée en l'égiise Saint-Jacques. En ve .te au bureau du Journal La Bonne Chanson, 11" 7 \l<ii 19j8, pu- j bfióö sous la direction de Th Bolrel. l.uo 1 ,;i finn.iin La f-wknie conserve le tei u t Jd fcais. 1. Ggucur et la santé la plus part file, même pon/f mi les period >s eriiiques ite ia vie, poarvu qu'elin se puritie de te-ups mi lamps le corps avee la Pilule ati'i- glairense Wallfi-ry. 1 fr. U ie boite sutfit pour plus d'un an. BURGERSTAND VAN YPER van den 1 tot den 8 Mei 1908 Geboorten Goosaert Suzanne, Meenenstcenweg. Van Assclie Raoul, Hoornwerk. - Hatin Maria, Ka- nonstraat. - Jacques Luciaan, Heere Janstraat. Lams Ivoooe, Dixmudestraat. Vlaemvnck Fcrnand, Sint Maartensklooster. Salemhior Raymond, Alphonse V. L). P. iloomplaats.Durv Cyred Pannenhuisstraat. J Huwelijken Beele Emiel, daglooner wdr van Percque liennca Vanthomme Euphrasie. werkvrouw wwe van Henri Demey, beiden te ï'per Mis slaan Renaat, gendarm Laporte Maria, dienst meid, beid. n te Y; er.-Leeiercq Valeer,bakker wdr Desiere Piiaraïlde Boudry Clementine' z. b belden te Yper. - ïaoghe Hector, veearté te Ruddervoorde AThevelin Gabrielle, z b te Yper. Sterfgevallen Dalancker Karei, 73 j. z. b. echtgt Amnoórter Brigitte, L Thoeroutstraat. - Delhaye Joanna, 70j t b. ongehuwd, Surmont de Volsberghestr erbeke Leonie, 43 j. huishoudster? wwé Metsu Jean, echtgte Verysar Desideer, Dix.ru- destraat. Dewyse Barbara, 69 j. koeihoudster, wwe Baalde Francis. Klaverstraat. Degr-aeve Isabella, 83 j z. b. wwe Hosten Karei en Bul- ckaen Jean, Rjjselstraat. Hugebaert Petrus -<8j. z. b. wdr Volckaert Hortensa, Oiaktebusch steenweg. - Pauwels Joanna, 2 j L Thourqutstr. elle s'est présentée réeemmentcommetemoin dans un procés enhéritage. Sur laquestion posee par le juge, s'il avait encore des frère et soaurs, il répondit: J'ai eu un frère, mais il est mort depuis !50 ans. Le juge croyait qua eet homme etait fou, et cependant ca qu'il disait était la ve.ité. Le père du temoin s'était marié a l'Sge da 19 ans et avait eu un fils, qui mourut peu de t-mps après sa naissancö. Le père se remaria 1 age de 72 ans, et eut un autre Ills, le même qui était au procés et avaitatteint l'age de 94 ans. Etant donné que 94 plus 75—19 font exactement 150, la véracitéde i'homma est évidente. Nous croyons qu'il est tout aussi intéressant de faire- connaitre a nos lecteors ce qui suit. Mr. Frangois de BLEEKER, culti vateur a Eist lez Nederbrakel, nous déclara: Pendant plus dun un j'ai Souffert d'oppression des voies res- piratoires et de maux depoitrine. Ma respiration était faible et irróguiière Je toussai sans discon- tinuer, de jour et de nuit. La nuit surtout c'était un supplice. J'avais unetoux et des oppressions telles qu'il m'était impossible de trouver lesom- meil. Lorsque je dormais une nuit, je pouvais dire que c'était par exception, t.es giairesétaient ancróes dans ma poitrine; impossible da les dé- taciier. Je continual a vivre misérablement pendant une bonne année. Alors je vis dans le journal une annonce du Sirop de l'Abbaye disant touf le bien qu'o.i pouvait attendee do ce remède. Je fis chercher une bouteilleala pharmacie de Beer a Nederbrakel; après l'avoir employee je respirai mieux, les giaires se détachèrent plus aisément. Après avoir pris 5 autres flacons, jétais com plètement guóri. Ju donnerai volontiers des renseignements a toutes les personnes que la chose intéresse. Prix 2, 4 et 7 fr. le flacon. Dépót-gónéral L. i. Akker, Rotterdam. Dépot principal pour la Belgique O. de Beul. Longue Rue Neuve 57, Auvers. En vento a YPRES L. Aertsens, pharmacie Bécuwe, Marchéau Beu-re 7, Pharm. Centrale Ch. May, Grand'P!ace,35C. Libotte, rue du Verger A. Donck, rue de Lille.POPERINGHE A Monteyne. Grand'Place, 18. COMINES: F. Van Windekens, et dans toutes les bonnes phar macies. MINISTÈRE DE LA JUSTICE II sera procédé au susdit établissement ïe j>lai 10O8 a 10 heures du matin, a ['adjudication de la fourniture des necessaires a l'exécutiou des des batiments pendant l'ariuée 1908. Les soumksions seroat regues du 18 au 2J Mai inclus. On peut se procurer des exemplaires du cahier des charges au greffe de l'école sus- dite. Le Directeur, A. JON'ES. Billets de lre, 2e et 3e classe pour toutes les destinations du monde entier magnifiques aménagements. Prix trés réduits. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2