EcoiedeBienfaisance
Canada - Etats Unis
OHliOtilQJE
OFFICE DES PASSAGEHS
Nécrologie
Un beau discours
de M. Hymans
ADJUDICATION
«In Necessariis»
Nomination judieiaire
Nominations ecclésiasliques
[Voces d'Or
Bibliograpliie
AVIS
Discours prononeé aux funérail
les de Monsieur le Sous-Lieute-
nant de Posch, par le Colonel
Sohet.
pour la restauration de l'aile
oriëntale des Halles
Devis 81,282 fr 51
Albéric Van de Kerchove, Ingelmunster
Une personnel sur veeu 150 ans
a son frère,
A YPRES
M ATÉRI AUX
riNiviiiïx d'esiti-eLieii
des ponts et chaussées En tout cas, l'ad-
ministration n'est pas Ia deraière a s en
plaiudre, puisqu'elle a fait poursnivre avec
un certain éclat toute une série de rnalheu-
reux coupables de lui avoir frauduleusement
Boustrait des pavés en plus ou moin3 grande
qua titó. Cöt état de cboses constitue .une
gêne perpétuell- pour les véhicule3 aussi
bier; que pour les piétons et les cyclistes, et
elle doit douner aux nombreux étrangers
que les automobiles nous amènent sans cesse
des villes frontières une idéé bien mauvaise
de l'état d'entretien de nos routes. Cette
appréciation serait d'autant moins londée
que la voirie de la Flandre Occidentale est
sans coutredit la meilleure de la Belgique
septentriouale.
Que M. Ie ministra des cravaux publics
veuille done donner l'ordre de dégager sans
retard la belle route d'Ypres a Warnêton
dc tout ce qui l'eucombre.
II nous était revenu de bonne part que
cette route serait pourvue sur un parcours
de 3 ki'omètre-s depuis la passage k
niveau de la ligne d'Ypres a Comines jus
qu au hameau de St Eloi d'un accotement
pavé. Cc projet est excellent. Nous avons
héte de le voir rnettre a execution. Si ce
tiavail peut se faire avant 1 hiver et qu on
veille a ne pas entraver la circulation,
l'administration méritera un bon point.
•k
Les Yprois auront constaté avec un
certain plaisir (pion a commencé lundi
dernier le goudronnage du macadam du
boulevard Malou.
Cette mesure ne nous satisfait qu'a moitié.
Elle remédicra aux* inconvénieDts qu amè-
nerait la sécheresse. Parfaitmais il ne faut
pas que ce provisoire perdure, sinon l'hiver
prochain le boulevard Malou pourrait être
de nouveau boueux et peu praticable.
Mardi ont eu lieu a Bruges les funérailles
de M. Johan de Posch, sous-lieutenant au
4e de ligne,victime de l'épouvanta'ole accident
d'automobile survenu la semaine deinière
sur la route de Bruges a Sysseele.
A l'höpital militaire, dont une des salles
avait été transformée en chapelle ardente, ce
fut un interminable défilé.
A la levée du corps, le sous-lieutenant
Libert, le major Berger, et le colonel Sobet
ont tour a tour fait l'éloge du défunt a n
heures, le cortege se rendiï a l'église Sainte
Anne oü avait lieu le service funèbre.
La musique du régiment ouvrait la marebe.
Le clergé précédait le corps qui était poité
par des sous-officiers. Derrière la familie on
remarquait le lieutenant-général Deley, le
general van Vinckeroy, les colonels Sohet et
Proost, le baron Ruzette, gouverneur de la
province, M. Coppieters 't Wallant, com-
missaire de l'arrondissement de Bruges, les
officiers des deux régiments et de la garde
civique, etc.
Après le service le cortege s'est rendu a la
gare.
La dépouille mortelle du défunt a été
amenée a Ypres l'après-midi 2 h. 1/2. U11
grand nombre d'officiers et d'amis du jeune
sous-lieutenant B'étaient rendus a la gare.
M. Johan de Posch, qui était a peiueagé
de 26 ans, était né a Ypres, oü il avait passé
toute sa jeunesse. II avait gardé de nom-
breuses sympathies dans notre ville et la
population Yproise a été douloureusement
impressionnée a la nouvelle de sa mort
tragique.
Nous présentons a M. le baron de Posch
et a sa lamille l'expression de nos vives
condoléances.
MM.
Le cruel événement qui nous réunit autour
de ce cercueil a profondément étnu la popu
lation de notre ville garnison, mais il a
surtout afïfigé le corps d'ofllciers ici groupés
et le régiment tout entier auquel appartenait
le jeune et distingué officier, dont les mftnes
reposent la devant nousil a atterré les
officiers qui en ont été les témoins occulaires.
Si l'exercice d'un commandement donne
parfois quelques rares satisfactions a celui
qui le pratique, il lui réserve surtout des
devoirs pénibles a remplir et celui qui m'est
dévolu en ce moment est certes le plus
douloureux, le plus poignant, qui soit donné
it un chef d'accomplir. Aussi est-ce sous
l'étreinte d'une profonde et douloureuse
emotion que j'ai peine a contenir et a
dissimuler, que je viens rendre, au nom du
4* Régiment de Ligne, les derniers hom
mages et adresser le dernier salut a la chère
et noble victime de 1 epouvantable accident
dans lequel elle a trouvé une mort atroce.
Mais je dois a son digne père, a toute une
familie en larmes, au corps d'officiers du
régiment, a tous ceux qui ont comme M. le
Sous-Lieutenant de Posch, de regretté
mémoire, le douloureux devoir de lui
adresser le suprème adieu.
Lorsque la mort frappe dans les rangs
d'une génération qui vient a peine de naitre
k la vie réelle, de cette jeunesse au coeur
généralement si généreux, aux aspirations
faciles, aux espérances hardies qui lui
paraissent touteS également réalisables dans
u 1 prochain et brillant avenir, cette mort
nous apparalt sous l'aspect le plus implacable.
La mort du jtune officier dont nous ressen-
tons si vivement la perte est de celle-la
Aussi a-t-elle soulevé l'émotion la plus
profonde dans les coeurs les moins sensibles
ou endurcis par le malheur et par les
chagrins.
Le Sous-Lieutenant de Posch, issu d'une
ancienne famiile patricienne noble des
Flandres, qui a fourni a l'armée plusieurs
officiers distingués, avait regu une education
et une culture ïnteileciuelle soignées; assidu
a sa tache affectueux envers ses camarades,
bon et généreux pour ses sous-erdres
correct et recherché dans les relations mon-
diales fils, frère et parent profondément
attaché aux siens, il laissait partout oü il
passait l'impression d'un jeune homme
distingué, affable, au coeur aimant et géné
reux.
Si sa familie perd en lui un enfant aimant
et aimé, le régiment a la douleur de devoir
se séparer en ce moment d'un officier
d'élite, auquel l'avenir souriait avec complai
sance.
Jeprie MM. les membres de la familie ici
présents de bien vouloir exprimer d'unani-
mes et cruels regrets a Monsieur le Baron de
Posch, forcément absent de cette pénib.e
cérémonie. II trouvera peut-être dans c<-s
regrets quelque baume a sa douleur pater-
nelleil apprendra qu'il n'est pas seul a
pleurer son cherfils, que la lamille militaire
a laquelle ce fils appartenait a été elle aussi
douloureusement frappée par la catastrophe
qui lui a brutalement enlevé l'un de ses
membres les plus dignes.
Notre jeune et regretté camarade ayant été
élevé dans une familie essentiellement
chrétienne,je ne froisserai aucune conscience,
je l'espère, en exprimant devant ce cercueil,
i devant la mort, l'espérance que Dieu lui a
fait miséricorde.
Reposez en paix, mon cher de Posch sur
vous l'amitié veille et pleurereposez en
paix, car dans votre courte existence héias
vous n'avez pu connattre ni pratiquer que 1c
bien reposez en paix, vos soldats eux-
mêmes vous pleurent et vous regrettent, c'est
le plus bel éloge funeraire que je puisse
faire devant votre cercueil.
Au nom du y régiment de ligne, je vous
adresse le suprème adieu en exprimant les
plus douloureux regrets d'avoir été appelé par
la fatalité, a la fin de ma carrière, a accom-
plir un devoir aussi profondément affligeant,
aussi cruel pour moi. Adieu.
Le Progrès en reproduisant d'après les
Annales le beau discours comme il dit,
de M. Hymans au cours de la discussion du
budget des sciences, et des arts, ajoute que
ceux de ses lecteurs qui auront lu dans le
Journal d'Ypres la harangue de notre
Maïeur pourront comparer et faire justice
C'est a quoi nous voulons les aider par une
reflexion ou deux.
A la fin de son beau discours M. Hy
mans nous dit: ce que je veux, c'est que les
écoles publiques soient ouvertes a tous, sans
que la conscience de quiconque soit gênée,
sans que les convictions des families soient
blessées je désire que chacun y regoive cette
instruction préparatoire, élémentaire, qui
par sa nature même, échappe aux influences
du dogme. On enseignera dans ces e'coles le
calcul, l'écriture, la lecture, les elements des
sciences naturelles, de la ge'ographie, de
ïhistoire il est impossible (sic) de mêler a
eet enseignement rudimentaire des idees
philosophiques et des préoccupations confes-
sionnelles. Je considère que les écoles
publiques sagement, intelligemment, honné-
tement neutres ne froisseront la conscience
de personne et que les enfantsdes catholiques
y jouiront des mémes droits et de la même
sollicitude que les enfants des fibres pen-
seurs. C'est la vraie conception de la neutra-
lité
Voila de bien belles paroles
L'Ecole publique sagement... intelligem
ment... HONNÊTEMENT neuire...
M. Hymans a lout i air de convenir (dans
son for intérieur, du moins) que l'école
publique neutre, telle que de fait elle a
existé ou continue a exister surtout dans les
grandes villes, administrées par les iibéraux,
n'est pas précisément partout sagement...
intelligemment...honnêtement neutre...cela
empêchera t-il M. Hymans et ses admirateurs
du Progrès de garder a ces écoles leurs plus
chaudes sympathies
Done, dirons-nous, de deux cho es I'une
ou ces écoks primaires neutres oü on ne
forme que des iibres-penseurs et d'oü sortent
des generations de socialistes (comme
Anseele l'a lui t: ême proclamé) ne sont pas
les écoles sagement et honnêtement neutre
comme M. Hymans les voudrait, et aiors
nous lui demandons de vouloir bien le
proclamer ouvertement et loyalement ou, S
au contraire ces écoles soi disant neutres sont
bien peur M. Hymans les écoles selon son
i coeur et nous disons qu'il faut du cynisme
pour oser proclamer que dans eet enseigne
ment il n'y a rien qui puisse froisser la
conscience de personne «.Comment nous
avons entendu les auteurs mêmes de ces
écolesneutres et les instituteurs de ces mêmes
écoles proclamer a l'envie que le but de eet
enseignement est d'arracher les ames des
enfanis aux e entravrs des dogmes et on
viendrait nous chanter avec des paroles
doucereuses que tout ce qu'on désire eest
d'avoir une école publique... honnêtement
neuire... qui ne froisse la conscience de
personne...!!
La mesure d'ailleurs de la bonne foi avec
laquelle M. Hymans a pa lé nous est
donnéepar M. Hymans lui-même, lorsqu'il
nous dit que. dans l'école neuue on enseignc-
rait. que le ca cul...les élémeuts de ïhistoire
et qu' il est impossible, il ose affirmer cela
M. Hymans, de mêler a eet'enseignement
rudimentaire des idéés philosophiques et des
préoccupations confessionnelles
Combien plus «honnête» est la declaration
laite par le sociaüsie M. Lafontaine, au
Sénat, Mercredi dernier
II est vrai que le parii socialisie a
inscrit a son programme l'école neutre, avec
une certaine la'icité et avec une certaine
neutralité. Je me sépare légèrement de mes
amis sur ce point, car j'estime que l'école ne
peut être vraiment neutre que dans des
limiles relatives. L'enseignement de certaines
branches surtout, ne pourra jamais être tout
a fait impersonnel, complètement dégagé de
l'influence des convictions de l'instituteur. La
neutralité absolue en ces matières n'est
qu'une chimère
Une dernière remarque. E11 commengant
son discours, M. Hymans nous dit qu'il est
naturel que l'attention publique se fixe
toujours avec plus d intensité sur l'enseigne
ment primaire car c'est le domaine oü se
heurtent les idéals des partis, oü s'accusent le
plus nettement leurs tendances et leurs diver
gences enfin, l'importance que de tous
cötés nous reconnaissons a ïéducation popu
laire, vient de ce que nous y voyons a juste
titre le facteur essentiel de la formation
sociale de la nation
M. Hymans reconnait done que sur la
auestion de 1'enseignement primaire ïidéal
es Iibéraux heurte ïidéal des catholiques,
que l'idéal des fibres penseurs heurto l'idéal
des croyants... que cela est ine'vitabie...
paree que tous ceux qui ont uu idéa! ne peu-
vent pas se contenter d'une école primaire
d'oü serait exclue cette éaucalion morale des
enfants qui est un facteur essentiel de la
formation sociale de la nation, et qui répond
a eet idéal.
Et MHymans voudrait nous faire accroire
qu'en fait d'enseignement primaire les Iibé
raux Iibres-penseurs, sectaires telsque nous
les connaissons et tels que nous les avons
vus a l'oeuvre de 187981884, ne désirent
qu'une école si honnêtement neutre qu'on
n'y ens'eignerait rien de tout ce qui d après
un idéal quelconque devrait assurer l'édu-
cation populaire indispensable a la formation
sociale de la nation
Hé bien oui 1 nous espérons, comme dit
le Progrèsque ceux de ces lecteurs qui
auront lu le discours de notre Maïeur
dans le Journal d'Ypres compareront et
feront justice.
84,924 fr.
Alphonse Angillis, Ypres 79,400 fr.
V* Roose fils, Ypres 103,780 fr,
J. Lelan-de Glerck, Courtrai 82,000 fr.
II règne dans le parti catholique beige une
traditionelle et trés large liberté d'apprécia-
tion concernant diverses questions, d'ordre
économique et politique, dont l'importance
peut être trés grande, mais qui n engagent
pas directement les principes et les intéréts
supérieurs dont la défense commune est
notre principale raison d'être et le but
primordial de notre organisation militante.
De la, dans la presse, dans le Parlement et
hors du Parlement des discussions et des
dissentiments qu: s'accentuent d'une facon
trés vive.
Nous ne songeons pas a récriminer contre
cette situation.
Elle ne date pas d'hier.
Elle s'explique par la diversité même des
questions et des intéréts qui la provoquent,
elle derive aussi de Ia mentalité générale de
notre époque de fermentation intellectuelle
et de verbalisme outrancier.
II est a souhaiter toutefois que cette part,
déja si largement faïte a l'esprit de notre
temps, ne s'étende et ne s'élargisse point au
détriment du patrimoine sacré que nous
devons avoir a coeur de préserver de tout
empiètement et'de toute atteinte.
La mixime augustier.ne: In dubiis liberlas
ne va pas toute seule. Elle se compléte et
se précise par deux consignes, émanées de la
même source et qui demandent a ne pas être
moins fidèlement obsei vées in necessariis
unitas in omnibus caritas.
Peut-être est-il opportun de s'eu souvenir
particulièrement dans les circonstances ac-
tuelleslorsquel'opinion catholiqueest tiraillée
en sens divers, par plusieurs sujets de j
polémique. j
La tolerance ou, pour parler avec plus
d'exactilude, la charité chrétienne, est plus 1
que jamais de rigueur en de telles conjonctu-
res. II faut savoir la pratiquer par raison et
par devoir, en résistant aux dangereuses
sollicitations de l'amour propre et sans nous
opiniatrer jusqua l'entêtement dans des
prédilections même legitimes.
II faut surtout que nous nous gardions
bien de faire de l'ennemi toujours prêt a
attaquer les cotésfaibles de nos positions et
a ébranler l'union disciplinée qui fait notre
force. Que nous servirait d'avoir fait triom-
pher une opinion particuliere, si ce partiel
succes de rencontre devait préjudicier a des
causes majeures et a l'ensemble même de
notre situation politique II n'y a, pour une
pani comme le notre, de victoires sérieuses
eï durables que celles qui profitent a tous.
Considérons sous son aspect general la
politique des divers Etais Européens, obser-
vons les problèmes qui se posent et les luttes
qui se livrent en France, en ltafie, en
Angleterre, ailleurs encore, et nous saisirons
sans le moindre effort la poitée capitale de la
prépondérance pacifique et continue du parii
catholique dans notre pays.
Du maintien de cette situation, si heureu-
sement et si glorieusement cor.quise en 1884,
dependent, en ce pays, la sauvegarde de la
liberté religieuse et de la liberté d'enseigne
ment qui en est le complément logique et
inseparable. Si nous pouvions garder la
rnoindre illusion a eet égard, les aveux et les
menaces de nos adversaires etix-mêmes
devraient suffire a nous convaincre.
Observez aussi les manoeuvres des divers
partis de gauche, les intrigues qui se nouent,
les coalitions qui s'éoauclient ou se préparen!
sur le terrain électoral, en attendant qu'on
trouve l'occasion de les renouveler sur le
terrain parlementaire Divisés par d-s
rivalités personnelles, en de'saccord sur des
questions d intérêt politique ou économique
de la plus haute gravité, nos communs
adversaires n ont qu'une unique ressource,
c est d'opérer leur jonction sur Ja question
cléricale, afin d'inaugurer en Belgique un
système de gouvernement qui ressemble le
plus possible a celui du Bloc francais.Oui ou
I non, n'est-ce pas la le seul objectif de Ia con-
j centration qu'on rêve d'opérer
j Nous n affirmons pas, bien entendu, que
cette manoeuvre soit destinée réussir: divers
I symptomes semblent plutot présager le
i contraire; nous ne croyons pas non plus que,
meme au pis-aller, cette réaction contre nos
liberies civilës et religieuses soit destinée a
produire des résultats durables. Les catholi
ques belgfes, militants et bien organisés, pro
fondément attachés a leur foi et a leurs
droits, r.e supporteraient pas longtemps un
pareil régime, et notre histoid nationale
attestequiis ont toujours su s'en affranchir.
Sans remotiier plus haut que notre glorieuse
victoire de 1884, nous pouvons bien affirmer
que, aepuis cette époque, notre courage n a
pas fle'chi, notre énergie 11'a pas décliné.
Notre situation s'est plutót affermie, notre
organisation s'est développée et démocratisée,
notre effecuf électoral s'est considérablement
augmenté. Nous avons done la ferme con-
fiance qu'a une agression rcnouvelée, nous
serions encore en mesure d'opposer une
triomphante resistance.
Seulement, cette constatation de nos forces
ne doit pas nous faire négliger les meilleurs
moyens de les employer, et, a ce point de
vue, il y a lieu de remarquer que la tactique
de nos adversaires est bien faite pour nous
indiquer et en quelque sorte pour nous dieter
la notie. Nest-ce pas aux points spéciale-
ment voués a l'attaque q te doit aller l'effort
de la défense A l'unité négative et destruc
trice que le libéralisme et le socialisme
coalisés s evertuent a réaliser, opposons, par
conséquent, 1 unité affirmative et conserva
trice qui f, it la puissance et qui est l'honneur
traditionncl de notre cher et grand parti
catholique
Soyons, en outre, persuades que ce rallie-
ment autour du drapeau, cette légitime et
nécessaire predominance del'intérêtgénéral,
ne compromettront jamais les intéréts
secondares qui peuvent légitimement nous
préoccuper. Lorsqu'on est bien d'accord sur
le but principal k atteindre, il est d'autant
plus aisé de s'entendre sur la part a faire
a d'autres objectifs. N'est-il pas historique-
ment établi que lorsque la paix religieuse,
la justice et la liberté règnent dans un pays,
le progrès moral et politique et même la
prospérité matérielle s'y épanouissent dan*
les conditions les plus favorables N'en
faisons-nous pas nous-mêmes l'heureuse
expérience Par contre, les dkcordes civiles
et surtout les discordes religieuses sont les
préludes certains de la décadence...
Sachotts done, au milieu des vicissitudes
et des complexités de ia politique, conserve!'
fit clatre vision de ces principes et la mémoire
de ces lecons; soyons catholiques tout court,
catholiques avant tout, et persuadons-nous
bien que, si l'héritage sacré que nous avons
a défendre est victorieusement défendu,
toutes les causes patriotiques, tous les
intéréts qui nous tiennent a coeur, seront,
par surcrott, pleinement sauvegardés. Gar
dons d abord notre champ: c'est la condition
préalable des semailles utiles et des bonnes
moissons.
DrisP Un ce rnora&nt de crise générale ou
1 argent est si rare, il est bon de se
rappeler que la Pilule antiglaireuse Waltbéry
qui guertl la plupart des rnaux ne coüle qu'un
lranc la boite. Une boite sufïit u.te familie
pour une année entière.
M. Georges Iweins, juge d'instruction a
Gand, fils de l'ancien président du tribunal
de lrs insta ce d'Ypres, vient d'être nommé
conseiller a la Cour d'Appel de Gand.
Nous lui présentons nos sincères felici
tation.
Mgr l'Evêque de Bruges a nommé
Vicaire des SS. Pierre et Paul,'a Ostende
M. Van der Stichele,-coadjuteur de M le
curé de Saint-Roch, a C mrtrai.
Vicaire a Swevezeele, 1\1. Van Brabant
vicaire de Notre-Dame, a Ccurtrai.
Vicaire de Notre-Dame, k Courtrai, M
Van der Moere, vicaire de Saint-Michel-
lez-Bruges.
Vicaire a Saint-Micbel-lez-Bruges, O De
Baene, vicaire a Desselghem.
Vicaire a Desselghem, M. Vercruysse,
coadjuteur de feu M.le curé de LaDgemartk
Vicaire a Emelghem, M. Hullaert, coad
juteur de M. le curé d'Oostroosebeke.
Doadjuteurde M. le curé de Saint-Roch
a Courtrai, M. Amez, coadjuteur de M. le
cure de Damme.
Coadjuteur de M.le curé d'Oostroosebeke
M. Baert, coadjuteur de feu M. le curé dé
Ghsluvelt.
Coadjuteur de M. le curé de Damme, M.
Meulemau, coadjuteur de feu M. le curé de
Bixschote.
Les époux Ilenri l'oot-Gesquière ont
célébié lundi leurs noces d'or. La fete s'est
passée dans l'intimité eten familie.Le matia
les jubilairesfurent recus a l'bótel de vilie,
pms une messe d'actions de graces fut
célébrée en l'égiise Saint-Jacques.
En ve .te au bureau du Journal
La Bonne Chanson, 11" 7 \l<ii 19j8, pu-
j bfióö sous la direction de Th Bolrel. l.uo
1 ,;i finn.iin La f-wknie conserve le tei u t
Jd fcais. 1. Ggucur et la santé
la plus part file, même pon/f mi les period >s
eriiiques ite ia vie, poarvu qu'elin se puritie de
te-ups mi lamps le corps avee la Pilule ati'i-
glairense Wallfi-ry. 1 fr. U ie boite sutfit pour
plus d'un an.
BURGERSTAND VAN YPER
van den 1 tot den 8 Mei 1908
Geboorten
Goosaert Suzanne, Meenenstcenweg. Van
Assclie Raoul, Hoornwerk. - Hatin Maria, Ka-
nonstraat. - Jacques Luciaan, Heere Janstraat.
Lams Ivoooe, Dixmudestraat. Vlaemvnck
Fcrnand, Sint Maartensklooster. Salemhior
Raymond, Alphonse V. L). P. iloomplaats.Durv
Cyred Pannenhuisstraat. J
Huwelijken
Beele Emiel, daglooner wdr van Percque
liennca Vanthomme Euphrasie. werkvrouw
wwe van Henri Demey, beiden te ï'per Mis
slaan Renaat, gendarm Laporte Maria, dienst
meid, beid. n te Y; er.-Leeiercq Valeer,bakker
wdr Desiere Piiaraïlde Boudry Clementine'
z. b belden te Yper. - ïaoghe Hector, veearté
te Ruddervoorde AThevelin Gabrielle, z b te
Yper.
Sterfgevallen
Dalancker Karei, 73 j. z. b. echtgt Amnoórter
Brigitte, L Thoeroutstraat. - Delhaye Joanna,
70j t b. ongehuwd, Surmont de Volsberghestr
erbeke Leonie, 43 j. huishoudster? wwé
Metsu Jean, echtgte Verysar Desideer, Dix.ru-
destraat. Dewyse Barbara, 69 j. koeihoudster,
wwe Baalde Francis. Klaverstraat. Degr-aeve
Isabella, 83 j z. b. wwe Hosten Karei en Bul-
ckaen Jean, Rjjselstraat. Hugebaert Petrus
-<8j. z. b. wdr Volckaert Hortensa, Oiaktebusch
steenweg. - Pauwels Joanna, 2 j L Thourqutstr.
elle s'est présentée réeemmentcommetemoin
dans un procés enhéritage. Sur laquestion posee
par le juge, s'il avait encore des frère et soaurs,
il répondit: J'ai eu un frère, mais il est mort
depuis !50 ans. Le juge croyait qua eet homme
etait fou, et cependant ca qu'il disait était la
ve.ité. Le père du temoin s'était marié a l'Sge
da 19 ans et avait eu un fils, qui mourut peu de
t-mps après sa naissancö. Le père se remaria
1 age de 72 ans, et eut un autre Ills, le même
qui était au procés et avaitatteint l'age de 94 ans.
Etant donné que 94 plus 75—19 font exactement
150, la véracitéde i'homma est évidente. Nous
croyons qu'il est tout aussi intéressant de faire-
connaitre a nos lecteors ce qui suit.
Mr. Frangois de BLEEKER, culti vateur a Eist
lez Nederbrakel, nous déclara: Pendant plus
dun un j'ai Souffert d'oppression des voies res-
piratoires et de maux depoitrine. Ma respiration
était faible et irróguiière Je toussai sans discon-
tinuer, de jour et de nuit. La nuit surtout c'était
un supplice. J'avais unetoux et des oppressions
telles qu'il m'était impossible de trouver lesom-
meil. Lorsque je dormais une nuit, je pouvais
dire que c'était par exception, t.es giairesétaient
ancróes dans ma poitrine; impossible da les dé-
taciier. Je continual a vivre misérablement
pendant une bonne année. Alors je vis dans le
journal une annonce du Sirop de l'Abbaye disant
touf le bien qu'o.i pouvait attendee do ce remède.
Je fis chercher une bouteilleala pharmacie de
Beer a Nederbrakel; après l'avoir employee je
respirai mieux, les giaires se détachèrent plus
aisément.
Après avoir pris 5 autres flacons, jétais com
plètement guóri. Ju donnerai volontiers des
renseignements a toutes les personnes que la
chose intéresse.
Prix 2, 4 et 7 fr. le flacon.
Dépót-gónéral L. i. Akker, Rotterdam.
Dépot principal pour la Belgique O. de Beul.
Longue Rue Neuve 57, Auvers.
En vento a YPRES L. Aertsens, pharmacie
Bécuwe, Marchéau Beu-re 7, Pharm. Centrale
Ch. May, Grand'P!ace,35C. Libotte, rue du
Verger A. Donck, rue de Lille.POPERINGHE
A Monteyne. Grand'Place, 18. COMINES: F. Van
Windekens, et dans toutes les bonnes phar
macies.
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
II sera procédé au susdit établissement
ïe j>lai 10O8
a 10 heures du matin,
a ['adjudication de la fourniture des
necessaires a l'exécutiou des
des batiments pendant l'ariuée 1908.
Les soumksions seroat regues du 18 au
2J Mai inclus.
On peut se procurer des exemplaires du
cahier des charges au greffe de l'école sus-
dite.
Le Directeur,
A. JON'ES.
Billets de lre, 2e et 3e classe pour toutes les
destinations du monde entier magnifiques
aménagements. Prix trés réduits. Plusieurs
départs chaque semaine des grands tran»-
atlantiques de 10 a 23,000 tonne3 de la
White star Line, I'Allan LineI'Union
Castle Line,\& Canadian Pacific et la Royal
Mail. Départs directs dAuvers ou pai'
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22, Rue de la Bourse, Bruxelles (Bourse).