Distribution des Prix
La Phalange artistique
de BruxHIes a Ypres
A propos de i'affaire Dollet
S.ssio ordinaire du
Conseil provincial
La distribution solennelle des Prix aux
élèves du CoTège St Vincent est fixée au
Mercredi 5 A out.
(Dernière Heure)
LE MINISTRE DE LA GUERRE
A YPRES
Le Lieutenant-Général Hellebaut, mi-
nistre de la guerre, s'est rendu A Ypres
aujourd'hui, Saraedi, pour visiter l'école
d'équitation.
A cette occasion l'honorable minis-
tre a invité A déjeüner avec lui, a
l'Hótel de la Chatellenie, M. le Bourg-
mestre Colaert, membre de la Cham-
bre des Représentants.
On dit que notre bourgmestre a en-
tretenu le ministre de certains travaux
et transformations qu'il voudrait voir
exécuter en ville, et que leur entretien
a eu pour objet l'école d'équitation, la
Gendarmerie, l'Höpital militaire, la mai-
son Meyskens.
Toute manifestation vraimeni artistique
est une bonne ceuvre et un bienfait public
II est, eneffet, du plus haul intérêtpo ir le
peuple de recevoir par le moyen des Beaux-
Arts le complément, ^instruction que l'école
ne pent suffl ament lui donaer et dont sa
situation et son obligation de travail jour
nalier l'empêcherait d'ailleurs de protiter.
Si done la science est peu A la portée du
peuple, 1 Art s'adresse a tous.
C'est ainsi que dimanche dernier, nous
avons pu nous convaincre que le vulgari-a-
teur le plus puissant l'orateur le plus écoufé,
l'hypnotiseur des foules, c'est bien, 1 'Art
musical tel que le pratique la Pha ange
Artistiquela brillante fanfare royale bru-
xelloise, prix d'excellence et Grand i'rix
d'Honueur du concours de Paris, conduite
par sou éminent Directeur, M. Jules Emile
Strauwen.
Reque au train de midi par une délégation
de 'a Commission des fêtes ayant a sa tête
M. l'échevin Fraeijs, la Phalange Artistique
de BruxMles comptant cent dix exécutants
est cond ;ite a ['Hotel de vil e par l'Harrno-
nie Communale au milieu d'u-.e foul syra-
patbique.La réception a lieu dans la superb
Salle écbevinal. M. le Bourgm, stre député
Colaert, eutouré des membres du Conseil
communa' et de la Commission des fêtes,
souraitela bienvenue Monsieur Walckiers
le distingué président de la Phalange Artis
tique répond au uom du ce'le-ci, le champa
gne circule, puis nos botes se répandmit
dans '.es saües antiques de nos Half s et
sont uuani nes pour exprim r leur sur
prise et leur admiration de voir dans la
petite ville d'Ypres tant de choses artisti-
ques.
Entretemps, de nombreux amateu s sont
groupés autour du kio-que pour assLtera
lamatinée musicale qui débute pa une
execution grandiose de nos ai s nations ux
Vers l'Avenird Gevaert et la Braban
qonne de Yancampenhout.
Ou se rond imméJiatem nt coinpte de la
haute valeur du réputé corps musical l la
savante interpretation de la Marche-Cortège
de Gilsoi, comine 1 élégante fact ure de la
suite de raises Jungherr walker de Gung'i
ju tifient pleinement sa brillante refutation.
Les applaudissements nourris de l'audltoire
expriment son admiration pour cette fanfare
pure (comprenant exclusivemeut des instru
ments de cuivre ae mbouchure ronde) dor t
la sonorité douoe, souple et séJuisante la
met au rang d'une veritable syniphonie.
Malgré le temps trés incert in, un public
particulièrement nom reux s'est donné
rendez-vous a la grand'placc pour le Grand
Concert de 5 beures. L'encMnte ré-ervée est
occupée par une foule d'amateurs et les
principales families d'Ypres et de la région
Le programme comprenait trois oeuvres
du directeur M. J E, Sctrauwen doublé
d'un compositeur émérite et fécond un
allégro trés fouillé Walk overune délicieu-
se bluette descriptive Petit Ruisseau, et un
caprice sur Faust de Gounod d'une admir
rabl orchestration. Ces morceaux dechoix
consacrent le grand talent du compositeur
dans sa connaissance et l'usage approfondi
et logique des moyens qu'il possède pour
réaliser et exprimer avec perfection ses
pensées musicales.Elles font valoir la virtuo-
Bité de ses interprêtes par leur compréheu-
sion parfaite de la musique et leur science
Bolide des moyens techniques.
La virtuose polka The Pyramids de C.
Coot a été un véritable enchantement grace
aux six cornets d piston qui, avec un en
semble prodigieux et une justesse idéale ont
exécuté les Solos trés compliqués de cette
page déiicieuse. Lillusion était parfaite
tant on semblait n'entendre quun seul in
strument. Une ovation enthousiaste a
salué les brillants interprêtes: MM -Henri
Strauwen cornet et petit bugle soprano
Solo, Hernardin, Schinck, Dubois et
Bethè\e, cornets Solo.
L'admirable oeuvre d'orchestre bien con
uue d'Edward G.ieg Peer Gynt a laissé une
impression iueffacable, de même que la
célèbie Rapsodie hongroise n°II du maitre
Liszt qui ne sj serait jamais attendu A ce
ju'une fanfare fut capable de refléter la
perfection de son génie si personnel et ses
prodigieu es paraphrases si adorablemeat
musicales.
Netait ce pas un rêre d'entenlre cette
Fanfarevrai groupem nt artistique de
virtuoses ayaut atteiut c.-tte perfection
dexécution faite non seulomeut de la douce
pureté du son,mais de l'exactitude des notes,
les nuances, des rythmes' de l'accent, et
pouvant communiquer a la foule l'enthou-
siasme et l'émotion qu'ils resseutent eux
nêmes en partageaut l inspiratioo de leur
chef idéal. S'il nous est impossible de ies
citer tous, nous les confoudons daus les
uoms déjA Cités en y ajoutant ajuste titre
ueux de MM. Vandevelde,bu^le solo,Marckx
petit bugle solo, Jos Renard, tuba solo, D.
Degromcor solo, A. Descamps, trompette
solo, et Guillemin ie lalemueux timbalier
de la Monnale.
Cette audition magistrale s'est terminée
par l'ouverture de l'opéra Guillaume Teil
te i'immortel Rossini. Le célèbie duo et le
majestueux final bissé par les acclamations,
Out couronué ce graad succès et mis le
comble a ['enthousiasme des auditeurs ravis.
C'est au milieu d'uue ovation prolongée
que M. le Bourgmestre félicite la Phalange
artistique et son Directeur émérite. II remet
en souvenir de cette belle mauifestatiou
d art une médaille en vermeil grand module
représentant ies iialles d'Ypres et forme le
voeu de revoir bientöt a Ypres la première
fanfare du pays. Nous espóroas que ce
voeu sa réalisera et que dans le courant de
i'hiver prochai i nous pourrens applaudir
eet admirable plóiaia d'artistes dans le
cadre majestueux deala grande Salie des
fètes des Halles réputée par sa merveilleuse
so orité.
R mereions et félicitoos la Commission
des fêtes ei eu partidulier soa membre le
plus actif et le plus dévoaé M. J. Baus,
d'avoir organisé cette belle et iaaubliable
so'ennité musicale qui uurquera billament
dans les aunales de notre clière cité.
Mardi matia, est décédé en soa hond d
la rue d'Elverdingho, des suites dune affec
tion cu-diaque.Mossire Arthur Merghelyack,
écuyer, Chevader de I'ordre de Leopold
décoré de la médaille civiqu de lra classe
et de la médaille commemorative, chevalier
avec collier de lordre de gt. Jacques et de
I'ordre du C iristde Portugal, officier d'aca
démie de France, membre du conseil héral
dique, ancien archivists des villes d'Ypres
et ie Furnes, ancien bourgm ;stre de Wul
veringhem et membre du bureau de bien-
faisancedela dite commune, ancien mem
bres des commissions administratives, de la
Bibliothèque et du mu.séé d'Ypres.
Issu d'une familie tixée A Ypres dep.iis
plus de quatre siècles et dont de nombreux
membres accuppèrent des situations hono
rifiquestant daas le clergé q ie dans la
magistrature et les administrations chari
tables, il était né a Ypres le 9 mars 1853
als de Messire Léopold Merghelyack et de
Dame Elise Carton.
Encore enfant, il tém >igDa e son goü oour
l'art et l'arcbéologie. Revenant un jour du
Collége, il lui arriva de se rendre adjudi-
cataire de sculptures provenant de la démoli
tion d'un pignon en bois. II devangait ainsi
les goüis de son époque, alors que les
administrations en étaient encore a encou
rager, par 1 olloeation de primes, la
démolition des plus vénérables vestiges du
passé.
L'enseignement artistique, a eet époque
était entièroment négligé, et ce n'est ni au
collége d Ypres ni a lathénée royal de
B:uxel!es, oü il fit ses études, qu il aurait pu
développer le goüt inné qu'il professait pour
lebeau. Rentré daus sa familie, il prit
comme professeur M. DésiréBohm, l'artis'e
et larcaéologue le plus méritant d'Ypres et
c est avec la collaboration de celui ci qu'il
entreprit plus tarü i'oenvre savante de
restauration et d'aménagement du chateau
de Buauvoorde.
Uue voie toute spéciale dans laqu'elle
s'engagea Messire Merghelynck, dès son
plus jeune Age, fut celie des trayaux généa
logiques et héraldiques. En vue de ces
reckerbhes laborieuses, il quitta Ypres pen-
plusieurs années pour aller se fixer a
Bruges, it c'est pendant son séjour en cette
ville qu il entreprit la restauration d'une
uaison située au quai long, dont la belle
facade gothique retient journellement 1 at
tention des étrangers.
Plus tard devenu archiviste, a titre hono
rifique, des villes d'Ypres et de Furnes, il ne
recula pas devant l'éoorme somme de tra:
vail que représentait le dépouillement de
ces deux vastes dépots. Toujonrs avec l'aide
de soa commis paiéographe, M. E. De
Saegher, il explore, pendant les nombreux
étés qu'il passa au chAteau de Beauvoorde,
toutes les archives des communes environ
nantes.
Parmi les priucipales pubicatioas du
défunt rous ciLrons Receuil de gé ealv
gies iué lites de F.andre (1878; Kpitapbes
nobles et prtriciennes des églises de St.
André, St Michel, Oostcamp, Beernem et
St. Georges (1878). Généalogie de la familie
«Tax» (1882; Généalogie de la familie «de
Maulde de la Tourelle» et «d K mmel»
(1882), Souvenir des lêtes jubilaires de N.D.
de Tuine (1883). Hotel Merghelynck a
Ypres (1891). Vade-mecum pratique et
utile des connaissance» historiques 1896
97), Monographic de l'hótel musée Merghe
ly ck (1900). Le fief-manoir dit le chateau
de Beauvoorde a Wulveriiighem (1900)
Souvenir du 4e centenaire de l acquisitiou du
droit de cité a Ypres pat la familie Merghe
lynck (1902).
II pub'ia eu outre, des articles daus les
revues et ies jonrnaux, et un ouvrage assez
considérable restera probablemeut inaehevé
par sa mort survenue trop tót.
Collectionneurérudit,Messire Merghelynck
travaillait avec passion a la ree nstitution
des mabiliers du passé. C'est ainsi qu'il réu-
nit, d'abord daus les nombreuses salles du
chate m de Beauvoorde tout ce qui se ratta-
chait a l'art de la Renaissance et du moyen
age, et qu'ensuite, dans l'hóUd-musée
auquel il attacha son nom, il recoustitua
avec une patience iulassable un mobiher
complet des époques Lonis XV et Louis XVI.
La plupart des musée3 publics n'oflfreut a
la vue que des eutassenaents d'objets hétérO'
elites qui, par leur mélange, ne peuvent
uullement donner une idéé de l'art d'une
époque. La conception du groupemeut des
objetmobiliers d'uue même époque en salles
éparées est toute récente, et nous considé-
rous comm immense le mérite pour un
particulier, d'avoir rompu avec les anciennes
traditions et d'avoir montré, par deux
ceuvres impoi tantes, la voie a suivre par
les administrations A venir. Beauvoorde et
rhótel-musóe sont des prototypes des
musées fu ars.
Nombreuses étaient les relations que
l'archóologue yprois setait créées tant en
Belgique qu'a l'étrauger. II était mem'are
lu conseil héraldique de Belgique, de la
conven ion internationale u'héraldique, de
la société royalede nu ismastique, les socié
tés' archéologiques de Bruxelies, de Tournai
et de Courtrai, de la société d'ém dation de
Bruges, de la société dunkerqnoise. du
comité flam md de France et de la société
l'études historiques de la province de
Oambrai membre du bureau de bienfaisance
de Wulveringhem.
Nous pouvons dire que si Messire
Merghelynck a dispara pour toujour, nous
avons la consolation de le voir survivre dans
ses oeuvres et son souvenir sympathique ne
-i'effacera jamais de notre mémoire.
Nous prions Madame la Douairière
Merghelynck de recevoir l'expression de
nos respect neuses condoléansce.
Une étrictation
Le Réveil du Nord se rétracte.
II rectifie ses informations erronées
tout d'abord en ce qui concerne la jus
tice beige; ensuite il declare calomnieux
ce qu'il a dit de la prétendue partici
pation de certaine personne qu'il dé-
nomme, aux crimes de la bande Pollet.
II convient, dit-il, de rendre cette
V justice aux magistrats beiges qui eu-
rent a s'occuper de tous les points de
Tinstruction de I'affaire Pollet (parlie
beige) que leurs recherches furent
faites et menées avec un inlassable
acharnement, qu'aucune influence de
de quelque nature quelle füt n'a ar-
rêté la justice du pays voisin dont
les représentants, contrairement aux
bruits qui avaient été répandus dans
la Cour d'assises, n'ont eu a résister
a des sollicitations coupables.
Est-ce que le président de la Cour
d'assises de Saint Orner, qui avait, d'a-
près le Réveil du Nord taxé nos
magistrats de tièdeur dans l'instruction
de I'affaire, rectifiora a son tour?
Ce serait d'une justice et d'une im-
partialité élémentaires. La magistrature
beige a droit a pareille rectification.
En ce qui concerne la calomnie qui
atteignait a la fois un de nos magistrats
et certaine dame, Le Réveil du Nord
lient a rendre hommage a la parfaite
honorabilité de braves gens sur le
compte desquels l'opinion publique
de leur pays n'a jamais pu se mé-
prendre.
Avouons que la rétractation est un peu
tardive. II ne fallait pas, confrère, vous
exposer a devoir la faire. Si vous aviez
poussé votre enquête en Belgique avant
d'accuser nos concitoyens de méfaits
ignobles, vous ne vous seriez pas exposé
a laisser planer sur de forts honnêtes
gens de misérables suspicions, et vous
vous seriez épargné a vous-même de fa-
de la Flandre Occidentale
L i session ordinaire du conseil provincial
de la West-Flandre s'est ouverte le Mardi y
Juillet sous la présideace de M. Loontjens,
toy en d'Age
M. le Gauvjraeur, baron Razette, pronon-
ce le discours d'ouverture. II traite de 1 im
portante question de la dis ribution deau
potabb daus la basse Belgique. Nous
publierons, dans notre prochaiu numéro,
es passages essentiels de ce discours.
La validation des pouvoirs des nouveaux élus
aedonnelieua aucuue discussion, sauf en
ce qui concerne le canton de Mouscron. Le
bureau principal Je ce canton avait a tort,
proclamés élus comme suppléants des can-
•lidats qui u'avaient pis atteiut la majorité
absolue. Or la loi stipule formellemeot que
même au bnllottage les suppléauts doivent
recueillir la majorité absolue des suffrages.
Après un échange de vues entre MM. D'hu-
vettere, R. Fraeijs, Aib.Liebaert et Br meel
de Montpeilier, les conclusions de la com
mission sont adoptées et les candidats eflec-
tifs de Mouscron sont seuls proclamés élus.
Oa procédé ensuite a la prestation de ser-
ment et A la constitution du bureau définitif.
MM. Yan Hee, Reaé Fraeijs, Goethals,
Firmin de Thiebault de Boesinghe, Maes et
M. Van Outryve d'Ydewalie, sont respecti
vement nommés président, vice president,
secrétaires et secrétaires adjoints du conseil
provincial.
M. le président prend place au bureau,
assisté de MM. G ;ethals et Maes. II remer-
cie le conseil pour Fhonneur qu'il lui a fait
unefois de plus en l'appelant a la présidence.
11 re id hommage a la mémoire de M. de
Gheus, le réputé doyen d'Age du conseil et
exprimele regret d'avoir vu se retirer MM.
v'erté, le baron Oscar de Crombrugge et le
barou del Fosse d'Espierres.
Dans la séance du Mercredi 8 JuilletM.
de Thiebault de Boesinghe a renouvelé sa
motion apropos de la détestableuconsD'^wede
la Salie des Séances. M. Ie gouverneur a
r ippelétous les essais qui ontété faits poury
remédier. De nouvelles tentatives seront
faites.
Le maudat des députéspermanents sortants
asivoir ceux de MM. Van Hee, Loontjens
et Alb. Liebaert, et celui de MM. Ver-
iiaeghu et Landas qui étaient. soumis a ré -
1 ;ction comme conseillers, est réoouvelé.
Le conseil vote un subside de 100 frs eu
f iveu'r du monument Lambermont.
II lui estdouné connaissance d'une réponse
.le M. le ministre des chemins de fer par
1 tquelle celui-ci déclare qu'il est impossible
i'effectuer 1'unification du réseau lélépho-
nique des groupes de Courtrai, deGand. du
iittoral et de Termonde. On décide de laire
le nouvelles démarches
Séance du Jeudi 8 Juillet.
M. Maselis fait raport sur 'ia requête du
syndicat des paveurs Saint-Pierre de
Gheluvelttendant a fixer le minimum de
salaire qui devra être adopté duns les
ahiers des charges des adjudications publi-
(jues dans toute la province II proposede
soumettre la requête a Fexamen de Ja
députation permamei te.
M. Van Haecke appuie la requête.
Le renvoi est ordonné.
II est donné lecture d'une série d'autres
rapportspuis le conseil vote divers subsi-
.les, uotamment un crédit de 250) frs,
comme indemnité a allouer aux controleurs
des contributions de la province du chef de
1 mr coopération a la perception des taxes
provinciales.
La demande des employés des commissa
riats d'arrondissemt tendant a obtenir un
supplément de traitement sur les fonds de
li province fait l'objet d'un rapport défavo-
rable de la 3e commission d'accord avec la
députation permanente. MM. Alb. Liebaert
et Van Haecke appuient la requêU. A la
demande de ce dernier, cette affaire est
remise a une prochaine séance.
Le conseil vote un subside de 250 fr. pour
Xecongrês des instituteurs chrétiensil décide
d augmenter de 455 fr, Pallocation en faveur
de la caisse des ouvriers décorés et rejette
une requête tendant a l'établissement d une
taxe sur les éleveurs et marchands de chiens
Au début de la séance du vendredi io
juillet MM. Albert Libaert et Cariierdounent
c rtaines explications relativement au vote
de la ville en faveur de la caisse des ouvriers
décorés.
Divers rapports coucluant a la recevabilité
de cerïaines demandes de subsides sont lus
et leurs conclusions adop ées
La ville d'Courtrai demande un subside pour
IcCjconstruclion d'une porte monumentale a
l'entrée de l avenue conduisant au monument
de Groeninghe. Les conclusions de la lre
commission sont défavorabies.
M. Alb. Liebaert défend avec beaucoup
de feu la demande de subside. La somme
demandée est minime 2,333 fr. L'amende-
ment qu'il dépose en ce sens est appuyé par
cheux desagréments.
La légèreté n'est pas tout-a-fait incon- MM. Aug. Liebaert et Doutreligne. Le vote
patible avec votre caractère. Profitez est remis a jeudi.
de la lefon et ne recommencez plus Une discussion s'engage au sujet de la
cat, s'il y a des juges a Berlin, il y en taxe sur les chiens. On propose de considé-
a aussi, espérons-nous, a Paris.
rer comme chiens de luxe, possibles de la
taxe, de 10 frs les lévriers qui ne sont pas
employés a la chasso; ils payaient actuelle-
ment 50 fr. Renvoi a la l'« commission.
Uu subside extraordinaire est dt-mandé en
faveur de l'église St-Jean Baptiste a Cour
trai. On demaude 43,799,63 fr.; la commis-
ion propose d aceorder 1/8 de la dópeuse
totale.
Séance du mercredi j5 Juillet
M.R. Fraeijs interpelle M. le Gouverneur
sur l'achèvement de 1' hotel provincial.
M. le Gnuverneur rappelle d'abord le
chemin parcouru. Il faudra ea premier lieu,
faire des demolitions. Larésultat del'adjudi-
cation de ce premier travail est actuellement
soumis a l'approbation da Padministration,
Les plans sont faits. mais ils ne sont pas
encore tous approuvés, Je porte a cete
oeuvre uu tel intérêt, que si elle venait a
subir désoimais des retards qui ne seiaient
pas raisonnablement jusfifiés, je laisserais a
un autre gouvernement le soin de ve: ir les
expliquer au conseil et A mes concitoyens.
Le conseil vote des subsides de 35,008 frs.
pour l'église St Jean Brptiste de Courlrai,
de 4,500 frs. pour la restauration de l'église
de Weaduyne, de 7,150 frs. pour l'église
St Joseph a Menin. II vote ausM un subside
pour la construction d'un chemin pavé de
Zandvoorde a Ostende par le contredam.
Sur la requête du Burgersbond d'Ypres,
tendant a obtenir un subside ea faveur d'une
expositi in locale des arts et me'tiers, la 3e
commission propose, a l'unanimité de ses
membres d'accorder un subside de 500 frs.
Ces conclusions sont adoptées.
Le conseil considère comme inutile de for
meler u i vceu en faveur d'uue tarification
légale des traitements minimes des receveurs
communaux, puisque la Cbambre est saisie
d une proposition de loi sur la matière.
Un subside de 3j0 frs. est accordé a la
Fédération des planteurs de houblon, établie
a Poperinghe, en faveur de son exposition
régionale de houblons. La 2e commission
exprirne le désir que la fédération tienne la
députation au courant de ses travaux et des
résultatsde ses expériences.
MM. J. Verhaeghe et de Limbourg Stirum
apprécieut une demande faite par M. l'ingé
meur Vanderghute d'Ypres en vue rie la
liquidation de ses frais de route et de séjour
aff'érents a 1 année 1904. Accordé.
M. Van Elslande, comme président de la
2C commission alteste que tel est bien le désir
de la commission.il ne s'agit pas de diminuer
lc subside, mais de mieux le répartir.
MBruneelde Mjatpellier. Oa devrait
provoquer la créaiion d'une Fédération
provinciale, ou tout au moins de fédérations
régionales. Ces fédérations répartiraient
eües mêmcs les subsides, après examen.Cela
cadrerait avec l'organisation des cornices
agricoles. C est la commission provinciale
d'agriculture, organisme central, qui répartit
les subsides entre les cornices d'après leur
importance et la nature de leurs travaux. Une
fédération provinciale des syndicats d'élevage
pourrait remplir le même office.
M. J. Verhaeghe. La députation per
manente aura soin de tenii compte des
désiderata qui viennent d être émis.
Les conclusions de la commission sont
adoptées.
Séance du 14 Juillet
A l'ouverture de la séance M. Biuneel de
Montpeilier propose de charger le bureau
d'adresser les condoléances du conseil a la
familie du comte de Mérode.
M. Iweins d'Eeckhoutte fait rapport sur
les demandes de subside en faveur de tra
vaux de voirie secondaire dans arrondisse
ment d Ypres.
Des rapports du même genre sont présen-
tés pour les autres arrondissements.
La recevabilité de ces demandes est admise.
M. Kervyn de Merendré présente un
rapport sur le budget de 1909 Le budget
extraordinaire se présente dans des condi
tions favorables et permet de faire face a de
nouvelles dépenses. Le budget ordinaire
s'équilibre d'une facon normale. Les chiffres
sont sensiblement les mêmes que ceux de
l'exercice antérieur.
Conformément aux engagements pris nous
proposons de réduire de un franc la taxe sur
les vélocipèdes elle serait désormais de 5 fr.
Nous espérons que les sociétés velocépédi-
ques se déclareront satisfaites et n'inirodui-
ror.t p'us de nouvelles revendications. S
nous n'avions pas opéré ce dégrèvement, la
province disposerait aujourd hui de »5o,ooo
fr. de plus.
MM. Carpentier, R. Fraeijs et consorts
ont présenté un projet tendant a majorer le
crédit en faveur des écoles industrielles,
j académiesécoles de dessin et de musique.
Dcpuis 1907, la députation permanente a
modifié les bases de Ia réparlition du subside.
La part d'intervention est fixée a un pour
cent déterminé du budget de cbaque école,
soit 1/6 pour les écoles industrielies ej
professionnelles, 1/12 pour les académies de
dessin et i/i5 pour les écoles de musique.
La conséquence de cette mesure a été, dès
la première année, une diminution atteignant
un dixtème pour beaucoup d'écoles, qui se
trouvent en outre dans la perspective de voir
cette diminution se répéter cbaque année
jusqu'a réduction au tiers de l'allocation
primitive.
==jwüB ii "in i i 1 u"1 inur-imi