Pensees di verses QMM&IQUE YPBOiSÉ Maxime des Trappistes. ■sfltesMscnim Nominations ecclésiastiques Le Canal de la Lys a 1'Yperlée Errata. Un grave devoir L'oeuvre do Com de Terre Système Progrès d'Ypres. j Pages a relire et do Foyer insaisissables Les Jardins ouvriers Pensées de Toussaint nieur de la ville, ont visite' les terrains du Barmeland, qui ont définitivement été choisis pour remplacement du Stand. On se serait mis d'accord également sur les distances de 400, 3oo et 200 mètres. Un carré serait aménagé pour le tir au pistolet. Monsieur le Commandant du Génie, qu'on dit trés favorable au projet, aurait manifesté son intention de mener ronde- ment l'affaire et aurait fait entrevoir la possibilité de terminer les études avant la nouvelle année. Monsieur Fraeys, échevin des travaux publics, aurait promis, dans cette éventua- lité, de faire exécuter les travaux dans les premiers mois de 1909, afin de permettre a l'ouverture du Stand courant de l'été pro- chain. Nous 11e sommes pas dans le secret des dieuxmais nous osons espérer que si Monsieur Fraeys, l'échevin des travaux publics est délégué par le collége échevinal pour s'occuper de cette question dont la solution est vivement désirée par la popula tion Yproise, il mènera sa barque au port, avec le concours des départements intéressés, bien entendu. Mgr l'Evêque de Bruges a nommé Vicaire k Wyngene, M. Deleu, vicaire a Zarren. Vicaire k Zarren. M. De Clerck, ancien coadjuteur de M.De Quidt, curé a la'_Panne. Vicairo a Zwevezeele, M. Van Parys, vicaire a Vive St Bavon. Vicaire a Vive StlBavou, M.|Pyson, coad juteur de feu M. le curé'de^Bixschste. On sait que M. Delceke, ministre des travaux publics,'a dócidé de bater l'achève- ment du fanooux canal de la Lys k l'Yperléa. Eu ce moment,deux ingérieurs'des pints et chaussées precedent a des études complè- tes pour l'élaboration des pièces nécessaires pour permettre Ladjudication par voia de concours des travaux a exécuter a la grande tranchéejd'IIollebeke, qui travgrse la crête de partage des bassins de la Ly3 et l'Yzer. Des Bondages sont faits quotidiennement de nis deux mois, et ces opérations sont sur le point d'etre terminées. II est probable que le cahier des charges j prévoira deux hypotkèse3 1° üottaison du j bief de partage au niveau prévu primitive- I ment 2° üottaison relevóe, en gugmentant j ^fi.deux le nomlre des biefs. il W iv .w Les typos, on le sait, ont la manie de mettre des oreidos d'aae aux auteurs qui j leur procurent du travailet la boutade de I Mgr Godeau est toujours vraie Le paradis 1 d'un auteur, c'est de composer; son purga- gatoire, c'est de relire et de retoucher s°s compositions; mais sou enter, c'est de cor- f riger les épreuves de son imprimeur. En temps de grèyo de chevaliers de la casse, c'est encore pire. Noslecteurs voudront bien tenir compte de cette situation. Quant a nous, qui en sommes les premiè- res victiro.es, nous ne nous aviserons pas de j faire publier dans chaque numéro la lists j des Errata du numéro précédent. Nous no l voudrions pas l'avoir rêvé d'entreprendre ce travail cyclopéen. Bornons nous, pour !o principe, a faire rcctifler aujourd'hui 3 ou 4 coquilles seule- ment de notre numéro du 25 courant, f conformément a la ccpie Colonne 4 iigne 4 Lire 6 10 tout honneur pour ne pas le confondre avec celui que nousïappelons le Progrês d'Yp es A l'aide de ce petit procédé, il essaie de poser en victime. tout en se déclarant con- vaincu que nousne voudrons pas nouslaisser soupgonner d'avoirjinventé de toute3 pièces Ja gênante déelaration et d'user de moyens dj polémique qui vont [a l'encontre de la plus élémentaire loyauté. Qu'il s'adresse] done, pour être tixé, au journal le Progrès tout court, que nous avons appelé 9 son homonyme du coeur et cerveau et son scsie bruxellois urgane liberal hebdomadairj du canton ld'Ix> lies, atBlié a la fédératioa de la presse périodiqi.e libérale, 10 centimes le numéroadmi nistration et redactionrue du College 152- 154, Ixelles. II trouvera également dan3 ce journal une critique de notre clergé auquel on reproche d'anéantir i'autoritépaternelle au pn tit de l'autoritó ecclésiast-ique »,parceque le clergé enseigne qu'il fautjjobéir a Dieu d'abord, aux parents ensuite 1 Serait-il indiscret de demander au Progrès d'Ypres s'il répudie également cctte attaque de son grand confrère liberal contre le clergé et contre la doctrine chrétienne La parole est au Progrès d'Ypres. Comme lont si bien rappelé NN. SS. les Evêques de Belgique dans la lettre pastorale qu'ils v.iennent d adresser a leurs compa- triotes a l'occasion de la reprise du Congo, Lacquisition d'unecolonie impose a, la mère- patrie de graves obligations morales. La Belgique, cu particulier, qui brille au premier rang des nations foncièrernent c&tholiques, la Belgique se doit de faire du Congo une coionie modèleet de n'y chercher un accroissement de grandeur et de prospé- ri qua la condition formelle depoursuivre avant tout le relèvement de la race noire. S'il est un mauvais exerople que oous aient donnéspn matière de colonisation, la plupart des autres peupbs, même ceux qui se piquent da leur christianisme et do leur souci de se maintenir dignes et forts par la par la pratique de la tempérance, c'est certes celui de l'introduction de l'alcool dvns les pays qu'ils prétendamnt vou^oir civiliser. Sans doute, nous pouvons avoir ple'me confianee,"sous ce rapport, dans le gouver nement catholique. S il na pas hésité a com- bittre énergiquement le fléau de l'alcoolisme malgré toute la difficulté du problème tel qu'il se présente ici,nul doute qu'il se montre radical et impit">yable au Congo oü il n'aura plus aucun iutéiêt respec'able a ménager, 'a 1 *f .'nuiours prêts a exploiter dans un but politique ia trouver. A peine détrompés, par la posses sion d'un objet, du bonbeur qui semblaitnous y attendre, un nouveau désir nous jelte dans la même illusion et passant sans cesse de l'e8pérance du bonbeur au dégoüt, et du dégout a i'espérance tout ce .qui nous fait sentir notre méprise devient lui-même l at- trait qui la perpétue. II semble d'abord que cette erreur ne devrait être a craindre que pour le peuple. La bassesse de sa fortune laissaut toujours un espace immense au dessus de lui, il sorait moins étonnant qu'il se figurat une iélicité imaginaire dans les situations élevées oü il ne peut atteindre, et qu'il crüt, car tel est l'homme, que tout ce qu'il ne peut avoir, c'est cela même qui est le bonbeur qu'il cherche. Mais l'éclat du rang, des titres et de la naissaace, dissipe bientöt cette vilaine illu sion. On a beau monter et être portó sur les ailes de la fortune au dessus de tous les au tres, la félicité se trouve toujours placée plus haute que nous mèmes: plus on s'élève, plus elle semble s'éloigner de nous. Les chagrins et les noirs soucis montent, et vont s'asseoir même ayec le souverain sur le tröne. Le diadème qui orne le front auguste des rois n'est souvent pas armé que de pointes et d'épines qui le déchirent et les grands, loin d'etre plus heureux, ne sont que les tristes témoins qu'on ne peut l'être sans la veitu sur la terra. II est vrai même que l'élévation nous rend plus malheureux, si elle ne nous rend pas plus fidèles a Dieu. Les passions y sont plus violentes, l'ennui plus k charge, la bizarre- rie plus inevitable, c'est k dire le vide de tout ce qui n'est pas Dieu plus sensible et plus affreux. Massillon. Les membres du Comité central élus par l'assemblée générale sont a réélire par moitié, tous les deux ans. Leur mandat est done de quatre ans, sauf pour les membres de la première série sortante en 1900 et désignés par le sort. Les membres sortants sont rééligi bles. Le Comité central choisit dans son sein, pour la durée de leur mandat de membre: un Président, au moins deux Vice-Présidents, un Secrétaire général et un Trésorier, rééli- gibles. Le Comité central se réunit quatre fois l'an au commencement de chaque trimestre. L'exéctuion des décisions du Comité cen tral est confiée a un <1 Bureau exe'cuiif composé au moins du Président, du Secrétai re général et du Trésorier, indépendamment des deux Fondateurs. Le Bureau exécutif se réunit aussi souvent que le réclamen-t les intéréts de la Société. Des Comités régionaux peuvent être con- stitués dans chaque arrondissement. IIs se composent des personnes qui les foodent ct des Présidents ou délégués des Comités lo- caux qui y ressortissent. Les Comités ré gionaux nomment un Inspecteur régional, dont la mission spéciale est de visiter les Coins de Terre, de donner aux Comités locaux des instructions et un plan pour la culture rationnelle des Coins de Terre. Des Comités locaux peuvent se constituer partout. Ils nomment un bureau composé d'au moins trois membres; un président, un 1 terre et y trouvant, secrétairs et un trésorier. Ce bureau est réclu supplémentaires, une S la plus belle sentence portie a quelques intéréts p rticuliers. Aux ligues de tornpéracce a seconder mairitenant de toutes leurs fo ces faction gouvornementale. Elles savent mieux que personno cotnbien il est essentiel qu' une race ne soit pas contraries par le fliau de l'alcoolisme Pas plus tard que lundi dernier, 1 'Ontliou- dersbond Yprois, en son assemblee générale, a mis, une fois de plus, cette vérité en pleine lumièrc. La demonstration qui en fut faite par différents orateurs se rappórtait uniquoment au relèvement moral et a l'amélioration de la condition do Bouvier beige mais combieu i plus évidente elle apparait si on envisage f ces races inférièures livrées encore tout I entières a leurs instincts grossiers. Comme I lerappela.it si justement M. Puike dans sa 1 remarquable allocution, l'avenir est aux i peuples tempérants Aussi heureux le j peuple qui n'a pas encore laissé s'invétérer 1' ciiez lui le fléau de l'alcoolismeComme pour l tout autre mal, prévenir vaut mieux que guérir. Nous serions vraiment criminels et indignes d<s bénédictions dont le Ciel I nou3 a co-iblés jusqu'ici, si, au lieu de porter nos frètes africains les blenfaits de la civi- Notre confrère de la rue de Dixmude s'est j trouvé gêné par une déclara'ion ultra- fanatique que nous avons repvoduite en l'attribuant expressément et ité.ativemect a i' son homonyme de la capiiaie, nctamment j dans les tenues suivants qui suivent imrné- diatement la citation en question: C'est en vain que le Progrès d'Ypres désavouerait pour la forme cetto déelaration fanatique de son homonymo du cu<ur et cerveau organ® de ces chevaliers de la matraque qui comptent la fameuse journée clu 7 sept.mbre parmi leurs plus glorisux faits d'armes. Cette attribution de piternité nous parait c'aire et intelligible même p~ur un enfant. Malgré cela, le vieux Progrès d'Ypres, oui manifestementretombeenenfance.y va de sa pet te malice enfanime, cousuc do tii gn's, et se défend d'avoir jamais pa' Ié ue la gorte 1 A eet effet, tidè'e a sa f g:n coutumiore, i.l tronque notre article et se borne a nous citer jusqo'au passage, exclusive ment, oü ij lisation chrétienne, nou3 allions renforcer p leur déchéance morale par les'abrutissements del'a'cool, La destince de l'liomme nous attribuoDS formeliement 'a tlécl." ration l'organe du même nom que nous appelons le Progrèj tout court a tout seigneur I Si l'hcmme n'était fait que pour la terro, I plus il occuperait de place et plus il serait heureux. Mais l'homme est né pour In ciel I il porte écrits dans son coeur les titres augus- I tes et ineffagables de son origineil peut les I avilir, mais i! no peut lts effacer. L'univers I entier serait sa possession et son partage, I qu'il sentirait toujours qu'il sc degrade, et I ne se satisfait pas en s'y fixanttous les I objets qui l'attachönt ici bas l'arrachent, I pourainsi d;re, du sein do Dieu, son origine 5 j et son repos éternel, et laissent une plaie de remo ds et d'jnquiétude dans son time, qu'ils ne sauraient pas fermer eux mêmes I il sea. toujours la douleur secrèt-e de la rup- ture et tout ce qui altère son union avec Dieu le rend irrc'conciiiuble avec lui-même. Cependant nous ncus pirmettons toujours ici-bas une injusto félicité. Nous courons tous dans cette terre arride après un bon beur et un repos que nous ne saurions Suite A quels ouvriers concède-.-on un lopin de terre't Chaque comité local a le libra choix et peut statuer des conditions rcquises a l'ob- ten'.ion d'une parcelle de terre. Nous ne bisons qu'indiquer quelques conditions exigées par le comité central de Bruxelles. Pour être membre participant ii faut i° Être agréé, sur bonnes référeuces, par le Comité local ou,-a son défaut, par le Comité central 20 Justifier de son mariave civil et reli- gieux, quand il s'agit d'un chef de familie son coin detcir- jn b) de ne pas travailler'sana dimanches et jours de fête c) de ne sous-louer aucune parcelle sans la permission expresse et par écrit du Comité d) de s'efforcer de constituer un livret de Caisse d'épargne, en conformité de Particle 8, 5o. A cet effet, il sera imprimé des formules que tout membre participant sera tenu de signer. Les jeunes gens de seize ans au moins peuvent recevoir un coin de terre a cultiver a la condition supplémentaire de verser une cotisation représentant la location de cinq ares (un coin de terre). L'exclusion sans appel est prononcée par le Comité local ou, a son de'faul, par le Comité central I9 En cas de condamnation infamante 2' Pourun acte préjudiciable a la dignité ou a l inteiêt de la Ligue. Quels sont les membres de l'oeuvre du Coin de Terre Les membres sont de trois sortesles fondateurs, les adbérents, les participants. Est fondateur, quiconque fait don de 100 francs ous'engage a verser annuellement une somme représentant la location de 5 at es (un coin de terre). Est adhérent, quiconque verse une cotisa tion annuelle minimum de i franc. Est participant, tout membre qui bénéticie directement des avantages de la Ligue, pour la terre ou pour le foyer, ou pour les deux réunis. Les membres fondateurs ont le droit de proposer eux meines autcint de titulaires de I2, terre qu'ils ont pris de mutualités représen tant la location de cinq ares (un coin de terre). Par exception a cequi précède A. Les Sociétés qui poursuivent un but analogue saffilieront a la Ligue moyennant une cotisation de 5 francs par an, de manière a pouvoir obtenir de préférence les BONS POUR UN COIN DE TERRE dont il est question plus loin. Comment l'oeuvre est-elle administrée L'administration de l'oeuvre est confiée a un Comité central, comprenant un bureau exécutif, et a des comités locaux. Le ^omite central est composé d'au moins douze membres, éius par i assemblée géné rale, et des Présidents des Comités régionaux. Les deux fondateurs de la Ligue (Messieurs Gruel et Goemaereen font partie de droit. 1 tous les quatre ans; il est rééügible. Les Comités régionaux et locaux ont leur autonomie; mais ils relèvmt du Comité cen tral, par qui doit être approuvé leur règlc- ment. Ils devront envoyer au Comité central un compte rendu de leurs assemblers géné rales et un rapport annuel suivant un ques tionnaire dressé par le Secrétaire général. Ils devront de plus contribuer aux frais généraux dans la mesure de leurs moyens et se faire repre'senter ofiiciellement aux assem- blées générales. Les actes passés par les Comités seront signés par le président et le secrétaire du Comité en cause, ou, en cas d'empêchem: nt de ceux-ci, par des administrateurs désignés par le Comité. II sera publié, paries soins du Bureau exécutif, un bulletin semestrid qui sera en- voyé gratuitement a tous les membres de la Sociéfé et mis en vente au prix de 5o cenim8S. j Une assemblée générale aura lieu chaque j année dans le dernier trimestre. Quelles mesures la Ligue compte-t-elle prendre Les principales mesures a prendre par la Ligue sont les suivantes i° Louer ou acneier uu i- Coin de terre; a la disposition plus spéciale des oeuvres analogues affiliées, notamment de celles qui s'occupent de la construction et de l'arrélio- ration du foyer 2° Amener la charité privée et l'assistance publique a procurer a leurs assistés un coin de terre en jouissance ou en location et a leur y faciliter la construction d'une habi- I tation I 3° Engager l'État, les Provinces, les Com- t munes a poursuivre le même but dans l'usage j de leurs biens 4° Re'clamer le vote de lois déclarant in- saisissable et exemptant d'impöts un bien de 1 familie minimum et facilitant lacquisition, la conservation et la transmission de ce bien f 5° Constituer des livrets de Caisse d'épar- gne pour les membres participants, parents et enfants Pour les parents.En vue de la construc tion du foyer, par des versements mensuels a l'aide des économies réalisées par la culture de la terre et ajoutées aux primes de la Ligue. Ces primes seront tirées au sort entre les participants qui auront constitué un livret de Caisse d'épargne, et ce dans la proportion de leurs versements. Pour les enlants. En vue de leur établissement, pour les jeunes gens, et de leur trousseau, pour les jeunes filles, par des mensualités, combinées avec les cotisations des membres de la Mutualité de la jeunesse et les primes de la Ligue, tirées au sort comme il est dit plus haut. Deux Objections Le repos du Di- manche, les occupants. On travadlera Ie Dimanche, on manquera d'occupants. Voici la réponse de Mr le représentant Ern. Tibbaut. Pour toute idéé nouvelle dont l'appFcation n'est pas sous les yeux, les objections se présentent en foule. II en est deux qui arrêtent beaucoup de personnes, lorsque pour la première fois elles entendent parler de 1 ceuvre du coin de terre on travaillera le diinanche et on manquera d'occupai.ts. Ces deux objections sont démenties par les faits; i! n'est pas un seul homme d'ceuvre qui ait vu se produire ces inconvénients. Partout on a établi comme règle Pas de travail le dimanche, et partout, dans les villes industrielles comme dans les communes rurales, cette défer.se a été respectée. A Namur, il s'est présenté une seule infraction qui k été réprimée, a titre exem- plaire, par le retrait de la terre. A Wetteren, il a suffi d'un seul mot amical pour amener un occupant a faire comme les autres, e'est-a-dire a s'abstenir de tout travail le dimanche. Qu'on se promène dans le jardinet et qu'on prenne plaisir a y cueillir de la verdure et des fruits, ce n'est la qu'une distraction utile qu il faut encourager paree quelle éloigne de l'auberge. Mais nulle part on ne travaille. A Namur l'exempie de l'oeuvra a même eu une heu- reuse répercussion sur les habitudes des maraichers qui ont suivi l'exempie du repos du dimanche pratique' par les occupants de la Ligue. Qu'on n'objecte done pas que, s'ils ne travaillent pas le dimanche, les ouvriers n'auront pas le moyen d'entretenir leur coin de terre. Cette objection ne saurait se réluter mieux que par le fait. On peut affirmer, en présence de l'expé- risnee faite partout, que ceux qui Ja repro- duisent se trompent. L'essai le leur démontrera. On r.e trouvera pas d'occupants objecte-t-on parfois. Encore une fois i'expérience re'pond péremptoirement que partout il y a trop de demandes et qu'on ne peut les satisfaire. II peut arriver, tout au début, qu'il y ait une bésitatienmais elle ne saurait perdurer. L'exempie d'un seul ouvrier travaillant sa avec des ressources distraction heureuse pour toute la familie est suffisant pour provoquer un courant de demandes qui ne cesse ds s'accrortre. Essayez. Voila la seule réponse a faire a ceux qui ne puisent pas la confiance dans le succès général qu'obtient l'oeuvre partout oü elle se crée. Qu'y a-t-il de plus admirable que d'avoir conduit des hommes a la possession d'un royaume par la pauvreté que de leur avoir fait trouver la consolation et la joie par les pleurs et l'adversité, que de les avoir élevés par les humiliations au comble de la gloire, et, pour me servir de l'expression de St. Ambroise, de les avoir beatifies par les misères mêmes BOSSUET. j La vie n'est qu'une préparation a l'éternité, oü l'on pénètie par l'unique porte de la mort. Et comment preparer l'éternité, et I l'éternité bienheureuse, la seule oü Dieu nous convie Par le sacrifice. C'est dans ce but que nous recevons tant de biens, tant de facultés dont l'abondance f surpasse les besoins de h nature. Offrir, sacrifier les biens que l'on a recus, c'est véritablement en faire ce a quoi' its sont destinés. Qui veut donner a Dieu trouve 1 toujours a donner; qui veut garder pour soi, I n a jamais assez et désire toujours. Les Saints ne force de vont pas a aitner Dieu a n'aimer personne, mais a aimer tout le monde plus qu'eux mêmes a force d'aimer Dieu plus que tout. II n'y a que deux demeures oü rien ne passe, l'une humaine, dans le coeur de ceux qui aiment et qui espèrentl'autre divine, dans le sein de l'éternel amour Mgr. Gerbet. Les Saints sont des hommes qui font parfois moins que les autres, mais qui font mieux ce qu'ils font. R. p. FabEjr. Le plaisir de mourir sans peine vaut bien la peine de vivre sans plaisir. Vivre insensé. sans vivre en Saint c est vivre en (Passim). Ainsi qu une gracieuse mosa'ique est faite par le mélange et la réunion habile d un nombre infini de petites pierres, ainsi une sainte vie est composée d une chaine non interrompue de petits actes de vertu. P. BlSCHOFF. Je suis partisan de l'instruction primaire, obligatoire mais si l'on entend qu elle sera exclusivement laïque, c'est k dire interdites a certaine8 personn9s a cause de leurs croyances, ou que l'obligation impliquerait, pour le père, la nécessité d'envoyer ses en fants a une école laïque plutót qua une école religieuse, je m'y opposerais au nom J do ia liberté d euseigneraent, car lorsqu'on f parle de liberie, c'est la liberie des autres non moins que la sienne propre que Ton doit avoir en vue. I Jules Ferry ui ft SB earner uu jc;u. V. quaiif Ir' 0 '3 j J Up riltlivPr v-reci uwo pAur un Com de terre LOUIS VEUILLOT. PERREYVE.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2