Téléplione 52 Samedi 14 Ncvembre 1?D8 Pour les affamés des Indes Te Deuin La ^aint Léopold A la Fédération des Cercles Catholiques Et a gauche La >aint Ai art in L'instructioii obligatoire On s'aboiïne rue au Beurre, 365 a "¥pres? Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par atl pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. et A tons les bureaux de poste du royaum®, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So ceotisBÊS la.' ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros suppiémentaires colter 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adressef I FAfl&SÊS Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 3q, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Liste précédente 99.50 Onbekend 5.00 5$ 5$ >J$ iM 'M mations de tous les membres présents est uil magnifique témoiguage du dé- sir que tous les catholiques out de main- lenir et de resserrer runion qui leur a assure un gouvernement pacilique du- rant prés de 25 ans. C'est même la pre vision de ce glorieux anniversaire qui A l'occasion de la Fête Patronale du Roi i leur a fait prendre une décisoin propo- des Beiges et Souverain du Congo, un sée par M. Woeste et a laquelle tous se Te Deunt solennel sera chantó en la collé- 1 sont ralliés, par laquelle M. Cooreman, gia'e do Saint Martin, Dimancbe 15 No- vembre, a midi. 1 La Saint Leopold promet d'etre lêtée, cette année, avec un entrain exceptionnel. Et c'est justice, et c'est raison. En S3 pronongant pour la reprise du Congo, le pays a proclamé l'importance et le prix de l'ceuvre congolaise cour l'avenir de la Belgique. 11 s'est prononcé dans une entière.indépen- dance non seukment de l'étranger, si linsi que l'avait demandé M. Pirmez, serait chargé de réuuir les délégués des différents organismes catholiques pour continuer avec eux les pourparlers rela- tifs a l'organisation du congrès. Gelui-ci devrait être suivi U'un congrès d'oeu- vres rappelant l'histoire du parti catho- lique. (Adhésion.) Quant a l'ordre du jour proposé par I M. le baron de Brocqueville et modifié par M. Woeste, loin de marquer de l'hos- s tilité envers nos dirigeants, il est un ré- el témoignage de confiance a leur é- gard il est rédigé en ces termes puissant füt-il, mais encore de la couronne Les délégués, après avoir cchangé elle-même. Mais aujourd'hui que nous avons jugé de notre intérêt de reprendre le Congo des mains de Leopold II, nous avons du m'me coup proclamé la reconnaissance qu'il convient de lui témoigner dans toutes les occasions qui nous en seront offertes. Et le premier retour de la fête du roi est aussi la première circonstance toute indiquée pour cela. Laissant de cöté des preventions et des craintes hier encore permises, les Beiges sincèrement attachés la patrie et au trone p leurs vues au sujet des points mscrits a l'ordre du jour, émetterït le voeu que les questions qui divisent les catholi- ques soient écartées et qu'en tout cas I de commun accord entre le gouveme- ment et la droite parlementaire. Ils renouvellent au gouvernement et aux mandataires catholiques l'expres- sion de leur entière confiance et pas sent a l'ordre du jour.» Et pas un moment l'assemblée ne s'est départie de cette modération. En effet, seront dorénavant unanimes a marquer leur p dAs je déhut M Vv7oeste a exposé le i vrai but de la réunion, afin d'empê- cher toute equivoque. On s'est inquiété, a-t-ii dit, des gros ses questions qui figurent a l'ordre du jour en voici 1'explication. Le conseil de familie qui est un des organismes do la Fédération se réunit le premier mardi de chaque mois. Dans la réunion d'octohre, ses mejmbres m'ont demandé de fixer a l'ordre du jour de cette as- semblée les questions que vous savez. C'est cn exécution de ce mandat que l'ordre du jour a été libellé. Les délé gués des Associations out éga'lement ex- primé ce désir. On volt que les critiques qui out été faites Font été it la légère. Toutes ces questions sont d'une ac- tualité évidente. Etait-il utile que les associations y répoudissent Vous cn déciderez. Personnellement j'estime que l'on doit avoir égard aux différents or- ganes de l'opinion et non pas s'en tenir a ardeur que jamaisEt que le drapeau de la seulement au sentiment des parlemen- patrie mêle ses claquements a nos acclama- jajres du gouvernement. S'il eu était tlonsI au trement, les associations n'auraient Que la vitle d'Ypres qui n'a cessé de fournir pas de raison d'être et il serait ii crain- l'ceuvre congolaise de vaillantes recrues, dre que la Fédération ne fut obligée de qu Ypres ne fasse done pas trop piteuse figure se diSSOudre dans l'expression de son loyalisme, nous ne g Evidemment la direction des forces dirons pas a cöté de la capitale ou de la catholiques appartient au gouvernement métropole, mais a cöté de Bruges. Le chef- 7 et a M Wroite; mais u est de bonne ieu de la Westflandre aime a narguer la politique, selon moi, de faire entendre ranee !e 11 Juillct. Ayons, nous, la pethe de |empS en tefnps les vccux de l'opinion. coquetterie permise d'arborer en masse,au nez Ces vceux serQnt pesés dans l enceinte des Frangais, ie drapeau qu'ils arborèrent si pariementaire et il vaut mieux qu'ils fierementde longs siècles durant: le drapeau national pah civilisation confiance dans l'oeuvre congolaise, a unir leurs efforts pour son succès et a témoigner leur gratitude a ce monarque au long regard, al'esprit clairvoyant, a la tenacité admirable qui consacra toute sa vie, toute son énergie et tout son génie a assurer le bien être et l'avenir de ses sujets. Arrière désormais les vils sentiments inspires par l'esprit de parti ou de classe, ou par une sévérité injuste et hypocrite pour les erreurs et les faiblesses humaines Qoui que l'on pense et quoi que l'on fasse, l'on ne saurait arracher de la vie de Leopold 11 les pages glorieuses oü l'histoire a retracé déja l'amour et le dévoüment qu'il a témoi- gné a son peuple non moinsqua l'oevre gran diose de la civilisation. Ainsi que l'écrivit un jour Ie Patriote L'histoire,oü toute gloire a droit a son chapitre, Saura donner au Roi son glorieux titre Gelui de civilisateur. Acclamons le done demain avec plus se produisent avant tout débat afin d'é- na ti on al pal mé des victoires pacifiques de la j vilcr plus tard de regrettables conflits. VIVE LE ROI Nos adversaires une fois de plus en auront été pour leurs frais, et la réu nion d'hier n'a heureusement rien eu du caractère belliqüeux ou agressif qu'ils eussent voulu qu'elle revêlit. On a pu constater que s'il y a des différen- ces dans la manière d'appliquer le pro- gramme, il y a unité compléte sur les principes qui en sont la base. Le vote de l'ordre du jour qui fut adopté aux accla- Ainsi, dés le clébut, fut faite la mise au f point devant une assemblée trés nom- i breuse pü se distinguaient MM. Ver- steylen, Poullet, Pirmez, De Cocq, I Harmignie, de Lalieux, Nerincx, Stan- daert, Julien Delbeke, Melot, de Bro- queville, Biart, Dewinter, Cousot, repré- sentants Léger, le baron Orban de Xivry et le baron Stiénon du Pré, séna- teurs Cogels, gouverneur honoraire de la province d'Anvers, etc. M. Woeste présidait assisté de MM. Cooremans, Léger et Joly. Le premier objet a l'ordre du jour fut la fixation de la locaiité oü la fédé ration se réunira l'an prochain. Deux villes Lierre et Blankenberghe on t sol- iicité l'honneur de la recevoir. Le bu reau avisera. Après que M. Woeste eut exposé le but de Ia réunion, on passa a l'examen du premier objet a l'ordre du jour, la question militaire sur laquelle le délc- gué de St Nicolas demanda diverses ré- j formes au point de vue du recrutement du contingent et de l'admission des vo- lontaires. M. de Brocqueville, qui prit aussitöt la parole après lui, estima que ces questions sont trés jm por tantes et qu'elles ne peuvent être résolues que par le libre accord du gouvernement el de la droite parlementaire. I M. le baron de Broqueville pense qu'en improvisant des solutions sur les questions figurant a l'ordre du jour, la Fédération va au-devant d'un triple dan ger: elle risque de jeter un discrédit sur la Fédération elle-même, de mettre dans une situation difficile nombre de mandataires catholiques et de placer dans une situation plus délicate enco re le gouvernement lui-même. (Applaud.) Le programme des questions que nous Sommes appelés a discuter est complexe et varié. Son examen pourrait en trai ner des semaines de discussion. Nous lie pouvons done igjp.iwy^j#»r-ioi doo do lutions qui pourraient comprometire la situation d'un gouvernement qui n'a pas démérité. Nous ne pouvons placer Jiotre par ti en face de décisions variées sur un même objet, et meitre en opposition nos associations l'une a l'autre. Evitoiis de créer une guerre intestine. Je ne suis partisan ni de l'abolition du remplacement, ni de Finstruction o- bligatoire, ni même de la R.P. Je re- connais cependant que bien des manda taires du parti calholique sont d'un avis différent du mien et je ne me sens ni le droit ni Ie devoir de les «museler.» A mon sens, nous avons a nous pré- occuper avant tout des ceuvres a créer et a développer. Nous n'avons pas pour mission de je ter le trouble dans nos raugs. Notre ma jor-dé est trop faible, et nous commet- trions un véritable crime contre le par ti catholique en suscitant des difficultés dans de pareilles conjonctures. Nous avons en ce moment un gou vernement qui personnifie a merveil- le la droite parlementaire. Le ministè re Scliollaert entend gouverner avec sa majorité. Depuis neut' mois il n'a pas posé un acte qui soit de nature a nous inspirer la moindre inquiétude. (Ap plaud.) Nous commettrions done un ac te in justitie en préconisant ici des solu tions qui seraient de nature a entraver son action. Le tiom de M. Schollaert est synonymé de dévouenrent a la cquise de Dieu de l'Eglise et de la Nation. (Longs appl.). J'atteste ici qu'il ne con- nait qu'une seule formule de gouverne ment Avec la droite et pour la droi te». (Applaud.) Mon intention n'est pas de blamer ceux qui ont üpris l'initiative de cette réunion. Mais il inrporte que nous ne prenions pas de solutions hatives. Nous n'avons aucun intérêt a ce que le gou vernement soit amolndrl. L'orateur dépose l'ordre du jour sui- ivant Les délégués des associations catho liques, après avoir échangé leurs vues au sujet des points de l'ordre du jour Considérant la gravité et la complexi- té des problêmes soulevé es liman t qu'il y lieu, de re'chercher les solu tions par l'accord du gouvernement et de la droite parlementaire Renouvellent l'expression de leur con fiance dans le gouvernement.» M. Woeste a répondu aussitöt. En somme le discours de M. Brocqueville revient a dire Y a-t-il lieu de délibérer! ou non sur les questions portées a Fordre du jour.?. Pour ma part, je ne demande pas mieux que d'être absolument libre dans mes resolutions et indépendant dans mes vo tes. Si les associations estiment qu'el les ne 'doivent pas discuter ces ques tions, je m'inclinerai volpntiers et je continuerai a dé'fendre au Parlement les intéréts du parti comme par le pas- l sé. Evidemment, reprend M. de Broque- vilie, il convient d'examiner entre nous j les questions a l'ordre du jour, mais I je demande qu'on ne fasse pas d'injonc- I 'tion aux mandataires catholiques et au g gouvernement. Telle est exactement la I portée de mon ordre du jour. i M. de Meester exprime le même avis, I et aussi Mgr Keesen qui conclut, en é'mettant le voeu que dans ces questions le gouvernement prenne sans cesse con tact avec la droite. C'est cette preoccupation qui a do- miué la fin des débats au cours des- quels les divers délégués ont exprimé leur avis. II serait trop long de les énu- mérer lous nous nous bornerons a ci ter celui de l'Associatiou de Bruxelles exprimé par M. Nerincx qui la repré- 'sente. M. Woeste. M. Nerincx dolt savoir que sur plusieurs des questions des pro- jetsde lol et des rapports sont déposés. M. Nerincx Aucun de ces projets n'émane du gouvernement. M. Woeste. C'est vrai. Mais par cela même que ces projets émanent de 1 initiative parlementaire, il sera diffici le d'en éviter la discussion. La plupart des avis out été énoncés daas ce sens et l'assemblée a été levce au milieu d'un grand enthousiasme a- près le vote de l'ordre du jour cité plus haul. Nous venons de voir ce qui s'est pas sé a droite et nous n'avons pas lieu d'être mécontents. Eu effet, les délégués de la Federa tion, qu'ont-ils décidé Avec un bel en semble, ils ont trouvé utile et pratique de réaliser «leur» programme et non icelui que les adversaires nous vou- draient voir réaliser. Aussi a gauche sont-ils grincheux, au- tant qu'étonnés. Etonués Evidemment, car ils étaient si certains de la brouille, si convaincus de la dislocation, que maintenant ils ne peuvent comprendre comment il ne s'est rien passé d'anormal. Ces braves jour- naux bleus et rouges en ont perdu la tê- te. Les cléricaux n'ont rien discuté, di- seni-ils. Ils n'ont rien fait, ce sont des retrogrades ou plu tót des immobiles) Ils sont voués a l'immobilité, dit la «Gazette,» et M. Woeste en est con tent «Et non, dit le «Petit Bleu, M. (Woeste est battu.» Et d'après le Peuple, c'est le gouverne ment qui a été hier frappéde paralysie. Plus prudente, la «Chronique», qui a ses accointances avec les cléricaux se réserve et reviendra plus tard sur tous ces événements. C'est elle qui a le plus raison. Apiès avoir fêté en bloc, tous les Saints du paradis, voici que nous pouvons mainte nant les fêter plus en détail, un a un. Si l'on excepte le mois d'aoüt, a raison de la Sainte Marie, ce sont les deux derniers mois de l'année qui de'tiennent le record des Saints et des Sa ntes les plus fêtés. Faut-il citer S. Martin et S. Nicolas Ste Cathérine et S1® Cécile S. Léopold, Ste Barbe et S. Eloiet pour finir, les S.S Innocents Sans compter que ITmmaculée Conception est la grande fête des Congréganistes et que la Noël est encore plus fête'e que les Paques elles mêmes. C'est le grand S. Martin qui a ouvert la serie, mercredi dernier, en répandant a pleines mains sur ses dévots grands et petits. graces et faveurs, jouets et bon bons. II s'est même montré exceplionnelk- ment généreux, cette année. Et cela s'expli- que. N'a-t-il pas regu lui même une superbe S. Martin sous forme d'une aile de cathé- drale flambant neuve Aussi, voila un Saint qui ne risque pas d'être mis au ranca«t de sitöt. D'autant qu'il sait se montrer franchement progressiste et soucieux de 1 actualité. Oü voit maintenant dominer parmi ses présents ballons diri- geables, aéroplanes, cuirassés submersibles, motoscaphes, gramophones, cinémas, auto mobiles, etc. La bonté du grand Saint s etend d'ailleurs a tous les enfants d'Ypres. Et ce n'étaient pas les plus petits qui se montraient les plus OaiUc:»™UvUjUes, mut- taires et amateurs de tir, en général, avaient, eux aussi, prié avec ferveur le grand Saint et suspendu le plus long de leurs bas. Et voici qu'ils ont trouvé dedans, le lendemain un superbe stand, grandeur naturelle, ne mesurant pas moins de 400 metres I II convient d'ajouter que nos édiles notre échevin des travaux surtout avaient prié avec eux. C'est égal, ils ont de la chance, les amis du Combiain. Les amis de Ia bécane, eux, avaient rêvé d'un mince ruban de voie cyclable établi dans toutes les artères de la ville encore impraticabies pour eux. Hélas I malgré l'mtercession de S. Guidon, ils n'ont rien recu Par contre, les commercants qui, de temps immemorial, suppliaient S. Martin de leur appoi ter de petits bateaux allant sur l'eau, ont obtenucette année, mieux que des promesses formelles d être exaucés procfeai- nement. Mais tout cela n'est rien a cöté du magni fique cadeau que S. Martin vient de faire a tous les Beiges sous la forme d un amour de colonie, d'une colouie toute neuve et toute reluisante, toute riche et toute belle, toute pacifiée et toute organisée, pourvue de chemins de Ier, de services de navigation, de téle'graphes, etc.et avec ca grande comn e septante huit fois la Belgique 1 Oh 1 merci Saint Martin Qui veut la fin veut les moyens. Voila une vérité que Ion ne discute pas. Or, voyez l'illogisme de la masse de nos adver saires. Ils réclament a cor et a cri Finstruc tion obligatoire ils font aussi sonner tres haut leur respect de la liberté de conscience. Mais aussitöt que nous leur demandons de nous mettre a même de procurer 1 enseigne- ment gratuit a 1 enfant que ses parents ne veulent corffïer qu a des maitres catholiques, ils perdent du coup toute leur logique. La ou ils sont les maitres, ils disent au père de familie indigentAu nom des droits de l'homase, votre enfant a droit a Finstruction gratuite dans l'école de votre choix, et, par conséquent, notre devoir a nous, pouvoir public, est de garantir ce droit. Et, pour garantir ce droit, ils pu'sent dans la caisse commune de quoi subsidier uniquement les écoles dont l'iinmense majo rité des pères de familie ne veulent pas Le jour oü ils feront preuve d'une iogique moins renversante que celle-la, nous pour- rons songer a entrer en pourparlers au sujet d'une loi de contrainte scolaire. Mais ils sont bien naifs s'ils s'imaginent réussir a nous rallier a leur facon de se moquer a la fois de la logique et de lequité, u pauvre et de nous mêmes. JOURNAL ©rgane (Batholique de PHrrondissement los solutions s ax.loptor eoiont avrotcea Lc qomlLt: Uil Ui.(ii UU-il, ct i-olin, n'avoir pas qualité pour répöndre au questionnaire, puisque celui-ci n'avait pas été soumis a ses délibérations. II estinie qu'aucune discussion n'est pos sible sur les points inscrits a Fordre du jour avant le dépot d'un projet de loi.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 1