Au Sénal A Ia Chambre AVIS Téléplione 52 mm mMèmmm&smMmmmm Samedi 21 Novembre 1908 10 centimes ie iV 48 Aft«EÊ N° 4509 Pour les affamés des Indes Cercle deludes et de conférences Le Jobilé de LIE X Koninklijke Fanfare Les Celestes Concerts es vieiiles filles PUr On s?afoonïie rise au Besirre, 36, ik Tpre§? et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr» 50 c. par a t pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. tons les bureaux de post© du r©yassm@a Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centimes la ligne. Les insertions judicaires, i franc la ligne. Les nüméros supplémenlfires ccÖtsitÊ to francs les cent exemplaires. 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Certes c'est la dignité surnaturelle, c'est l'autorité suprème, c'est la mission divine qui exigent, toujours et partout, des enfants de l'Eglise le respect, la soumission et la confiance envers leur Chef supreme. Mais l'exercice de ces vertus est rendu d autant plus facile que les qualite's personnelles du Pape excitent davantage l'admiration. Ceux qui ont pu s'approcher de Pie X ont remarqué sa simplicité d'allure, allie'e a une parfaite dignité, son regard doux et piutot mélancolique, sa parole chaude, empreinte de bonté et de fermeté. Ceux qui ont étudié ses documents pontificaux y ont admiré sa clairvoyance, sa prudence, son esprit prati que, sa volonté énergique et décidée. La vie surnaturelle de l'Eglise dans toutes ses manifestations est l'objet unique de la constante sollicitude de notre vér.ére' Père l'administration intérieure de l'Eglise par la codification du droit canonique et la reorga nisation des congrégations romaines, l'in- struction religieuse par l'enseignement du catéchisme, la splendeur du culte par la ré- forme de la musique religieuse, l'union des ames a Jésus par l'impulsion donnée a la communion fréquente et quotidienne par dessus tout la sainteté du clergé par l'organi- sation des séminaires et par cette substan- tielle et pressante Exhortation adressée naguère a tous les prêtres. Les grandes difficultés et les grandes dou- leurs n'ont pas été épargnées a Pie X d'une part, la rupture du Concordat en France et les lois qui l'ont suivied'autre part, le Modernisme. Aux catholiques de France, attendant avec angoisse la décision du Pape, celui ci leur réponditNon licet. II le fit avec cette pro- fonde tristesse ressentie par un tendre père qui connait les maux dont souffriront ses enfants il le fit aussi avec ce calme d'une :ame qui est maitresse d'elle-même et qui a conscience de son devoir. Le Modernisme était constitué par un rendez-vous de toutes les hérésies radical dans son opposition a la doctrine de l'Eglise, sournois dans ses moyens de propagande, orgueilleux dans son mépris de la Tradition. Pie X eut le coeur meurtri a la vue des maux causés par Terreur envahissante, son Sme loyale s'indigna de l'opiniAtreté des égarés.Il montra comment ce systéme doctrinal ruinait par la base la foi léguée par Jésus-Christ et confiée a la garde de son Vicaire. En vertu de sa charge, Pie X condamna le Moderi isme et prit des mesures pour en préserver ses en- fants fidèles. Ceux-ci lui en furent reconnais- i sants. Pie X, tout pénétré de l'amour de Dieu,n'a 1 qu'une ambition celle de ramener tout au Christ. C'est sa devise, et il consacre a la i réaliser toute l'activité de son Sme d'élite. Catholiques, soyons fiers de noire Chef! Ayons a l'égard de notre Père la'plus filiale confiance 1 Que Dien nous le conserve, qu'II le fasse vivre ff* jf* ffP fL 0~< La rentrée des Charnbres fixée par jj Part. 70 de la Constitution an second I mardi de novembre, a eu lieu le mar- I di 10 novembre. I Séance trés calme, $;ucun événement f important ne s'étant produit au cours i des vacances. Sous la présidence de M. Ij Léger, doyen d'age, l'assemblée a pro- j cédé a la vérification des pouvoirs des nouveaux sénateurs MM. Van Naemen, Van der Molen, van Reynegom de Buzet I et Dubost, qui sont admis it prê Ier ser- ment sur les conclusions favorables des commissions. On a procédé ensuite a la composition du bureau définitif. M. Simonis est réélu président par 47 sur 84 votants, 32 bulletins blancs et 5 bulletins pour Mgr Keesen. M. de Favereau est nommé vice-pré- sident par 71 suffrages sur 77 votants, M. Dupont par 61 suffrages sur 83 vo tants. MM. de Ribaucourt et Goblet d'Al- viella sont nommés secrétaires MM. D'Huart, et Flemricourt de Grunne, se crétaires suppléants. M. Simonis, prenant possession du fau teuil, a remercié l'assemblée dc son nou veau témoignage de confiance, et rappel- Ie que le grand fait de la dernière session fut l'annexion du Congo a la Belgique. II fait a ce propos un vif éloge du Roi et ayant exposé que l'administration co- loniale a déja un ministère suplémentai- re. il ne doute pas que le Sénat fera tous ses efforts pour rendre ia colonie prospère, pour réaliser l'amélioration du sort des indigènes, tout en apportant de nouvelles 'sources de richesse au pays. Je fais des voeux' lardents, c!it-il, pour que cette cession puisse, sous la divine protection, produire de féconds résultats pour le bien de notre chère patrie. Le président fait ensuite l'éloge de MM. Verspreeuwen et De Bruyn, que la mort a enlevés au sénat. M. Iïanrez rappelle qu'a Ia fin de la dernière session il avait été convenu que si l'on votait le budget extraordinaire sans observations, c'était sous la réserve d'y revenir en novembre sous forme d'interpellation, et l'orateur demaude qu'on en fixe la date. Le gouvernement est décidé a faire droit a cette demande, a fait observer M. le ministre Descamps, et sur la pro position du président on a fixé le 25 novembre, date de la prochaine réunion du Sénat, pour examiner eet objet. Quant a la nomination des membres du conseil colonial, qui est aussi a l'or- dre du jour, on attendra que le gouver nement ait désigné ses candidats pour se prononcer. ©a*©»®»®»©®©®- Séance d'ouverture du 10 novembre. C'est M. Beernaert, doyen d'age, qui a présidé, assisté de MM. Gillès de Péli- chy et Wauters, comme secrétaires. L'assemblée a procédé aussitót a la constitution du bureau définitif et M. Cooreman a été réélu président par 124 voix et 8 bulletins blancs. En donnant ses suffrages a M. Coo reman, l'opposition, lisous-nous dans une feuille libérale, n'a .pas settlement f'êté le président plein de bonhomie et de bienveillance dont elle n'a eu qu'a se louer, elle a sans doute voulu aussi ho- norer l'homme loyal et obligeant qui a su conduire avec une rare impartia- lité les débats irritants de la dernière session extraordinaire.» M. Nerincx a été élu Ier vice-président, par 81 suffrages. M. Harmignies, 2e vice- président par 72 voix. Les secrétaires, MM. Delbastéepar84 voix Huyshauwer, 81 voix Carton de Wiart, 72 voix et Borboux 70 voix. M. le président, après avoir remercié l'assemblée et avoir promis de s'appli- fluer de son mieux a justifier la Constan ce de ces sympathies, a insisté sur Pim- portance de la session qui vient de s'ou- yrir. La reprise du gouvernement du Congo imposera au Parlement un grand röle dans la grande oeuvre africaine. Le controle des finances de la colonie apportera un élément nouveau et im portant a la discussion des budgets. II s'agira de consacrer une sollicitude plus vive que jamais a cette phase capitale de l'activité parlementaire. D'autre part, il y a plusieurs projets de loi de la plus haute importance dont il faudrait dé- blayer l'ordre du jour. Nous devrions savoir et corriger ce que nos méthodes ont de défectueux. Ayons le courage et la fierté de suivre les rnodèles de dignité d'élévation, la belle et saine éloquence de nos ainés. L'.honorable président a remercié Ie bureau provisoire et M. Beernaert et déclaré la Chambre constituée. La Chambre a discuté ensuite sur l'or dre du jour et chacun y est allé de sa proposition enfin on a décidé de com- mencer mercredi prochain un débat sur la compétence du conseil des prud'hom- mes, proposition de M. Troclet, auquel succéderait la discussion, proposêe par M. Woeste, relative aux mariages et qui modifie l'art. 267 du code pënal. Au cours de la séance il a été déposé buit demandes d'interpellation par- mi elles nousi notons celle de M. Snoy, sur les résultats de l'application de la loi de 1902, dans ses dispositions concer-i nant le volontariat. Quant aux questions) posées, il faut en compter une «cinquan- taine» au moins Hish>ire pour MM. Ie3 députés de n'en pas perdre rhabitude. M. Woeste vient de déposer une pro position de loi modifiant l'article 100 de la loi sur la milice. Voici le texte de cette proposition Aricle 1"-. L'engagement des vo lontaires de carrière est re?u par les chefs de corps, les commandants de pla ce et, en outre, pour le bataillon d'ad- ministration par les sous-iutendants mi- litaires dirigeant un service de manuten- tion. Les enrölements qui u'ont pas été re- cus par les chefs de corps sont soumis a son approbation. Les refus d'engagement de volontai res sont motivés. Its doivent être trans mis dans la huitaine au gouvernement qui les soumet au conseil de revision. Le conseil dc revision statue dans le mois de la réception des pièces. Le gouverneur avertit le candidat vo lontaire du jour bü il sera examiné par le conseil de revision. Cet avertissement doit être donné hult jours d'avance. Le candidat volontaire peut être assis té d'un médecin de sou choix. Les articles 50 et 52 de la loi du 12 aoüt 1902 sont applicables a Fexamen des volontaires par le conseil de revi sion. Les aulres dispositions de l'article 101 sont maintenues. Art. 2. Les dispositions qui pré cédent sont applicables aux volontaires avec prime et aux rempla?ants. M. Woeste a également posé au mi nistre de la guerre diverses questions qui se rapportent au nombre de volon taires avec prime engagés en 1903, 07 et 08. Les sections de la Chambre ont été convoquées pour l'examen des budgets. Dans trois sections l'opposition avait la majorité: dans la 1^ ou il manquait 6 catholiques; dans la 2e, 011 il manquait 4 de nos amis dont 3 députés de Bru xelles, et dans la 3e, oü les 2 catho liques absents l'étaient pour motifs sé- rieux de maladie, et oü leur présence n'aurait rien changé aux résultats. Dans toutes les sections, le prélève- ment sur la caisse de remplacement a fail l'objet de discussions. M. Woeste, dans la première section, a expliqué que la loi organique ne pré- voyait pas ces sortes de prélèvements, mais que du moment qu'ils étaient au- torisés par une loi, la procédure était irréprochable, sans qu'il soit spécifié que ce soit une loi budgétaire ou une iautre. Néanmoins, la proposition du gouver nement a été j^ejetée en lre, en 2=, et en 3e sections. En 5e section, le prélèvement a été cri- tiqué par plusieurs membres de la droi- te, et on a décidé de réserver ce point pour la discussion générale. Pour le surplus voici quelques vues d'ensemble sur le travail des sections. La Re section a rejeté le budget des voies et moyens, le budget des affaires étrangères, le budget des sciences et des lettres, le budget du chemin de Lr, le budget de la guerre et le budget de la' gendarmerie. La 2^ section a rejeté tous les budgets sauf ceux des dotations, de la jusiice, des affaires étrangères, des finances, des travaux publics, des non-vajeurs et des dépenses pour ordre. La 3s section a rejeté les budgets de /la dette pubjlique, de l'intérieur et de l'a- griculture, des Sciences et des arts, de la guerre et des non-valeurs et le bud get des voies et moyens. Dans cette section, on a voté par 11 voix conlre 7 et 6 abstentions, une pro position de loi relative a l'abaissemenf du prix du «Compte rendu analytique.» Les 4e, 5e, et 6e sections ont adopté' tous les budgets. A la 42, M. Standaert a insisté sur la nécessité d'encourager la pêche. M. Helleputte a répondu que le gou vernement tie demande qu'a la déve- lopper et qu'il prendra toutes les mesu res nécessaires a cette fin. Le député catholique de Bruges avi- vement insisté aussi sur la nécessité de modifier la loi sur les pensions de vieil- lesse, dans l'intérêt des vieillards qui' n'ont pas effectué le versement de 18 francs. Dans deux sections, et notamment dans la 2° M. Maenhaut a protesté coutre la fusion des budgets de l'intérieur et de l'agriculture. Dans la 52 section, c'est surtout la question militaire qui a fait Fobjet des conversations les plus iutéressantes. Des membres ont protesté contre le régime trop militariste imposé a la gendarmerie et ont critiqué vivement les tripotages qu'on reproche a l'intendance militaire. En 6C section, M. Carton de Wiart a insisté pour qu'on dresse une comptabi- lité industrielle des cbemins de fer. E11 somme, ce travail des sections ap- parait de plus en plus comme peu im portant. Dans les circo-nstauces présentes les sections seront presque toutes compo- sées de trois membres de la majorité et de trois membres de l'opposition. Ce sera done le président qui dépar- tagera les votes, et celui-ci, qui doit être un président ou l'un des vice-pre sidents de la chambre, est imposé par le règlement. A 5 heures, toutes les sections avaient iterminé. La prochaine séance publique aura beu mardi. SPELWIJZER van het KUNSTFEEST gewijd aan de Werken onzer Belgische Meesters onder de leiding van M. Lodewijk ARSCHODT, ZONDAG 22 NOVEMBER 1908, ten 5 1/2 ure, in de Pauwelszaal 1Hulde aan Hans Memlinck, feestmarsch HENDRIK WAELPUT 1" prijs van Rome in 1867 2. Richard III, openingstuk PAUL GlLSON le prijs van Rome in 18S9 3. Menuet, HENDRIK Waelput geschikt door L. Arschodt. (te uitvoering) 4. Doorheen het Werk van PETER BENOIT Groote Fantazij l6 prijs van Rome in 1857 geschikt door F. Dcgrez, Muziekbestuurder van het 8s,e linieregiment. (ï4 uitvoering). 5. Triomfmarsch uit de Cantate Klokke Roelandt EDGAR TlNEL geschikt door 1' prijs van Rome in 1877 Franz de Coninck. (i« uitvoering) Ingang onder 't Nieuwwerk. L'idée qu'on se fait du séjour des bien- heureux est extrêmement diversifié^. Ne parlors pas des païeus qui y voient, généra- lement un jardin de délices matériel 63, ou bien, comme les disciples de Mahomet, un palais des Mille et une nuits oü ils résneront sur un nombreux harem de belles Fathmas. Ne nous arrêtons pas non plus a la con ception qu'en ont les peti's, les enfants du peuple, par example, auxquels on suggère l'idée d'ure cuisine oü ils pourront se gaver de riz au lait en se serveut de cuillera en argent Apparemment, nous, catholiques adul- tes, nous savons a quoi nous en tenir la dessus Sans doute, la foi nou® renseigne a ce sujet; mais rnême dans les limites des indications dogmatiques, il reste de la arge poui' bien des hypothèses qui ne soient pas absolument fantaisistes et iaconsi-tantes. Aussi bien, nos certitudes, définies ou non, a l'^ndroit de la resurrection de ia chair, de l'Assomption de i> Vierge, etc. sont bien faites pour encoorager les assiuii- lations que nous faisons si naturellecnent des déiiees les plus immatérielies de la ter e avec les joies du Ciel. Certes, il semble bien évident, en théorie pure, que la manifestation sans voiles de toutes les perfections divines et l'inefïable fascination du bienheureux par les harmo nies inlinies des attributs divii s doivent rendre l'habitant du Ciel indifférent a tout autre attrait et incapable de toute autre occupation. Combien j.ourtant il est naturel de penser que l'adoration, chez l'être ravi, s'expriaie a l'aide de toutes ces tacultés créées par Dieu a cet effetDès Iers plus n'est besoin des luths d'or que les poètes mettent entre les mains des anges, pour concevoir de celestes concerts. On s'imagine même difficilement que les anges qui desceudirent du Ciel pour chan ter leurs o Glorias au dessus de 1'humble crcche de I'Enfanl-Dieu, perdent le droit d'entonner des hosannas en présence du Christ regnant au Ciel dans toute sa gloire. Quoi qu'il en soit de la Dature de ces concerts, du degré et du mode de réceptivité de ceux qui y assistent, une chose évidente et certaine, c'est que le Ciel est ur séjour qui déborde d'une harmonie a cóté deia- quelle les plus ravissants concerts de la terre ne sont qu'une affreuse cacophonie. Amsi ne résistons-cous pas au besoin de rappeler cette vérité a tous ceux qui fêteront demain la patronne des musiciens. La sa- gesse le proclame Vivre sacs vivre en saint c'est vivre en insensé Mais quelle folie plus compléte que cells de ces musiciens, vraiment altérés de beauté harmonique, qui ne tirent pas leur plan, ici bas, de fa^on a pouvoir s'enivrer un jour des ineffables accords qui ruissellent sans cesse, la haut, a la louange du Dieu de toute harmonie I A l'occasion de la Sainte Catherine,voici quelques fragments d'une esquisse de la vieille fille par Maxime Franc Maigre comme ies vigiles, avec un nez comme un cap qu'éclairent les phares siamois de deux yeux farfouilleurs et cher- cheurs de petites bêtes chez le prochain, la vieille fille, vêtue de lointaines et stériles étoiïes élimées aux coutures, passe, dans le kaleidoscope de mon évocation, rasant les mur8, un caniche sur les bras, ou tricotant des bas de Péuélope, prés d'une cheminée qui fume et d'un perroquet qui s'épuce. De la gaine sombre du vêtement sort, en haut, un cou llasque que n'avive aucun liseré blanc, préface d'un linge douteux en bas, des souliers a oail de perdrix, au rare lacet. oü tombent des bourrelets de bas pas assez noirs pour que la boue y fasse des taches blanches et pas assez blancs pour qu elle y macule des taches noires. Le cbapeau, qui en a vu bien d'autres, est aussi plat et aussi ridicule que s'il éteit a la mode d u *1 lÉÊKH'.'J'- ©rgane (üatholique de ('Arrondissement sssataa^sa»

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 1