SJensées di verses mm La pluie Actes Oiïiciels Question indiscrete Cercle Excelsior Encore I «Coffre» üno üuade jour.Les cheveux révêlent un peigne patieDt' j Elles sont peut être aussi ridicules en Et un cabas que Dieu créa.aux jours édéni- leurs accoutrements, en leur mince figure que=, eu nombre égal a celui des filles j souffreteuse, en leur même démarche apeu- célibataires et uon imposées, compléte ce rée, que les autres, les pieds borgnes, les réniers d'intérieur moisi Ou plutot, non, mégères, les gigognes manquées mais leurs il ne le compléte pas... yeux ont d'autres visions et d'autres reflets, Lechat, hotesacré de ma vieille maison, j leur blanc voile de vierge n'a pas tourné au dont le dos électrique arrondit sa souplesse, 't jaune et leur sillage est parfumé de la grande manque pour couronner les gonoux de la odeur de sainteté qui est en elles. Catherine fêtée aujourd'hui. j Leur chastete' utile, avec ou sans cornette Kt, en s'iinmisQact dans le détail privé, il j de Saint Vincent de Paul, a vaincu l'affreuse y manque aussi les coins des lèvres qui j blague. Leur modestie dévouée force Tadmi- tombent, aigris par les médisances et une ration de nos orgueds. Leur société est pleine odeur de renfermé et de tabac a priser qui j de saveur. Elles ont des indulgences de circule dans les nariues. ...N'ayant pas l'abnégation nécessaire pour te soumettre au cilice, aux légumes cuits k l'eau et aux matines du couvent, et n'ayant pas le courage civique de professer avec le prince =Kropotkine et Elysée Reclus, l'opi- nion de 1'uDion libre de la nation esclave, tu es restée entre deux selles, position qui, au cours des ans, doit te mettre bien en colère. Aussi, l'es-tu. L'odeur du festin et l'ombre de l'amour de don César de Bazan, comte de Garofa, ne te donnent point l'humeur gras- souillette. A moins, toutefois, que tu ne sois marieuse des autres, toi qui n'as su ou qui n'as pu te marier. C'est la ton moindre travers, Maries-toi toi même, lisait on au frontispice du temple de Delphes. Mais, aussi, c'est souvent ton outrecui- dance, vieille amie, qui t'a esseulée parmi les unions prospères. Valentin Conrart, célèbre par son silence, ouvrit son bee, son bee de plume, une fois, une petite iois. Et il en laissa tonaber ces vers qui sont peut-êtro ton histoire et dont je vais faire ton remords; Au dessous de vingt ans, la filie, en priant Dieu, DitDonne-moi, Seigneur, un mari de bon lieu. Qu'il soit doux, opulent, liberal, agréable! I A vingt cinq ans Seigneur, un qui soit supper- table Ou qui, parmi le monde, au moinspuisse passei Enfin, quand par les ans elle se voit presser, Qu'elle se voit vieillir.qu'e'le approchedo trente: Untel qu'il te piaira, Seigneur, je-m'en con tente!...» Tels sont ces vers.., maisjustes! mères et des naïvetés d'enfants. Elles sont femmes par la maturité et les choses enten- dues et fillettes par la pudeur et l'expérience. f La phrase hésite avant de s'adresser a elles. i Elles comprennent et elles ignorent. Elles ont tous les ages avec les qualités les plus pures de chacun d'eux et avec des lacunes en tous. Et Ton croit avoir commerce avec des êtres de légende, vus dans une existence antérieure, ou créés complets et cependant intengibles par quelque endroit, comme ces fluidiques habitants de la planète Msrs avec qui nous vivrons en une transformation posthume Et c'est doux, un peu frileux, comme ur. ciel d'arrièie-saison, d'entendre la vieille fiile diie de vieiiles choses avec son coeur jeune et sa voix qui veut encore plaire, depuis longtemps, pour toujours, sans espoir... 11 a plu C'est le grand événement du jour.Aussi n'est ce pas précisément parler de la pluie et du beau temps que d'enregistrer ce fait devenu rarissime, même ici, dans notre aquatique Belgique. Et ce'a a plu qu'il ait plu, car il y avait deux mois, sinon plus, qu il n'avait p'us plu. Si bien que la vaste coupe de Dickebusch se vidait a vue d'oeil et que notre bourg mestre a cru devoir se decider a nous meltre a la portion congrue. Mais maintenant que la situation a change, espérons que le désagréable édit ne conti- nuera pas de rester en vigueur.Pour peu qu'il j pleuve, ce n'est pas a l'entrée delhiver qu'il faut craindre un épuisement de l'e'tang. Et, malgré ie caractère éminemment fan ment et que nos actes,soit bons soit mauvais, nous sont imputables. Avant de nous décider nous demandons conseil aux autres pour plaire a autrui nous modihons des résolu- tions déja prises nous suspendons l'exécu- tion de décisions dont l'accomplissement nous parait nécessaire nous posons parfois des actes tout en avouant la plus value des motifs, qui nous portenten sens contraire même il arrive de regretter un acte au mo ment même oü nous le posons et de décider dès lors de le réparer. Comment peut-on expiiquer ces différents actes si la volonté humaine n'est pas douée de liberté D'ail- leurs si dans toute son activité Thomme subit la tyrannie des motifs sollicitants, la vie sociale devient impossible. Quelle valeur pourrait-on accorder aux promesses, aux f contrats, aux actes signés, aux serments même les plus solennels et les plus sincères Malgré toutes ses promesses et tous ses enga gements, l'homme, s'il n'est pas libre, suivra aveuglément l'impulsion des motifs prédomi nants, qui soilicitent son activité. Done la volonté humaine est douée de liberté et l'homme en bien des circonslances détermine librement i'action qu'il posera. Mais si l'existence et la nature de Taction dependent du libre choix dc l'homme, il en suit évidemment que cette action est impu table a l'homme. En d'autres mots l'homme est responsable de ses actes librement posés. Et c'est précisément pour échapper a cette responsabilité et n'être point soumis aux pénibles devoirs qu'amène la liberté que les matérialistes rejettent la doctrine catholique sur la liberté de la volonté humaine. Le R. P Paquet discutera dans sa seconde conférence (La liberté et i'antropoiogie cri- minelle) la théorie des auteurs qui n'admet- tc-nt pour l'hon me qu'une iiberte' trop limitée. Dans une troisième conférence (La Iiberte et la Providence) il rencontrera Terreur qui met a charge de la Providence les abus de la liberté. Mardi dernier il a réfuté la these des déterministes, qui rejettent complètement la liber'é de la volonté hu maine. II faut distingucr ici tro's de separation, qui atteignit Tindividu tête et le fit tomber a la renverse. II une blessure a la tête par oü ie sang coulait II fut immédiatement soigné et on suppos- que la blessure n'aura pas de suites facheuses' Par arrêté royal du 29 Octobre 1908 un subside de 1004 fr. 78 est accordée a la ville de Wervicq pour les travaux comple'men- taire.s de restaurations effectués a 1'ëMise de Saint Médard en cette ville. Par arrêté royal du 1 Octobre décoration militaire de tro, coore 1938 !a asse est décernée a M. V. Callens, premier sergeant major au ligne. leur étant temporairement enlevée par l'hyp- nose, mais deleurétat anormal on ne peut rien conclure contre la liberté de la volonté placéc dans son état normal. B) D'autres, pi is audacieux encore, pré tendent que l'homme n'est pas libre paree qu'il ne peut pas se dégager des lois de la matière qui re'gissent tous ses actes. (C'est Tobjection des matérialistes, des athées, des libres-penseurs). Nous appliquons a ces messieurs eet axiome bien coanu «quod gratis affirmatur gratis negal.ur». Nous n'admettons p ;s ce qu'ils afiirment saus preuve aucune et nous attentions leurs arguments pour les disr.uter. Bien plus, il n'est pas difficile detablir que chez ces adversaires Ja négation de la liber'é I 3me de Ja volonté hurnaine est intéressée, illogi- quevoir même criminelle. Comme nou- l'avon3 dit plus haut, ils rejettent la libei té dila volonté humaine pour échapper k a responsabilité de leurs actes, pour jouir librement et sans gêne des jouissances ma tériedes sans devoir se soumettre aux péni bles obligations que cette liberté amène. Ne voit on pas ces mêmes matérialistes et athées qui nient la liberté de la volonté humaine, réclamer a grands cris, pour eux, D i, I terre entie Rousbrugghe-Haringhe les libertés politique^ et ce qu ils appellant nar Rpvprpn pt T,nlliJ^„„B si pompeusementles grandes libertés mo- f dernes A quoi done cola peut il lour servir I puisque d'après eux l'homme n'est pas libre f dans ses actions Si. l'homme n'agit pas librement de quel droit le législateur et le juge punissent-ils de chatiments sévères les voleurB, les incendiaires, les meurtriers 5 Dans leur système ces gens ne sont plus des i malfaiteurs méprisables autaut que coupa- l bles, mais ils deviennent dignes t'e toule notre pitié, victimesinnocentes de latyran- nie du motif prédominant ou des forces ma- térielles qui détermiuent et dirigent toute leur activité. L'orateur cbaudemeot applaudi par le I nombreux auditoire termine sa magnifique et j instructive conférence par cette bdie sen- tencedu PèreLacordaire:MalheuraThomme qui descend du tróne oü Tavaitmis la liberté a la avait Et alors, Anne ne voit souvent rien venir. I Et elle lui est refusée cette fin d'automne qu'Eugène Laërmansexpose au Luxembourg peinture crue a contours nets, oü un vieux et une vieille, appuyés Tun sur l'autre, mar- I cbent vers le néant sans s'en douter et sans f tascIue de notre cl,mat- ce ne serait Pas' Tentrevoir, comme ils ont j.dis, marehé vers "oyons nous, pécher par imprévoyancc que suspendre pendant quelque temps categories i pour n'être point soumis aux devoirs qui I d'opposants j siègent avec elle. I I i° Les determinisles psychologiques. Les I partisans de cette théorie invente'e par Leib- j Rappelons que la prochaino conférence I nitz soutiennent que la determination de la j «Ta liberté et Tantropologie criinineTe» est f •j volonte est toujows nécessitée par un motif fixée au Mardi 24 Novembre, a 8 1/2 lieuivs j prédominant. j du soir en la salle Iweins. j a) Quel est le moyen pour reconnaitre l'avenir sans le calculer et saus le redouter. Soyez done assurés que la vieille fille ordinaire est surtout bargneuse, Et ce défaut qui robuta memo Tamoureux de la pauvreté et de la laideur s'est accru, au jour le jour, des regrets, des rancunes, de la capaci'é af fective tournée a 1 aigre, de la force dynami- que des sens inassouvis et d;s sentiments inemployós. De la tant] de vieilles fi'ies parf dtement désagréab'es, tripoteus°s de ménages, col- porteuses de potirs, metteu-es de batons dans les routs et empêcheuses de danser en rond. Elles tiennent ca que ia })cusiou- n&ire reufrognée, ce que la valseuse raide de métiance, ce que la jtuue tills jalouso de ses petites amiss promettaient au temps des crinolines... Ilélas! quej'en ai vu vieillir des jeunes filles de suspenare penaant quelque temps la mesure de rationnement, mais en ayant soin I de tenir 1'oei! au guet. savent pus vieiilir. Et elles ne vieiilir est un art que connaissaient nos grand' mères a mouches assassines et a pet- 1 Tuques poud.ées. I Mais neconnaitre qua son antique j fauteuil dans le rep; duquel les ischions ont dessiné leurs pointes, voir passer les joies de loin, n'avoir qu'd songer qu'on est seul et ne remplir jamais sa fonction de femme,c'est la Texcuse do biea des amertumes de carac tère et de paroles. entre tous les motifs, qui soilicitent Lactivité de la volonté humaine, celui qu'ils appellent le motif prédominant Quelle balance, quelle mesure emploient ils pour p.ser ou mesurrr la force des différents motifs? Com ment établissent ils la supériorité d un motif sur les autres quand (ce qui arrive presque toujours) ces motifs sont de nature entière- ment différente? Mais, disent ils, le motif prépondirant c'est celui qui i'emporte. Dans ce cas c'est mariifestement une pétition dc principe ils commencent par supposer ce qu'ils veulent prouver. b) Les déterministes doivent avouer que nous pouvons nous déterminer entre des j actes indifférents (lecture de tel ou tel livre, j promenade vers le nord ou vers le sud, inclination de la tête a droite ou a gauche), i Certes si nous agissons humainement, rai- j sonnablement, nous posons ces actes pour J un motif, un motif général, par cxemple 1 pour sortir d indécision, pour prouver notre a voir se renouveler contre j liberté (dans ce cas preuve évidente que nous les catholiques le fanatisme fe'roce de 179'j. j avons conscience de la liberté de notre déter- mination). Mais ce motif n est pas prépon- entendu, au jj dér ant pour l'acte posé puisqu'il pouvait tout aussi bien nous déterminer a Tactc con- Sans être précisément curieux, nous se- rions pourtant fort aise de savoir si le Progrès qui, dernièrement, clamait son horreur du fanatisme, si le Progrès, disons- nous, enverra le plus tolérant de ses rédac teurs le représenter a Tinauguiation de la statue que les étudiants libéraux de Gand, en leur inconscience juvénile, ont éprouvé le besoin d'élevera la gloire du plus fanatique de leurs anciens professeurs. Demain.en effet, Ton juchera sur un piédes- tal ce fameux Laurent qui se montra si fougueux adversaire de la liberté des autres, qui traita de folie et de duperie Toeuvre pleine de sagesse et de loyauté de nos Constituants, Swir 5 et asP'ra ses écrits en te'moigneut abondamment Ncus nous adressons, bien Progrès d'Ypres, au muet, au prudent car pour ce qui est de son homonyme ixellois, celui la du moins a le mérite de la franchise et le courage de dire ce qu'il pense. Nous sommes iixés a Tendroit de son ad miration pour Laurent le fanatique. Excusons les vieilles filles méchantes. Pardounez-leur, moa Dieu 1 elles ne savent de quoi e'les parlent. Elles préméditent le mal sans Tagir tant que Ca. j La Libfrlë bumainc lleureuses d une attention, reeonnaissan- 1 tes d'un mot ainuble, elles vous portent tfeterixiinisme j au pinacle aussi tacilement qu'elles vous Mardi dernier, le R. P. Paquet. S. J., dénigraieat. Et si vous admirez leur cariari, directeur du cercle d'apologetique de Bruxel- vous êtes béni entre tous les hommes. les, a commencé sa série de conférences sur j Mais, quelquefois, le grand ressort de vie La liberté de Tame humaine. Un public n'est pas cassé en elles.Elles aimantent leurs aussi nombreux que distingue se trouvait I forces et leurs affections vers les pauvres, réuni a la Salle Iweins pour écouter la parole I vers un parent infirme, vers une vieille mère du savant jésuite. a qui elles font une fin d'existence qui rap- j Le Journal d'Ypres dans son numéro du pelle leurs adorables enfantillages de leur f 14 Novembre a donné le résumé succint du commencement d'existence. Leur besoin de Syllabus de cette conférence. Nous y ren- traire. (Consultez Bossuet, traité du Libre Arbitre, chap. II). 2° Les déterministes mécaniques. L'ex périence, disent-ilsconstate qu'il ne se crée aucune force nouvelle dans l'univers. Sans doute 1'énorme quantité d energie répandue dans le monde ne travaille pas toujours. Une partie est en activité (énergie actuelle), le reste a Tétat latent (énergie potentielle). Cette dernière n'entre en action que sur la s'olici- j tation d'une autre force,qui est elle-même en activité, et si Ton pourrait a tout moment i additionner ces deux sortes d'énergie, l'active i et la potentielle, la somme serait toujours s constante. Or, l'acte libre que Ton pretend placer en dehors des sollicitations étrangères, cause de dépenses d'énergies musculaires ou j autres, fausserait cette e'quation. I A cela nous re'pondons L'acte libre a j seulement pour effet de faire entrer en acti- dévouement même dérive jusqu'a créer, comme les journaux nous Tapprennent, des hospices d'oiseaux et des cimetières de chiens. Je connais aussi de ces vieilles filles, Celles-la sont admiralties et grandes de toutes les vertus y compris la vertu, quand elles ne sont pas sanctifiées par tous les sacrifices, ces voluptés des êtres supérieurs. Depuis la sceur de Lamartiue jusqu'aux smurs de Francois Coppée et de Jean Aicard, eu passant par les soeurs ou les filles que les prix Montyon eous révèlent tous les ans pareiile époque, celles la sont au dessus de nos faciles plaisanteries et de nos mouve- voyons nos lecteurs. La liberté est une qualité de la vo'onté, c'est un mode d'action.On la déünit le pou 1 voir qu a la volonté de se déterminer par elle-même a agir ou a ne pas agir et a choisir l entre plusicurs actes auxquels elle est sollicité sans que son choix dépende de la valeur des motifs sollicitants. Nous ne prétendons pas f que la volonté humaine agisse toujours libre- s ment. Elle ne peut pas re'cuser le bien alsolu quand ce dernier lui est clairement proposé et dans ses autres actes elle ne fait toujours usage de sa liberté t vité une part de l'éntrgie potentielle ou de I diriger le travail des forces en activité. II ne - mais pas nous f affirmons qu'clle peut en faire usage. I La vérité de cette these est clairement m8nts d humeur, paree qu'elles se sont i établie par le témoignage indiscutable de mises au dessus de nos plaisirs et de nos notre conscience. Nous sentons bien ces fois ouissances. diriger ie travail Ces forces en activité. line crée pas de forces nouvellcs ct il n'influence en rien la Constance de leur somme. Nous f pourrions même poser cette question Jus- I qu a quel point cette loi aucune force nou- veile ne se crée dans la nature est elle eer- taine Certains savants en effet la discutent i 3° Les déterministes qui nient audacieuse- ment la liberté de ia volonté humaine sans apporter aucune preuve raisonnée. A) Certains affirment que c'est une illusion I que de secroire libre dans ses actions et ils I ajoutent; cette illusion tres sincere se retrouve parfaitement chez les sujets hypnotisés ei cependant tout le monde sait qu'ils n agissent pas librement. Nous répondons évidement les hypnoti- Nous insérons ici une suite a i'article intéressant intitulé «sauvons le Coffren paru dans notre numéro de Samedi 7 No/embre. Pour sauvegarder ce meu'ole précieux, pour l'avenir, le moyen est aussi simple que le remède présent il suffit de ne plus l'affecter a l'usage de tronc de carême, La dépense d'un nouveau tronc sera infime comparée aux sommes de'pensées déja en tabernacle, verrières, etc. Nous l'avons pré- conisé jadis, mais sans succes. Un prêtre de notre ville le rappela, il y a pres de trois ans, dans le B tlletin des Métiers dVrt, oü il écrivait ces lignes Ce meuble est d'une valeur indéniable ct mérite d'être conserve avec Ie plus grand soin et le plus grand respect. II se trouve, en temps ordinaire, remisé a l'entrée de Ia sacristie, sous un dais de procession. Cet emplacement singulier offre du moins l'avan- tage de le préserver des détériorations. At> nuellement cependant, le coffre quitte, pour un certain temps, sa place. On le transporte au milieu de Téglise, a l'entrée du chceur, pour l'utiliser comme tronc de carême On lui souhaiterait vraiment une utilisa tion mieux en rapport avec sa destination et surtout, avec le souci de conservation dont cc meuble intéressant mérite d'être entouré. Nous osorts espérer qu'il aura suffi de rap- peler ces justes réflexions pour voir, au prochain carême, affluer les offrandes dans un nouveau tronc du plus pur style gothi- que. II y avait, du reste, une certaine ironie de vouloir faire remplir par les fidèïes cet j immense cofïre, vrai tonneau des Dana'ides... Nous apprenons que M. le Representant Colaert a recti Tinformation ci-dessous de M. le Miuistce des chemins de fer Mon Cher Collègue, J'ai le piaisir de vous faire connaitre que j ai décidé le rótablissement du gardiennage du passage a niveau n. 151, de la ligne de Cortemarck a Ypres. Agréez, mon cher Collègue, l'exprcssion de mes sentimentsdévoués. J. HELLEPUTTE. Bruxelles, le 14 novembre 1908.» Le passage a niveau n. 151 est celui oü le malheureux Achiile Blootacker trouva la mort, l'année dernière. Lundi matin, trois étalons qui avaient participés a l'expertise pour chevaux, avaient été remises a l'estaminet du Champ de Mars Esplanade. Un des trois ayant óté son licol, un individu entra a l'écurie pour lier a nouveau l'étalon, mais la tête, dans unc et a ne pas en douter que nous agissons libre- s^s ne se déterminent pas librement,la liberté f ruade. dépla^a violemment utie des perches Par le même arrêté la décoration militaire de 2m- classi est décernée a MM. J. Hentjens premier sergeant-major, M. Aaoa, premier sergeant-major, C. Schaessens, premier ser- g tant au 3me de ligne. Un arrêté royal du 19 Octobre 1908 auto- rise sous réserve M. Leon Develter de Rous- brugghe Haringhe, a exploiter, pendant un teime de vingt annécs, un service public et régulier de transport en common par et Loo, par Beveren et Pollinchove. Par arrêté ministerie! du 7 Novembre 1908 sont nomme's Tireur de première classe M. B. Vantholl a Ypres Tireur de deuxième classe: MM. G. Decoene et M. Pinteion a Ypres. Tireur de troisième classe M. G. Can- deel a Ypres. burgerstand van yper~ Van den 13 lot den 2) november 1908 Geboorten: Woets Leo, Eigen Heerdstraat. Coena Roger, Boomgaardstraat. Vermeulen Valeer, ZmnebekeSteer.weg. Belpaire Adrians, Dickebuschsteenweg. Wackenier Andreas, St Jacobstraat. Coene Hieronymus, Mondstraat. Staelens Maria, Rijselsteenweg. Deleu Gaston, Zonnebekesteenweg. Vandevyver Agues, Dickebuschsteenweg. Sterfgevallen Synavo Maria, 24 j., kloosterlinge, Gustaaf Destuersstraat. Wyllemet Henri, 6 maanden, Lombaardstraat. De Buck Leonia, 45 j. z. b, Wwe Codde Karei, Poperioghesteenweg. Schooriheere Philip, 81 j, z. b. ongehuwd, Rij - selstraat. Bergman Barbara. 83 j z. b. Wwe Pannecou- cke J liaan, St .'ans hospitaalstraat. Stekelorum Guillielmus, 65 j., schoenmaker, Wedr Verbrugghe Camelia, Boomgaardstraai. BreyneKaiel, 67 j. koeihouder, echtgt V'lae- mynck Rosalia, Veemarkt. Verfaille Karei, 81 j. z. b. wedr Roosebeke Juliana, Ryselstraat. Ryckaert Rosalia, 86 j. z. b. ongehuwd, Hond- straat. La roi chrétien quiaffirmo son droit pour en user en chrétien, affirme en même temps tousles autres droits; et dans ces droits affirmés et confirmés sa rangeant autour du droit royal, lui font un invincible rempart. Ou dit que les rois s'en vont. Si les rois s'en vont, les tyracs viennent. O roi, si vous voulez durer, défendiz nous des tyrans Que la religion, que Ja familie, que la propriété, rneüacóes do toutes parts, soient gardées par vous Nous 11e vous demandons pas des charges de cour, des faveurs, de vaines pompes, Neus vous fournirons, même au prix de notre sang, tout ce qu'il faut ou' entretemr toutceia, pour suffire aux hesoins et a la splendeur du tione; mais garantisssz nous la liberté de i'aute"', l'honneur de la conscience, la sécurité du foyer Pour sauver ces biens qui sont en péril, afflrmez la justice, et ne craigcez pas qu'il inanque autour de vous des bras et des coeurs pour soutenir le ti one, et des poitri- nes pour vous faire un rempart contre les as:assins. L. Veuillot. 11 faut se garder de croire que le culte armé de la patrie soit un culte profane, et comme la religion de ceux qui n'ont point d'-iutre espérance; il faut se garder de croire quo le partage du chrétien soit la seule contemplation du Ciel, rnêlée d'une inoile indifférence pour les fortunes de soa pays L'existence de la patrie céleste confirme, au lieu de la détruire, la grandeur et la valeur de la patrie de la terre; et bien loin que le* devoirs de Thomme, comme citeyen de Téternité, contredisent ou annu- lent ses devoirs corrme citoyen du temps, ainsi les obligations du chrétien envers la patrie du Ciel sont le modèle do ses obliga tions envers la patrie do la terre. II. Perreyve M. Schollaert. Quelqu'un qui vise a devenir un jour bourgmestre, a dit J'al juré fidéli'.é au roi, mais je n'en pense lien... Nos électeurs, en nous envoyantic. nous ontc.it .- Plutöt un faux serment que n ètre pas conseiller Pour ma part, je suis prét a faire tous les serments qu on exigera de moi,- je jurarai même par Dieu si vous le voulez M. Anseele. Si les paroles ne sont pas sbsolument textuelles, je reconrais 4. j L av>J li jr UHUll" -—.wj -1 v.« Wllj Vi L1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2