SJensées di verses
mm
La pluie
Actes Oiïiciels
Question indiscrete
Cercle Excelsior
Encore I «Coffre»
üno
üuade
jour.Les cheveux révêlent un peigne patieDt' j Elles sont peut être aussi ridicules en
Et un cabas que Dieu créa.aux jours édéni- leurs accoutrements, en leur mince figure
que=, eu nombre égal a celui des filles j souffreteuse, en leur même démarche apeu-
célibataires et uon imposées, compléte ce rée, que les autres, les pieds borgnes, les
réniers d'intérieur moisi Ou plutot, non, mégères, les gigognes manquées mais leurs
il ne le compléte pas... yeux ont d'autres visions et d'autres reflets,
Lechat, hotesacré de ma vieille maison, j leur blanc voile de vierge n'a pas tourné au
dont le dos électrique arrondit sa souplesse, 't jaune et leur sillage est parfumé de la grande
manque pour couronner les gonoux de la odeur de sainteté qui est en elles.
Catherine fêtée aujourd'hui. j Leur chastete' utile, avec ou sans cornette
Kt, en s'iinmisQact dans le détail privé, il j de Saint Vincent de Paul, a vaincu l'affreuse
y manque aussi les coins des lèvres qui j blague. Leur modestie dévouée force Tadmi-
tombent, aigris par les médisances et une ration de nos orgueds. Leur société est pleine
odeur de renfermé et de tabac a priser qui j de saveur. Elles ont des indulgences de
circule dans les nariues.
...N'ayant pas l'abnégation nécessaire pour
te soumettre au cilice, aux légumes cuits k
l'eau et aux matines du couvent, et n'ayant
pas le courage civique de professer avec le
prince =Kropotkine et Elysée Reclus, l'opi-
nion de 1'uDion libre de la nation esclave, tu
es restée entre deux selles, position qui, au
cours des ans, doit te mettre bien en colère.
Aussi, l'es-tu. L'odeur du festin et l'ombre
de l'amour de don César de Bazan, comte de
Garofa, ne te donnent point l'humeur gras-
souillette. A moins, toutefois, que tu ne sois
marieuse des autres, toi qui n'as su ou qui
n'as pu te marier. C'est la ton moindre
travers, Maries-toi toi même, lisait on au
frontispice du temple de Delphes.
Mais, aussi, c'est souvent ton outrecui-
dance, vieille amie, qui t'a esseulée parmi
les unions prospères. Valentin Conrart,
célèbre par son silence, ouvrit son bee, son
bee de plume, une fois, une petite iois. Et il
en laissa tonaber ces vers qui sont peut-êtro
ton histoire et dont je vais faire ton remords;
Au dessous de vingt ans, la filie, en priant Dieu,
DitDonne-moi, Seigneur, un mari de bon lieu.
Qu'il soit doux, opulent, liberal, agréable! I
A vingt cinq ans Seigneur, un qui soit supper-
table
Ou qui, parmi le monde, au moinspuisse passei
Enfin, quand par les ans elle se voit presser,
Qu'elle se voit vieillir.qu'e'le approchedo trente:
Untel qu'il te piaira, Seigneur, je-m'en con
tente!...»
Tels sont ces vers.., maisjustes!
mères et des naïvetés d'enfants. Elles sont
femmes par la maturité et les choses enten-
dues et fillettes par la pudeur et l'expérience.
f La phrase hésite avant de s'adresser a elles.
i Elles comprennent et elles ignorent. Elles
ont tous les ages avec les qualités les plus
pures de chacun d'eux et avec des lacunes en
tous.
Et Ton croit avoir commerce avec des
êtres de légende, vus dans une existence
antérieure, ou créés complets et cependant
intengibles par quelque endroit, comme ces
fluidiques habitants de la planète Msrs avec
qui nous vivrons en une transformation
posthume
Et c'est doux, un peu frileux, comme ur.
ciel d'arrièie-saison, d'entendre la vieille
fiile diie de vieiiles choses avec son coeur
jeune et sa voix qui veut encore plaire,
depuis longtemps, pour toujours, sans
espoir...
11 a plu C'est le grand événement du
jour.Aussi n'est ce pas précisément parler de
la pluie et du beau temps que d'enregistrer ce
fait devenu rarissime, même ici, dans notre
aquatique Belgique.
Et ce'a a plu qu'il ait plu, car il y avait
deux mois, sinon plus, qu il n'avait p'us plu.
Si bien que la vaste coupe de Dickebusch
se vidait a vue d'oeil et que notre bourg
mestre a cru devoir se decider a nous meltre
a la portion congrue.
Mais maintenant que la situation a change,
espérons que le désagréable édit ne conti-
nuera pas de rester en vigueur.Pour peu qu'il
j pleuve, ce n'est pas a l'entrée delhiver qu'il
faut craindre un épuisement de l'e'tang.
Et, malgré ie caractère éminemment fan
ment et que nos actes,soit bons soit mauvais,
nous sont imputables. Avant de nous décider
nous demandons conseil aux autres pour
plaire a autrui nous modihons des résolu-
tions déja prises nous suspendons l'exécu-
tion de décisions dont l'accomplissement
nous parait nécessaire nous posons parfois
des actes tout en avouant la plus value des
motifs, qui nous portenten sens contraire
même il arrive de regretter un acte au mo
ment même oü nous le posons et de décider
dès lors de le réparer. Comment peut-on
expiiquer ces différents actes si la volonté
humaine n'est pas douée de liberté D'ail-
leurs si dans toute son activité Thomme subit
la tyrannie des motifs sollicitants, la vie
sociale devient impossible. Quelle valeur
pourrait-on accorder aux promesses, aux f
contrats, aux actes signés, aux serments
même les plus solennels et les plus sincères
Malgré toutes ses promesses et tous ses enga
gements, l'homme, s'il n'est pas libre, suivra
aveuglément l'impulsion des motifs prédomi
nants, qui soilicitent son activité.
Done la volonté humaine est douée de
liberté et l'homme en bien des circonslances
détermine librement i'action qu'il posera.
Mais si l'existence et la nature de Taction
dependent du libre choix dc l'homme, il en
suit évidemment que cette action est impu
table a l'homme. En d'autres mots l'homme
est responsable de ses actes librement posés.
Et c'est précisément pour échapper a cette
responsabilité et n'être point soumis aux
pénibles devoirs qu'amène la liberté que les
matérialistes rejettent la doctrine catholique
sur la liberté de la volonté humaine.
Le R. P Paquet discutera dans sa seconde
conférence (La liberté et i'antropoiogie cri-
minelle) la théorie des auteurs qui n'admet-
tc-nt pour l'hon me qu'une iiberte' trop
limitée. Dans une troisième conférence (La
Iiberte et la Providence) il rencontrera
Terreur qui met a charge de la Providence
les abus de la liberté. Mardi dernier il a
réfuté la these des déterministes, qui rejettent
complètement la liber'é de la volonté hu
maine.
II faut distingucr ici tro's
de separation, qui atteignit Tindividu
tête et le fit tomber a la renverse. II
une blessure a la tête par oü ie sang coulait
II fut immédiatement soigné et on suppos-
que la blessure n'aura pas de suites facheuses'
Par arrêté royal du 29 Octobre 1908 un
subside de 1004 fr. 78 est accordée a la ville
de Wervicq pour les travaux comple'men-
taire.s de restaurations effectués a 1'ëMise de
Saint Médard en cette ville.
Par arrêté royal du 1 Octobre
décoration militaire de tro,
coore 1938 !a
asse est décernée
a M. V. Callens, premier sergeant major au
ligne.
leur étant temporairement enlevée par l'hyp-
nose, mais deleurétat anormal on ne peut
rien conclure contre la liberté de la volonté
placéc dans son état normal.
B) D'autres, pi is audacieux encore, pré
tendent que l'homme n'est pas libre paree
qu'il ne peut pas se dégager des lois de la
matière qui re'gissent tous ses actes. (C'est
Tobjection des matérialistes, des athées, des
libres-penseurs).
Nous appliquons a ces messieurs eet
axiome bien coanu «quod gratis affirmatur
gratis negal.ur». Nous n'admettons p ;s ce
qu'ils afiirment saus preuve aucune et nous
attentions leurs arguments pour les disr.uter.
Bien plus, il n'est pas difficile detablir que
chez ces adversaires Ja négation de la liber'é I 3me
de Ja volonté hurnaine est intéressée, illogi-
quevoir même criminelle. Comme nou-
l'avon3 dit plus haut, ils rejettent la libei té
dila volonté humaine pour échapper k a
responsabilité de leurs actes, pour jouir
librement et sans gêne des jouissances ma
tériedes sans devoir se soumettre aux péni
bles obligations que cette liberté amène.
Ne voit on pas ces mêmes matérialistes et
athées qui nient la liberté de la volonté
humaine, réclamer a grands cris, pour eux, D
i, I terre entie Rousbrugghe-Haringhe
les libertés politique^ et ce qu ils appellant nar Rpvprpn pt T,nlliJ^„„B
si pompeusementles grandes libertés mo- f
dernes A quoi done cola peut il lour servir I
puisque d'après eux l'homme n'est pas libre f
dans ses actions Si. l'homme n'agit pas
librement de quel droit le législateur et le
juge punissent-ils de chatiments sévères les
voleurB, les incendiaires, les meurtriers 5
Dans leur système ces gens ne sont plus des i
malfaiteurs méprisables autaut que coupa- l
bles, mais ils deviennent dignes t'e toule
notre pitié, victimesinnocentes de latyran-
nie du motif prédominant ou des forces ma-
térielles qui détermiuent et dirigent toute
leur activité.
L'orateur cbaudemeot applaudi par le I
nombreux auditoire termine sa magnifique et j
instructive conférence par cette bdie sen-
tencedu PèreLacordaire:MalheuraThomme
qui descend du tróne oü Tavaitmis la liberté
a la
avait
Et alors, Anne ne voit souvent rien venir. I
Et elle lui est refusée cette fin d'automne
qu'Eugène Laërmansexpose au Luxembourg
peinture crue a contours nets, oü un vieux
et une vieille, appuyés Tun sur l'autre, mar- I
cbent vers le néant sans s'en douter et sans f tascIue de notre cl,mat- ce ne serait Pas'
Tentrevoir, comme ils ont j.dis, marehé vers "oyons nous, pécher par imprévoyancc que
suspendre pendant quelque temps
categories i pour n'être point soumis aux devoirs qui
I d'opposants j siègent avec elle. I
I i° Les determinisles psychologiques. Les
I partisans de cette théorie invente'e par Leib- j Rappelons que la prochaino conférence
I nitz soutiennent que la determination de la j «Ta liberté et Tantropologie criinineTe» est f
•j volonte est toujows nécessitée par un motif fixée au Mardi 24 Novembre, a 8 1/2 lieuivs
j prédominant. j du soir en la salle Iweins.
j a) Quel est le moyen pour reconnaitre
l'avenir sans le calculer et saus le redouter.
Soyez done assurés que la vieille fille
ordinaire est surtout bargneuse, Et ce défaut
qui robuta memo Tamoureux de la pauvreté
et de la laideur s'est accru, au jour le jour,
des regrets, des rancunes, de la capaci'é af
fective tournée a 1 aigre, de la force dynami-
que des sens inassouvis et d;s sentiments
inemployós.
De la tant] de vieilles fi'ies parf dtement
désagréab'es, tripoteus°s de ménages, col-
porteuses de potirs, metteu-es de batons
dans les routs et empêcheuses de danser
en rond. Elles tiennent ca que ia })cusiou-
n&ire reufrognée, ce que la valseuse raide
de métiance, ce que la jtuue tills jalouso de
ses petites amiss promettaient au temps des
crinolines...
Ilélas! quej'en ai vu vieillir des jeunes filles
de suspenare penaant quelque temps la
mesure de rationnement, mais en ayant soin I
de tenir 1'oei! au guet.
savent pus vieiilir.
Et elles ne
vieiilir est un art que connaissaient nos
grand' mères a mouches assassines et a pet- 1
Tuques poud.ées. I
Mais neconnaitre qua son antique j
fauteuil dans le rep; duquel les ischions ont
dessiné leurs pointes, voir passer les joies de
loin, n'avoir qu'd songer qu'on est seul et
ne remplir jamais sa fonction de femme,c'est
la Texcuse do biea des amertumes de carac
tère et de paroles.
entre tous les motifs, qui soilicitent Lactivité
de la volonté humaine, celui qu'ils appellent
le motif prédominant Quelle balance,
quelle mesure emploient ils pour p.ser ou
mesurrr la force des différents motifs? Com
ment établissent ils la supériorité d un motif
sur les autres quand (ce qui arrive presque
toujours) ces motifs sont de nature entière-
ment différente? Mais, disent ils, le motif
prépondirant c'est celui qui i'emporte. Dans
ce cas c'est mariifestement une pétition dc
principe ils commencent par supposer ce
qu'ils veulent prouver.
b) Les déterministes doivent avouer que
nous pouvons nous déterminer entre des
j actes indifférents (lecture de tel ou tel livre,
j promenade vers le nord ou vers le sud,
inclination de la tête a droite ou a gauche),
i Certes si nous agissons humainement, rai-
j sonnablement, nous posons ces actes pour
J un motif, un motif général, par cxemple
1 pour sortir d indécision, pour prouver notre
a voir se renouveler contre j liberté (dans ce cas preuve évidente que nous
les catholiques le fanatisme fe'roce de 179'j. j avons conscience de la liberté de notre déter-
mination). Mais ce motif n est pas prépon-
entendu, au jj dér ant pour l'acte posé puisqu'il pouvait
tout aussi bien nous déterminer a Tactc con-
Sans être précisément curieux, nous se-
rions pourtant fort aise de savoir si le
Progrès qui, dernièrement, clamait son
horreur du fanatisme, si le Progrès, disons-
nous, enverra le plus tolérant de ses rédac
teurs le représenter a Tinauguiation de la
statue que les étudiants libéraux de Gand, en
leur inconscience juvénile, ont éprouvé le
besoin d'élevera la gloire du plus fanatique
de leurs anciens professeurs.
Demain.en effet, Ton juchera sur un piédes-
tal ce fameux Laurent qui se montra si
fougueux adversaire de la liberté des autres,
qui traita de folie et de duperie Toeuvre pleine
de sagesse et de loyauté de nos Constituants,
Swir 5 et asP'ra ses écrits en te'moigneut
abondamment
Ncus nous adressons, bien
Progrès d'Ypres, au muet, au prudent car
pour ce qui est de son homonyme ixellois,
celui la du moins a le mérite de la franchise
et le courage de dire ce qu'il pense.
Nous sommes iixés a Tendroit de son ad
miration pour Laurent le fanatique.
Excusons les vieilles filles méchantes.
Pardounez-leur, moa Dieu 1 elles ne savent
de quoi e'les parlent. Elles préméditent le
mal sans Tagir tant que Ca. j La Libfrlë bumainc
lleureuses d une attention, reeonnaissan- 1
tes d'un mot ainuble, elles vous portent tfeterixiinisme j
au pinacle aussi tacilement qu'elles vous Mardi dernier, le R. P. Paquet. S. J.,
dénigraieat. Et si vous admirez leur cariari, directeur du cercle d'apologetique de Bruxel-
vous êtes béni entre tous les hommes. les, a commencé sa série de conférences sur j
Mais, quelquefois, le grand ressort de vie La liberté de Tame humaine. Un public
n'est pas cassé en elles.Elles aimantent leurs aussi nombreux que distingue se trouvait I
forces et leurs affections vers les pauvres, réuni a la Salle Iweins pour écouter la parole I
vers un parent infirme, vers une vieille mère du savant jésuite.
a qui elles font une fin d'existence qui rap- j Le Journal d'Ypres dans son numéro du
pelle leurs adorables enfantillages de leur f 14 Novembre a donné le résumé succint du
commencement d'existence. Leur besoin de Syllabus de cette conférence. Nous y ren-
traire. (Consultez Bossuet, traité du Libre
Arbitre, chap. II).
2° Les déterministes mécaniques. L'ex
périence, disent-ilsconstate qu'il ne se crée
aucune force nouvelle dans l'univers. Sans
doute 1'énorme quantité d energie répandue
dans le monde ne travaille pas toujours. Une
partie est en activité (énergie actuelle), le
reste a Tétat latent (énergie potentielle). Cette
dernière n'entre en action que sur la s'olici-
j tation d'une autre force,qui est elle-même en
activité, et si Ton pourrait a tout moment
i additionner ces deux sortes d'énergie, l'active
i et la potentielle, la somme serait toujours
s constante. Or, l'acte libre que Ton pretend
placer en dehors des sollicitations étrangères,
cause de dépenses d'énergies musculaires ou
j autres, fausserait cette e'quation.
I A cela nous re'pondons L'acte libre a
j seulement pour effet de faire entrer en acti-
dévouement même dérive jusqu'a créer,
comme les journaux nous Tapprennent, des
hospices d'oiseaux et des cimetières de
chiens.
Je connais aussi de ces vieilles filles,
Celles-la sont admiralties et grandes de
toutes les vertus y compris la vertu, quand
elles ne sont pas sanctifiées par tous les
sacrifices, ces voluptés des êtres supérieurs.
Depuis la sceur de Lamartiue jusqu'aux
smurs de Francois Coppée et de Jean Aicard,
eu passant par les soeurs ou les filles que les
prix Montyon eous révèlent tous les ans
pareiile époque, celles la sont au dessus de
nos faciles plaisanteries et de nos mouve-
voyons nos lecteurs.
La liberté est une qualité de la vo'onté,
c'est un mode d'action.On la déünit le pou 1
voir qu a la volonté de se déterminer par
elle-même a agir ou a ne pas agir et a choisir l
entre plusicurs actes auxquels elle est sollicité
sans que son choix dépende de la valeur des
motifs sollicitants. Nous ne prétendons pas f
que la volonté humaine agisse toujours libre- s
ment. Elle ne peut pas re'cuser le bien alsolu
quand ce dernier lui est clairement proposé
et dans ses autres actes elle ne fait
toujours usage de sa liberté
t vité une part de l'éntrgie potentielle ou de
I diriger le travail des forces en activité. II ne -
mais
pas
nous
f affirmons qu'clle peut en faire usage.
I La vérité de cette these est clairement
m8nts d humeur, paree qu'elles se sont i établie par le témoignage indiscutable de
mises au dessus de nos plaisirs et de nos notre conscience. Nous sentons bien ces fois
ouissances.
diriger ie travail Ces forces en activité. line
crée pas de forces nouvellcs ct il n'influence
en rien la Constance de leur somme. Nous f
pourrions même poser cette question Jus- I
qu a quel point cette loi aucune force nou-
veile ne se crée dans la nature est elle eer-
taine Certains savants en effet la discutent i
3° Les déterministes qui nient audacieuse-
ment la liberté de ia volonté humaine sans
apporter aucune preuve raisonnée.
A) Certains affirment que c'est une illusion
I que de secroire libre dans ses actions et ils I
ajoutent; cette illusion tres sincere se retrouve
parfaitement chez les sujets hypnotisés ei
cependant tout le monde sait qu'ils n agissent
pas librement.
Nous répondons évidement les hypnoti-
Nous insérons ici une suite a i'article
intéressant intitulé «sauvons le Coffren paru
dans notre numéro de Samedi 7 No/embre.
Pour sauvegarder ce meu'ole précieux,
pour l'avenir, le moyen est aussi simple que
le remède présent il suffit de ne plus
l'affecter a l'usage de tronc de carême, La
dépense d'un nouveau tronc sera infime
comparée aux sommes de'pensées déja en
tabernacle, verrières, etc. Nous l'avons pré-
conisé jadis, mais sans succes. Un prêtre de
notre ville le rappela, il y a pres de trois ans,
dans le B tlletin des Métiers dVrt, oü il
écrivait ces lignes
Ce meuble est d'une valeur indéniable
ct mérite d'être conserve avec Ie plus grand
soin et le plus grand respect. II se trouve, en
temps ordinaire, remisé a l'entrée de Ia
sacristie, sous un dais de procession. Cet
emplacement singulier offre du moins l'avan-
tage de le préserver des détériorations. At>
nuellement cependant, le coffre quitte, pour
un certain temps, sa place. On le transporte
au milieu de Téglise, a l'entrée du chceur,
pour l'utiliser comme tronc de carême
On lui souhaiterait vraiment une utilisa
tion mieux en rapport avec sa destination et
surtout, avec le souci de conservation dont
cc meuble intéressant mérite d'être entouré.
Nous osorts espérer qu'il aura suffi de rap-
peler ces justes réflexions pour voir, au
prochain carême, affluer les offrandes dans
un nouveau tronc du plus pur style gothi-
que. II y avait, du reste, une certaine ironie
de vouloir faire remplir par les fidèïes cet
j immense cofïre, vrai tonneau des Dana'ides...
Nous apprenons que M. le Representant
Colaert a recti Tinformation ci-dessous de
M. le Miuistce des chemins de fer
Mon Cher Collègue,
J'ai le piaisir de vous faire connaitre que
j ai décidé le rótablissement du gardiennage
du passage a niveau n. 151, de la ligne de
Cortemarck a Ypres.
Agréez, mon cher Collègue, l'exprcssion
de mes sentimentsdévoués.
J. HELLEPUTTE.
Bruxelles, le 14 novembre 1908.»
Le passage a niveau n. 151 est celui oü le
malheureux Achiile Blootacker trouva la
mort, l'année dernière.
Lundi
matin, trois étalons qui avaient
participés a l'expertise pour chevaux, avaient
été remises a l'estaminet du Champ de Mars
Esplanade. Un des trois ayant óté son licol,
un individu entra a l'écurie pour lier a
nouveau l'étalon, mais la tête, dans unc
et a ne pas en douter que nous agissons libre- s^s ne se déterminent pas librement,la liberté f ruade. dépla^a violemment utie des perches
Par le même arrêté la décoration militaire
de 2m- classi est décernée a MM. J. Hentjens
premier sergeant-major, M. Aaoa, premier
sergeant-major, C. Schaessens, premier ser-
g tant au 3me de ligne.
Un arrêté royal du 19 Octobre 1908 auto-
rise sous réserve M. Leon Develter de Rous-
brugghe Haringhe, a exploiter, pendant un
teime de vingt annécs, un service public
et régulier de transport en common par
et Loo,
par Beveren et Pollinchove.
Par arrêté ministerie! du 7 Novembre 1908
sont nomme's Tireur de première classe
M. B. Vantholl a Ypres
Tireur de deuxième classe: MM. G.
Decoene et M. Pinteion a Ypres.
Tireur de troisième classe M. G. Can-
deel a Ypres.
burgerstand van yper~
Van den 13 lot den 2) november 1908
Geboorten:
Woets Leo, Eigen Heerdstraat.
Coena Roger, Boomgaardstraat.
Vermeulen Valeer, ZmnebekeSteer.weg.
Belpaire Adrians, Dickebuschsteenweg.
Wackenier Andreas, St Jacobstraat.
Coene Hieronymus, Mondstraat.
Staelens Maria, Rijselsteenweg.
Deleu Gaston, Zonnebekesteenweg.
Vandevyver Agues, Dickebuschsteenweg.
Sterfgevallen
Synavo Maria, 24 j., kloosterlinge, Gustaaf
Destuersstraat.
Wyllemet Henri, 6 maanden, Lombaardstraat.
De Buck Leonia, 45 j. z. b, Wwe Codde Karei,
Poperioghesteenweg.
Schooriheere Philip, 81 j, z. b. ongehuwd, Rij -
selstraat.
Bergman Barbara. 83 j z. b. Wwe Pannecou-
cke J liaan, St .'ans hospitaalstraat.
Stekelorum Guillielmus, 65 j., schoenmaker,
Wedr Verbrugghe Camelia, Boomgaardstraai.
BreyneKaiel, 67 j. koeihouder, echtgt V'lae-
mynck Rosalia, Veemarkt.
Verfaille Karei, 81 j. z. b. wedr Roosebeke
Juliana, Ryselstraat.
Ryckaert Rosalia, 86 j. z. b. ongehuwd, Hond-
straat.
La roi chrétien quiaffirmo son droit pour
en user en chrétien, affirme en même temps
tousles autres droits; et dans ces droits
affirmés et confirmés sa rangeant autour du
droit royal, lui font un invincible rempart.
Ou dit que les rois s'en vont. Si les rois
s'en vont, les tyracs viennent.
O roi, si vous voulez durer, défendiz
nous des tyrans Que la religion, que Ja
familie, que la propriété, rneüacóes do
toutes parts, soient gardées par vous Nous
11e vous demandons pas des charges de cour,
des faveurs, de vaines pompes, Neus vous
fournirons, même au prix de notre sang,
tout ce qu'il faut ou' entretemr toutceia,
pour suffire aux hesoins et a la splendeur
du tione; mais garantisssz nous la liberté
de i'aute"', l'honneur de la conscience, la
sécurité du foyer
Pour sauver ces biens qui sont en péril,
afflrmez la justice, et ne craigcez pas qu'il
inanque autour de vous des bras et des
coeurs pour soutenir le ti one, et des poitri-
nes pour vous faire un rempart contre les
as:assins.
L. Veuillot.
11 faut se garder de croire que le culte
armé de la patrie soit un culte profane,
et comme la religion de ceux qui n'ont point
d'-iutre espérance; il faut se garder de
croire quo le partage du chrétien soit la
seule contemplation du Ciel, rnêlée d'une
inoile indifférence pour les fortunes de soa
pays L'existence de la patrie céleste
confirme, au lieu de la détruire, la grandeur
et la valeur de la patrie de la terre; et bien
loin que le* devoirs de Thomme, comme
citeyen de Téternité, contredisent ou annu-
lent ses devoirs corrme citoyen du temps,
ainsi les obligations du chrétien envers la
patrie du Ciel sont le modèle do ses obliga
tions envers la patrie do la terre.
II. Perreyve
M. Schollaert. Quelqu'un qui vise a
devenir un jour bourgmestre, a dit J'al
juré fidéli'.é au roi, mais je n'en pense lien...
Nos électeurs, en nous envoyantic. nous
ontc.it .- Plutöt un faux serment que n ètre
pas conseiller Pour ma part, je suis prét
a faire tous les serments qu on exigera de
moi,- je jurarai même par Dieu si vous le
voulez
M. Anseele. Si les paroles ne sont
pas sbsolument textuelles, je reconrais
4.
j L av>J li jr UHUll" -—.wj -1 v.« Wllj Vi L1