Pensées diverses La Restauration de Tancienne Abbaye de St-Mariin a Ypres Le Gaz de ma Cousine Willen is kunnen A bbaye ou Prévóté de Si-Martin a Ypres Congregation des jeunes gens de St Martin La inesse de Ste Cécile de ia chorale l'Orphéon Concert de charité au Patronage Néerologie Actes Officiels Notre éminent architecte communal Mr Tlogénieur Coomans a bien voulu nous autori8er i publier le remarquable rapport qu'il a adressé au Conseil de fabrique de St Martin en vue de la restauration de8 bitiments jadis occupés par lea Pauvres Claires. Nous donnons aujourd'hui en feuilleton la première partie de ce *émoire. Monsieur l'Editeur, Je ne dois pas rappeler a vos lecteurs combien vives ont éte' les polémiques qui ont divisé les Yprois sur la question de savoir s'il ne fallait pas avant tout donner la con cession du gaz k un groupe Yprois. Je reconnais avoir été du nombre de ceux qui penchèrent vers l'affirmative. Mais, je vous avoue en toute sincérité que mes idees se sont totalement modifiées. Ce qui a achevé de m'ouvrir les yeux, c'est la de'clara- tion si judicieuse faite re'cemment au Conseil Communal par Monsieur l'avocat Begerem. Tout le monde doit en effet reconnaitre avec l'honorable Conseiller qu il aurait éte si naturel d'avoir des complaisances pour la sociéié gazière si bien enlendu elle avail été Yproise relations de parente'de cou sins a cousinesrelations d'affaires, de commergants ou négociants avec ses clients, d'avocat et de notaire, relations de sociétes tout aurait conspire a rendre tout naturel, comme l'a si bien dit monsieur le Conseiller, Begerem d'être condescendant tandis que tout au contraire il est tout naturel i aussi, d'avoir le courage d'être exigent vis a vis d'une société qui après tout est étrangère. La conclusiomqu'il y a lieu de tirer de ce juste raisonnement, c'est que les Yprois ont beaucoup plus de chances d'être bien servis par une compagnie étrangère... sur laquelle on peut taper ferme... sans s'exposer a de graves inconve'nients, que de se laisser ex ploiter par une société Yproise quelconque, que tout le monde aurait un intérêt a ménager. Veuillez, je vous prie, Monsieur l'Editeur, insérer cette lettre dans votre estimable journal et agréez en même temps que mes remerclments, l'assurance de ma considéra- tion la plus distinguée. Un abonné du Gaz et du Journal, qui est... plus content de l'un que de l'autre. La vaillante société dramatique Willen is kunnen a donné Dimanche dernier sa première leprésentation de cette période d'hiver. Inutile de dire que la spacieuse salle du Volkshuis étaitarchicomble,tout le monde sait d'ailleurs que Willen is kunnen ne fait jamais rien a la légère, que tout est bien soigné, le choix d s pièces, la morale, les décors, l'interprétation etc. Ces différents facteurs ne sont pas toujours si facile a réunir et l'un ressort parfois au détriment des autres. Ajoutez encore le nombreux public des représentations du Volkshuis, qui Lo projet de restauration des bali- ments ayant fait partij de l'ancienne èt puissante prévoté de St-Martin, en notre ville, fait suite, en le complétant, a celui que nous avons dressé, en 1903, pour la restauration générale de la ca- thédrale. En notre qualité d'ingénieur commu nal nous signalions, au mois de mars 1905, a Messieurs les Bourgmestre et Echevins de la Ville d'Ypres, l'état de délabrement des constructions en ques tion, qui présentent une valeur histori- que, archéologique et artistique consi- dérable et nous insistions sur la néces- sité de les restaurer dans un délai trés rapproché, sous peine de les voir vouées a une ruine compléte. D'autre part, Monsieur Colaert, bourg mestre d'Ypres, a qui aucune des ques tions se rattaehant au domaine "artisti que de la ville n'est indifférgjite, dijait dans son exposé justificatif de l'emprunt communal présenté en séance du con seil, du 10 npvembre 1906, en parlant de la prévóté «Ce Mtiment qui est une dépendance de l'E glise S' Martin, est dans un état plus facheux encore que la collégiale. II se détériore de jour en jour, et si la restauration ne s'en fait pas 'sans retard, il ne sera plus bientót qu'une 0ste ruine. Ce serait, k notre avis, un crime de laisser périr un monument historique d un mérite archéologique incontestable.» Le bienveillant appui de Monsieur le Bourgmestre d'Ypres, assura le succés de notre proposition auprès de Messieurs les Président et Membres du Conseil de fabrique de S1 Martin. par son grar.d nombre même est d'une intel- lectuahté fort différente et partant de gout fort différent aussi et vous aurez une idéé de la difficulté qu'il y a a obtenii un succès. Mais la dramatique Willen is Kunnen ne porte pas en vain son nom et maintes fois elle a obtenu des succès retentissants et la représentation de Dimanche dernier a con- stitué pour elle une nouvelle preuve de sa vitalité et de son hardiesse. Car c'ótait faire preuve de vitalité et de hardiesse que d'oser aborder la scène avec un drame comme De Martelaarqui malg'é certains passages un peu étriques est si poignant et si pathétique, et une comédie si pét llante d esprit et de finesse comme TooneelstudiënRarement le public a prêté une attention aussi soutenue a un drame dont la haute portée morale, constitue une apologie du secret de la conlession. Disons cependant qu'un peu moins d'emphase et de déclamation chez certains acteurs et un peu plus de réalité et de vigueur chez certains autres n auraient pas nui a Taction générale du drame. Ceci ne constitue pas un reproche, tout au plus une simple remarque, car nous nous souvenons toujours que la critique est aisée et Tart difficile Tooneelstudiën par contre a été rendu avec un art, un fini, une réalité parfaits. La tous les acteurs étaient maitres dans leur role el ont fait ressortir superbement toute la finesse et touts la gaité de cette comédie si bien combine's et aux caractères si divers. Un mot de remerciment pour la sym phonic St Michel qui pendant les intermèdes nous a régalé de plusieurs excellents mor- ceaux. A Toccasion de la solennité de TImmaculée Conception, la chapelle de la Congrégation (Place Van den Peereboom) sera accessible au public Dimanche prochain, id Décembre, de 2 1/2 h. a 4 h. de Taprès-midi, Le matin a 7 h., Messe solennelle et com munion générale pour les congréganistes. Le soir a 7 1/2 h., salut solennel et sermon par le P. Chrysosthome, S. Th. L., capucin, professeur de Théologie. Les amis et bienfaiteurs sont invite's a cette solennité. A l'occasion de l'excellente interprétation par notre chorale Yproise de deux oeuvres artistiques et religieuses, exécutées a la Messe de Ste Cécile, le 29 novembre dernier, le Journal d' Ypres se fait un devoir de féliciler notre vaillante société de son exécur'on tout- a-fait remarquable. Nous nous faisons volon- tiers lecho de Topinion publique en adressant nos vives félicitations a !a méritante chorale, a son dévoué président, M. Jules Antony, son directeur, M. Jules Tyberghein, en associant a leur succès M. Louis Vanhoutte, Texcellent organiste de notre cathe'drale. COM I NES Dimanche dernier une grende Soirée dramatique ct musicale était offerte par les Non seulement les archéologues et les artistes, mais lious les habitants sauront gré a Monsieur le Bourgmestre et a Messieurs les Membres de l'administra- tiion Tabricienne d'avoir sauvé d'une des truction certainc ce joyau du patrimoine conti 6 a leur garde. Si ces constructions monumentales ne sont pas encore appréciées et vulgarisées autant que le comporterait leur mérite artistique, il faut' l'attribuer a ce fait que des 'religieuses Clarisses out été loca- taires pendant une période ininterrom- pue de plus de soixante années (de 1839 a 1900). et qu'ainsi ces locaux sont res- tés inaccessibles aux amateurs d'art. Ce n'est que depuis le mois d'oetobre 1900, date du depart des religieuses sus- dites, que Cette belle oeuvre architectu rale a été remise tui jour et signalée a nouveau a 1' attention des archéolo gues et artistes. Depuis lors sa valeur est de plus en plus appréciée, non seulement par les connaisseurs, mais aussi par la plupart des Yprois, dont un grand nombre igno- rait jusqu'a l'existence de ces construc tions éminemment artistiques au coeur de leur ville. Les batimenls encore actuellement de- bout, groupés autour des galeries ajou- rées du cloïtre, constituent, en quelque sorte, le noyau de ce que füt au moyen- age la grande abbaye. Un plan, a vol tl'oiseau, de la ville d'Ypres, daté de 1564, nous renseigne sur l'étendue considérable de l'enclos du chapitre de S' Martin, a cette épo que, qui formait une espèce de seigneu- rie ecclésiastique &u nioyen-age. (1). (1). Les clichés de ce plan, gravé sur bois, sont déposés au Musée Communal. L'arcjhi- viste et le biblioffiécaire de la ville en détien- nent un exemplaire daps leurs dépots respec- tifs. membres de la Conférence ouvrière au profit des families patronnées. L'flarmonie Com munale et l'Union Symphonique Cominoise prêtaient la fête leur concours bienveillant. Comme d'habitude, la Salle était archicom- ble. Parmi les personnes présentes on re- marquait les membres du Clergé, Messieurs Ferrant Vandermersch.échevins, ainsi que la plupart des conseillers communaux. Le programme comporrait entre autres deux comédies Les deux locataires perplexes et A qui le Neveu qui ont été jouées avec un talent remarquable. Au cours de la séance, Monsieur Louis Ferrant, trésorier de la Conférence, a fait un rapport sur l'oeuvre.Nous regrettons de man- quer de place pour donner le discours en entier. L'orateur commence par signaler les con ditions spéciales de l'année 1908 pendant laquelle la crise industrielle a mis 1 ;s pauvres dans une situation plus pénible que les années précédentes et se propose en donnant le compte rendu des secours, de tracer en même temps un tableau comparatif de la si tuation actuelleavec cellede la première année de la Conférenceeet exposé prouvera qu'elle a été a la hauteur de_sa tache. Alors qu'en 1902 la Conférence comptait 99 mem bres assistés, elle en compte actueliement 190; soit prés du double de families pauvres. Les secours qui suivent la même progression ont atteint la valeur de noi2.i5. Ces chiffres sont salués par les applaudissements de Tassemblée I Monsieur Louis Ferrant, expose ensuite le thème qui forme une partie non moins intéressante de son discours: l'intervention nécessaire del'Eglise et de l'Etat pourconcou- rir au bonheur de Thumanité,au soulagement de ses misères 11 développe ensuite ces deux points: 1 intervention de l'Etat, la collabaration nécessaire de l'Eglise. II passé en revue les lois ouvrières, les institutions sociales et économiques, siadmi- rablement comprises, qui font ia gloire du Gouvernement Catholique Mais, ajoute Monsieur Ferrant,malgré cela nous aurons toujours des pauvresct c'est alors qu'intervient ls beau iö!e de la Cha rité chrétienne Quel spectacle plus beau que ce zèle du mande catholique, du haut en bas de Téchelle sociale, a secourir les misères, a panser les plaies dont souffre Thumanité L'orateur dit ensuite quelles sont les rai- sons pour lesquelles les Catholiques doivent faire la charité. II rend hommage a Monsieur le Guré, qui posa les bases de)la Conférence, aux jeunes gens accourus a cette voix auto risee, pour se groSapar sous l'étendard)de la charité, grossir le nombre des amis des pauvres En terminant.il fait un chaleureux appel a la générosité, car il sait que les catholiques de Comines savent s'imposer les sacrifices nécessaires pour aider l'Eglise dans son role le plus subiime Le 5 Décembre est décédé en son chateau, a l'öge de 82 ans, après une très-courte ma- ladie, M. le Marquis d'Ennetières, comte d'Hust et du Saint Empire, bourgmestre dc la commune d'Elverdinghe. Le Marquis d'Ennetières vint habiter El- verdinghe en 1870. C'est lui qui fit bStir le chateau dans le domaine familial, et transfor- ma en grande partie le beau pare que tout le monde admire. L'origine de l'abbaye se confond avec celle de la ville, comme Ie rappelle Schayes La plupart de nos villes prirent naissan- ce :au Xc et XF siècles. Pauvres et ehétives bourgades dans le principe, groupées autour de quelque abbaye, église ou chateau, ce ne fut qu'ó dater de Tinstitution des communes que plusieurs d'entre-elles, recurent, en peu d'années, un accroissement tel, que dès le XIII" siècle Gand e"t Ypres étaient complés parmi les cités les plus populeuses et les plus riches de TEurope.». j)l). La ville née sous Baudouin le Chauve, sur l'ile formée par TYperlée, rue du ma rais, avail été agrandie) successivement par Baudouin le Jeune et par Baudouin VI, dit de Mans; son noyau s'est déve- loppé autour du sanctuaire primitif éri- gé sur remplacement de l'Eglise da Sl Martin et dédié a Torigine a Saint- André. L'Eglise de S4 Martin a Ypres fut fon- dée, en 1088, par le Comte Bobert le Erison, qui avait déja foudé en la même ville, dix ans auparavant, 1'église de S' Pierre. Nous sommes ainsi amenés a coixsla- ter que dès la fin du XIe siècle, des des- servants, établis sur les bords de TYper lée, assuraient Ie service religieux de nos deux plus anciennes paroisses. Tou- tefois, en 1102, Jean de Comines, évêque de Thérouanne, déposséda les prétres accusés de simonie, attachés a S' Martin, et institua un chapitre de chanoines ré guliers de l'ordre de Saint Augustin, (1). Scjhayes Histoire de l'architecture en Belgique pv 335 En 1884, il fut nommé Bourgmestre de la commune, en remplacement de M- Edouard Van der Ghote. II devint aussi un des vice- présidents de TAssociation Catholique de l'arrondissement et remplit cette fonction jusqu'a un age avancé. Elverdinghedoit a son défunt Bourgmest;e de signalés bienfaits poste, télégraph?, tele phone, lignes de chemins de fer vicinal, foi- res aux chevaux. II contribua puissamment k la restauration de 1'église paroissiale, a Tétablissement de routes empierrées, a l'éclai- rageau gaz de la commune. On lui duit aussi, ainsi qu'a feu la Marquise d'Ennetières, l'in- stallation de l'école privée dans l'ancien cha teau après la loi néfaste de 1879, Le Marquis d'Ennetières, comme toute sa noble familie, était le grand bienfaiteur des pauvres de la commune. On se rappelle vo. lontiers que le chateau était accessible aux petits comme aux grands, et qu'il se Eisalt un bonheur d'être en contact avec tous, même avec les enfants des écoles, qui bc'néficiaient de ses largesses, a l'occasion des fêtes de l'en- fance. Ses funérailles ont c'té céiébrées Jeudi der nier. au milieu d'un grand concours de viila- geois et d'étrangers, qui avaieut tenu a rendre un dernier hommage a l'homme de bien que tout l'arrondissement regrette. Qu'i! repose en paix, au milieu des siens, en attendant la réco^jpense que Dieu réserve a ceux qui ont passé en faisant.le bier. Nous présentons a sa noble familie i'ex- pression Ge nos bien vives condoléances. Un arrêté royal du 3o Octobre 1908 autorise le conseil communal d'Ypres a per- cevoir des droits pour l'abatlage des bestiaux a Tabattoir public. (Nous croyons utile de rappeler qu'il s'agit du nouveau règlement sur cette matière qui a été votó dernièrement par notre conseil communal et diminue la taxe percue antérieurement). Par arrêtés royaux du 12 Novembre 1908, sont décernées aux officiers et sous-officiers de la garde-civique d'Ypres la croix de tére classe au capitaine-commandant A Gaimant; la croix de 2e classe au lieutenant instructeur F. Bartier; la médaille de lère classe au sergent-major A. Salomé, au premier-sergent G. Gandeel, au sergent-fourrier L. Wallaert. Un arrêté royal du 3 Novembre 1908 accorde la médaille civique de ière classe a M. C. Bossaert, conseiller communal a Proven. Par arrêté royal du 6 Novembre 1908, M. Radermeeker a Verviers est autorisé sous certam.s conditions établir une tannerie a Warneton, section C. N° 858c du plan cadastral, a environ ii3 mèties de la fron- tière. Par arrêté royal du 4 Novembre 1908 la croix de ière classe est décernée a M. C. Vanneste, secrétaire communal de la ville de Wervicq. Un arrêté royal du 19 Octobre 1908 approuve les délibérattons du conseil com munal d'Ypres, tendarit a acquérir, par voie d'expropriation pour cause d'utilité publique les immeubles nécessaires la réalisation des aliguements de la rue du Passage, approuvés par l'arrêté royal du ier Mai 1895. Un arrêté royal du 5 Novembre 1908 accorde la reconnaissance légale a la société mutualiste Hulp in nood, établis a Yprcs. sous la direction d'un vénérable prêtre, nommé Gérard (2) Robert de Jérusalem, par lettre du 27 février 1111, transféra a l'abbaye de S' Martin, tous ses droits de justice et au tres sur la possession de la dite abbaye (i). Le fief ecclésiastique du Comté de Saint Martin, qui s'étendait a l'intérieur et a Textérieur de la ville, fut ainsi con- stitué il formait ,pn territoire non sou mis a la juridiction commune. L'abbaye, et J.a ville qui Tentourait, se développèrent rapidement et déja, dès la fin du XIE siècle, le pouvoir du prévöt s'étend aux diverses églises pa- roissiales et aux associations religieuses établies en ville. 11 èi cette époque reculée, il nc subsiste aucune construction monacale toutefois nous pouvons nous rendre compte de 1'influence qu'eurent nos premiers pas- teurs sur nos ancêtres a cette épocjue par la part prise par les Yprois aux croi- sades des chrétiens d'occident. Nous savons, en effet, que dès la fin du XE siècle, 600 Yprois prirent la bannière do Flandre et partxrent, avec le Comte Robert II, dit de Jérusalem, pour la Ter- re Sainte. En 1157,500 Yprois accompagnent Thierry d'Alsace dans sa 3° expédition pn Terre-Sainte. En 1163, le même comte entreprit une quatrième expédition dont faisaient partie 400 Yprois (2.). (2). Warnkcenig. Histoire des villes et qMtellenies d'Ypres. traduit par Gheldorf. (1). Warnkcenig (traduit par Gheldorf) (2). J Vereecke. Histoire militaire de la vil le d'Ypres. Par arrêté royal du 3i Octobre 1908 M. Léon Snauwaert, instituteur communal a Ypres, muni du certificat d'aptitude aux fonctions d'inspecteur cantonal est nommé inspecteur cantonal de 3e classe de Tensei- gnement primaire a Menin. Un arrêté ministériel approuve le plan d'emprises afférents a des terrains nécessaires a Tétablissement des chemins de fer vicinaux de la ligne Furnes a Ypres dans la commune d'Ypres. Par arrêté royal du 3o Novembre 1908 sont nommés Chevaliers de 1 Ordre de Léo- pold le Capitaine-commandant JWillaime, du 3e de lEne le Capitaine-commandant J. Dor du 3e de ligne; le Capitaine-com mandant R. Constant, adjudant major de régiment au 3° de ligne, adjoint d'état major; le capitaine en ier administrateur d'habille- ment A. Blanpain, du 3e de ligne. On nous annonce pour le 14 Décembre un événement bruxelloisla mise en ven- te et liquidation annuelle de la Maison Tietz, 36 - 38, rue Neuve. Les personnes qui habitant la province savent qu'elles gagnent facilement leur voyage en ve- nant faire leurs achats a cette occasion chez Tietz, a Bruxelles. II y aura une fois de plus cette année des soldes com me oil n'en voit nulle part. Demandez- en ide suite la liste, et, si vous êtes enipê- cliés de venir, commaudez iinmédiate- ment par écrit cei qu'il vous faut car tout sera rapidement enlevé. En effet, les Bruxellois guettent depuis plusieurs semaines l'annonce de cette mise en ven- te. Comme prime pour tout achat de 5 francs un merveilleux Calendrier, su jet Directoire. C'est dans les profondeur~de Ia vie intirno de Dieu que les arts ont connu leur première existence commune et leur première allian ce. Cèst dans Tineffable accord des attributs divin dans la variété ha-monieuse des perfections éternellos. qu'ils ont puisé le souvenir et les regrets impérissables de l'unité. Dieu I voila le terme a, la fois inévitable et désespérant des arts La perfection de Dieu, voila ce que poursuivent ces nobles exilé3 La beauté de Dieu, voila l'idéal qui donne aux ames artistiques ces élans sacrés et ces nobles découragements entre lesquels se partage toute la destinée du génie. B Finis musicce pulchri amor. Si Tartiste ne sait pas atteindre ca but suprème, s'il ne répond pas dans les Ames qui l'écoutent un amour pur et arrave des choses divines, loin d'avoir servi son art, il l'a trahi, Quel'art chrétien fasse done respecter ses droits, et que les hommes que n'a pas encore touchés la vipère pa'ienne.se fassent de plus en plus étrangers de coeur, d'esprit, de via, a la depravation croissante de l'art dans le matérialisme et le sensualisme. Perreyve. A vingt ans, on aime ''luumanitéa trente ans, on laconnalt; a quarante. on la mé« prise. Catherine X. Lesbonbeurs longtemps différés et qu'on a cru perdus sont les plus doux, les plus durables, les plus profonds. Augustin Filon. B La solitude jette dans la langueur les esprits ordinaires et retrempe un esprit supérieur. Grjmm. L'amour c'est l'esclavage a deux. Edmond Deschaumes. B Le temps, qui efface la biauté, efface aussi l'empreinte de nos douleurs les vieilles médaillesn'ont p'us derevers. Adolphe d'IIoudetot. YILLE D'YPRES On demande un AGENT DE POLICE connaissant les deux langues. Age ma ximum 30 ans. Traitement initial 1100 fr.après 5 ans, 1200 fr.après 10 ans, 1300 fr. S'adresser a Tadministration communale. AVIS Le Bourgmestre de la ville d'Ypres rappelle que les personnes nées en 1813 ou antérieurement ét désireuses d'oble- nir en 1909 la pension de vieillesse dc 65 frs. peu vent se présenter au bureau de l'État-civil oü les renseignenrents né cessaires leur seront fournis gi-atuite- ment. Les demandes doivent 'être introduites AVANT LE 1 JANVIER 1909. L e Bourgm e:s tr e R. COLAERT. BURGERSTAND VAN YPER Van den i lot den 11 December 1908 Geboorten: Huyghe Maui its, Kalfvaart V'erleure Maria, Bakkerstraat. - Gryson Cyriel. Dickebusch s'eenweg Pa'tyn Victorina, Pattyn Maria, Kanonstraat. Wolters Agnes, Hoornwerk. Cardoen Raymond, Kalfvaart. Behague Maria, Bukkerstraat. Huwelijketi Seys August,timmerman enMoerkerke Maria, dienstmeid, beiden te Yper. Surgeon Gaston, zwijnenslaobter, te Rijsel en Degorre Pelagie, keukenmeid, te Yper, Sterfgevallen Derudder Joanna, 2 maanden, Oude Bella* waei destrsat. Vandenbergbe Jgnaas. 52 jaar, schrijver, weduwaar Vanderlinde Marie, G ds Stuei>straat. Vermeerscb Camiel, t Psr' Schotlandstraat. Breyne Romaan, Tl Par' schoenmaker, echtgenoot Tack Maria, St-Nico- laasstraat. - Duprez Suzanna, 2 maanden, Po- peringhesteenweg. Reubrecht Garnillus, JT J z. b. ecbtgt, Vanpetegin m, Sidonie, Veemarkt. Vandenbusscbe Maria. 87 j., z. b. ongehuwa, Beluikstiaat.Cappon Julia, 46 j., zb. onge" huwd, Poperinghe steenweg.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2