RECITAL POUR PIANO
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Téléplione 52
Samedi 6 Février 1909
10 centimes le V
44* Annee N° 4820
Étre nes Pontific. les
Fanfare Boyale
I IVUMCHf 7FÉ\/^IF 5
Orcle d etudes <-t de
t'oii erences Excelsior!»
(irimdt' fèle de bienfaisance
Cercle d'études Excelsior l
L'art Égyptien
j Cne iiclie idéé
l es Almanaclis
Voltaire, Progrès et Cie
On s'abonne rue au Beurre,
36, A Ypres, et A tous les bureaux de poste du
royatsme.
AVIS
if* 4J5 ffi jS5 pi ff'
'■"p
JOURNAL D'YPRES
©rgane Gatholique
de rflrrondissement
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par ail pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre.
Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus.
Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So eeedaeu
la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentêires coüt©ü£
10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique exceptles deux Flandres) s'adresser
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Souscription ouverte cette année, selon le
voeu du Souverain Pontife, en faveur des
victimes de la catastiopbe de Sicile et de
Calabre.
Liste précédente 1151 50
E. H Coucke, pastor, Locre 20.00
Jufvrouw L. L Yper 20.00
Naamloos 200
Onbekend 20.00
Sreohanie'Budin 2.00
M Eug S'ruye Yper i5o.oo
Onbekend, Ypei, H. Vaderzegen
ons huisgezin 20.00
Een huisgezin van Boesinghe
Heiligen Vader zegen ons huisgezin
en al onze ondernemingen:
M. C. L. 5.00
a 8 beures du soir
a la SALLE IWEINS
par M. L. VANHOUTTE,
avec INTERMÈDES de chant
par M. DEBBAUDT.
CONFÉRENCES PUBLIQUES
2m« année. 1908 1909.
4me SÉRIE.
2. Samedi i3 Février
Un poête Relge MAX ELSKAMP. confé
rence par M. THOMAS BRAUN, avocat a la
Cour d'appei de B'uxelles.
3 Jeudi 18 Février
Allo j'écoute.... communications in-
terrompues, par M. HUBERT ilENRARD.
4. Mardi 9 Mars
Conférence avec audition musicale sur
Le sentiment religieux dans la musique
moderne par M. CHARLES Martens. même aorès sa mort, il importait de conser-
docteur en Dhilosopbie et lettres et en droit.
Le sujet annoncé trop vaste pour pouvoir
être traité au cours d'une seule conférence, a
été re'duit a 1 étude des nécropok-s égyp
tiennes, <T, en particulier des hypngées ou
tombeaux souterrains a fresque de la valle'e
des rois, pres de Thèbes.
Après une breve description du pays,
suivie de la division des époques hist'iriques
en période Memphite (de la Ire a la Xe dy
nastie), en période The'baine (de la XI* a la
XX" dynastie), et en période Saïte (de la
XXle a la XXXF dynastie), le conférencier
initia son auditoire aux idéés religieuses de
l'antique Egypte
Le Soleil et le Nil, dispensateurs de la vie
et de la fécondité du sol égyptien, semblent
êtie a la base de la religion du pays. L école
de théologie d Héliopolis, la plus ancienne
connue, s'était p-éoccupée de réunir ies pnn-
cipaux dieux en un systême qui expliquat la
créauon de l'existence de l'univers. Ra le
Soleil, fut mis en tête des dieux, et avec ses
descendants, il forme un ensemble de dieux
et de déessea que les monuments appellent la
grande ennéade d'Héhopoits. Plus tard, la
légende osirenne s'étant répandue, 1 E.ypte
entière reconnut Osiris comme dieu des
tnoris et lui assura le premier rang au som
met du panthéon égyptien La tradition po
pulaire, puis la théologie, le marièrent a Isis,
qui lui apporta un fils, Horos, et l'union de
ces trois personnages constitue la triade ia
plus célèbre de ia religion égyptienne.Autour
d'eux, g-avitent des divinités moindres re-
vêtant des formes tres variéesanimales,
humaines, végétales, mclangées d'hommes et
d'animaux.
r Une croyance des plus curii use des Egyp-
f tiens est ceiie de laaie ou Ka, qu'ils appe-
lai ent d ordinaire le double. Cette survtvance
huniaine, figurée sous des formes trés diffé-
rentes', se cachait dans la tombe avec le corps
qu'elle avait animé pendant la vie. Inutile de
1 s'eVndre ici sur la manière dont s'est forme'e I
cette conception qu'il suffise de dire qu'avec i
l'homme naït son double, que ce dernier
grandit av..c lui, se développe, et, a l'opposé
I du corps, continue a subsister après la mort.
Ce double, demeurant attaché au corps,
Les Egyptiens, mslgré le luxe de leurs
précaubons, n'ont pu empêcher les Ara res
pillar-Is. et plus encore nos archéologues
modernes, de violer leurs sepultures.
U11 article qui vient de paraitre dans les
Lectures pour tous nous annonce la dé-
couverte, d'une tombe intacte, celle de 1'in-
génieur Kha, architecte des grandes con
structions de Thèbes, et de sa femme Mirit.
Malgré léboulement de terrain qui en avait
fait d'sparaitre toutes traces, cette tombe a été
mise au jour par M. Schiaparelli, auquel a
été dévolu ce bonheur insigne pour un ar-
chéologue de retrouver un mobilier 40 fois
sécu'aire 1
La revue parisienne, en signalant cette
bonne aubaine pour le musée de Turin,
semble ignoier qu'une reconstuution com
pléte d'un Mastaba égyptien existe, a l'heure
présente, au Musée du Cinquantenaire.Grace
a la munificence du baron Ed. Empain,
notre collègue, M. Capart, a pu présenter,
mentaires qui viendront s'y ajouter avant la
fin du premier sem^stre 7 milliards que
nous nous préparons a transformeren engins
de destructions, en instruments de carnage,
finalement enlumée, avan le 31 Décembre
19d9
Que nos gouvernants réduisent de moitié
pendant un an leurs dépenses militaires en
versant le reli ;uat aux sinistrès d'ltalie et
lesdommages matériels dudésastre seiont
réparés comme par enchantement.
Quel paysde I'Eunpe no pourrait actuel-
lement subsister avec des efifectifs réduits de
moitié
11 faudrait pour cela renoncsr a la guerre
un an durant? Le beau malheur! Quel bel
essorpourle commerce et pour l'iudustrie
au cours de cette année exceptionnelle qui
soulagerait hos songes du cauchemar d'une
conflagration générale
Quelle roeilleure occasion pour les peu-
pl- s de se sentir fières, de se le dire et de se
Dimanche dernier, aux membres de la société le prouver Quel omploi plus judicieux des
des amis des musées, une chambre sépulcrale ressourc.s du budget
d'il y a cinq mille ans, éclairée a la lumière
électrique...
Nous ne pouvons qu'engager ceux de nos
concitoyens, que l'excellente conférence de
M. l'abbé Lemaire a intéressé a l'art égyp
tien, a aller visiter eu Musée de Bruxelles
cette curieuse reconstitution, en même temps
Savez-vous que chaque j >ur ou brtlle inu-
lilement, en conns de canon de politesse ou
de signal, pour (13.1)00 francs de poudre,
soit par an: 23 millions
Savez-vous quelle somme est iuscrite au
budgvt de la France pour les grandes
manoeuvres do prochaiu automne? 66 uni
que toutes les auires richesSes égyptiennes i lions en AUemagne: 97 rnill'ons
trop peu connues du grand public. Savez vous ce que repré3ente annuelle-
L'initiation aux choses du passé ne peut J ment 1'usure du materiel de guerre dans la
qu'atténuerle scepticisme affiché par certatnes f flette a^glaise? Uu peu plus do cent millions!
personnes depuis les déconvenues causées par Que les ports renoncent a lours onóreuses
les tiares ou les scarabées, et nous n'enten- politesses, que la France et l'Allemagne sup-
drons plus nier l'authenticité des fresques printent cette année leurs grandes manceu-
su'vie de I'audition d'oeuvres de M.JOSEPH
RYELANDT, avec le bienveillant concours du
compositeur.
N B Un programme spécial indiquera
l'hewe exacte de cette dernière grande
séance
Carte d'entrée pour les conférences du 13 et
18 Février 1 fr.
Carte d'entrée pour la conférence du 9 Mars
2 fr.
La gamison d'Ypres organise, avec le bien
veillant concours de 1'Administration com
munale et la participation de la musique du
3° régiment de Ligne une grande fête de
bienfaisance au profit des victimes de Sicile et
de Calabre.
Cette fête est fixée au Dimsnche 14 Fé
vrier procbain. a 4 heures, et sera donnée en
la Grande Salie Delbeke (Halles), entrée par
le Marché-Bas, en face de la Boucherie.
II y aura des places a 3, 2 et 1 fr.
Descartes d entrée sont délivrées au bu
reau de la Place, chez M. le sous-'ieutenant
Verspreet, 18, rue de l'Abattoir, chez M,
Lambin-Mathée, 53, rue de Dixmude, chez
M. Tyberghien-Fraeys, 17, rue des Chicns,
et 'e jour de la fête a l'entrée de la salie, a
partir de 3 heures.
A midi et quart, ia musique du 3e de
Ligne donnera un concert-promenade au
grand Marché au Beurre.
Assistance nombreuse et choisie, Sam.tdi
soir, a la conférence, avec projections lum -
nouses, par M. labbé Le maire, docteur en
phtlosopbie et histoire, professeur al'Uni-
versité de Louvain.
ver celui-ci indéfiniment, et, pour y arriver,
on le momifiait. D'autre part, comme le
double vit dans la tombe d'une vie identique
a celle menée sur la t rre autrefois par le
défunt, la tombe 0it être avant tout une
maison maison d'éternité garnie da
meublcs, approvisionne'e d aliments. En or-
nant la chambre sépulcrale de peinturesou
de bas reliefs reproduisant toutes les occupa
tions du défunt, on croyait pouvoir permet-
tre celui-ci de continuer son existence ter-
restre. D'oü Timportance de ne négliger
aucun détail, le double devant se trouver
privé de ce qui ne serait pas représente.
La momie n'étant pas indestructible, et
comme, en s'annihilant, elle risquait de dé-
truire lame, on imagina, en multipliant les
images du défunt, desuppléer, au besoin, au
double. L'ame avait autant plus de chance de
survivre qu'un nombre plus grand de statues
ou images du défunt accompagnait la momie.
De la aussi les multiples soins techniques
apportés a la construction des tombes elles-
mêmes pour dérouter les violateurs d- sépul-
turesentrées cachées, galeries verticales
comblées de matériaux, rien en un mot
n'était négligé pour dissimuler le dernier
refuge du mort. M. 1 abbé Lemaire ne se
trompait pas en disant que de nombreux
hypogées restent assurément encore a décou-
vrir. II aurait pu rappeler l'avis de Mariette,
le grand égyptologue, qui assurait que cer-
taines ntomies étaient si bi-n cachées que
jamais, au sens absulu du mot JAMAIS, on
ne les découvrirait.
Les excellents clichés qui furent projetés
sur l'écran, au cours de cette conférence,
montrèrent les transformations progressives
du mastaba ou tombeau monumental,
dont les supe. positions décroissantes ame-
nèrent la forme définitive la pyramide. Par
les coupes, il fut facile de se rendre compte
des difficultés d'accès a la chambre sépulcrale
antiques par tel de nos amis revenu^ désen-
chantéij de Pompéi.
Camille Liaume, dans le Matin d'Anvers,
i viei t d'émettre une -xcellente idéé; une idéé
j si be'le et si sensée qu'elle est vouée d'avan-
ce a un insuccès complet,
j C'estquela meutalitécollectivedesnaiions
I est qttelque chose d'abracadabrant. Telle I H-a''e f
me8ure a beau répondre au voeu général de, Soulager d iunombrab es iufortunes, ré-
l'humanité; aussitót que les chefs de chpque Parer fumes matérielies a ua catac'y ime,
nation »ont invités a la réaliser de comtnun vo''a flai paraitta certes <t chacun, pris indi-
accord, des obstacle'insurmontables autant vidaellement, un geste tout natur 1 et qui
qu'imaginaires se dressent devant eux, li- 8'Tipose h qui peut lo faire saus qu il lui en
j vres, que l Angleterre laisse ses vaisseaux
imraobiles daii3 ses docks en se bornant a
leur entrctier, et nous disposons immédia-
tementde prés de 30J millions. Etendez ets
economies au roste de l'Europe et nous dé-
passons de beaucoup le demi-miJliard dispo-
nible sans licenciement ui 1 eduction déffec-
tif'.
Un demi milliard, quel trésor Peuf-:n
s'cmpêcher de songcr aussitót aux sin'str's
geant toute velléité d initiative.
Aussi le journalista-inventeur en sera-t.-il
pour ses frais d'invention. Pas un gouverne
ment no refu -era do breveter ton idee; mais
quant a la lui acbeter en vue de l'appliquer,
c est une autre affaire
C'est intiniment regrettable, mais il n'y a
pas d'iliusif ns a se faire. Soulageous-nous
toujours en exposant l'idéa ue Liaume, dans
sa ricbe et simple beauté 1
Le formidable cataclysme de Messine a
ssmé Ie deuil et la ruine dans une mesure qui
bouleverse toutes Jes imaginations. Aussi
une immense pitié s'est-elle emparée du
monde entie", et de toutes parts affluent les
secours de toute nature.
L Saint Père, a lui seul, y est allé d'un
million. De trés nombreux millions, venus
de toutes parts, s'ajouteront k celui-la. On
arrivera a 100 millions, peut-être notable-
ment plus. Ce ne sera pas assez
codte. Mais une telle conception des choses
j ne saurait trouver place dans le cerveau
collectif des peup'es. Cela rebu'e la logique
des gouvernements. Serait co bien la peine,
en effet, de consacrer des milliards k des
engius de carnage et de bombardement s'il
I faliait s'apitoyer même sur des victimes et
sur des ruines amoncelées sans son interven
tion
II en pleut! SnoekKeikop, Double alma
nack de Liégeetc. etc., il faudrait dis
colonnes pour citer tout ce qui parait, en f
ce genre, dans rotre seul pays. Nous nous
en garderons bien, car nous sommes loin I
d'être éga'.ement fier de tous. La science a
beau progresser, les faiseurs d'almanachs,
eux, préfèrent piétiner sur place et n'ont
pas bougé d'une semelle depuis les débuts
Oü trouver lei ressources vraiment sufll- I de leur plus illustre devancier, Mathieu
santes 1
Nous les avons sous la main sans qu'il soit
besoin de les chercher ni de les faire voter.
Vouiez-vou8 3 oü 4 milliards pour les sini
strès de la Sicile et de la Calabre Les voici,
immédiatement disponibles.
Dans le courant de 1909, l'Allemagne
dépeDsera, enchiffres roods, pourson arméo
et sa marine: un milliard et demi; la Franco
l'Anglet.e-re, la Rucsie sensiblement la même
somme chacune; l'Espagne et l'Italie ensem
ble un bon demi milliard; l Autriche k ptu
pres autant. Amutonsy. pour mémoire, le
menu fretin, comme le budget militaire de
Belgique.
Nous arrivons au total de 7 milliards 247
million», sansparler des petit» créditssupplé-
Lansberg, il y a tout prés de trois siècles...
Que disons nousC'est trente siècles qu'il
faut lire. On peut voir, en effet, au British
Museum, un almanach égyptien rédigé sur
papyrus et remontant a 3000 ans. Les jours
y sont marqués a l'encre rouge et sous
chacun un chiffre suivi de trois lettres qui
signifie le temps probable.
C'est que, «ujourd'hui comme il y a
3000 ans, il suffit aux Nostradamus de
savoh que le monde veut être dupé, pour
lui servir, sans sourciller, dix huit mois a
1'avance, des pronostics météorolegiques
qui le duperont comme il faut, sans le
corriger jamais de sa crédulité.
Et non contents d'y aller de leurs proDOs-
tics de «Vieux Major», ils s'attachent a
fortifier, a répandre et a perpétuer des
dictons et des apborismes dout 1 idiotie le
dispute a l héi éde.
Mieux que cela parcourez celui de ces
almanachs qui jouit de la p'.us grande vogue
dans uotro pays vous constateroz qu'il n'a
pas entendu parler des déemvartes faites
dar,s le système solaire depuis tout un
siècle 1
Mais si beaucoup de ce3 a'itnanachs retar-
dent a ce poiut sur leur épojue, on y
trouve, par contre, 1 indication des dates
favorables pour se faire couper les cheveux,
se taiiler les ougleq se faire saigner, pren
dre des purgatifs ou des pilules; et jus-
qn'aux dates nétastes pour le sevrage des
nourissous
1
Ne désespérons pas toutsfois des triom-
piles de la science sur la routine' el les
préjugés les mieux ancrés. Sur les centaines
d'almanachs et d'aanuaires qui sout répan-
dus, ch que année, dans notre pays, (au
total d'un million d'exemplaires) il en est
que'ques-uns du moins qui reposent du
pénible spectacle offert, par le3 autres.
Parini les annuaires pureinent scieutifiques,
il faut citer au premier rang l'aanuaire
astronomiquo et i'autiuaire météorologique
de l'observatoire royal. Parini ceux a carac-
tère mixte, signalons i'anauairo de l'univer-
sité da Louvain, avec ses savants rapports,
notices, discours, etc.
Plus avenant encore paree que plus varié
et vraiment encyclopédique, tout en restant
toujours d'une lecture agréable, est YAnnu-
aire de la Maison de Mellehonoré d'une
préface de Cb. Woeste. Ce n'est pas saus
raison que notre éminent ministre d'ótat
féücito l'auteur anonyme de cette pubi ca
tion de rappeler si heureusement a tous
ce que sort nos ceuvres d'euseignement
chrétienVous avez era avec raison,
écrit-il, qu'une place a part, bien en vedette,
devait être assignée a cette Maison de AJelle,
vieille de quatre siècles et demi, mais
touj mrs jeune par son dévouement au
progrès iutellectuel et moral, et qui peut se
prévaloir avec orgueil de ses longs états de
servicenan pas pour en reoeuil'lr une
satiffaction humaiae, mais pour montrer a
tous la solicitude que Tamour de J.-C. et de
son Eghse iusp:re aux chrétiens, pour le
développement de lajeunesse.
Et visant plus spécialement la 3e partie
de ce précieux compendium, il ajoute
C'est done une oeuvre méritoire quo de
fournir aux esprits distraits ou lassés une
nourrituie meilleure, mais approptiée a
leurs dispositions morales, c'est a-dire qu'ils
peuvent absorber sans trop d'efforts.
Et com!den dans cette voie n'avez vous
pas réussi? Dans votre Annuairel'utile se
inêle a l'agréable, et vraitneDt, en le juit-
tant, on est tout étoriné d'avoir parcouiu a
peu de frais, toutes lss sciences dans quel-
ques-uns de leurs points essentiels, en
même temps qu'oa s'est assimilé une quan-
tité de faits intéressants. Je fais des voeux
pour que Toeuvre que vous avez eutreprige
prospère de plus en plus et trouve des
imitateurs.
Mal heureusement, eet annuaire-modèle a
un défaut, un seulil n'est pas dans le
commerce.
Mais de quoi nous plaignons-nous
N'avons-nous pas Snoek et ses nombreux
succédanés
La firme reste fidéle a la devise de son
fondateur Mentez, mentez, il en restera
toujours quelque chose.
Sous le titre La bonne foi du Journal
d'Ypres le Progrès vient de servir un arti
cle de trois quarts de colonne seulement mais
tout bourré de... colonnes. Je laissp a ceux
de mes collaborateurs dont les articles sont
incriminés le soin de répondre au sujet de
ceux-ci je ne me charge, peur ma part, que
de relever le travestissement qui est fait de
ce que J'ai écrit personnellement.