31. Gamilie Bouteca N'écrolo^ie Grand Concert a Tournai ©®»®®®©®®»®®g élodrmue Ipres Football Uub Yprois Bibliographic Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE La ligne des bons remèdes du aoyener '''g"Se d' S'M CS éluB s efforceat d'éclairer ceux A quiappar- tient Ia decision et a qui ineombera dès lors la responsabilité qui peut en résulter. Mais qu'elles Ie fasient avant qu'il ne soit trop tard I Que 1'Administration communale, de son cóté, se résigne a remettre la question a l'étude, plutót que de faire triompher hati- rement une solution qui compromettrait a tout jamais l'imposante unité du plus pur joyau de l'architecture civile gothique. Nous avions un amila mort nous l'a oté elle 1 a saisi au commencement de sa carriere, au moment oü son amitié devenait de jour en jour un besoin plus pressant pour nos coeurs... Tous ceux qui ont connu M. Camille Bouteca répètent ces paroles de Xavier de Maistre pieurant la mort dun ami, car tous étaient les amis du défunt et lui, le cher dis- paru, était l'ami de tous. II vient d être enlevé brusquement a 1 affec tion d une mere éprouvée, d une familie épforée et d'amis désolés. 4 l'Ége de trente ans, 4 lage oü la vie semble n'avoir que des sourires pour toute cette jeunesse qui lui était si intimetnent unie. Sa vie a lui fut courte aux yeux de ceux a qui il était cher sa vie fut longue devant Dieu paree qu elle fut pleine de sacrifices et de mérites. Sa vie a lui fut pénible et douloureuse,plus douloureuse que d'aucuns le croient et que lui-même le laissait voir la maladie minait lentement depuis de longues années mais un mal plus intense le faisait souffrir davan- tage celui de sentir sans cesse son ardeur juvénile arrêtée par la santé ébranlée. Et malgré tout, sa vie ne fut pas sans con solations, pour lui, jeune homme foncière- ment chrétien et religieux, qui dans la ma ladie voyait la volonté du ciel et l'acceptait vaillamment pour la gloire de Dieu et de sa T. S. Mère. Oh certes, il demanda souvent la guérison. II la demanda avec instance et confiance afin de trouver en elle le moyen de se dévouer davantage.Mais quand,étendu définitivement sur son lit de douleurs.il sentitla vie s'écouler lentement, quand il comprit que Dieu en avait décidé autrement, et que Marie, sa mère, ne pouvait lui accorder cette grace, alors, conformant entièrement sa volonté a la volonté divine, il ne voulut plus qu'une chose la mort, il n'eut plus qu'un désir celui de mourir le jour de la lête de Geile qu il avait si tendrement aimée. Ce désir fut exaucé. Camille est mort en la fête de l'An- nonciation de Marie. Dependant sa mémoire vit et vivra dans nos coeurs et le souvenir de ses exemples restera gravé dans les esprits. C est que Camille Bouteca était ie modèle du jeune homme pieux, généreux et dévoué. Le fondement de toute sa vie si active fut une piété solide et réfléchie une piété non pas uniquement intérieure, craintive et n'osant se montrer au dehorsmais franche, sans peur et sans reproche, se faisant respec ter par ceux de ses amis qui ne partageaient pas ses idéés et ses opinions... une piété, non pas de surface mais bien sentie, basée. sur des principes qui ne bronchaient pas, et ali- mentant de force et d'énergie sa volonté d'acier, soutenant l'ardeur indomptable qui l'attachait au travail malgré la faiblesse de sa santé délicate. Camille aimait Dieu par dessus tout, il aimait filialement la Vierge Marie. Pas n'est besoin d'invoquer le témoignage de ceux qui le voiaient a Lourdes implorer une première fois sa guérison, une seconde fois le complet rétablissement il suffit de se rappeler par quels petits moyens, si délicats et touchants, si persuasifs et efficaces, il propageait la dévotion a Marie, soit lors des pélerinages annuels a Oostacker, soit aux réunions de la jeunesse oü il parlait de la Vierge et de sa toute-puissance suppliante soit dans 1 inti- mité de la vie amicale quand il disaitje retourne a Lourdes, priez pour moi... je vais a Oostacker, je vais au Mont Rouge, un petit ave s'il vous plait... c'est demain une fête de la Vierge, ne m'oubliez pas dans vos com munions... Mais tout cela n'est qu'un cóté d. la vie pieuse et chrétienne de l'Ame du défunt, de cette vie d'union intime avec Dieu et Marie oü se retrempait sa généreuse ardeur pour le bien, son dévouement pour la bonne cause, son amour du prochain. Quand, par certain temps,il se sentait plus faible que de coutume, alors il aurait voulu posséder une santé plus forte pour plus tra- vailler. Et cependant il était partout et toujours 4 la peine, il était de toutes les oeuvres qui pouvaient réclamer son concours. Jamais il n'a refuse ce concours, jamais il ne l'a marchandé trop souvent peut-être il l'a prêté au-dela de la mesure, au-dela de ses moyens. G'est que lui seul, 4me d'élite, ne comptait pas les forces dépensées et le bien déja accompli, il ne voyait que ce qui restait a faire, et il y avait toujours a faire pour ce coeur avide de sacrifice. Ah 1 combien qui jouissent d une santé florissante, qui ont en mains des moyens plus efficaces ne font et ne feront jamais le quart que Camille Bouteca a fait pendant sa courte existence. Nous ne pouvons signaler toutes les oeuvres, car nous pourrions en oublier, et puis, il y en a qui resteront inconnues et dont Dieu seul peut estimer et récompenser le mérite. Mais comme nous nous adressons spécialement a la jeunesse catholique, nous lui demandons de se rappeler toujours l'ami, Camille Bouteca, membre dévoué de la Gilde de Notre Dame de Thuyne, membre actif du Cercle d' études «Excelsior!». Nous aimions pourtant de noter particulièrement la charilé chrétienne du cher défunt envers les détenus de la maison d'ahéne's. Nous avons entendu raconter non sans emotion le dévouemeot vraiment héroïque de Monsieur Camille comme on lappelait la-bas, l'ami de tous, s'ingéuiant par tous les moyens imaginables 4 rendre meilleurs et heureux les pauvres aliéne's, qui maintenant pleurent sincèrement sa perte. Dans toutes les oeuvres, Camille Bouteca n'avait qu'un but faire du bien; dans toutes ses relations il apportait toujours cette droiture, cette sincérité et cette loyauté qui lui gagnait tous les coeurs. Aussi sa mort est elle pleurée par tous ceux qui l'appro- chaient. Mais lui, nous n'en doutons pas, plus heureux que nous, après une vie si méritoire devant Dieu, repose en pa!x dans le bonheur sans fin de la vision béatifique. Si éprouvéeque nous soyons.notre douleur n'est done pas sans espoir, car nous gardons la foi qui console. Non, notre ami Camille n'est pas entré dans le néant, il vit et quelle que soit la barrière qui nous sépare, nous le reverrons O douceur de la foi en la résurrection de la chair, en la vie éternelle 1 Et non 1 la barrière qui nous sépare n'est pas infranchissable, nous la franchirons tous un jour, mais maintenant déj4 nous la brisons, la séparation n'est que matérielle, nous sommes et restons unis spirituellement dans la prière que nous ferons 4 Dieu pour le repos de son ime, dans la prière qu'il fera pour nous et pour toutes nos oeuvres I... O douceur de ia foi en la communion des Saints Camille vit, il repose en paix 1 Mercredimatin est décédé dans sa 82 année, Monsieur Louis Vanheule, ancien Bourg- mestre de la Ville d'Ypres, officier de l'ordre de Léopold. Brillant avocat, juriste habile. Monsieur Vanheule entra au Conseil Communal en i860, fut nommé échevin en 1867 et devint Bourgmestre en 1876. II fut égalemjnt Con- seiller provincial de 1868 4 1872. Administrateur intelligent et actif, il pour- sulvait avec énergie l'exécution de tous ses projets et assurait avec fermeté la marche de tous les services administratifs. Comme cafioliques nous eüm:s 4 regretter plus d'un acte de sa vie publique. C'est sous son administration que les rez- de-chaussée des Halles fut ouve t pour créer le marché couvert et que les peintures mura- les des grandes Salie de l'étage furent exécu- tées. D'autre part, les archéoiogues regrette- ront a tout jamais la demolition des remparts au quarti.r de la gare. II démissionna pour motifs de santé 1c 3o Novembre 1888, et fut ledernier Bourgmestre libéral de notre ville. MonsieurVanheule est mort enbon chrétien muni de tous !es Sacraments de Notre Mère la Ste Eglise.Ses funérailles auront lieu Lundi prochain 4 onze beures.en l'Eglise de St Jac ques, sa paroisse. Selon les désirs du défunt, les honneurs officiels ofïerts parl'Administra- tion communale ont été déclinés par la famil ie. Que se® 4me repose en paix Jeudi est pieusement décédé 4 Ypres, après une courte maladie, M. Amand Donck-Ty- berghein, brasseur a Ypres et membre du conseil de fabrique de l'église St Jacques. Le défunt était né a St Jean le i3 Janvier i836. Nous présentons 4 sa veuve, a ses enfants et 4 ses nombreux parents l'expressien de nos vives condoléances. La Société de Muaique de Tournai don- nera sou grand concert annuel le Dimanche 18 Avril 1809, 4 2 be res, en la Salie de la Halle aux Draps, Grand Place. Oo y exéc itera pour la première fois en langue fraiqjaise Sainte Ludtnile ora torio en trois parties du compositeur Slave An ton in Dvorak. Cette oeuvre a pour sujet la conveision au christianisme de Ludmile princess païeu e de Bohème conversion qui eut pour conse quence Tétablissem-mt de cette religion dans son pay -. Episodiquement, cette oeuvre rappelle aussi i'amour de Borivoy, premier due chrétien de Bohème, poui Ludmile qu'il épousa en même temps qu'il se tit baptrsor avec elle, eu Moravie.par l'évêqu Métoode La réputation de la Société de Müsique de Tournai est aujourd hui sufisammrut étabüe pour 11e plus iusi8ter sur Es soms apportés 4 l'exécution des oeumvs qu'eile est chargée de présenter au public. L'exécution de Sainte Ludmile com- mencera 4 2 heures pour être terminée (eu comptant de aourtes interruptions) a 4.45 b. Le prix des places est fixé a 7 fr. pour les places numérotóes et a 3 ir. pour les places not nutr érotées. On peut reteni par correspondance des places numérotées et non-uumérotées en adressant un non postal au Comité directeur et eu y joignant 0.20 fr. pour les frais d'envf'i. A partir du Lundi 29 Mars, tous les jours, après 2 heures, grand entrainement en velos motos, par le recordman du monde Arthur Van Ier Stuyft avec ses entraineurs Stiplos- check Huber et les concurrents pour la Course du 4 Avril. Entrée: 25 Centimes. Dimanche nrochain, 28 Mars, a 2 1/2 h. précises,au terrain du Footbal' Club Yprois, situé prés de la gare, Match comntant poor la finale du cfiampionuat de Bdgique entre le club local et l'association athlétique la Gantoise. Eu ven te au bureau du Journal Les Evénements d Orient et le Congrès de Berlin de 1878 par le Comte Adolphe du Chastel, iu- 8°, 64 p. 1 franc. Les Evénements dont la Turquie a été récemment le théAtre, Taction de l Autriche en Bosuie-üerzegovine, le conflit Serbo- Bulgare ont bi usquement réveibé la question d'Onent que las diplomate» s étai nt fiattés de résoudre définitivement au Cóngrès de Berlin. Le Comte Adolphe du Chastel, ancien diplomate beige, mis 4 même par ses f'oac- tions de suivre de prés les événement#,publie aujourd'hui les notes qu il a prises au cours de ses missions «t notamment 4 Constan tinople eu 1877 et au Congrès de Berlin, auquel il prit part. On y trouve de piquan- tes révélations qui jettent sur les evéne ments actueis de singulièies lumières. RpfmuMFa'TP .Pour se Préserver de tout itoiuui u u-c inconvénientet conserver une santé parfaite, il suffit de s'entretenir le corps libre et de se purifier le sang avec la Pilule antiglaireuse du Dr Waltfiéry. 1 fr. Une boite suffit pour un an. Dimanche 28 Mars 1909 L. AERTSENS, Marché au Beurre, 9. Voici le printemps I Le Reuouveau 1 C'est le momo' t annuel oü la mère de familie songe 4' rafraicfiir Tiutérieur du cher petit ménage. Aussi les Grauds Magasins Tietz, 36-38, rue Neuve, a Bruxelles, toujours soucieux de joindre Tutile a 1 agi éable, orga- uitent fis leur Grande Semaine de la Ména- gère a par'ir de Lundi 29 Mars. Comme toujours, il y auia ie p us grand choix d'arvlcles jobs, frais, nouveaux et au tarif traditiounel de Tietz, c'e«t 4-dire a meilleur marché que partout ailleurs. Les Modes nouvelles, Tissus. Lingeries. Confections, aj mteront par leur cédit, leur fraicheur, leurnouveau'é.a l'attraction que conetituera cette extraordinaire Semaiue de la ména- gère. informe le public que la délicieuse Pastille du Dr Walthéry contre la toux et les maux de gorge se vend un franc la grosse boitc dans toutes les pharmacies. BURGERSTAND VAN YPER Van den 19 tot den Maart 26 19^9 Geboorten Versavel Roger, Esplanade Deconinck Irena, Hoornwerk Carpentier Gilbert, Groote Markt Desmadryl Karei, Panneuhuisstraat Desaegher Roger, Rjjke Klarenstraat Laconte Juliaan, Kanonstraat Wallaert Ivonna, Tegelstraat Vancampo Henri, Goude Poortstraat Van l'isen Hector, Neerstraat Demeyere Andrea, Diekebusc steenweg Sterfgevallen Hof Karei, 63 j schoenmaker echt. Angillis Juliana, Elverdinghestraat. Gastelein Amelie,82 jaar,z.b.wwePinteKarei, Patteelstraat. Fagel Augustin, 75 jaar, klai- kenmaker, wedr Gandeel Syivia ecütgt Depuydt Maria, Beluik straat. Latour Ah hons, 46 j. voederkoo, man, echtgt Baeyen Alixia. Recolletteripoort. Le Roy Clemeutia, 74 jaar, z. b. wwe Rotiers Guido, Ue Haernestraat. 1 Or Gastel Estella, 34 jaar,z. b. o- geh. Rjjselstriat. Denaegel Karei,89jaar, z b.echigt.Meirbaeghe Maria, I,. Thouroutstraat. Hebei Andreas, 7 maanden, Zonnebeke steenw. Meneboo Virvenia, 81 jaar,z b. wwe Dedecker Joannes, en Potié Alois, Weunincustraat. Vaniieule Ludovic, 82 j. advokaat, gewezen Burgemee-ter van Yper, eentgenoot \anpraet Paulira, Lange Tbouroutstiaat. Leroy dementia, 73 jaar, z. b. wwe Timper- man Henn, Weumncksiraat. Turck l.uciaan, 3 weken, Rjjselstraat. Vanhoutte Gustat, 46 j. z. b. echtgt Vanden berghe Gehua, Lange Tüouroutstraai Viaemynck Theresia, 74 j. z. b. wwe Hoedt Joseph, Paddepoeistraat. Ttiiteca Maurits, 5 maanden, Surmontde Vols- berghestraat. Greupelandt Jules, 50 jaaiz. b. ongeb. Lange rhouroustraat, Verhaegbe Sophia, 72 j. herbergierster, wwe. Gouwy Joannes, Kiekenmarkt. Lesage Reuaat, lu maanden, Ganonstraat. Vonck Amand,73 j.brouweiechtgt Tyberghien Maria, Meeuensiraat. Bouteca Gauiiel, 3 j. Secretaris in het man nenkrankzmmgbuis, ongehuwd, uomgaaid- stiaat. VILLE D'YPRES. Pro jet de restauration générale des Halles. La première préoccupatiou du restaurateur est cle recherciier, dans la mesure du possible, a reucoiitrer lidée créatrice de Tédifice ancien qu'il est appelé k faire revivre pour la postérité.. II doit done, avant tout, s'ingénier a se substituer al artiste qui a présidé a lérectioii du monument; il faut qu ii se rende compte exactement, par tous les moyens mis a sa portée et notamment, par l'examen approfondi du monument lui-même, des divers élé- ments dont l'oeuvre a été composée. II établira la coordination qui règne entre ces clé ments; il recberchera a distinguer ceux qui font par- tie intégrante de la construction originale de ceux qui portent le cachet d'une époque postérieure. En- suite il examinera dans quelies limites ii y a lieu de maintenir les parties qui témoignent d uu écarl de 1 idéé première; il notera avec un soin jaloux toute donnée flui offre quelque utilité en vue de compléter' les par-ties endommagées ou de reconstituei' les parties disparues. A ce prix seul, le restaurateur pourra faire oeuvre bien comprise et rationnelle. Cette hypothese, basée sur des considérations d'or- d.re esteüque, parart devoir se justifier par la construc- L'administration communale d Ypres a bien voulu V°n même de edifice et,'— fait assurément digne nous oonfier 1'importaate étude de restauration du remarque, elle n'est pas infirmée par les docu- monument grandiose comprenant le beffror la halre men archryes mrs au jour jusqu'a présent aux draps, i'hötel-de-ville et Ie «NIEUWWERK.» 1 Constatons en effet que dans les vastes corrstrucüons Nous croyons devoir joindre a 1 appui de l'avant- halle a,ux draLs proprement dite, il n'existe projet que nous avons dressé en vue de la restauration ^CUn mur d eiltrefend ou de séparaüon entre les de ces constructions, quetques considérations qui nous ™rses -l3arties' permettronl du reste de donner un aper^u sommaire ..1, ces dernières avaient été édifiées 4 des époques des ouvrages dont l'exécuüon parait s'imposer. diiferentes, comme le dit M. A. Van den Peerebof>m dans sa description des Halles (1), il semble aue Tex- isU nee de ces murs eintretendu, ou tout au moins des ti aces de ces derniers en témoigneraient encore hujourdhui. bait caractéristique, des murs de l'espèce n'existent pas, et nen ne montre qu'il en ait jamais existé. A 1'in tersection des ailes de batiment le disposilif original ot special des tei-mes de la charpente nous parait ap- poi tei un argument quasi-irréfutable, en faveur de notre these. pès 1 origine done les dispositions étaient prises pour eftectuer, d apres un plan d'ensemble, et sans discon- tinuer, 1 importante construction des halles. Si d une part, il est établi, apr les comptes déposés aux archives, que la halle aux draps a été entamée pai ia partie centrale: la tour et l'aile oriëntale; il est pi ouve d autre part, par des considérations tl or- die constructit, que 1 aile occidentale devait suivre immediatement l achevement des parties ci-dessus. La tour en effet, présente a 1'étagc ia même doublé arcade ajouree vers le couchant que vers te levant; la construction de 1 aile occidentale s'imposait done sem- ble-t-il, immediatement. II est même a présumer que les fondatlous et tour. les ii avaux en sous-oeuvre ont été exécutés dès le premier quart du XIIE siècle. Les l'ondations étant établies, et eu égard a Tétentiue des constructions 4 ériger; Ton aura poussé plus avant l ade oriëntale ainsi que le beffroi, parties termiuées avant 1230. Cette manière de procéder était d'ailleurs fort ration nelle ia population Yproise était désireuse de posséder au plus tot son beffroi, symbole de sa grandeur, de ses libertés el dépot sür pour ses chartes et franchises ooónmunalesen outre l'aile oriëntale, située a l'extré- mité du quadrilatère Mti, pouvait se clóturer définiti vement par la construction du mur de fond qui existe encore ujourd'hui et qui se terminait anciennement par un pignon a gradins. (1). Les membres de la corporation des drapiers pou vaient ainsi prendre possession immédiate de cette oartie du batiment et l'affecter 4 l'usage en vue du- luel il avait été construit. (i) voir pages 94 109 les halles d'Ypres par A. V. D. P. (0 Ce P'gno"-qui ,?e retrouve sur des gravures et des tableaux anciens, a été démoli vers 1J63. En examinant le batiment des halles d'Ypres, 011 est dès Tabord frappé de l'heureuse harmonie qui y règne, et qui est due, semble-t-il, 4 une unité par faite qui ne se rencontre qu'exceptionnellement dans des édifices aussi importants du Moyen-Age; c'est ce qui donne 4 1 ensemble de ces constructions ce ca- ractère de majestueuse et d'incomparable grandeur. Cet effet d harmonie absolue ne peut être acquis dans un ouvrage que si 1 unité d exéeution 4 laquelle elle est due, est le reflet de 1 unité de conception. Aussi estimons-nous que cet edifice grandiose a non seule- ment fait l'objet d'une étude d'ensemble mais que de plus, il doit avoir été exécuté sans discontinuation jiar des artisans qui avaient 4 cceur de respeciei l'ou\Tage du maitre qui en avait dressé les plans. Cette présomption n'eut même pas néeessairemen celle de 1 execution simultanée de toutes les parties de l'édifice; elle vise l'achèvement successif. sans in terruption dans les ouvrages, des divers corps de ba- timents compris dans le quadrilatère limité.'au midi par la grand'Pllace, 4 l'occident par la rue de l'an- guille, au Nord par la place A.V.R. Peereboom Les parties ci-dessus étant achevées et utilisées, on a repris avec plus d'activité les travaux de construc tion de 1 aile occidentale faisant face 4 la grand'Rlace- ensuite celle donnant sur la rue de TAnguille pour terminer par l'autre extrémité du quadrilatère, c'est- a^dire par le batiment faisant face 4 ia chapelie du doyen de la Collégiale de S' Martin. Le texte, de 1304, cité par l'auteur des Ypriana, (2) qui renseigne une recette pour location de toutes les «cambres dell uèse halle et alle novelle halle» ne semble pas infirmer cette manière de voir. Comme nous l'avons dit plus haut, l'aile orientate a ete oonstruite tout d'abord; elle a été occupée immé- diatement. La dénomination de vieille halle a parfaite- Pu, aPPliquée, même avant Tachèvement de ia totabte de l'aile occidentale, précisément pour la «distinguer des parties en construction ou achevées plus récemment. De même qu'inversement on a conservé le nom de «Nieuwwerk», 4 une construction qui date de prés de 300 ans, (1) pour la distinguer des constructions atte- nantes plus anciennes. De plus si d'une part les pièces d'archives citées PP n 1 P' disent °Iue la tour .et l'aile oriëntale des Halles étaient terminées avant 1230; d'autre part des documents prouvent que le quadrilatère, auquel nous taisons aliusion, ci-dessus, était bati 41a fin du XIIE siècle. (2) II n aurait done pas fallu plus d'un siècle pour l'a- clievement d'un batiment de proportions aussi colossa- Ce délai n'est pas exagéré pour l'époque; d'autant plus qu il faut tenir compte de ce fait que tous les ma- tériaux devaient venir de loin: Bray, Béthune, Tournai etc.... v- D- Peereboom, se basant sur les comptes de ir 1 ?stime ciue tes travaux ont été repris 4 cette date. i el n est pas notre avis. Ces pièces prouvent 4 notre sons que les ouvrages ont été poussés, 4ce moment avec plus d'activité. eui' V1 aIaII-u une d'entaine d'années pour construi- re le beffröi et 1 aile oriëntale des halles; on doit ad- Rrminpp1^1"1 double ait pu être nécessaire pour aidreS constructions qui font face: du cóté au midi, 41a place; vers loccident 41a rue de TAn ?i. les travaux avaient été entamés en 1285 il eüt soit coristructeurs de livrer avant 1304. S Hpf fnnees, les batimenls 41a corpora- diapiers, de manière 4 permettre 4 ceux-ci (2) Page 44 les halles d'Ypres par A. V. D. P. T/6 batiment de style renaissance a été construit vers 1622. (a) Voir A. V. D. P. les Halles d'Ypres p. 108. de pergevoir, en 1304, les prix pour la location de tou tes les chambres de la nouvelle et de la vieille halle. II importe d'ailleurs de remarquer que les compLes, de 1285-l2o6, renseignent noii seuiement des founixtures de pierres diverses, de cbaux; mais ce qui est ca ractéristique, la réception de quantiiés immences de «teules pour couvrir;» des laties; de plomn. Its re- latent aussi des frais de main-d'eeuvre pour sculpture des eorbeaux et consoles supportant les colonneites de creneaux des toitures, et même des menuiseries de la grande porte d'entrée. (1) Est-il 4 présumer que Ton ait accumulé des maté- riaux pour toitures; que Ton ait préparé si long.emps d'avance les eorbeaux 4 placer 4 la iiauteur des ché- neaux, si la nouvelle balie eu était seuiemeiit 4 ras de terre? De notables parties des constructions du cóté occi dental de la tour étaient propablement amvées 4 hau teur du toit; et 011 s'apprêtait 4 le couvrir pendant que 1 on continuait sans doute le batiment du cóté de 1 eglise. Conclusion. A notre avis, nous pouvons- done ad- mettre, que les batiments, formant l'ensembie de la balie aux draps, ont été batis, sans interruption, dans le courant du XIIE siècle; que les travaux ont été en tamés par 1'extrémité oriëntale du quadrilatère; la tour et l'aile contigue au Nieuwwerk, pour se termi ner par le corps du batiment faisant face 41a chapel ie du doyen de l'église St Martin, soit 4 l'extrémité Nord du même quadrilatère. r*! Les divers corps de batiments de la halle aux draps etant d une même ordonnance architectonique, il est permis de les coniondre au point de vue du travail de restauration. Les ouvrages 4 y effectuer peuvent être exécutés sans modifier en rieu le caractère architectural du monument, car fait remarquable par sa rareté," les batiments ont pu, grace 41a solidité des matériaux utilises, subir 1 action de nombreux siècles, sans subif de modifications dans les eléments caractéristiqn^ de conception primitive. Tout d'abord, il importe de garantir les murs et D» gitages contre les infiltrations des eaux plüviales et remettre les toitures en bon état. Avant de vérifier ce qu'il y a lieu de faire 4 la couver- ane; nous examinerons si la charpente proprement lite est encore suffisante pour remplir sa fonctiou de support de la couverture et de chainasfe des murs gouttereaux. (1) A. V. D. P. Halles d'Ypres page 106. A suivre ii

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2