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PAQUES
CONCERT
Samedi 10 Avril 1909
10 centimes le N
44' Ames N° 4329
LXXVe nniveisaire
-L^S BE i TITUOES
Discours sur l'ÖEuvre
du Coin de Terre
tP jp nr. hp jejeje 43
75® anniversaire
On s'abonne rue au Beurre, 36)
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 9, Place de la Bourse.
De toutes lessaisoi s de l'ai.née liturgique,
le Temps Pascal est, sans ontredit, le plus
léeond en mystères on peut dire que ce
temps est le point eulumi ant de toute la
liturgie dans la psrioie&miuslle Quiconque
a le bonbeur d'entrer avec plénifude d'esprit
et de coeur dans l'amour et l'intelligeiice du
mystè'-e pascal, est parvenu au centre même
de la Yie surnaturelle et cVst pour cette
raison que Notre Mère la Ste Eglise, s'ac-
comodant a notre faiblesse, nous propose a
nouveau chaque année cette initiation.
Tout, ce qui a précédé n'en était que la
prépnration la pieuse attente AeYAvmt,
les doux épanchements du Temps deNoël
les graves f>t sévères pensees d9 la Septua-
gésime, la componction de la pénitence du
Carème. le spectacle aéchirant de la Passion
toute cette sérii de sentim' nts et d° merveil-
les n éiait que pour aboutirau terme sublime
auquel nous sommes arrivés.
Et nfiu de nous fai,-e comorendre qu'il
sagit dans la solenuité pascale du p.us
grand imérêt de l'homme ici-bas. Dieu a
voulu que ces deux grauds Mystères qui
n'ont qifun même but, la Paque et la Pei te-
c&te, s'oflrissent 1'Eglise naissante avec un
passé qui comptait déjé quinze siècles pé
riode i 'imense qui n'a pas semblé trop lon
gue a k Di vine Sagesse pour préparer au
moyen de figures, les plus grandes réalités
dont nous soinmesau'ourd'üui en possession.
giS* pi fS pi fffi pi
de la restauration
de I'liniversiié catholique
d« Louvain
Programme des fêtes Jubilaires
Dimanche9 Mai, 10 h Fète des pauvres.
Distribution extraordinaire desecours par les
soins de la Conférence de Saint-Viicent de
Paul. A 11 h. Inauguration du nouvel
Insiitut d'Arenberg. Ouverture officielle de
l'exposition des oeuvres de Constantin
Meunier. A l3 r/2 h. Inauguration de
la statue de Juste Ltpse offerte k la Ville par
le Gouvernement. A 14 h. Fête des dra-
peaux. A ao h. Fête de nuit au pare St-
Donat.
Lundi 10 Mai, 10 h. Te Deum solennel,
chanié en l'église primaire de St-Pierre, par
S. E. le Cardinal Archevêque de Malines.
A. 11 h. Séance académique au Grand Au-
ditoire du Collége du Pape. A. i3 1/2 h.
Première fête musicale. Exécution, en
langue flamande, de Katharina de Tinei.
A 17 1/2 h. Banquet du Corps académique.
Mardi 11 Mai, 10 h. Messe pontificale
d'actions de grüces célébrée, en l'église pri
maire de St-Pierre, par S. G. Mgr. l'Evêque
de Gand. A 12 h. Au Cercle Catholique,
lunch offert par le Comité central aux mem
bres dts Comité d'arrondissement A
i3 1/2 b. Seconde fête musicale: exécution
d'oeuvr-s de compositeurs wailons et des
txtraits des Beatitudes de César Franck.
A 17 h. Dans la grande salie du College des
Joséphites, banquet des anciens étudiants.
Le soirIllumination générale de la ville.
Vocal Instrumental
organisé sous les auspices
de la Federation Wallonne des Étudiants
LE Mardi 11 MAI. A 1 1/2 h. précises
dans la salie des fêtes de Bériot
avec le concours de
M. J Bourbon, baryton. du Théfttr*> royal
de la Monuaie et du Covent Garden de Lou-
dres
M*'1* Jane Delfurtrie, soprano
MPlle M Rolletsoprano
Me,le Mauroy. contra'to
M. G- Dils, ba»se
M. Lheureux, ténor du Theatre royal de
la Moaaaie et du Coveat Garden de Londres;
Du Choral mixte des Conc.rts Durant,
(direct. Carpay),
Et de l'Orchestre des Concerts Ysaye,
sous la direction de
M. Joseph Jongenpr-fesseur
au Conservatoire *oyal de Liége.
CEuvres symphoniques de compositeurs
Wailons.
I. Ouverture de l'Enfance de Roland.
II. Coriège héroïque. VlCT. Vreuls.
III. Fantaisie sur deux Noëls Wailons.
deCÉSAR FRANCK
Prologue3' 5e et 8' parties.
Le Comité organisateur
Le baron Alfred Orban de Xivry, sénateur.
MVf. G. Capellen Smolders, commissaire d ar
rondissement de Louvainle baron P.
de Oieudonné de Corbeek-over-Loo Eugène Gilbert
Edmond Michotte.
M. LefebvreMM. les cbanoines Grégoire,
Ladeuze. Laminne Remy; MM A. Bayot, L. Dau-
bresse.Th. Debaisieux, Pr. Dewalque, G. Doutrepont
A. Dumoni, F Mayence, L. Mabille, Masoin,
F. Kaisin, A. Van Genuchtcn, professeurs k l'Uni-
versité.
Le Secrétaire, Le Président,
Louis Braffort. Charles Martens.
Pour le Comité de la Fédération Walonne
Les Secrétaires, Le Président,
F. Nothomb. B. Lefèbure. Léon Debatty.
Prix des places
Premières, 5 frs Secondes, 3 frs
Troisièmes, 2 frs
Les personnes qui désirent retenir des places
par correspondance peuvent envoyer un bon
postal au secrétaire, M. Louis Braffort, SS, rue
de Namur, Louvain.
prononcé a Bruges par M. Denys-Cochin
En vous adressaat la parole, dit l'éminent
orateur, j'accomplis un devoir d'obéissance.
M Beernaert m'a demande' de parler ici et
peut-on rien lui refuser
II est improbable que Jeudi je seiai
immortel mais sans la douce pression
du ministre d'Etat, président de l'oeuvre, je
n'en serais pas moins resté a Paris pour
vaquer au soin de mes affaires.
Ah que vous avez raison de qualifier
M. Beernaert d' illustre homme d'Etat 1
Nous, catholiques Francais, qui avons
quelque raison de vous envier, nous ne
pouvons assez vous dire combien nous
admirons vos dirigeants
M. Beernaert peut justifier ce qu'on a dit
du parti conservator anglais t il a exécuté
les réformss que les Wight avaient annon
cées Qui a fait davantage pour la Belgique
que MM, Beernaert et Woeste et le gouver
nement issu de Ieurs idéés
II y a queiques années, j'étais a Mariemont,
invité a une fête chrétienne du travail, par
feu Valere Mabille, le grand industriel et
l'éminent homme d'oeuvres, a la mémoire de
qui je suis heureux de pouvoir rendre ici
même un juste tribut de profonds regrets.
(Applaudissements.)
La fête a iaquelle j'assistai alors, toute de
cordialité, de sympathie et de tranche hospi-
talité flamande, fut inaugurée par une
grand'messe a Iaquelle assistait l'élite du
pays. Et rentré en France, oü nous nous
sommes payé, depuis, le luxe dun ministre
du travail, je pus dire a mes amis, que le
gouvernement catholique de nes voisins
nous avail devancés sur ce terrain qu'en
Belgique j'avais déja vu un ministre du
travail. Mais ce nétait point, comme chez
nous, au Palais Bourbon, mais la grand'
messe de Mariemont. Bravos I)
M. Beernaert n'est-il pas également l'apo-
tre de l'idée noble et juste qui vous k valu la
Représentation Proportionnelie
Grace a cette heureuse réforme, les trois
parries politiques, issus de la nation beige
se rencontraient ainsi déja équitablement
autour de Ia tribune parlementaire, alors
qu'en France les catholiques n'étaient pas
représentés du tout.
Mais parmi les mérites les plus grands de
M. Beernaert, les hommes d'oeuvres citeront
de préférence celui de n'avoir point oublié
qu'il faut parler au peuple.
C'est ce principe qui est a la base de votre
législation sociale.
L'orateur évoque la loi de iS8q, avec cette
belle disposition qui permet a l'ouvrier de
ne payer qu'un dixième pour couvrir les
frais de sa maison et qui lui ouvre la porte
de l'assurance mixte sur la vie, pour ne pas
lui faire perdre le bénéfice de sa contribu
tion.
Voila comment on encourage le travail-
leur a l'épargne Ah 1 les fruits superbes de
la Mutuafité beige Au plus grave problème
de la vie sociale, vous avez donné sa véri-
table solution Et que nous vous envions I
Car, nous aussi, Francais, nous désirons les
retraites ouvrières et cela pour deux raisons
principales d abord, passé la cinquantaine,
i'homme ne recommence plus sa carrière, il
doit continuer a eet étge, on devient par
tisan des retraites. Ensuite, nous assistons
en France a la marchc progressive d'un
courant trés dangereux le fonctionnarisme,
but êprement relancé par tant d'existences,
paree que dans l'indjstrie en général, les
retraites font défaut.
Car en France il y a deux pouvoirs
nationaux qui s'entretiennent réciproque-
ment fonctionnaires qui élisent les députés
et les députés qui disposent des fonctions
publiques. Et ce que sont les exigences des
uns, les postiers viennent de nous l'appren-
dre Hélasnous en verrons bien
d'autres 1 par les retraites, on remet en
faveur, on nourrit les métiers indépendants.
Mais pour réussir dans cette voie, il faut
le concours de l'initiative privée c'est la
vraie solution du problème.
Or, vous avez fait de belles choses en
Belgique. Vous avez un réseau serré
d oeuvres fortes et prospères vous avez des
hommes d'oeuvres aussi nombreux que vail-
lants, des conférenciers, des orateurs élo
quents qui vont porter la bonne parole
f sociale, dans les moindres recoins de la terre
beige. Vous n'avez pas besoin de regarder
de l'autre coté de la frontière.
j C'est nous qui venons chez vous prendre
exemple sur votre initiative, c'est ici qu'on
1 nous fera la le^on. j
1 En résumé, sans l'ordre de M. Beernaert,
je ne seiais point venu. Mais pourqoui done
M. Beernaert a-t-il pensé a moi, que rien
dans la vie publique ne désigne a cette
flatteuse attention
Ma première fonction publique fut celle
de président de la société d'horticulture de
Corbeil J'y discourais avec sincérité sur les
choses horticoles. Quoi de plus beau d'ail- 1
leurs que l'éclosion de toutes ces msrveilles
végétales que l'on cultive avec tant d'art en
Belgique I
Mais les beaux jardins ne sont pas les
seuls intéressants. Les petits potagers aussi
ont leur charme et leur intérêt.
L ouvrier y emploie ses rares loisirg mieux
qu'ailleurs ils lui donnent le bon air, lui
procurent des ressources pour sa familie. A
l'heure ou l'industrie de l'alimentation fait
des progrès inquiétants, générateurs de
maux ultra-moilernes, qu'elle chance de
pouvoir offrir acx siens des pommes nature,
une soupe aux choux, confectionnée avec de
vrais choux I C'est un luxe qui n'est pas a
dédaigner.
Et voila l'oeuvre du Coin de terre
II ne s'agit pas de faire pour la terre, le
commerce de détail. L'aumóne en nature
répugne a vos principesmais vous voulez
permettre a l'ouviier d'acquérir au prix du
gros le petit lopin de terre qui réjouira son
foyer.
Ah I que de bien-être peut représenter ce
lopin judicieusement exploité 1
Ne me suis-je pas laissé dire que 5 ares de
terre peuvent rapporter too fr. par an II y
a 2Ï ans, a Corteil, un viticulteur de Fon-
tainebleau, M. Rosecharmeux me disait
Je possède depuis quarante ans un
hectare que j'ai sagement cultwé je lui dois
la vie confortable que je mène et un beau
million, soigneusement mis de cöté pour
mes enfants.
Ce que la viticulture ainsi comprise rap-
portait k mon compatriote, la culture
maraichère, a un degré moindre il est vrai,
le vaut d'autres car elle aussi donne de
gros bénéfices.
Ains:, de toutes fafons, vous n'avez pas
entrepris una eeuvre inutile, mais une €euvre
féconde, oeuvre de vie,essentiellement sociale.
Un de vos précédents rapports m'a appris
que l'CEuvre avait détaillé 3o hectares, ap-
partenant il 600 petits propnétaires et utilisés
par Booo personnes. Aujourd'hui, il ne s'agit
plus de 3o mais de 100 hectares et toutes
proportions gardées, vos petits propriét»ires
doivent être aux moins 1000, tandis que les
lopins détaillés profitent a 10.000 personnes.
Je ne connais pas d'oeuvre plus utile a la
ssnté physique et morale des gens I
Contiauez cette oeuvre pour le bien de
votre paysplus il y en aura, plus vous
ferez d'heureuxce que vous souhaitez
certainement comme moi, avec l'esprit social,
foncièresnent chrétien, qui est le votre. C'est
un magnifique exemple, donné a tous, des
efforts les plus grauds accoiuplis pour le
bien du plus grand nombre, vous avez fait
la le$on a tous les partis soi-disant avancés,
en montrant qu'on peut se passer de leurs
utopies et agir au lieu de se dépenser en
vaines paroles, en se maintenant sur le
terrain de la charité chrétienne.
Une ovation des plus chaleureuses, digne
couronnement des salves d'applaudissements
qui en ont souligné les principaux passages,
salue la fin de cette causerie, qui a permis
a M. le baron Denys-Cochin de rendre un
hommage a la fois si sincère et si éclatant a
l'activité sociale de la Nation beige, a la
prévoyance et a lasagesse de notre catholique
gouvernement.
Et c'est au milieu des derniers murmures
admirateurs de tant d'éloquente simplicité
que M. de Bavay s'associe aux regrets que
fait nattre l'absence de M. Beernaert, l'émi
nent ministre d'Etat qui lui-même regrettera
d'autant plus d'être mis aux arrêts par la
Faculté qu'il aime tout particulièrement
Bruges et les Brugeois. C'est au nom de l'il-
lustre président de l'oeuvre que M. de Bavay
remercie et félicite le député de Paris, grand
penseur et homme politique remarquable,
parlant hier du modernisme, aujourd'hui du
coin de terre, toujours avec la même élo-
quence et avec le même succès.
L'oeuvre du coin de terre est née k Sedan
bientöt naturalisée en Belgique, son expan
sion eut souvent a se féliciter de l'appoint de
conférenciers Frat^ais. Le baron Denys-
Cochin s'est montré a la hauteur de ses Dame, et le doyenné de Bruges Nord sous
illustres devanciers. Le parrain portera bon- celle du curé de St Gilles
heur au nouveau-né. Enfin, Mgr Faict érigea
la modeste cérémonie de tantöt parmi la
foule affairée, qui, elle ne se doutc paa
qu'éclose sous le souffle puissant de la bonna
parole, une oeuvre nouvelle est née, procla-
mantla gloire du gouvernement catholique
et l'insatiable activité de la charité chrétienne
Bruges.
de laiéérection du diocese
de Bruges
{Suite)
Accablé de sollicitudes et désireux d'alléger
le poids de son épiscopat, Mgr. Vandevelde
pria le Saint-Père de diviser son immense
diocese et d'accorder a la Flandre Occidentale
une administration ecclésiastique séparée.
Grégoire XVI accueiilit cette prière et sur la
proposition de l'évêque de Gand, il éleva M.
Boussen a la dignité d'êvêque de PtolémaTde,
in partibus infidelium, pour qu'il remplisse
les fonctions d'auxiliaire auprès de l evêque,
sans parler toutefois de la division du diocese.
Mgr. Boussen fut sacré dans l'église parois-
siale de Saint-Sauveur k Bruges, le 27 janvier
i833.
Depuis plus de 170 ans, la ville de Bruges
n'avait pas vu de sacre d'évêque. Ce fut seu-
lement l'année suivante que Grégoire XVI
rétablit l'évêché de Bruges par la bulle: Ro
mano? eccltx du 27 mai 1834, dont il commit
l'exécution a l'archevéque de Malines, En-
glebert Sterckx, et le 23 Juin de la même
année,qu'il transféra Mgr Boussen du siège
de Ptolémaïde a celui de Bruges.
S. S. Grégoire XVI érigea par la même
Bulle l'église paroissiale de Saint SauTeur en
cathédrale, et, tout en lui conservant les an
ciens titres, lui donna, ainsi qu'au nouvel
évêché de Bruges, St-Donatien pour patron.
L'exécution de la bulle de réérection de
l'évêché de Bruges et la prise de possession
du nouvel évêquceurentlieule 23 juillet 1834.
Cet événement mémorable fut célébré a
Bruges par des fêtes magnifiques et les jour-
naux de l'époque parient avec grands éloges
de l'illumination générale de la ville, le soir
du même jour.
Une grande planche lithographique nous
a conservé le souvenir de l'illumination du
Séminaire et du feu d'artifice tiré devant cet
établissement.
Le nouvel évêché, composé de la majeure
partie des anciens évêchés de Bruges et
d'Ypres et de queiques parties des évêchés de
Tournai et de Gand, cotnprenait toute la
Flandre Occidentale, et comptait au commen
cement les neuf doyennés suivants: Bruges,
G "listelles, Ypres, Courtrai, Menin, Pope-
ringhe, Thielt, Furnes et Thourout.
En 1839, Mgr Boussen y ajouta ceux d'A-
velghem et de Dixmude.
Plus tard, en i853, Mgr Malou divisa le
doyenné de Bruges en trois parties: l'archi-
prêtré ou le doyenné de la ville de Bruges,
sous la juridiction d'un archiprêtre; le doyen
né de Bruges-Sud sous ctlle du curé de N.
La section Brugeoise de la Ligue du coin
de terre se recommande des hautes person-
nalités qui lui ont accordé leur patronage
S. G. Mgr l'Evêque de Bruges, l'honorable
gouverneur de la province, le bourgmestre
de Bruges, le commissaire d'arrondissement,
d'autres encore, l'élite de la noblesse et de la
haute bourgeoisie brugeoise et les plus vail-
lants de vos hommes d'oeuvres, dont au
premier rang il importe de citer M. Dugar-
dyn, l'infatigable organisateur de tant d'oeu
vres sociales Bruges. [Ovation).
L'orateur termine en remerciant les auto
rités Brugeoises de leur sympathique accueil
et, au nom du comité central, déclare défini-
tivement installé Ie comité Brugeois de la
Ligue du coin de terre et du foyer inssisis-
sable.
C'est fini 1 Trés entouré, le baron Denys-
Cochin s'éloigne, souriant, et sous la pluie
fine, s'écoule l'assistance commentant encore
ei I872 deux
nouveaux doyennés, celui de St Pierre et Paul
k Ostende, et celui de St Michel Roulers.
L'évêché de Bruges est done divisé actuel-
lement en iS doyennés.
Depuis 1834, cinq évêques ont occupé le
siège épiscopal de Bruges:
NN. SS. Fran?ois-René Boussen, 1834-1848
Jean-Baptiste Malou, 1848-1864
Jean-Joseph Faict, 1864-1894
Pierre De Brabandere, 1894-1895
Gust.-Joseph Waffelaert, 1895-
Cinq prélats, éminents par leur piété, leur
science, leur zèle, leur prudence, étroitesient
attachés la Chaire de St Pierre, aimés et
respectés de leurs diocésains, l'exemple et le
modèle de leur troupeau, les vrai pasteurs
de leur Eglise.
Quel bon pasteur et quel bon père, en
effet, que Mgr Boussen qui a révélé son
8me et prédit toute sa conduite dans l'image
30
JOURNAL
©rgane Qatholique
de l'Rrrondissement
PROGRAMME
PREMIÈRE PAETIK
Em. VIATHIEU.
Jos. JONÖEN.
DEUXIÈME PARTIE