Téléphone <3 Téléplione 52 Samedi 24 Avril 1989 10 centimes le IV' 44e Awbibe N° 45 3S Le Jubilé catholique et national dc 1909 Pour nos tout petits Flaniands On s'abonne rue au Beurre, 36, A Le Journal d'Ypres paratt une fois par semaine. Le prix de l'abonnemenL, payable paranticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. Ypres, et A tous les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentasres coüteuf: 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptê les deux Flandres) s'adresser l'Agtm* Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. C'est a Gand que ce sont ouvertes, le 18 avril, le dimanche de PSques fluries, les festivite's dpstirsées a cpmmémorer notre vic- toire de 1884 et a célébrer le vingt-cinquième anniversaire du gouvernement catholique. Une messe so ennelle d'actions de graces, chantée en l'église St-Michel, a inaugure' cette belle journe'e, religieuse et patriotique puis a eu lieu, en la vaste salie virrée, du Casino, un banquet qui a réuni prés de seize cents convives. Rarement, nous avous assisté a une fête aussi bien organisée, aussi complètement re'ussie, aussi grandiose, au^si cordiale et aussi enthousiaste. C est l'impression com mune de tous les assistants, atteste'e paries nombreuses felicitations, adressée au comité organisatcur. Disons en outre, et notons surtout, que cette belle fête a eu un caractère politique trés bien marqué et qui est de nature a en- courager les efforts et a confirmer les espéran- ces de tous ceux qui se dévouent au succès de notre cause. Si nos adversaires avaient pu assister a cette première revue de l'armée catholique flamande, lis auraient du constater que nos effectifs sont au complet et que le drapeau sera bien déiendu. Tous les cceurs élaient a l'unisson et les mains se rencontraient dans une fraternelle étreinte. L'accueil enthousiaste, fait aux ministres actuels et aux anciens ministres,présents a la fète et, en particulier, a l'houorabie M. Beer- naert, a été particulièrement significatif. Ce n'a pas été seulement un témoignagc de légitime gratitude, mais c'est aussi la preuve irrecusable que la politique instaurée et suivie par ces hommes d'Etat répond aux aspirations nationales et quelle peut compter su.'l'appui persévérant du corps électoral. Ce sont des électeurs, en effet, qui témci- gnaient dimanche de ia vitalité.de l'union et, par conséquent, de la lorce de notre parti. Si cette heureuse cohésion sait se manifester aussi complètement, soit dans la presse, soit dans les hautes régions gouvernementales et legislatives, que dans la masse de nos trou pes, nous n'avons pas seulement le droit de compter sur la victoire, nous avons le droit de dire que nous la tenons déja. Constatons en outre que si ce magifique ralliement de champions catholiques produit en quelque sorte la visibilité de notre force, elle montre en même temps que cette force se meut dans la moderation et n'a d'autre objec- tifquela sauvegarde de l'ordre, de la justice et de la paix. Quelle difference, a ce point devue, entre les discours chaleureusement patriotiques, tenus dimanche a la salie du Casino, et les tnvectives injuiieuses, haineu ses et menagantes doi t retentissent habituel- lement les a^semblée» libéralés et socialistes Nous ne menagoris, nous, la Iiberté de per- sonne nous entendons seukment conserver la notie et nous lemr en mesure, le cas échéant, de la détendre par ks mêrr.es armes qui nous ont atdés a la conquérer. Provoca teurs, nous ne le sommes pas; nous pouvons tnéme dédaignér les provocations tapageuses qui nous "sont trop souvent adressées, sauf a répondre a la première tentative d'exécution, Lexpérience de vingt cinq années de gou vernement catholique, écouiées depuis l'avè- nement du cabinet de Jules Malou, prouve aussi que si nous nous proclamons amis de lordre et défenseurs des institutions preser vatives de la paix sociale, nous ne sommes pas cependant des immobiLstes, des.conser- bonne foi, soutenir que- le quart de siècle que nous venons de traverser,n'apparait dans notre histoire que comme une parenthèse vide ou comme une crise désastreusement prolongée de léthargie nationale? M. Van Cleemputte, dans le discours qu'il a pro- nonce dimanche au Casino, a fait bonne justice de ce calomnieux paradoxe, dictépar fesprit de par'i.mais répudié par le patriotis me tt confondu par l'évidence des faits. II suffit, en effet, d'ouvrir le Bulletin des lois, d'entreprendre un tour de Belgique, d'obser- ver fasp^ct renouvelé de nos villes, de visiter nos ports, de consulter les données de la statistique, d'étudier la phtsionomie de nos populations pour appercevoir partout les preuves ir écusables de l'ceuvre de pacifica tion, de régénération et deprogrès qui s'csl effectuée. Cette oeuvre, M. Beernaert l'a commencée par la res'auration de nos finances, par une série de nos lois sodales, par des réformes pölitiques de la portée la plus considé: able. Ses successeurs l'ont ensuite continuée et de'veloppée dans le même esprit avcc un succès q"i nest pas sérieusement contestable. La postérité honorera les noms de ces ervi- teurs de la patrie et ce n'est pas sans lierté que nous constatons que, parmi ces ooms, il en est qui honorent tout particulièrement la ville et l'arrondissement de Gand. Gilons entre les ministres et les anciens ministres MM. le comte de Smet de Naeyer,.Begerem, Van den Heuvel, le baron van der Bruggen, le baron Surmont de Volsberghe, Cooreman, Helleputte, etc. Croyez vous done que le pays ne se rende t Le voyage de M. Renkin, n'est pas ce qu'un vain peuple pourrait penser, c'est-a- dire an voyage d'agrémentc'est un peu plus. D'autres pays ont pu voir leur ministre des colonies se déplacer, aller par dela la mer visiter quelque contrée soumise a son administration, mais cette contrée était de celles dont on fait ordinakement un lieu de villégiature hivernale. Le voyage de M. Renkin est d'ordre ahsolüment différent c'est un réel voyage d'études, avec tous les efforts, toutes les complications, tous les risques que comporte un tel voyage dans l'Afrique centrale. Or, c'est en cela que se trpave le sacrifice a la Patrie, venant d'ailleurs après d'autres que M. Renkin n'a pas hésité a lui faire. Notre ministre des colonies, avunt que nous n'en possédions une réelkment, pou- vait couler des jours heureux, dans ce mi nistère si plein de quietude, si éloigné de toutes complications, qu'est la Ministère de la Justice. Heureusement pour la Belg'que et mal- heureusement pour lui, M, Renkin était réputé pour sa puissance au travail, pour sa claire vision des choses soumises a son étude, pour sa fagon nette et précise de les exposer au public, et c'est ainsi que le Gouvernement le c.argea défendre de- vant le Parlement ia reprise du Congo par ]a Belgique Dès lors, la quiétude que lui avait donnée lè ministère de la justice, était envolée, et il se trouvait promis a des instants de labeur sans fin, jusque, enfin, au portefeuille du pas compte de cette situation et qu'il ne sache nouvjau ministère des colonies, qu'il devait vateurs-bornes et que nous savons nous assouplir, avec prudence toujours mais avec une ferme resolution, si c'est nécessaire, aux evolutions coatemporaines et accomplir les progiès legitimes,aussi bien dans le domaine de la politique proprement dite que dans la "Phère des intéréts matériels et du dévelop- petnent économique. Qui done oserait, de pis a quelle politique et a quels hommes il en doit les bienfaits Etonnez vous après cela s'il leur a donné 'es témoignages.persé- vérants et multipliés de sa confiance et si son bon sens et sa gratitude i'engagent a renouveier ces verdiets plutöt que d'appuyer une politique de combat, destinée parson programme même a rouvrir, aussitCt après son avènement, une désastreuse pénode d'agitation continue et de luttes également fatales a la paix religieuse, a la concorde so- dale, a la prospérité, même parement mjté- rielle, du pays, comme nous pouvons nous en convaincre par l'exemple de la France. La manifestation jubilaire qui vient de donner aux catholiques de la Flandre Orien tals l'occasion d'affirmer ces sentiments reli- gieux et patriotiques, se répétera,ailleurs et tout nous autorise a croire que ce seta avec le même succès. On annonce déja, des assem bles a Marche, a Bruges, a Ypres, a Anvers, k Bruxelles, a Liége, a Namur, a Tournai, etc. Le Congrès de Malines sera le couron- nement de ces légitimes demonstrations d'allégresse. Cesera, il est vrai, un congrès d'eeuvres, mais les hommes d'oeuvres i;ont presque tons des hommes d'action, et ils saveot que l'atmosphère respirable de la charité, c'est la Iiberté. Ainsi le jubilé de 1909 prépare la cam pagne de 1910, qui en sera le glorieux et durable épilogue, pour les catholiques unis, pénétrés des devoirs de la, vie publique et généreusement ambitieux de servir avec une ardeur renouveiée ces deux causes insepara bles dans leur fidéle attachementla religion et la patrie. Le voyage de If. fienkin aa Congo Peu d'instants nous séparent du départ de M. Renkin, notre ministre des colonies, pour le Congo. Nous ne savons pas si tous nos compa- triotes se rendent bien compte de l'impor- lance et de l'enseignement que Comporte sem liable déplacerosnt. On peut ne pas partager ies opinions de M. Renkin, mais, toute question politique mise a part, 1 acte qu il va accomplir, doit être suivi attentive- ment et avec sympathie par tous les Beiges qui ont au cosur 1 amour de leur Patrie et qui, par conséquent, peuvent apprécier les Sacrifices qu'on lui fait. accepter. Depuis, ce ne furept qüe travaux et études se succédanl sans interruption, jusqu'a ce voyage duquel on attend mille résultats heureux. Par ce voyage, M. Renkin, allant étudier sur piace les réformes et les ameliorations administratives, montre bien qu'il est l'hom me de sas paroles. Dans son discours du 25 Avril 1908, il disait Le Congo", dit-on, n'est pas une colonie de peuplement. Je conteste cette affir- mation. Lo Manyema et une partie du Katanga sont habitables pour ies blancs ils peuvent y vivrè, y travailler, s'y repro- duire. Que faut-il penser au surplus de l'Etat Indépendant du Congo C'est un pays tropical, jusqu'a présent inhabitable pour les blancs. En sera-t-il toujours ainsi Personne ne le peut affirmer, Done, pour M. Renkin, le blanc peut vivre en certaines parties du Congo, tandis que certaines autres sjnt pour le moment inhabitables. II ne faut point que cette réserve puisse nuire au développement de la colonie aussi, prêchant d'exemple, parce qu'il sait que tout exempie doit venir d'en haut, il se rendr'a aussi bien dans la partie inhabitable que dans i'autre, parce qu'il veut étudier, il veut voir, il veut savoir pour que son pays puisse en profiter. On nous objectera qu'il ne remplit que son devoir de ministre, "et que d'autres se sont rendus dans les mêmes lieux et s'y rendent a chaque instant sans que l'on souligne semblablement leur action. II est possible mais on nous concédera que céux quiont visité ou' résidé en ces lieux, ont été guidés souvent par des pen- sées persoanelles, des désirs de se créer des situations, par i'ambition d'y faire fortune, etc.. Que peut espérer M. Renkin? II avait une situation indépendante, il était mem- bre du Parlement, ministre d'un départe ment oü le repos est de tous les instants, ses ambitions pourraient être satisfaites sans de grands efforts et sans risques 1 Aujourd'hui, sa situation est-elie la même? Que compte son traitement de ministre en regard des risques qu'il va courir durant son séjour dans la partie insalubre de la Colonie Et si la maladie l'atteint, le terrasse, aura-t-il la compensation que d'autres étaient allés chercher en ce paysdes situationsla fortune Non, pour lui rien de tout cela, simple- ment la satisfaction d'avoir accompli un devoir de sa charge. C'est beaucoup penseront les ideologues c'est peu di- ront les gens pratiques. Mais ce qui compléte, ce qui rehausse singulièrement Facte de M. Renkin, c'est celui qu'accomplit k ses cötés son épouse. Partageanc les risques de son man, Mme Renkin, elle aussi, sen va vers le Congo. Est-ce simplement dévouement conjugal S'il en est ainsi, il faut nous incliner bien bas devant celle qui ne craint pas d'affron- ter, aux cótés d'un être cher, le péril de l'insalubrité africaine. Est-ce encore pour apporter k son époux le témoignage néces saire montrant au pays qu'on peut aller sana aucune crainte, dans quelque partie que ce soit du Congo S'il en est ainsi, notre inclination doit être encore plus pro- fonde, pleine de respect et d'admiration, car facte du ministre et de Mme Renkin atteint alors un haut degré de civisme, puisque l'un et I'autre vont jusqu a l'oubli de soi-même, pour ne penser qu'a ceci, c'est que l'exemple qu'ils donnent doit être aussi large, aussi entier que possible pour être profitable a la Patrie Beige. En. ces temps de vouterie et d'égoisme et aussi de dénigrement mutuel, il est bon que des caractères s'affirment et ne crai- gnent pas de troubler leur tranquillité pour l'accompiissement d'un devoir réel ou d'un devoir qu'ils se sont volontairement imposé Puissent M. et Mme Renkin avoir la satisfaction de constater plus tard que leur dévouement n'a pas été improductif, et puissent-ils avoir aussi celie de ne pas con- naitre i'ingratitude, récompense ordinaire des grands et généreux dévouements. G. V. Notre vaillant cercle Excelsior n'est certes pas ea retard do zèle pour l'instrac tion des masses. Récemment encore il pie- nut l'excellente initiative d", répandre le mandement sur les Devoirs de la vie conju galepubfié par notre éminent Cardinal i rimat de Belgique Cette fois, il faut avoir la justice de lere- connattre, Excelsior s'est laissé donner le pion par son émule l'Université populaire, laquelie vient d'organiser une conférence sur la puériculture rationnelle. Gomine le constate Mgr Mercier, la nata- lité décroïc partout en Belgique, mais le fléau affecte surtout les grandes villes et la Wallonnie. Hélas quand on déploie une carte de Be'gique teintée d'après le taux de la morta- lité infantile, une impression extrêmenmnt pénible nous frappe dans notre fierté de Flamands Ce mal afireux ronge la partfe la plus saine du pays, celle oü la natalité bais se le moins un tiers de notre belle West, flandre est rongé par l'horrible chancre, et notre chère ville d'Ypres, quoique isolée de la région contaminée, s'y rattache néan- moins par une plaie identique. Ypres, qui se pique d'être un petit centre éclairé 1 La Westflandre, cette perle de nos provinces, ce vieux saüctuaire des gloires nationales et le foyer des vertus'-de la race Oui, e'est ici surtout que sévit ce mal af- freux du massacre des innoceDts 1 II y a ia une anomalie aussi regrettable qu'humili- ante. Ypres s'apprête a, fêter comme il convient ce vaillant parlementaire qui préside a ses destinées et qui depuis un quart de siècle s'est particulièrement distingué au Palais de la Nation par de fréqueotes et excellentes initiatives se rapportant a la protection de l'enfaace. Que de fois ici même a l'hótel de ville ou ailleurs il a prêché la protee- tion de l'enfance du premier age Et nous même, dans ces colonnes, que de fois nous avons dénoncé un fléau vraiment I intolerable parce qu'il est aisément évitable. i II y a peu de mois encore nous réclamion9 l'institution d'un cours de puériculture. j Nous eussions voulu voir organiser cela par j le pouvoir public. C'est l'initiative privée qui j s'en est chargée, du moins d'un essai. j Nousespéronsbien que l'onne s'en tiendra I pas lè et que la ville soutiendra généreuse- 5 ment, d'oü qu'en parte l'initiative, l'organi- i sation de coniérences répétées et l'institu- tion de mesures diverses destinées a assurer une bonne solution de cette question vitale. Comme nous le suggérimis aussi, il con- viendrait d'encourager de diverses manières i'assistance aux lemons et l'exécution des re- commandations par des articles de layette, par exempie, par des exonératious, etc.; également par des primes de survivance, dautant plus utiles qu'elles sont l'antidote spéc:fïque de l'assurauce infantile. En attendant, félicitons et remercions vi- vement M. le Dr Pattyn, de Nieuport, unde nos plus vaillants apótres de l'élevage ra- tionnel, pour I'instructive et bienfaisante conférence qu'il est venu donner, dimanche, a Ypres. La conférence était p .ésidée par M. le conducteur Janssens. Elle était honorée notamment de la présence de M. le doctenr Van Robaeys, qui, pour être «le médecin des morts i), n'en est pas moins l'un de nos plus dévoués protecteurs de ceux qui entrent dans la vie. II a même obtenu déja de notre administration communale l'application de certaines mesures d'une grande importance pour la sauvegarde de nos tout-petits con- citoyens. Le public, malheureusement, était fort réduit, Le spectacle d'une course a la mort, n'est-il pas plus palpitant d'intérèt que l'ap- prentisssge du plus doux des devoirs? D'autres attractions que le Vélodrome se dis- putaient aussi le public. D'aucuns étaient allés entendre une conférence sur l'horticul- ture. Loin de nous de médire du culte de Flore et de Pomone. Mais, s il est une fleur aimable entre toutes, s il est un fruit capable de procurer d'exquises jouissances, n'est-ce pas la fleur humaine, n'est-ce pas le fruit de l'amour Le conférencier a d'ailleurs parfeitement fait ressortir tout ce qu'il y a d'illogique et de funeste dans l'incurie des mères dont tout le bonheur et toufe la mission est la mater- nité, et qui compromettent ce bonheur et sont infidèles a leur mission en ne faisant pas le nécessaire pour assurer la bonne ve nue de ceux qu'elles ont mis au monde. Nos contemporains sont trés fiers de leurs droitsor, un des droits de l'homme les moins contestables et pourtant trop conteste en fait, c'est le droit du bébé a l'aliment ma- ternel. En France, la peur du Prussian a engen- dré la sagesse, en cette matière, et devant le fléau croissant de la population, on ne con teste plus ce premier des droits de fhomme; on i'a notamment inscrit en caractères-énor mes sur les murs de la Materdité de Paris. A Nieuport, oü ia mortalité infantile était. la plus considérable du pays et le double de ce qu'elle est, par exempie, dans le Namu- rois, le mal s'est déja sérieusement atténué, grêce surtout aux persévérants efforts du Dr Pattyn en faveur de falimentation naturelle et de la puériculture rationnelle en général. Le conférencier a produit une profonde impression en sigDalant cette hécatombe an nuelle de 30,000 Beiges de première année, la plupart victimes de leurs prop res méres! Et il feut ajouter a ces 80,000 êtres humains portés du berceau k la tombe, un chiffre peut-être double de victimes qui survivent, malgré leurs mères. mais qui garderontpour la vie un vice quelconque de la constitution physique, une source de souffrancei et de misères et une moindre résistance pour la lutte vitale. A l'heure même oü nous assumons la noble mission de civilisateurs, et tandis que nous allous combattre, au Congo, la maladie du JOURNAL ©rgane Salhoüque YPRES de l'Arrondissement

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 1