o;«rs' m m our i'iiinélioration des routes de l'arrondissement (F Ypres 8"S Le voyage du Prince Albert S^rograme des Courses ©j© $©©©-©-©§ Le Carillon d'Ypres Vendredi 14 Mai, a 4 h. s «-« a ft Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Cour d'Assises de la Flandre Occidentale Mais on pourrait espacer davantage les arbres et remplacer les essences trop gour- mandes par d'autres. On pourrait aussi adopter pour les routes un dispositif nou veau les diviser en trois parties et planter les arbres entre le pave et l'accotement, de sorte qu'ils ombragent ceux-ci sans nuire aux riverains. L'honorable député de Bruges insiste pour rachèvemeot des travaux de l'hötel du gouvernement Provincial de Bruges. II y a trente ans, dit-il, que l'ancien hotel a été incendie'et a un endroit oü tous les étrangers affluent et oü se dressent nos hal les majestueuses, on aper^oit toujours le spectacle fücheux d'une vaste trouée et de ruines désolantes. J'exprime le voeu que cette situation ne se prolonge pas davantage M. A. Delbeke, ministre des travaux publics. Vous pouvez avoir toute assu rance a ce sujet. La place nous a manquée dans notre dernier numéro pour publier l'excellent dis cours prononcé a la Chambre des représen- tants, le 28 avril, par notie député M. Van Merris, a 1'occasion de la discussion du bud get des travaux publics. Nou3 le donnons aujourd'bui in extenso d'après les Annales Parlementaires. M. Van Merris. Messieurs, on a dit souvent que pour obtenir le moins il faut demander le plus. Je ne partage pas ce sen timent, car en demandant trop on risque souvent de n'obtenir rien du tout. Monsieur le ministre peut done être tran- quille, je ne réclamerai que l'exécutiou de travaux absolumeat nécessaires, et sur les- quels j'appelle toute son attention. 11 y a tout d abord le boulevard Malou a Ypres. II y a la un empierreinent qui res- semble heaucoup a celui que nous avons couuu rue de la Loi, et que M. le ministre a bien fait de remplacer par un beau pav ge. Dans les villes, les empierrements ne peuvent résister.surtoat la oü le roulage est uu peu intensif. On ne saura probab'.ement jamais ce qu'a coüté I'entretien de l'empier- remenfc de la rue de la Loi, et je ne veux pas demander ia réparatïon de celui du bou levard Malou a Ypres, paree que ce serait de l'argent jeté. La meilleure économie que puisse faire le gouvernement, c'est de remplacer l'empier- rement actuel par un pavage établi, comme rne de la Loi sur un coffre de pierrailles celles-ei existent a pied d'oeuvre, on n'a qu'a le3 utiliser. Cela ne veut pas dire qu'un pavage est toujours la perfection du genre, etce qui le démontre, c'est le mauvais état de la route d' Ypres a Poperinghe. L'administration reconnait qu'il faut la transformer, mais voila dix aas qu'on nous laisse entrevoir celte amélioratioa qui ne se realise jamais j en dirai autant de la section de Proven a Rousbrugge. En 1898, conformément a l'engouement de cette époque, on en a con ver ti quatre kilomètres en empierrement. Mais celui-ci, comme a peu pres tous les empierrements, est si mal ontretenu qu'il n'esf presque plus guère praticable. Un bon pavé seul peut résister en eeteudroit et jengage vivement M. le ministre a no plus rttarder ce travail. Je recommanderai en passant a monsieur le ministre, e reaoncer le plus possible aux pavés de grès, au moias pour les traverses des communes. C'est le cas pour celles de Poperinghe, rue d'Ypres. On pourrait em ployer ces pavés de grès pour le repavage de la rue da Bruges oü io roulage est moius fort, et les remplacer rue d'Ypres par Jes pavés en po;phyre. Je remercie monsieur le ministre d'avoir décidé l'améiioration de la traverse de Rousbrugge. Cette traverse en effet était signa ée depui3 plus de dix ans, par l'ad ministration des ponts et cbaussées, comme étant une des plus mauvaises. Les pavés y datect d'une époque préhistorique. Quant a I'entretien de nos routes, de temps en temps on voit une équipe d'ou- vriers en prendre possession, et y réparer les fosses et las bosses les plus en vue. Puis l'équipe se déplace, et va travailler un peu plus loin. Ce système ne vaut rien, car ces reparations avec de vieux pavés ne durent que queiques semaines, et elles ont en outre le trés grave inconvénient d'inter- rompre constamment la circulation. Mieux vaudrait faire exécuter un travail complet,, qui coüterait moins cher en réalité, que tous ces faptéQages qui ne servent en somme a rien. Je demandorai aussi qu'on établisse des trottoirs cyclables on pavés pla<:s dans tous les aggloméréset notamment dans les tra verses de Proven et de Vlamertinghe, ainsi qu'entre Hollebeke et Comiaes le long du canal de la Lys a l'Yperée. Monsieur la ministre qui fut un cycliste de la première beure, et pratique encore je crois ce genre de sport, connaït mieux que personne le désagrément d'une mauvaise route pour le3 cyclistes. La bicvclette estdevenue le mode de locomotion générale de tous les besogneux, et c'est faire de la bonne démocratie que de procurer a bos ouvriers et a nos petiis bourgeois, des routes oü ils ne risquent pas continuellement de casser leur machine, sans compter les accidents corporels. A la suite de l'instailation des chemins de fer vicinaux sur le3 accotements des routes, celles-ci ont pcrdu une bonne partie de leur largeur, et de la une situation des plus dangereuses pour le roulage, surtout dans certaiDs passages étroits, et aux courbes, comme il en existe entre Ypres et Elver- dinghe. II est étonnant que des accidents multiples ne se produisent pas toutes les semaines. Les voituriers et les cyclistes ont beau tenir la droite, ils risquent constamment d'être pris en écharpe ou d'être tólescopés par les autoaaoblilos, qui roulont, a des vitesses insensées au milieu d'épais nuages de pous- sière. Périodiquemenc le gouvernement nous annonce que le nouveau règiement sur la police du roulage va parailre tout réceni- ment même, M. le ministre de l'agriculture nous a annoncé qu'il était soumis a l'avis des députations permanentes, mais comme sceur Anne nous ne voyons rien venir. Jene veux pas demander qu'on verbalise a tour de bras, bien au contraire, mais il inaporterait cependant que MM. les automo- bilistes refrénassent un peu leur folie de vertige. On pourrait dire, sans exagération, qu'il n'y en a pas un sur dix qui observe les règlements J'espère que M. le ministre voudra bien avoir égard a ces courtes observations qui sont dictées par l'urgence des travaux que je viens de signaler. Voici queiques détails extraits du Mou vement géographique et dus a la plume de M. A. Wauters, sur la traversée de la colonic anglaise-.ifricaine: Partis de Capetown, le Mardi 20 Avril, a 11 heures q5 du matin, les voyageurs sont arrivés, a Kimberley, le lendemain, a 18 heures 3o. Le train y fait deux heures d'arrêt, ce qui permet d'aller jeter, en automobile, un coup d'oeil sur la fournvlière humaine du cratèredu puits de Kimberley, le plus riche de la terre, et sur la ville, qui rivalise déja avec bien des grandes cités d'Europe, par son outillage administraiif, le luxe de ses édifices et la richesse 'de ses magasins. Le train a quitté Kimberley mercredi a 20 heures 3o, pour Vryburg, quil atteignit a 2 h. 3o dans la nuit, et oü il ne fit qu'un simple arrêt de queiques minutes. Jeudi ma- tin, a 7 heures 3o, il arrivait a Mafeking, dans le pays des Betshuana, nation cafre que Livingstone fut Ie premier a nous faire connaitre, il y a quelque soixante ans. Vendredi, a 6 heures du matin, les voyageurs s'arrêtaient pendant quatre heures a Bulawayo. On est en Rhodésie. C'est le centre le plus pepuleux de la colonie: 4 000 Européens. La voie ferrée y bifurque; le troncon nord-est va vers Salisbury et Beira, celui du nord-ouest vers le Zambèse et le Kantauga. C'est celui que suivent les voyageurs, qui reprirent le train a i3 h ures 3o. Ils passè- rent pendant la nuit, a la station de Wankie, centre d'un district houiüer important, en exploitation depuis 1904. Le samedi matin, ils arrivaient a 7 h. i5 a la station de Victoria Falls, les chutes fameuses du Zambèse. C'est le docteur Livingstone qui décou- vrit la chute, ie 17 november 1885on n'en avait jamais entendu parler avant lui. C'est la cataracte la plus étonnante et la plus grandiose qui soit; elle surpasse en beauté celle du Niagara. Le fleuve qui, en amont, mesure j.g5o metres, tombe d'une hauteur de Ii5 mètres. La cataracte du Niagara me sure 920 mètres de longueur et tombe d'une hauteur de 5o mètres seulement. La chute est lormée par une déchi- rure transversale du basalte, qui coristitue le lit du fleuve. A travers le Zambèse, d'une rive a l'autre, s'ouvre un gouffre d'une ou verture de 70 a 120 mètres, dans laquelle la nappe des eaux, si paisible en amont, roule et se précipite, formant au fond du gouffre, avec un fracas étourdissant, le plus effroyable chaos. Les deux principales chutes s'appel- lent Rainbow Fallet Main Fall L'issue-de ce precipice fantastique, de ce canon qui zigzague entres de hautes murail- les a pic, est placée du cöté oriental. La, des courants et des poussées d'eau venant de droite et de gauche, de haut et de bas, se rencontrenr.s'entrechoquent, tourbillonnent. Après cette formidable rercontre et pour s'échapper vers l'aval par cette issue, qui a peine i5e mètres de largeur, les eaux affolées se ruent avec une violence extréme, qui forme le plu: inagnifique spectacle. Au-des- susdela cataracte, l'eau qui poudroie se vaperise et formes d'immenses colonnes de fumée de 900 a 1.000 mèlres de hauteur. Le soleil revêl ces panaches humides des éclatantes couleurs d'un triple arc-en-ciel. On commence a les voir a plus de 25 kilo mètres de distance. Le pont du chemin de fer vers le Kat3" chute. Son arche métallique présente une ouverture de 160 mètres. Le tablier est a i S5 mètres au-dessus des eaux du fleuve. C'est le plus haut pont du monde. Le prince Albert et ses compagnons ont passé a Victoria toute la journée de same di, ce qui leur a permis de visiter les chutes en détail. Ils y ont passé également la soirée et la nuit. Dimanche, le train s'est remis en route a plus vénérable, est la cloche de 1377-qui sonne les heures huerclockeOn 1 appelle aussi stadsclocke, stormclocke, trtomphe- f clocke (cloche communale ou banale, d'alar- me, de triomphe). Sa plus grande circonfé- rence est deq m. 60, sa hauteur de 1 m. 25 j et son poids d'environ 1.900 kilogrammes. Jj S# s8> S# S# S# S4I VELODROME YPROIS organisées a 1'occasion de l'arrivée de la deuxième étape de la course du Cette cloche privilégiée servait, en outre, a annoncer l'ouverture dela foire,les victoires ij 1 remportées, les entrées solennelles, les pro- h Tour de Belgique ÏVcfessiOIinels) cessions et réjouissances publiques elle J signalait aussi l'approche de l'ennemi et les k 7 heures 3o. II a franchi le pont du Zambèse incendies qui éclataient sur le territoire de nine lard il s'arrêtait a 1 échevinage. et une demi-heure plus tard, il s'arrêtait a la station de Livingstone, d'oü il est reparti a 10 heures 3o. Nous cueillons dans le Journal de Rou- baix l'intéressant article qui suit Jean-Jacques Rou seau n'avait certes pas 1 intention d'écrire une sottise, en disant,dans l'article Carillon de son Dictionnaire de musique C'est une sotte musique que la musique des cloches il a cependant réuss' a dire, en ces dix mots, une de ces énormités qu'on a parfois du plaisir a rappeler. D'autres littérateurs,par contre, ont magni- j fié cette musique aérienne qui, aux jours de fete, égrène, du haut de nos beffrois, la perle i de ses notes argentines sur nos plaines fla- j mandes. Le carillon fut longtemps un privilège de nos vieilles cités, et nos ancêtres le considé- raient comme une merveille. Au moyen-age, quand la musique était encore des plus rudi- mentaires, le carillon était l'instrument des grandes solennités populaires Les cloches sonnaient, tout était en fête Et le carillon jouait son grand air, Car le roi passait, partant en conquête Avec ses guerriers tous couverts de fer. Nos anciennes chroniques rapportent que ce fut en Fan 1478 de l'incarnation de Notre- Seigneur que le carillon se fit ou'ir pour la premiè'e fois dedaus la bonne ville d'Alost en Flandre, ce qui moult émerveilla et dé- lecta grandement le peuple d'icelle ville Si l'origine du carillon d'Ypres ne semble pas aussi ancienne que celle des carillons d'A'ost, de Touraai, de Gand et de Malines, déja réputés au loin pour leur importance, il est cependant établi qu'il existait a cette épo que, un accord de cloches chargé d'annoncer lasonnerie de l'fieure voorslag. Un horlo- ger de Louvain, Henri Van Breda, recut la commande, en 1547, d'un cylindre, speel ieleet cie tous les engins y relatifs, et en'guise de présent, outre le keerla- ken d'usage une décoration commémorative consistant en un Y d'argent ciselé. Nos magistrats trouvèrent bientót ce voorslag bien simple, bien primitif, et, en 1575, envoyèrent en mission un horloger et un organiste, discutèrent leurs rapports, et prirent une décision... cinq ans après, en i58o. Un mécauisme servant a frapper la demi- heure fut ajouté mais une vingtaine d'an- nées plus tard, ce tiavail ne répondit déja plus aux exigences du temps, et le besoin d'avoir un carillon complet, comme tant d'autres villes flamandes "se faisait vivement sentir Des modifications radicales furentdécidées, en 1602, sur l'avis d'un carillonneur étran- ger. André De Prys mais nos magistrats, hommes prudents, étudièrent de nouveau le projet pendant cinq ans, et se décidèrent, en 1607, a faire la commande d'un nouvel in strument appelé celte fois, clockspele. Ce premier carillon, composé de 21 clo ches, tant anciennes que nouvelles, fut établi en 1608, par les soins combinés du carillon neur André De Prys et de l'horloger yprois Thierry Fivet. Le carillonneur attitré de la ville^ au'nom sonore comme une cloche Augustin de Saint- Aubert, paraït ne pas avoir été un accordeur bien expérimenté. A l'essai du nouveau ca rillon, on constata,en effet, des défectuosités dans le jeu des marteaux et le mécanisme du clavier, et le désaccord entre les cloches fut tel que nos magistrats décidèrent d'avoir recours a des spécialistes pour faire cesser ce tohu-bohu. Un échevin ne dédaigna pas de monter au beffroi pour faire cesser ce charivari musical, et il se fit attribuer, pour sa peine, la somme de quarante sous. Son nom, pas israélite du tout, est Antoine Le Coincte. Le tout finit par rentrer dans l'ordre, et le carillon fit entendre ses accords mélodieux, en 1609, a 1'occasion de la translation so- lennelle parl'évêque d'Ypres (Masius) de la statue de Notre-Dame de Thuyne, de son ancien a son nouvel autel, dans leglise des jj Re'coilets. Le carillon de 1609 fut compiété, en 1683I lors des festivite's qui eurent lieu en commé- moration du trois centième anniversaire du siége de i3S3, et, en 1716, il recut encore un j supplément de douze clochettes nouvelles. Uu renouvellement assez important eut lieu >j de 1742 a 1743, et deux clochettes (urent jj encore ajoutées en 1772.Enfin,une comman- jj de de trois cloches fut faite, en 185 1a Séve- j rin Van Aerschodt, fondeur a Louvain. En 1877, les travaux de réfection au cam- I panile nécessitèrent la construction d'écha- 1 faudages, et permirent ainsi d'examiner les cloches de prés. Les dates, inscriptions et I ornements furent relevés, et des moulages en s furent pris pour les collections du Musée. Citons les plus intéressantes de ces cloches, j A tout seigneur tout honneur. La plus an- f Les cloches dénommées Andreas,Salvator Jacop et Anthonus,sont toutes daté:s de 1 544, et portent outre des inscriptions, des médail- j lons ornés de figures trés curieuses Ces qua- 1 tre cloches formaient propablement avec la j cloche Philips, datée de l'année suivant;, I l'accord établi,en 1517,par Henri Van Breda, j Le nom d'Andreas est encore portépar une I autre cloche particulièrement belle et impor tante. Fondue en 1683, elle a servi jnsqu'a lepoque du démantèlement de la place d'Ypres, en 1854, a annoncer l'ouverture et la fermeture des portes de la ville. Doü son nom, trés connu, depoorteclocke. Actuelle- ment elle n'annonce plus que la demi-heure halfhuereclockeet exécute la partie basse dans le carillon. Une sorte de danse macabre la contourne avec d'autres ornements et médaillons. La cloche Martinus, également datée de 1683, fut fondue 1'occasion du jubilé de Notre-Dame de Thuyne comme le porte 1 inscription. Enfin, une série de cloches, de momdre importance, s'échelonnent daos le campanile, autour de ces reliques de bronze. Telle est, rapidement esquissée, la com position actuelle du carillon que l'admi nistration communale se propose de désaffec- ter. Son jeu incomplet et défectueux avait, depuis longtemps déja, fait songer a l'acqui- sition de cloches complémentaires. Le projet actuel est plus vaste il consisterait en un renouvellement intégral des cloches. Les anciennes, mises hors d'usage, ne propage- raient plus leurs voix de bronze a travers nos campagnes, et, plutöt que de les voir rédui- tes, par leur mutisme, a un oubli humiliant, nous préférerions les voir figurer, avec hon neur, dans la cour de notre futur Musée. Un carillon nouveau, composé en partie de cloches provenant de l'ancien carillon de Saint-Jacques-sur-Coudenberg, a Bruxelles, et, en partie, de cloches nouvelles, serait placé, non plus dans le campanile,mais dans la saile supérieure du Beffroi. On ou/rirait, a eet effet, les deux baies extrêmes, mainte- nant murées, de chacune des quatre parois de cette salie. On a exprimé, non sans rai- son, des craintes sérieuses que le son ne soit en quelque sorte emmuré, emb»stillé, dans cette salie de 144 mètres carrés, oü il y aurait une prédominance si grande des pleins sur les vides. II se produirait probablement une propagation trés inégale du son, et eet incon vénient seul mériterait que la question fut mürement étudiée, Mais un autre point, qui nous semble tout aussi digne d'attention, c'est la composition du futur carillon faut-il adopter le système des cloches, certainement conforme aux antiques traditions, mais aussi imparfait que moyeo-êgeux, ou le système, essentiellement moderne et perfectionné, du carillon tubu- Jaire Un des moindres inconvénients de l'an cien système est d'être lourd et encombrant, mais son défaut capital est de trop prolonger le son. Les cloches tubulaires, au contraire, donuent des sons moins longs, trés harmo- nieux et d'une pureté irréprochable. D'autre part, l'accord des cloches offre toujours des difficultés, en ce sens qu'une cloche défectueuse ne peut être modifiée, tandis que le tube peut être rogné jusqu'a ce qu'il donne la note exacte. C'est, en un mot, une facon matliématique d'obtenir le son juste. Ce système facilite, en outre, le jeu et rend 1'effort a peu prés nul, par un mécanisme interméditaire entre la touche et le marteau II s'accommode même de l'ap- plication de l'électricité. Trés économique et prenant peu de place, il permet de multi plier les tubes et de rivaliser avec Ls caril lons anciens célèbres de Malines, Bruges, Middelbourg, Anvers, Dunkerque ou Saint Germain l'Auxerrois, a Paris. Cette invention, d'origine anglaise, a déja trouvé son application en grand, depuis plus de dix ans, a Levallois-Perret, prés de Paris, et, plus modestement au Sacré-Coeur de Montmartre, dans une maison religieuse a Mouvaux, prés de Tourcoing, et en nom- bre d'autres localités.Il est appelé a se substi- tuer peu a peu aux cloches. Si nous avons tenu a attirer l'attention sur ce système nouveau,nous reconnaissons, toutefois, qu'il convient peut être mieux a des villes modernes qu'a notre vieille cité flamande. Notre seul voeu est de voir notre édilité réussir entièrement dans son entre- prise, et de pouvoir dire, avec Victor Hugo, en entendarit notre nouveau concert aérien ga franchit le fleuve a 5oo mètres eii aval de cienne en date, la plus lourde, et aussi la J'aime le carillon dans tes cités antiques, O vieux pays, gardien de tes mceurs domestiques, Noble Flandre, oü le Nord se réchauffe engourdi Au soleil de Castille et s'accouple au Midi. Un Yprois INAUGURATION DES NOUVELLES ORGUES DE St-MARTIN A YPRES Audition d'orgue par M. Louis VANHOU-TTE 1. Marche Pontificale, J. Lemmeas. 2. Choral varié, (Sonate IV), Mendelssohn. 3. Toccata en re, J.-S. Bach. 4. Marche Funèbre et Chant Séraphique, A. Guilmant. 5. Grande Fantaisie, J. Lemmens. 6. Cantilene, T. Salomé. 7. Gavotte, P. Martini. 8. Allegro Cantabile, C.-M. Widor. 9. Pièci Héröique, C. Franck. 10. ToccataT. Dubois. Samedi 22 Mai 1909 a 2 i\2 heures. i« Course de 10 kilomètres pour Amateurs. 2e Course de demi-fond derrière grosses motos 25 kilomètres, 3e Course de vitesse pour amateurs. 4« Arrivée de la course du Tour de Bel- gique. 5e Match-poursuite pour mctocyclettes de course. Dimanche 23 Mai 1909 a 2 zj2 heures. i« Course de 10 kilomètres avec prime pour professionnels. 2e Course de demi-!ond derrière grosses motos 3o kilomètres. 34 Course de demi-fond 25 kilomètres reservée exclusivement aux participants du Tour de Belgique. 4e Match-poursuite pour motocyclettes de course. 5* Course élimination Professionnels. Vendredi matin,a 9 heures,le ir Battailloa du 3e de Ligne a recu la visite de son Colonel Mr Vanden Eynde, commandant le régiment a Ostende. A si descente du train il a été re$u par le major Daune, commandant le bataillon et du capitaine Caillet Victor, capitaine de place. Le bataillon,en tenu de route,a été présen té au Colonel surla plaine de l'Esplanade. Ensuite théorie et visite des locaux. S$S# S# 3# S# si?, sfll sf Dimanche g Mai ipog A. WECKESSER, Rue de Dixmude, 68 La première série de la seconde session ie la Cour d'Assisses de la Flandre Occidentale était fixée au Mardi 4 Mai. La cour était présidée par M. de Kerk- hove d'Exaerde, conseiller a la Cour d'appel de Gand, Voici la liste des jurés MM. A. Ba8yn, négociant, Bruges, E. Victoor, propriétaire, Messines. J. Kindt, tapissier, Bruges, E. De Ridder, nég., Hooglede. J. Cailliau, brasseur, Furnes. H. Lancszweert, conseiller communal, Zwevezeele. A. Louwaege, conseiller communal, Corte- marek. A. Kesteloot, brasseur, Bruges. A. Vierendeel, ingén. Assebrouck. C Cools, bourgm., Eerneghem. E. Kerkhof cons, com., Courtrai. L. Valcke, négociant, Ostende. H. Proot, échevin, Couckelaere. O. Doutreligne, indust., Courtrai. E. Kerkhofs, notaire, Bruges. J. Catulle, industrie), id. A. De Brouwer, cons, com., id. A. Merlin, marchand-tailleur, Courtrai. D. Poelemans, négoc., Ypres. G. Dubiez, ingén. civil, Courtrai. G, Cnudde, rentier, Ostende. F. Vandamme, secrétaire com., Oedelem. Chevalier A. de Formanoir de la Cazerie, propriét., St-André. C. Van Poucke, cons, com., Wareghem. H. Hage, cons, com., Courtrai. O. Debaene, négoc., Roulers. F. Schram, saunier, Bruges. F. Thome, secrétaire com.. Ostende, E. Roussel-Caliie, secrétaire communal, Comines. G. Emmery, pensionné, Bruges. Juré supplémentaires MM. A. Verté, notaire, Bruges. A, Arents de Beerteghem, id E. Doore, pensionné. id. C. De Busschere, notaire, id. VOYAGE A LO^DRES. Départ 30 Mai. 125 francs. Programme Office des Touristes V. Bull, 26, place de Brouckère, Bruxelles. Tél. 3020. BURGERSTAND VAN YPER Van den 30 tot den 7 April 1909 Geboorten Bonneel Margarets L. Meerschstraat. Voet Henri. K. Thouroutstraat. Deckmijn Jerome. Doorgangstraat. Callandt Roger, Recollettenpoort. Huwe'jjken Debeuf Camille, werkman aan den ijzerweg, enDefever Elisa, dienstmeid beiden te Yper. Sauty Leo, bediende op het parket, on Benoot Elisa winkeldochter beiden te Yper. Beke Leo, suikerbakker en Hof Gabriela, kleermaakter beiden te Yper. Segers Arthur, hovenier, en Mote Maria, naaister, beiden te Yper. Sterfgevallen Bryon Joseph 74 j. z.b. ongehuwd Rfiselstr. Molein Juliana. 76j.z. b. eclitgt van Uebruyne Joannes, Goudepoortstrsat. Wauters Maria, 82 j kloosterlinge, ongehuwd G. Destuerstr. Dumont Leo, 31 j., beenhouwer, echtgt van Vasseur Juliana, Groote markt. Moinie Maurice. 6 maanden. Manestraat Kinget Maria. 70 jaar, z b. Wwe van Vanler- berghe Francis, St Janstraat. Jonckheere Camille, 4 maanden Kaai (West). Vanmaekelbergbe Celine, 3 maanden. Bakker straat. Boury Amelie, 84 jaar, z. b. ongeh. Rgsalstr.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2