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our i'iiinélioration des
routes de l'arrondissement
(F Ypres
8"S
Le voyage du Prince Albert
S^rograme des Courses
©j© $©©©-©-©§
Le Carillon d'Ypres
Vendredi 14 Mai, a 4 h.
s «-« a ft
Repos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
Cour d'Assises
de la Flandre Occidentale
Mais on pourrait espacer davantage les
arbres et remplacer les essences trop gour-
mandes par d'autres. On pourrait aussi
adopter pour les routes un dispositif nou
veau les diviser en trois parties et planter
les arbres entre le pave et l'accotement, de
sorte qu'ils ombragent ceux-ci sans nuire
aux riverains.
L'honorable député de Bruges insiste pour
rachèvemeot des travaux de l'hötel du
gouvernement Provincial de Bruges.
II y a trente ans, dit-il, que l'ancien hotel
a été incendie'et a un endroit oü tous les
étrangers affluent et oü se dressent nos hal
les majestueuses, on aper^oit toujours le
spectacle fücheux d'une vaste trouée et de
ruines désolantes. J'exprime le voeu que
cette situation ne se prolonge pas davantage
M. A. Delbeke, ministre des travaux
publics. Vous pouvez avoir toute assu
rance a ce sujet.
La place nous a manquée dans notre
dernier numéro pour publier l'excellent dis
cours prononcé a la Chambre des représen-
tants, le 28 avril, par notie député M. Van
Merris, a 1'occasion de la discussion du bud
get des travaux publics.
Nou3 le donnons aujourd'bui in extenso
d'après les Annales Parlementaires.
M. Van Merris. Messieurs, on a dit
souvent que pour obtenir le moins il faut
demander le plus. Je ne partage pas ce sen
timent, car en demandant trop on risque
souvent de n'obtenir rien du tout.
Monsieur le ministre peut done être tran-
quille, je ne réclamerai que l'exécutiou de
travaux absolumeat nécessaires, et sur les-
quels j'appelle toute son attention.
11 y a tout d abord le boulevard Malou a
Ypres. II y a la un empierreinent qui res-
semble heaucoup a celui que nous avons
couuu rue de la Loi, et que M. le ministre a
bien fait de remplacer par un beau pav ge.
Dans les villes, les empierrements ne
peuvent résister.surtoat la oü le roulage est
uu peu intensif. On ne saura probab'.ement
jamais ce qu'a coüté I'entretien de l'empier-
remenfc de la rue de la Loi, et je ne veux
pas demander ia réparatïon de celui du bou
levard Malou a Ypres, paree que ce serait
de l'argent jeté.
La meilleure économie que puisse faire le
gouvernement, c'est de remplacer l'empier-
rement actuel par un pavage établi, comme
rne de la Loi sur un coffre de pierrailles
celles-ei existent a pied d'oeuvre, on n'a
qu'a le3 utiliser.
Cela ne veut pas dire qu'un pavage est
toujours la perfection du genre, etce qui le
démontre, c'est le mauvais état de la route
d' Ypres a Poperinghe. L'administration
reconnait qu'il faut la transformer, mais
voila dix aas qu'on nous laisse entrevoir
celte amélioratioa qui ne se realise jamais
j en dirai autant de la section de Proven a
Rousbrugge.
En 1898, conformément a l'engouement
de cette époque, on en a con ver ti quatre
kilomètres en empierrement. Mais celui-ci,
comme a peu pres tous les empierrements,
est si mal ontretenu qu'il n'esf presque plus
guère praticable. Un bon pavé seul peut
résister en eeteudroit et jengage vivement
M. le ministre a no plus rttarder ce travail.
Je recommanderai en passant a monsieur
le ministre, e reaoncer le plus possible aux
pavés de grès, au moias pour les traverses
des communes. C'est le cas pour celles de
Poperinghe, rue d'Ypres. On pourrait em
ployer ces pavés de grès pour le repavage
de la rue da Bruges oü io roulage est moius
fort, et les remplacer rue d'Ypres par Jes
pavés en po;phyre.
Je remercie monsieur le ministre d'avoir
décidé l'améiioration de la traverse de
Rousbrugge. Cette traverse en effet était
signa ée depui3 plus de dix ans, par l'ad
ministration des ponts et cbaussées, comme
étant une des plus mauvaises. Les pavés y
datect d'une époque préhistorique.
Quant a I'entretien de nos routes, de
temps en temps on voit une équipe d'ou-
vriers en prendre possession, et y réparer
les fosses et las bosses les plus en vue. Puis
l'équipe se déplace, et va travailler un peu
plus loin. Ce système ne vaut rien, car ces
reparations avec de vieux pavés ne durent
que queiques semaines, et elles ont en
outre le trés grave inconvénient d'inter-
rompre constamment la circulation. Mieux
vaudrait faire exécuter un travail complet,,
qui coüterait moins cher en réalité, que
tous ces faptéQages qui ne servent en somme
a rien.
Je demandorai aussi qu'on établisse des
trottoirs cyclables on pavés pla<:s dans tous
les aggloméréset notamment dans les tra
verses de Proven et de Vlamertinghe, ainsi
qu'entre Hollebeke et Comiaes le long du
canal de la Lys a l'Yperée. Monsieur la
ministre qui fut un cycliste de la première
beure, et pratique encore je crois ce genre
de sport, connaït mieux que personne le
désagrément d'une mauvaise route pour le3
cyclistes. La bicvclette estdevenue le mode
de locomotion générale de tous les besogneux,
et c'est faire de la bonne démocratie que de
procurer a bos ouvriers et a nos petiis
bourgeois, des routes oü ils ne risquent pas
continuellement de casser leur machine,
sans compter les accidents corporels. A la
suite de l'instailation des chemins de fer
vicinaux sur le3 accotements des routes,
celles-ci ont pcrdu une bonne partie de leur
largeur, et de la une situation des plus
dangereuses pour le roulage, surtout dans
certaiDs passages étroits, et aux courbes,
comme il en existe entre Ypres et Elver-
dinghe.
II est étonnant que des accidents multiples
ne se produisent pas toutes les semaines.
Les voituriers et les cyclistes ont beau tenir
la droite, ils risquent constamment d'être
pris en écharpe ou d'être tólescopés par les
autoaaoblilos, qui roulont, a des vitesses
insensées au milieu d'épais nuages de pous-
sière.
Périodiquemenc le gouvernement nous
annonce que le nouveau règiement sur la
police du roulage va parailre tout réceni-
ment même, M. le ministre de l'agriculture
nous a annoncé qu'il était soumis a l'avis
des députations permanentes, mais comme
sceur Anne nous ne voyons rien venir.
Jene veux pas demander qu'on verbalise
a tour de bras, bien au contraire, mais il
inaporterait cependant que MM. les automo-
bilistes refrénassent un peu leur folie de
vertige. On pourrait dire, sans exagération,
qu'il n'y en a pas un sur dix qui observe les
règlements
J'espère que M. le ministre voudra bien
avoir égard a ces courtes observations qui
sont dictées par l'urgence des travaux que
je viens de signaler.
Voici queiques détails extraits du Mou
vement géographique et dus a la plume de
M. A. Wauters, sur la traversée de la colonic
anglaise-.ifricaine:
Partis de Capetown, le Mardi 20 Avril,
a 11 heures q5 du matin, les voyageurs sont
arrivés, a Kimberley, le lendemain, a 18
heures 3o.
Le train y fait deux heures d'arrêt, ce
qui permet d'aller jeter, en automobile, un
coup d'oeil sur la fournvlière humaine du
cratèredu puits de Kimberley, le plus riche
de la terre, et sur la ville, qui rivalise déja
avec bien des grandes cités d'Europe, par
son outillage administraiif, le luxe de ses
édifices et la richesse 'de ses magasins.
Le train a quitté Kimberley mercredi a
20 heures 3o, pour Vryburg, quil atteignit
a 2 h. 3o dans la nuit, et oü il ne fit qu'un
simple arrêt de queiques minutes. Jeudi ma-
tin, a 7 heures 3o, il arrivait a Mafeking,
dans le pays des Betshuana, nation cafre
que Livingstone fut Ie premier a nous faire
connaitre, il y a quelque soixante ans.
Vendredi, a 6 heures du matin, les
voyageurs s'arrêtaient pendant quatre heures
a Bulawayo. On est en Rhodésie. C'est le
centre le plus pepuleux de la colonie: 4 000
Européens.
La voie ferrée y bifurque; le troncon
nord-est va vers Salisbury et Beira, celui du
nord-ouest vers le Zambèse et le Kantauga.
C'est celui que suivent les voyageurs, qui
reprirent le train a i3 h ures 3o. Ils passè-
rent pendant la nuit, a la station de Wankie,
centre d'un district houiüer important, en
exploitation depuis 1904.
Le samedi matin, ils arrivaient a 7 h.
i5 a la station de Victoria Falls, les chutes
fameuses du Zambèse.
C'est le docteur Livingstone qui décou-
vrit la chute, ie 17 november 1885on n'en
avait jamais entendu parler avant lui. C'est
la cataracte la plus étonnante et la plus
grandiose qui soit; elle surpasse en beauté
celle du Niagara. Le fleuve qui, en amont,
mesure j.g5o metres, tombe d'une hauteur
de Ii5 mètres. La cataracte du Niagara me
sure 920 mètres de longueur et tombe d'une
hauteur de 5o mètres seulement.
La chute est lormée par une déchi-
rure transversale du basalte, qui coristitue le
lit du fleuve. A travers le Zambèse, d'une
rive a l'autre, s'ouvre un gouffre d'une ou
verture de 70 a 120 mètres, dans laquelle la
nappe des eaux, si paisible en amont, roule
et se précipite, formant au fond du gouffre,
avec un fracas étourdissant, le plus effroyable
chaos. Les deux principales chutes s'appel-
lent Rainbow Fallet Main Fall
L'issue-de ce precipice fantastique, de ce
canon qui zigzague entres de hautes murail-
les a pic, est placée du cöté oriental. La, des
courants et des poussées d'eau venant de
droite et de gauche, de haut et de bas, se
rencontrenr.s'entrechoquent, tourbillonnent.
Après cette formidable rercontre et pour
s'échapper vers l'aval par cette issue, qui a
peine i5e mètres de largeur, les eaux affolées
se ruent avec une violence extréme, qui
forme le plu: inagnifique spectacle. Au-des-
susdela cataracte, l'eau qui poudroie se
vaperise et formes d'immenses colonnes de
fumée de 900 a 1.000 mèlres de hauteur.
Le soleil revêl ces panaches humides des
éclatantes couleurs d'un triple arc-en-ciel.
On commence a les voir a plus de 25 kilo
mètres de distance.
Le pont du chemin de fer vers le Kat3"
chute. Son arche métallique présente une
ouverture de 160 mètres. Le tablier est a
i S5 mètres au-dessus des eaux du fleuve.
C'est le plus haut pont du monde.
Le prince Albert et ses compagnons ont
passé a Victoria toute la journée de same
di, ce qui leur a permis de visiter les chutes
en détail. Ils y ont passé également la soirée
et la nuit.
Dimanche, le train s'est remis en route a
plus vénérable, est la cloche de 1377-qui
sonne les heures huerclockeOn 1 appelle
aussi stadsclocke, stormclocke, trtomphe- f
clocke (cloche communale ou banale, d'alar-
me, de triomphe). Sa plus grande circonfé-
rence est deq m. 60, sa hauteur de 1 m. 25 j
et son poids d'environ 1.900 kilogrammes. Jj
S# s8> S# S# S# S4I
VELODROME YPROIS
organisées a 1'occasion de l'arrivée de la
deuxième étape de la course du
Cette cloche privilégiée servait, en outre,
a annoncer l'ouverture dela foire,les victoires ij 1
remportées, les entrées solennelles, les pro- h Tour de Belgique ÏVcfessiOIinels)
cessions et réjouissances publiques elle J
signalait aussi l'approche de l'ennemi et les k
7 heures 3o. II a franchi le pont du Zambèse incendies qui éclataient sur le territoire de
nine lard il s'arrêtait a 1 échevinage.
et une demi-heure plus tard, il s'arrêtait a
la station de Livingstone, d'oü il est reparti
a 10 heures 3o.
Nous cueillons dans le Journal de Rou-
baix l'intéressant article qui suit
Jean-Jacques Rou seau n'avait certes pas
1 intention d'écrire une sottise, en disant,dans
l'article Carillon de son Dictionnaire de
musique C'est une sotte musique que la
musique des cloches il a cependant réuss'
a dire, en ces dix mots, une de ces énormités
qu'on a parfois du plaisir a rappeler.
D'autres littérateurs,par contre, ont magni- j
fié cette musique aérienne qui, aux jours de
fete, égrène, du haut de nos beffrois, la perle i
de ses notes argentines sur nos plaines fla- j
mandes.
Le carillon fut longtemps un privilège de
nos vieilles cités, et nos ancêtres le considé-
raient comme une merveille. Au moyen-age,
quand la musique était encore des plus rudi-
mentaires, le carillon était l'instrument des
grandes solennités populaires
Les cloches sonnaient, tout était en fête
Et le carillon jouait son grand air,
Car le roi passait, partant en conquête
Avec ses guerriers tous couverts de fer.
Nos anciennes chroniques rapportent que
ce fut en Fan 1478 de l'incarnation de Notre-
Seigneur que le carillon se fit ou'ir pour la
premiè'e fois dedaus la bonne ville d'Alost
en Flandre, ce qui moult émerveilla et dé-
lecta grandement le peuple d'icelle ville
Si l'origine du carillon d'Ypres ne semble
pas aussi ancienne que celle des carillons
d'A'ost, de Touraai, de Gand et de Malines,
déja réputés au loin pour leur importance, il
est cependant établi qu'il existait a cette épo
que, un accord de cloches chargé d'annoncer
lasonnerie de l'fieure voorslag. Un horlo-
ger de Louvain, Henri Van Breda, recut la
commande, en 1547, d'un cylindre, speel
ieleet cie tous les engins y relatifs, et
en'guise de présent, outre le keerla-
ken d'usage une décoration commémorative
consistant en un Y d'argent ciselé.
Nos magistrats trouvèrent bientót ce
voorslag bien simple, bien primitif, et, en
1575, envoyèrent en mission un horloger et
un organiste, discutèrent leurs rapports, et
prirent une décision... cinq ans après, en
i58o.
Un mécauisme servant a frapper la demi-
heure fut ajouté mais une vingtaine d'an-
nées plus tard, ce tiavail ne répondit déja
plus aux exigences du temps, et le besoin
d'avoir un carillon complet, comme tant
d'autres villes flamandes "se faisait vivement
sentir
Des modifications radicales furentdécidées,
en 1602, sur l'avis d'un carillonneur étran-
ger. André De Prys mais nos magistrats,
hommes prudents, étudièrent de nouveau le
projet pendant cinq ans, et se décidèrent, en
1607, a faire la commande d'un nouvel in
strument appelé celte fois, clockspele.
Ce premier carillon, composé de 21 clo
ches, tant anciennes que nouvelles, fut établi
en 1608, par les soins combinés du carillon
neur André De Prys et de l'horloger yprois
Thierry Fivet.
Le carillonneur attitré de la ville^ au'nom
sonore comme une cloche Augustin de Saint-
Aubert, paraït ne pas avoir été un accordeur
bien expérimenté. A l'essai du nouveau ca
rillon, on constata,en effet, des défectuosités
dans le jeu des marteaux et le mécanisme du
clavier, et le désaccord entre les cloches fut
tel que nos magistrats décidèrent d'avoir
recours a des spécialistes pour faire cesser ce
tohu-bohu.
Un échevin ne dédaigna pas de monter au
beffroi pour faire cesser ce charivari musical,
et il se fit attribuer, pour sa peine, la somme
de quarante sous. Son nom, pas israélite du
tout, est Antoine Le Coincte.
Le tout finit par rentrer dans l'ordre, et le
carillon fit entendre ses accords mélodieux,
en 1609, a 1'occasion de la translation so-
lennelle parl'évêque d'Ypres (Masius) de la
statue de Notre-Dame de Thuyne, de son
ancien a son nouvel autel, dans leglise des jj
Re'coilets.
Le carillon de 1609 fut compiété, en 1683I
lors des festivite's qui eurent lieu en commé-
moration du trois centième anniversaire du
siége de i3S3, et, en 1716, il recut encore un j
supplément de douze clochettes nouvelles.
Uu renouvellement assez important eut lieu >j
de 1742 a 1743, et deux clochettes (urent jj
encore ajoutées en 1772.Enfin,une comman- jj
de de trois cloches fut faite, en 185 1a Séve- j
rin Van Aerschodt, fondeur a Louvain.
En 1877, les travaux de réfection au cam- I
panile nécessitèrent la construction d'écha- 1
faudages, et permirent ainsi d'examiner les
cloches de prés. Les dates, inscriptions et I
ornements furent relevés, et des moulages en s
furent pris pour les collections du Musée.
Citons les plus intéressantes de ces cloches, j
A tout seigneur tout honneur. La plus an- f
Les cloches dénommées Andreas,Salvator
Jacop et Anthonus,sont toutes daté:s de 1 544,
et portent outre des inscriptions, des médail-
j lons ornés de figures trés curieuses Ces qua-
1 tre cloches formaient propablement avec la
j cloche Philips, datée de l'année suivant;,
I l'accord établi,en 1517,par Henri Van Breda,
j Le nom d'Andreas est encore portépar une
I autre cloche particulièrement belle et impor
tante. Fondue en 1683, elle a servi jnsqu'a
lepoque du démantèlement de la place
d'Ypres, en 1854, a annoncer l'ouverture et
la fermeture des portes de la ville. Doü son
nom, trés connu, depoorteclocke. Actuelle-
ment elle n'annonce plus que la demi-heure
halfhuereclockeet exécute la partie basse
dans le carillon. Une sorte de danse macabre
la contourne avec d'autres ornements et
médaillons.
La cloche Martinus, également datée de
1683, fut fondue 1'occasion du jubilé de
Notre-Dame de Thuyne comme le porte
1 inscription. Enfin, une série de cloches, de
momdre importance, s'échelonnent daos le
campanile, autour de ces reliques de bronze.
Telle est, rapidement esquissée, la com
position actuelle du carillon que l'admi
nistration communale se propose de désaffec-
ter. Son jeu incomplet et défectueux avait,
depuis longtemps déja, fait songer a l'acqui-
sition de cloches complémentaires. Le projet
actuel est plus vaste il consisterait en un
renouvellement intégral des cloches. Les
anciennes, mises hors d'usage, ne propage-
raient plus leurs voix de bronze a travers nos
campagnes, et, plutöt que de les voir rédui-
tes, par leur mutisme, a un oubli humiliant,
nous préférerions les voir figurer, avec hon
neur, dans la cour de notre futur Musée.
Un carillon nouveau, composé en partie
de cloches provenant de l'ancien carillon de
Saint-Jacques-sur-Coudenberg, a Bruxelles,
et, en partie, de cloches nouvelles, serait
placé, non plus dans le campanile,mais dans
la saile supérieure du Beffroi. On ou/rirait,
a eet effet, les deux baies extrêmes, mainte-
nant murées, de chacune des quatre parois
de cette salie. On a exprimé, non sans rai-
son, des craintes sérieuses que le son ne soit
en quelque sorte emmuré, emb»stillé, dans
cette salie de 144 mètres carrés, oü il y aurait
une prédominance si grande des pleins sur
les vides. II se produirait probablement une
propagation trés inégale du son, et eet incon
vénient seul mériterait que la question fut
mürement étudiée,
Mais un autre point, qui nous semble tout
aussi digne d'attention, c'est la composition
du futur carillon faut-il adopter le système
des cloches, certainement conforme aux
antiques traditions, mais aussi imparfait que
moyeo-êgeux, ou le système, essentiellement
moderne et perfectionné, du carillon tubu-
Jaire
Un des moindres inconvénients de l'an
cien système est d'être lourd et encombrant,
mais son défaut capital est de trop prolonger
le son. Les cloches tubulaires, au contraire,
donuent des sons moins longs, trés harmo-
nieux et d'une pureté irréprochable.
D'autre part, l'accord des cloches offre
toujours des difficultés, en ce sens qu'une
cloche défectueuse ne peut être modifiée,
tandis que le tube peut être rogné jusqu'a
ce qu'il donne la note exacte. C'est, en un
mot, une facon matliématique d'obtenir le
son juste. Ce système facilite, en outre, le
jeu et rend 1'effort a peu prés nul, par un
mécanisme interméditaire entre la touche et
le marteau II s'accommode même de l'ap-
plication de l'électricité. Trés économique
et prenant peu de place, il permet de multi
plier les tubes et de rivaliser avec Ls caril
lons anciens célèbres de Malines, Bruges,
Middelbourg, Anvers, Dunkerque ou Saint
Germain l'Auxerrois, a Paris.
Cette invention, d'origine anglaise, a déja
trouvé son application en grand, depuis
plus de dix ans, a Levallois-Perret, prés de
Paris, et, plus modestement au Sacré-Coeur
de Montmartre, dans une maison religieuse
a Mouvaux, prés de Tourcoing, et en nom-
bre d'autres localités.Il est appelé a se substi-
tuer peu a peu aux cloches.
Si nous avons tenu a attirer l'attention
sur ce système nouveau,nous reconnaissons,
toutefois, qu'il convient peut être mieux a
des villes modernes qu'a notre vieille cité
flamande. Notre seul voeu est de voir notre
édilité réussir entièrement dans son entre-
prise, et de pouvoir dire, avec Victor Hugo,
en entendarit notre nouveau concert aérien
ga franchit le fleuve a 5oo mètres eii aval de cienne en date, la plus lourde, et aussi la
J'aime le carillon dans tes cités antiques,
O vieux pays, gardien de tes mceurs domestiques,
Noble Flandre, oü le Nord se réchauffe engourdi
Au soleil de Castille et s'accouple au Midi.
Un Yprois
INAUGURATION DES
NOUVELLES ORGUES
DE St-MARTIN A YPRES
Audition d'orgue par M. Louis VANHOU-TTE
1. Marche Pontificale, J. Lemmeas.
2. Choral varié, (Sonate IV), Mendelssohn.
3. Toccata en re, J.-S. Bach.
4. Marche Funèbre et Chant Séraphique,
A. Guilmant.
5. Grande Fantaisie, J. Lemmens.
6. Cantilene, T. Salomé.
7. Gavotte, P. Martini.
8. Allegro Cantabile, C.-M. Widor.
9. Pièci Héröique, C. Franck.
10. ToccataT. Dubois.
Samedi 22 Mai 1909
a 2 i\2 heures.
i« Course de 10 kilomètres pour Amateurs.
2e Course de demi-fond derrière grosses
motos 25 kilomètres,
3e Course de vitesse pour amateurs.
4« Arrivée de la course du Tour de Bel-
gique.
5e Match-poursuite pour mctocyclettes de
course.
Dimanche 23 Mai 1909
a 2 zj2 heures.
i« Course de 10 kilomètres avec prime
pour professionnels.
2e Course de demi-!ond derrière grosses
motos 3o kilomètres.
34 Course de demi-fond 25 kilomètres
reservée exclusivement aux participants du
Tour de Belgique.
4e Match-poursuite pour motocyclettes de
course.
5* Course élimination Professionnels.
Vendredi matin,a 9 heures,le ir Battailloa
du 3e de Ligne a recu la visite de son Colonel
Mr Vanden Eynde, commandant le régiment
a Ostende.
A si descente du train il a été re$u par le
major Daune, commandant le bataillon et du
capitaine Caillet Victor, capitaine de place.
Le bataillon,en tenu de route,a été présen
té au Colonel surla plaine de l'Esplanade.
Ensuite théorie et visite des locaux.
S$S# S# 3# S# si?, sfll sf
Dimanche g Mai ipog
A. WECKESSER, Rue de Dixmude, 68
La première série de la seconde session ie
la Cour d'Assisses de la Flandre Occidentale
était fixée au Mardi 4 Mai.
La cour était présidée par M. de Kerk-
hove d'Exaerde, conseiller a la Cour d'appel
de Gand,
Voici la liste des jurés
MM. A. Ba8yn, négociant, Bruges,
E. Victoor, propriétaire, Messines.
J. Kindt, tapissier, Bruges,
E. De Ridder, nég., Hooglede.
J. Cailliau, brasseur, Furnes.
H. Lancszweert, conseiller communal,
Zwevezeele.
A. Louwaege, conseiller communal, Corte-
marek.
A. Kesteloot, brasseur, Bruges.
A. Vierendeel, ingén. Assebrouck.
C Cools, bourgm., Eerneghem.
E. Kerkhof cons, com., Courtrai.
L. Valcke, négociant, Ostende.
H. Proot, échevin, Couckelaere.
O. Doutreligne, indust., Courtrai.
E. Kerkhofs, notaire, Bruges.
J. Catulle, industrie), id.
A. De Brouwer, cons, com., id.
A. Merlin, marchand-tailleur, Courtrai.
D. Poelemans, négoc., Ypres.
G. Dubiez, ingén. civil, Courtrai.
G, Cnudde, rentier, Ostende.
F. Vandamme, secrétaire com., Oedelem.
Chevalier A. de Formanoir de la Cazerie,
propriét., St-André.
C. Van Poucke, cons, com., Wareghem.
H. Hage, cons, com., Courtrai.
O. Debaene, négoc., Roulers.
F. Schram, saunier, Bruges.
F. Thome, secrétaire com.. Ostende,
E. Roussel-Caliie, secrétaire communal,
Comines.
G. Emmery, pensionné, Bruges.
Juré supplémentaires
MM. A. Verté, notaire, Bruges.
A, Arents de Beerteghem, id
E. Doore, pensionné. id.
C. De Busschere, notaire, id.
VOYAGE A LO^DRES. Départ 30
Mai. 125 francs. Programme Office des
Touristes V. Bull, 26, place de Brouckère,
Bruxelles. Tél. 3020.
BURGERSTAND VAN YPER
Van den 30 tot den 7 April 1909
Geboorten
Bonneel Margarets L. Meerschstraat.
Voet Henri. K. Thouroutstraat.
Deckmijn Jerome. Doorgangstraat.
Callandt Roger, Recollettenpoort.
Huwe'jjken
Debeuf Camille, werkman aan den ijzerweg,
enDefever Elisa, dienstmeid beiden te Yper.
Sauty Leo, bediende op het parket, on Benoot
Elisa winkeldochter beiden te Yper.
Beke Leo, suikerbakker en Hof Gabriela,
kleermaakter beiden te Yper.
Segers Arthur, hovenier, en Mote Maria,
naaister, beiden te Yper.
Sterfgevallen
Bryon Joseph 74 j. z.b. ongehuwd Rfiselstr.
Molein Juliana. 76j.z. b. eclitgt van Uebruyne
Joannes, Goudepoortstrsat.
Wauters Maria, 82 j kloosterlinge, ongehuwd
G. Destuerstr.
Dumont Leo, 31 j., beenhouwer, echtgt van
Vasseur Juliana, Groote markt.
Moinie Maurice. 6 maanden. Manestraat
Kinget Maria. 70 jaar, z b. Wwe van Vanler-
berghe Francis, St Janstraat.
Jonckheere Camille, 4 maanden Kaai (West).
Vanmaekelbergbe Celine, 3 maanden. Bakker
straat.
Boury Amelie, 84 jaar, z. b. ongeh. Rgsalstr.