ammmmmmss ram EMILE HULLEBROECK Grande Soiree Musicale Madame Hullebroeck St©ÖOeö«öe©®©« La Chambre La Chanson Populaire Un barde flamand Hullebroeck Programe des Courses Kepos dominical PHARMACIEN DE SERVICE impassible. Elle ne veut pas même lenter un essai. Eh bien, de deux choses l'une ou on ne veut pas nous donner satisfaction, et alors qu'on nous le dise ou bien on tiendra compte de nos observations, et alors pour- quoi ne pas le fairs de suite Oh 1 je suis convaincu, monsieur le ministre, que, si les fonctionnaires supérieurs de voire adminis tration, qui s'occupent de 1'exploitation de nos lignes de la Flandre occidentale, étaient forcés, pour se rendre k Bruxelles, de se servir de ces lignes, dans les vingt-quatre heures des ordres seraient donnés pour met- tre fin a cette situation intolérable. L'amélioration des services appelle et provoque la clientele. Mais quand on est obligé d'interrompre son voyage et de battre le pavé dans des gares intermédiaires, exposé k tous les vents et a la pluie lorsqu'il faut mettre trois heures et demie pour un trajet qui ne devrait durer au maximum que deux heures, on hésite a se mettre en route, et on ne prend le train qu'en cas de nécessité absolue. Je prie done monsieur le ministre de bien vouloir ordonner a son administration d'ouvrir ses cartons, d'étudier a nouveau nos desiderata, de modifier les horaires si défec- tueux qu'on les dirait faits pour ennuyer le public de nous donner des voitures qui ne soient pas de vieilles roulottes, ainsi qu'un meilleur éclairage. Pour terminer, je voudrais attirer toute votre bienveillante attention sur les points suivants Les ouvriers de la Flandre occidentale se plaignent beaucoup de ce qu'on les laisse dans l'ignorance la plus absolue sur la teneur et l'application des règlements de l'admi- nistration des chemins de fer de l'Etat,règle ments dont on exige la stricte application avec la dernière rigueur. Des ouvriers agissant de tres bonne foi, ont été punis parce qu lis avaient contrevenu a ces règlements. lis se plaignent aussi de certains ordres de service. M. Buy I. G'est Interpellation de M. Debunne, cela M. Van Merrfe. Oui, mais e'est une simple observation que je fais en passant, et j'espère que M. Debunne ne le prendra pas de mauvaise part. M. Debunne. Non Non M. Van Merris. Us se plaignent, dis- je, de certains ordres de service ainsi jus- qu'aujourd'hui, on n'a pas encore rompu avec la vieille routine des ordres de service de la Société de la Flandre occidentale.Ainsi, par exemple, un ouvrier qui a comme jour de repos le dimanche, conserve indéfiniment ce jour, et celui qui peut se reposer le lundi, conserve également ce jour comme jour de repos. Ceci est en contradiction flagrante avec les règlements des chemins de fer de l'Etat, qui prescrivent de la manière la plus formelle, d'alteraer autant que possible les jours de repos, afin qu'a tour de role les ouvriers puissent se reposer le dimanche. II m'aura suffi, j'en suis convaincu, mon sieur le ministre, de vous signaler ces diffé rents points pour que, dans la mesure du possible, vous nous accordiez satisfaction. Le Lundi 31 Mai, a 8 h. du soir, a la salie des fêtes de la rue St-Jacques (Volks huis) le compositeur flamand donnera une audition spéciale de ses bonnes chansons. E. HULLEBROECK, musicien de premier ordre, chanteur populaire par excellence, est directeur de VA Capella Gantois. honorera la fête de sa presence et accompa- gnera son mari au piano. Un programme de la fête sera distribué gratuitement. Letexte des lieder sera vendu le soir de la fête a trés bas prix. Les amateurs de musique pourront se procurer les oeuvres de Hullebroeck a prix réduit. Le compositeur a édité déja 7 séries de 6 liederen. Chaque série se vend 2.5o fr. Le soir de la fête elles seront mises en vente au prix de i.5o fr. Prix des Places I. Cartes Personnelles Places réservées ire Place 2' Place o.5o II. Cartes de familie Places réservées fr. 5.00 ire Place 3,oo 2® Place 1.So III. Cartes de sociétés d'après accord. Séance du Jeudi 6 mat Budget des travaux publics. M. Buyl développe son interpellation au sujet du transbordeur a établir au-dessus du chenal a Ostende. Parlant du projet de création d'un port de refuge a la Panne, M. Buyl se plaint de ce qu'on ait exclu M. Calmeyn de la Com mission qui doit étudier ce projet. M. Delbeke, Ministre des travaux publics. M. Calmeyn est le beau-frère de M. Da- vignon, ministre des affaires étrangères. Renseignez-vous done mieux sur les raisons qui ont amené M. Calmeyn a ne pas faire partie de la commission de la Panne 1 M. Dogroote, député catholique de Fur- nes-Dixmude-Ostende. Le rapport sur le port de la Panne a paru depuis longtemps, et jamais on ne nous a permis d'en prendre connaissance. L'enquête sur la situation de la pêche doit être achevée et le rapport prêt a paraitre. Pourquoi le tient-on sous le boisBeau, alors qu'en matière coloniale on agit avec une grande precipitation Nous ne nous en prenons pas aux hono- rables ministres des travaux publics et de rindustrie et du travail. Le mal réside dans ce fait qu'on ne sait k qui s'adresser. Tantot e'est M. Hubert et tantöt c'est M. Delbeke qui nous répond en matière de cboses rnari- times, de navireécole, etc. II faudrait un homme responsabie, et les membres du Gouvernement devraient être d'accord pour créer un ministère de la ma rine avec une commission extraparlementai re, qui éclairerait le gouvernement. M. le Président. Nous allons reprendre le budget des travaux publics, pour lequel il y a encore vingt orateurs inscrits excla mationset dans la discussion des budgets qui nous reatent a examiner, il y a déja deux cents inscriptioos sans compter les ministres et les rapporteurs, (iSouvelles exclamations Je suppose bien que nous serons unanimes k ne pas proloager la session au dela du mois de juillet. II convient, en effet, de tenir comptedes convei ances de familie et des con venances professionnelles qui font obstacle aux séances du mois d'aoüt. (Trés bien Or, avec un tel nombre d'orateurs, nous en aurions au moins jusqu'au 15 aoüt. I! faut done aviser et je propose de siéger jusqu'a 5 h. 45 m. dès mercredi. II n'y aura pas de votes après 4 h. 45. M. Vandervelde présente quelques obser vations au sujet de l'esthétique des villes et spécialement de Bruges et de Bruxelles. Il se plaint que certaines constructions parti- culières de mauvais goüt déparent certains coins intéressants de Bruges. M. Braun, député libéral de Gand. Les administrations ne sont pas arméss pour empêcber ces déprédations. M. Vandervelde. L'honorable ministre lui-même l'a reconnu. II a, dit-on, en porte feuille un projet qui lui donne les armes né cessaires qu'il le dépose done immédiate- ment, car bientót il serait trop tard. (Trés bien sur de nombreux bancs). MM.Giroul, Horlait et L. Hubert entre- tienuent la chambre de travaux d'intérêt local. M. Huyshauwer réclame le repos domini cal pour le3 éclusiers et pontonniers. Vendredi y mai. Petitions. Dans sa séance du 28 juin 1908 le premier congres national de la presse a émis le voeu que, dans toutes les gares ou locaux de l'ad- ministration des chemins de fer, oh la vente des journaux est autorisée, il ne puisse être fait aucune distinction entre les journaux politiques édités en Belgique, ni prononcé aucuce interdiction a raison des opinions qu'ils défendent. La commission des pétitions décide de soumettre l'ordre du jour voté par le congres de la presse, avec avis favorable, k la dis cussion de la Chambre. M. Vandervelde appuie ce vceu. Nous avons appris, dit il, il y a quelques jours, par les journaux que le département du che- min de fer va prendre un règlement qui parait devoir donner satisfaction a tous. Pouvons-nous espérer que ce règlement sera bientót appliqué II paratt qu'au début ce règlement n» serait appicable que dans les grandes gares. M. Helleputte, ministre des chemins de fer, post's et télégraphes. Le règlement paral tra incessamment et laseule distinction consistera en ce que pour les grandes gaies oüles vendeurs sont occupés toute iajour- née, j imposerai une minimum de salaire, ce que je ne feraipas pour les petites gares oü ils no sont occupés qu'une partie de la journée. Les conclusions du rapport de la com- znissioa des pétitions sont adoptées. La Chambre examine ensuite quelques autres pétitions. M. Mechelynck demandeque pour les pé titions qui rent renvoyés aux ministres il soit procédé comme au Sénat. Les ministres déposent au greffe leurss réponses aux pé titions les sénateurs peuvent ainsi en prendre sonnaissance. Budget des travaux publics. M. Neven plaide en faveur des routes du Limbourg. M. Oxeray parle de nouveau des arbres qui bordent les routes. A son avis il faudrait faire vendre ces arbres en attribuant le pro- f fit pour moitié a l'Etat et pour moitié aux propriétaires. Ceux-ci auraient intérét a laisser les arbres arriver a maturité. M.Jourez se plaint des macadams qui sont pires que les pavés lorsqu'ils sont mal entre- tenus. Séance du mardi 11 mai M. Smeecs interpelle le ministre de 1 in dustrie et du travail sur des contraventions que la société du Val-Saint-Lambert auraient commises aux lois sur les accidents du tra vail et sur le paiement des salaires. Linter- pellateur en veut surtout a un économat établi dans l'intérêt des ouvriers et qui porte ombrage a la cooperative socialiste. Séance du mercredi 12 mai M. A. Delbeke, ministre des travaux publics. MM. Braun et Carton de Wiart se sont plaints de la lenteurjavec laquelle on achève certains travaux. Cela est vrai pour le canal du Centre et celui de la Lys a 1 Yperlée, comme pour l'école vétérinaire. M. A. Delbeke, ministre des travaux pu blics. On s'imagiue que des travaux vont être achevés aussilól que décretés. Mais la lenteur provient le plus souvent de ce que l'Etat est une machine tres compliquée, qui exige un controle financier et technique, avec des approbations multiples et des conflits d'argent. De plus, l'Etat entreprend trop a la fois pour le rendement technique du per sonnel. Quoi qu'en ait dit M. Gravis, je persévé- rerai dans la protection féroce des arbre3. Le bon Dieu a fait peu de choses aussi belles qu'un arbre. Nous n'avons pas assez d'ar- bres M. Van Merris s'est gaussé quelque peu aux dépens de ceux qui réfectionnent les routes pavées en les repiquant. Or, ce mode de travail est pratiqué partout. Beaucoup d'orateurs ont parlé de la lutte contre la pous-ière, eet horrible fléau pour les habitants, les champs et l'hygiène on a essayé de toutes sortes de systèmes, sans réussir jusqu'ici a vaincre le mal, Dans la Flandre occidentale, M. l'ingé- nieur Froidure poursuit des expériences de goudronnage a chaud et nous allons en tenter d'autres sur la route de Gembloux et établir du tar-macadam a l'avenue de Bruxelles a Vilvorde et a l'avenue de Ter- vueren. A MM. Claes et Van Merris, je dirai que le nouveau règlement sur le roulage parai- tra bientót, mais je dois protester l ontre le langage da M. Van Merris disant que pas un automobiliste sur dix n'observe le règle ment. Af. Vandervelde. Ce sont les charre- tiers qui n'observent pas le règlement. M. A. Delbeke, ministre des travaux publics. J'examinerai s'ii faut proscrire le porphyre coname l'a demand M. Van Merris, principalement pour les iraverses. La route d'Ypres a Poperinghe va être débarrassée de ses pavés antidiluviens et je chercherai a lu: donner satisfaction pour ses autres reclamations. Quant au boule vard Malou a Ypres, j'ai décidé de rempla- cer par du pavage l'empièrement de ce boulevard. Le 10 mars dernier, j'ai invité mon ser vice a présenter les pieces nécessaires a la mise en adjudication des travaux d'élargis- sement du pont de Steenebrug a Ypres, dont a parlé M. Van Merris. Motion d''ordre. M. Denis propose a la Chambre de siéger dès a présent le matin et l'après-midi. 11. Schollaert combat cette proposition. Elle est repoussée par 69 voix contre 23 et 11 abstentions. Reprise de la discussion du budget des tra vaux publics. M. A. Delbeke, ministre des travaux pu blics^ M. Vandervelde a dénoncé une série de vandalismes dont notre joyau urbain, Bruges, a été victime et j'en suis heureux mais cela ne concerne que la ville sauf pour la fa$ade de l'Eglise Notre-Dame, tellement vétuste qu'il avait fallu interdire la circula tion l'Etat n'est pas intervenu. J'ajouterai que cette restauration a été con- fiée a un de nos artistes les plus compétents du pays, M. l'architecte Dela Censerie, qui s est servi pour ce travail des vieilles pierres dont M. Vandervelde regrettait tant la dis- parition. MBeernaert. C'est un travail des plus réussis. M. A. Delbeke, ministre des travaux pu blics. Je n'ai pas en poche un projet de loi quant a la conservation de nos monu ments publics. Maisj'aiala vérité quelques matériau que je pourrais réunir si la Cham bre désire voir régler cette question. (Approbation). ir,inistre aborde ensuite la question du Mont des Arts. Prochainement sera déposé le rapport sur le projet du port de pêche a La Panne. Quant au rapport dont a par!é xM. Buyl, il ne sagit que du travail d une sous-commis sion, et le fait que la familie Calmeyn ne serait pas représentée dans cette commis sion est inexact, puisque M. d'Arripe qu appartient a cette familie, en fait partie. Je viens de signer le cahier des charges relatif au canal de la Lys a l'Yperlée, vieille question datant de soixante-quinze ans. On a néliorera le port de Nieuport par étapes au fur et a mesure des besoins. M. Debunne est trés mal rense'gné sur les travaux de la Lys il retarde de sept ans. L'honorable membre sonne la charge quand tout ce qu'il demande est déja rósolu Quant au projet de relier Roulers a Bruges par un canal, dont a parlé M. Visart de Bocarmé, il est. trés séduisant, mais achevons les travaux en cours avant d'en entreprendre de nouveaux. pi De tout temps l'homme a travaillé en chantant, a prié en chantant, s'est battu en chantantde tout temps il a chanté et ses joies et ses deuils, et ses amours et ses haines de tout temps les hommes se sout rallies a des chants, ont été poussés et con duits par des chants. Tous les grands mouvements humains se sont traduits par des chants. Chaque pays a ses chants nationaux comme il a son dra- peau. Le chant national pénètre jusqu'au fond de l ame pour la remuer et l'émouvoir. Chaque peuple a ses chansons. Dans la chanson populaire, c'est lame collective des foules qui s exhale avec une sincérité qu'on ne trouve pas toujours dans les productions plus hautes de la littérature. On ne peut nier que de nos jours, en cer tains milieux, la chanson est descendue a un niveau beaucoup trop bas,... qu'il existe trop de chansons triviales, obscènes, ordurières qui ravalent le peuple jusque dans les bas- fonds les plus nauséabonds. C'est qu'il y a trop de faux apötres qui prêchent en vers et en musique les plus détestables, les plus périlleuses doctrines... Abandon de tout un passé de foi, de patriotisme et d'idéal, des classes, luttes fratricides, corruption dans les mccurs, tel est le triste tableau que re- flètent trop de chants actuels. Quelle n'est pas la portee sociale de la chanson Portée d'autant plus grande et plus süre qu'elle se dissimule sous une forme légère et ne met personne en garde, ni en fuite. Une chanson 1 Qu'est-ce la Eh c'est beaucoup 1 Par le charme et l'obsession du rythme, elle pénètre dans les cerveaux les plus recalcitrants et peut y déposer le poison dissolvant ou l'idée salutaire; c'est une arme d'autant meilleure que son bruit attire au iieu d'effrayer et qu'elle est a répétition. Le peuple est peut-atre plus accessible a la cadence bon enfant de la chanson qua la feuille volante du journal. II faut done répandre autant qu'un journal sain la bonne chanson. La chanson a même sur le journal, aussitöt jeté que lu, cet avan- tage qu'elle se grave faciiement dans l'esprit, y chante ensuite toute seule et qu'on la redit tout en travaillant ou en se promenant la chanson qui rumine son idee et l'enfonce comme un clou a force de taper, la benne chanson, vaut mieux dans sa forme courte et légère qu'un long et massif discours elle peut prêcher et convaincre sans en avoir l'air et faire passer son sue substantiel sous le vêtement séduisant de la poésie et de la mé lodie. Puisqu'il est de notre devoir a tous de tra- vailler généreusement a la conservation et au relèvement du peuple... qui chante et chantera toujours, il faut que tous nos efforts se portent a lui inculquer la bonne chanson; ceile-ci est un des plus précieux auxiliaires dont puissent disposer les classes dirigeantes dans leur action sociale au profit du peuple. C'est cette bonne chanson que le barde Botrel prjpage en son pays et qu il est venu présenter, il y a un an a peine a Ypres. Qui ne se ressouvient de i'inoubliable fête Botrel Plus de sept cents auditeurs enthou- siasmés applaudissent les Noëls, les humo- ristiques, les satiriques, les bretonnes, les populaires du vaillant barde breton. Plus d'un quittant la fête s'écria Vive Botrel Vive sa chanson populaire D'autres s'en allant rêveurs, se disaient bien justement C'est Ja la bonne chanson pour un peuple d'autre langue, ce n'est pas la la chanson pour le peuple de chez nous... Ah que n'avons-nous des Botrels flamands 1 Eh bien oui II faudrait chez nous des bardes populaires, qui chantent au peuple et pour le people, afin que le peuple chante a son tour et que sa chanson soit un rayon de joie illuminant la vie, un espoir qui encou rage, un ide'al qui élève I II faudrait chez nous dans notre cher pays flamanddes bardes qui chantent dans la langue du pays, la douce mélodieuse langue de nos pères... la fiamande 1... De cette facon le peuple des Flandres chanterait ses propres chansons et un jour viendrait oü les pères et les mères, les hom mes, les femmes et les enfants, les gens de la ville et de la campagne, jeunes et vieux, riches et pauvres, oü tous chanteraient comme on chante en Bretagne les bonnes chansons de chez nous, en langue de chez nous. En ce jour heureux le peuple se sentirait ému aux accents de ses lieder flamands. La joie le ferait tressaillir, le bonheur le ferait pleurer paree qu'il comprendrait, parce qu'il aimerait davantage sa familie et son ioyer, sa langue et sa vie, sa terre natale, la douce Flandre, et la Belgique, sa chère patrie 1 Oui, il faudrait des bardes flamands I... mais, comprenez le bien, il faudrait aussi quand ils se présentent que ceux qui se trouvent aux degrés élevés de l'échelle so ciale, soient la pour encourager par leur généreuse cooperation, par leur enthousiaste approbation le chanteur du peuple, pour en gager, pour exciter par leur exemple le peuple lui-même. Mesdames et Messieurs, oyez... le barde flamand viendra Comment 1 il y en a done nous ne les connaisssns pas II y en a, Mesdames et Messieurs, il y en a plusieurs, il y en a de tout premiers talents I... Vous ne les connaissez pas?.,. Vous apprendrez a en connaftre un, peut- être bien le maitre de cette pleiade d'artistes Vous ne le connaissez pas?... Emile ..ullebroeck Mais son nom n'est plus a faire Anvers l'a entendu, Gand l'a acclamé, Bruges 1 a appelé et bien d'autres villes encore, grandes er petites,... il va partout semant la semence de la bonne chanson fiamande,... fi va partout, et.., sa douce ausii Je suit pour accompagner au piano son epoux et son barde... Emile Hullebroeck ?...Vous avez entendu parlerde 1A Capella Gantois... il en est directeur... II vient a Ypres Certainement, il passera par chez nous, heureux de répondre a l'invitation des fer vents partisans de la bonne chanson, le Lundi 31 Mai, second jour de la Pentecöte. Le soir a 8 h a la salie des fêtes de la rue bt-Jacques (Volkshuis) il reserve au public Yprois un liederavond fameux. k \TiSe.US n°US fer°nS "n devoir d'assister C'est cela... c'est remplirun devoir que d encourager par votre honorable presence 1 artiste,... la cause que nous venons de defendrc... et ceux qui ont a coeur la diffu sion de la bonne chanson. III n'arrive que trop souvent que des artis tes de talent so.ent négligés, soient relégués parce quils osent affirmer - encore quf ce soit en des oeuvres géniales - leurs ?onvk! tions flamandes et chrétiennes. Quant a nous, Mesdames et Messieurs, ne soyons pas du nombre de ceux qui par leur dédain ou leur silence conspirent contre le bien; soyons nobles,soyons généreux,soyons ardents.n oublions pas le peuple qui a besoin de chansons ne meprisons pas sa belle lan gue qui est la notre aussi, ne méconnaissons pas le barde flamand Et le lundi 3i mai soyons de la partie, allons k la fête... la voix penetrante du chanteur trouvera dans les Smes un echo plus p.ofond et plus fidéle que ne trouva la voix du barde breton. Notre participation a 1'oeuvre de la bonne chanson témoignera qu'au fond de I'Sme quelque chose vit, quelque chose ne meurt pas... ce quelque chose qu'on nomme a thing of teausya joy for ever. Notre présenceprouvera notre attachement a la langue maternelle, au sol natal,... k la beauté, a i'idéal dont la langue et la patrie nous enivre. Notre collaboration prouvera que nous comprenons les nécessités de l'heure présen te, que nous voulons aller au peuple et le relever et le guider afin que lui qui aime avec passion les chants et les spectacles n'aille pas léger et foiatre,comme le papillon a la lumière mortelle... Notre collaboration prouvera enfin que nous ne voulons pas qu on serve au peuple des saletés.mais qufon donne de belles et saintes choses, religieu- ses, patriotiques et sociales. Vive le barde flamand! Vive la bonne chanson de chez nous s$s#2£2*2#si*sa§ifl*a00§ VELODROME YPROIS organisées a l'occasion de l'arrivée de la deuxième étape de la course du Tour de Belgique (!'rc,fessionnels) Samedi 22 Mai 1909 a 2 ij2 heures. ia Course de 10 kilomètres pour Amateurs. 2e Course de demi-fond derrière grosses motos 25 kilomètres, 3« Course de vitesse pour amateurs. 4e Arrivée de la course du Tour de Bel gique. 5e Match-poursuite pour motocyclettes de course. Dimanche 23 Mai 1909 a 2 i/s heures. ie Course de ro kilometres avec prime pour prot'essionnels. 2e Course de demi-fond derrière grosses motos 3o kilomètres. 3« Course de demi-fond 25 kilomètres reservée exclusivement aux participants du Tour de Belgique. 4 Match-poursuite pour motocyclettes de course. 5 Course elimination Professionnels Dimanche i5 Mai 1909 L. AERTSENS, Marché au Beurre, 9. Jeudi20 Mai Ascension H. DEHOUCK, rue de Dixmude, 16. BURGERSTAND VAN YPER VaD den 7 tot den 14 Mei 1909 Geboorten Buseyne Agnes, veemarkt. Verwaerde Blanca, Grimminckstraat. Scboonaert Rachel, Bakkerstraat. Devacht Joseph, St Jacobstraat. Vandamme Maria, Rijselsteenweg Vasseur August, Meenenstraat, Huvrelflk Burggraeve Arthur, papierbewerker Lor rain Maria, strijkster, beiden te Yper. Sterfgevallen Claerebout Francies, 67 jaar z. b. echtgt van Bayens Stephama, pi. Alphonse v. d. Peereboom Roose Francies, 76 j. z. b. wed» van Kerkhove Joanna, Dixmuidestraat. Vanlimburg Albert, 11,2 j. Jansenuisstraat fr. 2.00 1.00

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2