ammmmmmss
ram
EMILE HULLEBROECK
Grande Soiree Musicale
Madame Hullebroeck
St©ÖOeö«öe©®©«
La Chambre
La Chanson Populaire
Un barde flamand
Hullebroeck
Programe des Courses
Kepos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
impassible. Elle ne veut pas même lenter un
essai.
Eh bien, de deux choses l'une ou on ne
veut pas nous donner satisfaction, et alors
qu'on nous le dise ou bien on tiendra
compte de nos observations, et alors pour-
quoi ne pas le fairs de suite Oh 1 je suis
convaincu, monsieur le ministre, que, si les
fonctionnaires supérieurs de voire adminis
tration, qui s'occupent de 1'exploitation de
nos lignes de la Flandre occidentale, étaient
forcés, pour se rendre k Bruxelles, de se
servir de ces lignes, dans les vingt-quatre
heures des ordres seraient donnés pour met-
tre fin a cette situation intolérable.
L'amélioration des services appelle et
provoque la clientele. Mais quand on est
obligé d'interrompre son voyage et de battre
le pavé dans des gares intermédiaires,
exposé k tous les vents et a la pluie lorsqu'il
faut mettre trois heures et demie pour un
trajet qui ne devrait durer au maximum que
deux heures, on hésite a se mettre en route,
et on ne prend le train qu'en cas de nécessité
absolue.
Je prie done monsieur le ministre de bien
vouloir ordonner a son administration
d'ouvrir ses cartons, d'étudier a nouveau nos
desiderata, de modifier les horaires si défec-
tueux qu'on les dirait faits pour ennuyer le
public de nous donner des voitures qui ne
soient pas de vieilles roulottes, ainsi qu'un
meilleur éclairage.
Pour terminer, je voudrais attirer toute
votre bienveillante attention sur les points
suivants
Les ouvriers de la Flandre occidentale se
plaignent beaucoup de ce qu'on les laisse
dans l'ignorance la plus absolue sur la teneur
et l'application des règlements de l'admi-
nistration des chemins de fer de l'Etat,règle
ments dont on exige la stricte application
avec la dernière rigueur.
Des ouvriers agissant de tres bonne foi,
ont été punis parce qu lis avaient contrevenu
a ces règlements.
lis se plaignent aussi de certains ordres de
service.
M. Buy I. G'est Interpellation de M.
Debunne, cela
M. Van Merrfe. Oui, mais e'est une
simple observation que je fais en passant, et
j'espère que M. Debunne ne le prendra pas
de mauvaise part.
M. Debunne. Non Non
M. Van Merris. Us se plaignent, dis-
je, de certains ordres de service ainsi jus-
qu'aujourd'hui, on n'a pas encore rompu
avec la vieille routine des ordres de service
de la Société de la Flandre occidentale.Ainsi,
par exemple, un ouvrier qui a comme jour
de repos le dimanche, conserve indéfiniment
ce jour, et celui qui peut se reposer le lundi,
conserve également ce jour comme jour de
repos.
Ceci est en contradiction flagrante avec les
règlements des chemins de fer de l'Etat, qui
prescrivent de la manière la plus formelle,
d'alteraer autant que possible les jours de
repos, afin qu'a tour de role les ouvriers
puissent se reposer le dimanche.
II m'aura suffi, j'en suis convaincu, mon
sieur le ministre, de vous signaler ces diffé
rents points pour que, dans la mesure du
possible, vous nous accordiez satisfaction.
Le Lundi 31 Mai, a 8 h. du soir, a la
salie des fêtes de la rue St-Jacques (Volks
huis) le compositeur flamand
donnera une audition spéciale de ses bonnes
chansons.
E. HULLEBROECK, musicien de premier
ordre, chanteur populaire par excellence, est
directeur de VA Capella Gantois.
honorera la fête de sa presence et accompa-
gnera son mari au piano.
Un programme de la fête sera distribué
gratuitement.
Letexte des lieder sera vendu le soir de la
fête a trés bas prix.
Les amateurs de musique pourront se
procurer les oeuvres de Hullebroeck a prix
réduit. Le compositeur a édité déja 7 séries
de 6 liederen. Chaque série se vend 2.5o fr.
Le soir de la fête elles seront mises en vente
au prix de i.5o fr.
Prix des Places
I. Cartes Personnelles
Places réservées
ire Place
2' Place
o.5o
II. Cartes de familie
Places réservées
fr. 5.00
ire Place
3,oo
2® Place
1.So
III. Cartes de sociétés d'après accord.
Séance du Jeudi 6 mat
Budget des travaux publics.
M. Buyl développe son interpellation au
sujet du transbordeur a établir au-dessus du
chenal a Ostende.
Parlant du projet de création d'un port
de refuge a la Panne, M. Buyl se plaint de
ce qu'on ait exclu M. Calmeyn de la Com
mission qui doit étudier ce projet.
M. Delbeke, Ministre des travaux publics.
M. Calmeyn est le beau-frère de M. Da-
vignon, ministre des affaires étrangères.
Renseignez-vous done mieux sur les raisons
qui ont amené M. Calmeyn a ne pas faire
partie de la commission de la Panne 1
M. Dogroote, député catholique de Fur-
nes-Dixmude-Ostende. Le rapport sur le
port de la Panne a paru depuis longtemps,
et jamais on ne nous a permis d'en prendre
connaissance. L'enquête sur la situation de
la pêche doit être achevée et le rapport prêt
a paraitre. Pourquoi le tient-on sous le
boisBeau, alors qu'en matière coloniale on
agit avec une grande precipitation
Nous ne nous en prenons pas aux hono-
rables ministres des travaux publics et de
rindustrie et du travail. Le mal réside dans
ce fait qu'on ne sait k qui s'adresser. Tantot
e'est M. Hubert et tantöt c'est M. Delbeke
qui nous répond en matière de cboses rnari-
times, de navireécole, etc.
II faudrait un homme responsabie, et les
membres du Gouvernement devraient être
d'accord pour créer un ministère de la ma
rine avec une commission extraparlementai
re, qui éclairerait le gouvernement.
M. le Président. Nous allons reprendre
le budget des travaux publics, pour lequel
il y a encore vingt orateurs inscrits excla
mationset dans la discussion des budgets
qui nous reatent a examiner, il y a déja deux
cents inscriptioos sans compter les ministres
et les rapporteurs, (iSouvelles exclamations
Je suppose bien que nous serons unanimes
k ne pas proloager la session au dela du
mois de juillet. II convient, en effet, de tenir
comptedes convei ances de familie et des con
venances professionnelles qui font obstacle
aux séances du mois d'aoüt. (Trés bien Or,
avec un tel nombre d'orateurs, nous en
aurions au moins jusqu'au 15 aoüt. I! faut
done aviser et je propose de siéger jusqu'a
5 h. 45 m. dès mercredi.
II n'y aura pas de votes après 4 h. 45.
M. Vandervelde présente quelques obser
vations au sujet de l'esthétique des villes et
spécialement de Bruges et de Bruxelles. Il
se plaint que certaines constructions parti-
culières de mauvais goüt déparent certains
coins intéressants de Bruges.
M. Braun, député libéral de Gand. Les
administrations ne sont pas arméss pour
empêcber ces déprédations.
M. Vandervelde. L'honorable ministre
lui-même l'a reconnu. II a, dit-on, en porte
feuille un projet qui lui donne les armes né
cessaires qu'il le dépose done immédiate-
ment, car bientót il serait trop tard. (Trés
bien sur de nombreux bancs).
MM.Giroul, Horlait et L. Hubert entre-
tienuent la chambre de travaux d'intérêt
local.
M. Huyshauwer réclame le repos domini
cal pour le3 éclusiers et pontonniers.
Vendredi y mai.
Petitions.
Dans sa séance du 28 juin 1908 le premier
congres national de la presse a émis le voeu
que, dans toutes les gares ou locaux de l'ad-
ministration des chemins de fer, oh la vente
des journaux est autorisée, il ne puisse être
fait aucune distinction entre les journaux
politiques édités en Belgique, ni prononcé
aucuce interdiction a raison des opinions
qu'ils défendent.
La commission des pétitions décide de
soumettre l'ordre du jour voté par le congres
de la presse, avec avis favorable, k la dis
cussion de la Chambre.
M. Vandervelde appuie ce vceu. Nous
avons appris, dit il, il y a quelques jours,
par les journaux que le département du che-
min de fer va prendre un règlement qui
parait devoir donner satisfaction a tous.
Pouvons-nous espérer que ce règlement sera
bientót appliqué II paratt qu'au début ce
règlement n» serait appicable que dans les
grandes gares.
M. Helleputte, ministre des chemins de
fer, post's et télégraphes. Le règlement
paral tra incessamment et laseule distinction
consistera en ce que pour les grandes gaies
oüles vendeurs sont occupés toute iajour-
née, j imposerai une minimum de salaire,
ce que je ne feraipas pour les petites gares
oü ils no sont occupés qu'une partie de la
journée.
Les conclusions du rapport de la com-
znissioa des pétitions sont adoptées.
La Chambre examine ensuite quelques
autres pétitions.
M. Mechelynck demandeque pour les pé
titions qui rent renvoyés aux ministres il
soit procédé comme au Sénat. Les ministres
déposent au greffe leurss réponses aux pé
titions les sénateurs peuvent ainsi en
prendre sonnaissance.
Budget des travaux publics.
M. Neven plaide en faveur des routes du
Limbourg.
M. Oxeray parle de nouveau des arbres
qui bordent les routes. A son avis il faudrait
faire vendre ces arbres en attribuant le pro-
f fit pour moitié a l'Etat et pour moitié aux
propriétaires. Ceux-ci auraient intérét a
laisser les arbres arriver a maturité.
M.Jourez se plaint des macadams qui sont
pires que les pavés lorsqu'ils sont mal entre-
tenus.
Séance du mardi 11 mai
M. Smeecs interpelle le ministre de 1 in
dustrie et du travail sur des contraventions
que la société du Val-Saint-Lambert auraient
commises aux lois sur les accidents du tra
vail et sur le paiement des salaires. Linter-
pellateur en veut surtout a un économat
établi dans l'intérêt des ouvriers et qui porte
ombrage a la cooperative socialiste.
Séance du mercredi 12 mai
M. A. Delbeke, ministre des travaux
publics.
MM. Braun et Carton de Wiart se sont
plaints de la lenteurjavec laquelle on achève
certains travaux. Cela est vrai pour le canal
du Centre et celui de la Lys a 1 Yperlée,
comme pour l'école vétérinaire.
M. A. Delbeke, ministre des travaux pu
blics. On s'imagiue que des travaux vont
être achevés aussilól que décretés. Mais la
lenteur provient le plus souvent de ce que
l'Etat est une machine tres compliquée, qui
exige un controle financier et technique, avec
des approbations multiples et des conflits
d'argent. De plus, l'Etat entreprend trop a la
fois pour le rendement technique du per
sonnel.
Quoi qu'en ait dit M. Gravis, je persévé-
rerai dans la protection féroce des arbre3.
Le bon Dieu a fait peu de choses aussi belles
qu'un arbre. Nous n'avons pas assez d'ar-
bres
M. Van Merris s'est gaussé quelque peu
aux dépens de ceux qui réfectionnent les
routes pavées en les repiquant. Or, ce mode
de travail est pratiqué partout.
Beaucoup d'orateurs ont parlé de la lutte
contre la pous-ière, eet horrible fléau pour
les habitants, les champs et l'hygiène on a
essayé de toutes sortes de systèmes, sans
réussir jusqu'ici a vaincre le mal,
Dans la Flandre occidentale, M. l'ingé-
nieur Froidure poursuit des expériences de
goudronnage a chaud et nous allons en
tenter d'autres sur la route de Gembloux et
établir du tar-macadam a l'avenue de
Bruxelles a Vilvorde et a l'avenue de Ter-
vueren.
A MM. Claes et Van Merris, je dirai que
le nouveau règlement sur le roulage parai-
tra bientót, mais je dois protester l ontre le
langage da M. Van Merris disant que pas
un automobiliste sur dix n'observe le règle
ment.
Af. Vandervelde. Ce sont les charre-
tiers qui n'observent pas le règlement.
M. A. Delbeke, ministre des travaux
publics. J'examinerai s'ii faut proscrire
le porphyre coname l'a demand M. Van
Merris, principalement pour les iraverses.
La route d'Ypres a Poperinghe va être
débarrassée de ses pavés antidiluviens et je
chercherai a lu: donner satisfaction pour
ses autres reclamations. Quant au boule
vard Malou a Ypres, j'ai décidé de rempla-
cer par du pavage l'empièrement de ce
boulevard.
Le 10 mars dernier, j'ai invité mon ser
vice a présenter les pieces nécessaires a la
mise en adjudication des travaux d'élargis-
sement du pont de Steenebrug a Ypres,
dont a parlé M. Van Merris.
Motion d''ordre.
M. Denis propose a la Chambre de siéger
dès a présent le matin et l'après-midi.
11. Schollaert combat cette proposition.
Elle est repoussée par 69 voix contre 23 et
11 abstentions.
Reprise de la discussion du budget des tra
vaux publics.
M. A. Delbeke, ministre des travaux pu
blics^ M. Vandervelde a dénoncé une série
de vandalismes dont notre joyau urbain,
Bruges, a été victime et j'en suis heureux
mais cela ne concerne que la ville sauf pour
la fa$ade de l'Eglise Notre-Dame, tellement
vétuste qu'il avait fallu interdire la circula
tion l'Etat n'est pas intervenu.
J'ajouterai que cette restauration a été con-
fiée a un de nos artistes les plus compétents
du pays, M. l'architecte Dela Censerie, qui
s est servi pour ce travail des vieilles pierres
dont M. Vandervelde regrettait tant la dis-
parition.
MBeernaert. C'est un travail des plus
réussis.
M. A. Delbeke, ministre des travaux pu
blics. Je n'ai pas en poche un projet de
loi quant a la conservation de nos monu
ments publics. Maisj'aiala vérité quelques
matériau que je pourrais réunir si la Cham
bre désire voir régler cette question.
(Approbation).
ir,inistre aborde ensuite la question du
Mont des Arts.
Prochainement sera déposé le rapport
sur le projet du port de pêche a La Panne.
Quant au rapport dont a par!é xM. Buyl, il
ne sagit que du travail d une sous-commis
sion, et le fait que la familie Calmeyn ne
serait pas représentée dans cette commis
sion est inexact, puisque M. d'Arripe qu
appartient a cette familie, en fait partie.
Je viens de signer le cahier des charges
relatif au canal de la Lys a l'Yperlée, vieille
question datant de soixante-quinze ans.
On a néliorera le port de Nieuport par
étapes au fur et a mesure des besoins.
M. Debunne est trés mal rense'gné sur
les travaux de la Lys il retarde de sept
ans. L'honorable membre sonne la charge
quand tout ce qu'il demande est déja rósolu
Quant au projet de relier Roulers a
Bruges par un canal, dont a parlé M. Visart
de Bocarmé, il est. trés séduisant, mais
achevons les travaux en cours avant d'en
entreprendre de nouveaux.
pi
De tout temps l'homme a travaillé en
chantant, a prié en chantant, s'est battu en
chantantde tout temps il a chanté et ses
joies et ses deuils, et ses amours et ses
haines de tout temps les hommes se sout
rallies a des chants, ont été poussés et con
duits par des chants.
Tous les grands mouvements humains se
sont traduits par des chants. Chaque pays a
ses chants nationaux comme il a son dra-
peau. Le chant national pénètre jusqu'au
fond de l ame pour la remuer et l'émouvoir.
Chaque peuple a ses chansons. Dans la
chanson populaire, c'est lame collective des
foules qui s exhale avec une sincérité qu'on
ne trouve pas toujours dans les productions
plus hautes de la littérature.
On ne peut nier que de nos jours, en cer
tains milieux, la chanson est descendue a un
niveau beaucoup trop bas,... qu'il existe trop
de chansons triviales, obscènes, ordurières
qui ravalent le peuple jusque dans les bas-
fonds les plus nauséabonds. C'est qu'il y a
trop de faux apötres qui prêchent en vers et
en musique les plus détestables, les plus
périlleuses doctrines... Abandon de tout un
passé de foi, de patriotisme et d'idéal, des
classes, luttes fratricides, corruption dans
les mccurs, tel est le triste tableau que re-
flètent trop de chants actuels.
Quelle n'est pas la portee sociale de la
chanson Portée d'autant plus grande et
plus süre qu'elle se dissimule sous une forme
légère et ne met personne en garde, ni en
fuite. Une chanson 1 Qu'est-ce la Eh c'est
beaucoup 1 Par le charme et l'obsession du
rythme, elle pénètre dans les cerveaux les
plus recalcitrants et peut y déposer le poison
dissolvant ou l'idée salutaire; c'est une arme
d'autant meilleure que son bruit attire au
iieu d'effrayer et qu'elle est a répétition.
Le peuple est peut-atre plus accessible a la
cadence bon enfant de la chanson qua la
feuille volante du journal.
II faut done répandre autant qu'un journal
sain la bonne chanson. La chanson a même
sur le journal, aussitöt jeté que lu, cet avan-
tage qu'elle se grave faciiement dans l'esprit,
y chante ensuite toute seule et qu'on la redit
tout en travaillant ou en se promenant la
chanson qui rumine son idee et l'enfonce
comme un clou a force de taper, la benne
chanson, vaut mieux dans sa forme courte et
légère qu'un long et massif discours elle
peut prêcher et convaincre sans en avoir l'air
et faire passer son sue substantiel sous le
vêtement séduisant de la poésie et de la mé
lodie.
Puisqu'il est de notre devoir a tous de tra-
vailler généreusement a la conservation et
au relèvement du peuple... qui chante et
chantera toujours, il faut que tous nos efforts
se portent a lui inculquer la bonne chanson;
ceile-ci est un des plus précieux auxiliaires
dont puissent disposer les classes dirigeantes
dans leur action sociale au profit du peuple.
C'est cette bonne chanson que le barde
Botrel prjpage en son pays et qu il est venu
présenter, il y a un an a peine a Ypres.
Qui ne se ressouvient de i'inoubliable fête
Botrel Plus de sept cents auditeurs enthou-
siasmés applaudissent les Noëls, les humo-
ristiques, les satiriques, les bretonnes, les
populaires du vaillant barde breton. Plus
d'un quittant la fête s'écria Vive Botrel
Vive sa chanson populaire D'autres s'en
allant rêveurs, se disaient bien justement
C'est Ja la bonne chanson pour un peuple
d'autre langue, ce n'est pas la la chanson
pour le peuple de chez nous... Ah que
n'avons-nous des Botrels flamands 1
Eh bien oui II faudrait chez nous des
bardes populaires, qui chantent au peuple et
pour le people, afin que le peuple chante a
son tour et que sa chanson soit un rayon de
joie illuminant la vie, un espoir qui encou
rage, un ide'al qui élève I II faudrait chez
nous dans notre cher pays flamanddes
bardes qui chantent dans la langue du pays,
la douce mélodieuse langue de nos pères...
la fiamande 1...
De cette facon le peuple des Flandres
chanterait ses propres chansons et un jour
viendrait oü les pères et les mères, les hom
mes, les femmes et les enfants, les gens de la
ville et de la campagne, jeunes et vieux,
riches et pauvres, oü tous chanteraient
comme on chante en Bretagne les bonnes
chansons de chez nous, en langue de chez
nous.
En ce jour heureux le peuple se sentirait
ému aux accents de ses lieder flamands. La
joie le ferait tressaillir, le bonheur le ferait
pleurer paree qu'il comprendrait, parce qu'il
aimerait davantage sa familie et son ioyer,
sa langue et sa vie, sa terre natale, la douce
Flandre, et la Belgique, sa chère patrie 1
Oui, il faudrait des bardes flamands I...
mais, comprenez le bien, il faudrait aussi
quand ils se présentent que ceux qui se
trouvent aux degrés élevés de l'échelle so
ciale, soient la pour encourager par leur
généreuse cooperation, par leur enthousiaste
approbation le chanteur du peuple, pour en
gager, pour exciter par leur exemple le
peuple lui-même.
Mesdames et Messieurs, oyez... le barde
flamand viendra
Comment 1 il y en a done nous ne les
connaisssns pas
II y en a, Mesdames et Messieurs, il y
en a plusieurs, il y en a de tout premiers
talents I... Vous ne les connaissez pas?.,.
Vous apprendrez a en connaftre un, peut-
être bien le maitre de cette pleiade d'artistes
Vous ne le connaissez pas?... Emile
..ullebroeck Mais son nom n'est plus a
faire Anvers l'a entendu, Gand l'a acclamé,
Bruges 1 a appelé et bien d'autres villes
encore, grandes er petites,... il va partout
semant la semence de la bonne chanson
fiamande,... fi va partout, et.., sa douce ausii
Je suit pour accompagner au piano son
epoux et son barde...
Emile Hullebroeck ?...Vous avez entendu
parlerde 1A Capella Gantois... il en est
directeur...
II vient a Ypres
Certainement, il passera par chez nous,
heureux de répondre a l'invitation des fer
vents partisans de la bonne chanson, le
Lundi 31 Mai, second jour de la Pentecöte.
Le soir a 8 h a la salie des fêtes de la rue
bt-Jacques (Volkshuis) il reserve au public
Yprois un liederavond fameux.
k \TiSe.US n°US fer°nS "n devoir d'assister
C'est cela... c'est remplirun devoir que
d encourager par votre honorable presence
1 artiste,... la cause que nous venons de
defendrc... et ceux qui ont a coeur la diffu
sion de la bonne chanson.
III n'arrive que trop souvent que des artis
tes de talent so.ent négligés, soient relégués
parce quils osent affirmer - encore quf ce
soit en des oeuvres géniales - leurs ?onvk!
tions flamandes et chrétiennes.
Quant a nous, Mesdames et Messieurs, ne
soyons pas du nombre de ceux qui par leur
dédain ou leur silence conspirent contre le
bien; soyons nobles,soyons généreux,soyons
ardents.n oublions pas le peuple qui a besoin
de chansons ne meprisons pas sa belle lan
gue qui est la notre aussi, ne méconnaissons
pas le barde flamand Et le lundi 3i mai
soyons de la partie, allons k la fête... la voix
penetrante du chanteur trouvera dans les
Smes un echo plus p.ofond et plus fidéle que
ne trouva la voix du barde breton.
Notre participation a 1'oeuvre de la bonne
chanson témoignera qu'au fond de I'Sme
quelque chose vit, quelque chose ne meurt
pas... ce quelque chose qu'on nomme
a thing of teausya joy for ever.
Notre présenceprouvera notre attachement
a la langue maternelle, au sol natal,... k la
beauté, a i'idéal dont la langue et la patrie
nous enivre.
Notre collaboration prouvera que nous
comprenons les nécessités de l'heure présen
te, que nous voulons aller au peuple et le
relever et le guider afin que lui qui aime
avec passion les chants et les spectacles
n'aille pas léger et foiatre,comme le papillon
a la lumière mortelle... Notre collaboration
prouvera enfin que nous ne voulons pas
qu on serve au peuple des saletés.mais qufon
donne de belles et saintes choses, religieu-
ses, patriotiques et sociales.
Vive le barde flamand! Vive la bonne
chanson de chez nous
s$s#2£2*2#si*sa§ifl*a00§
VELODROME YPROIS
organisées a l'occasion de l'arrivée de la
deuxième étape de la course du
Tour de Belgique (!'rc,fessionnels)
Samedi 22 Mai 1909
a 2 ij2 heures.
ia Course de 10 kilomètres pour Amateurs.
2e Course de demi-fond derrière grosses
motos 25 kilomètres,
3« Course de vitesse pour amateurs.
4e Arrivée de la course du Tour de Bel
gique.
5e Match-poursuite pour motocyclettes de
course.
Dimanche 23 Mai 1909
a 2 i/s heures.
ie Course de ro kilometres avec prime
pour prot'essionnels.
2e Course de demi-fond derrière grosses
motos 3o kilomètres.
3« Course de demi-fond 25 kilomètres
reservée exclusivement aux participants du
Tour de Belgique.
4 Match-poursuite pour motocyclettes de
course.
5 Course elimination Professionnels
Dimanche i5 Mai 1909
L. AERTSENS, Marché au Beurre, 9.
Jeudi20 Mai Ascension
H. DEHOUCK, rue de Dixmude, 16.
BURGERSTAND VAN YPER
VaD den 7 tot den 14 Mei 1909
Geboorten
Buseyne Agnes, veemarkt.
Verwaerde Blanca, Grimminckstraat.
Scboonaert Rachel, Bakkerstraat.
Devacht Joseph, St Jacobstraat.
Vandamme Maria, Rijselsteenweg
Vasseur August, Meenenstraat,
Huvrelflk
Burggraeve Arthur, papierbewerker Lor
rain Maria, strijkster, beiden te Yper.
Sterfgevallen
Claerebout Francies, 67 jaar z. b. echtgt van
Bayens Stephama, pi. Alphonse v. d. Peereboom
Roose Francies, 76 j. z. b. wed» van Kerkhove
Joanna, Dixmuidestraat.
Vanlimburg Albert, 11,2 j. Jansenuisstraat
fr. 2.00
1.00