cmotiwErpmsE La Chambre Conseii Communal Harmonie communale Un tableau en danger Grand Concours Hippique International Incendie au Vélodrome a l'arrivée du Tour de Belgique Les Courses de Dimanche Le Départ de Lundi iNécrofogie S» "BonlS!'" ei""UI Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Actes officiels Quel est le remède k cette situation Je vous apporte un talisman. Soyez catholiques, non pas après tout mais avant tout. Si vous êtes catholiques non pas après tout mais avant tout, vous aurez une lumière, une boussole et un guide. Si vous êtes catholi ques avant tout et non après tout, vous aurez les regards fixés sur la situation actu- elle de notre pays et je serais tenté de dire du monde tout entier. Nos adversaires ar- borent actuellement le drapeau des negations totales. lis poussent les populations vers l'abus des joujssances terrestres. lis veulent déchristianiser la sociétélui faire oublier les vérités éternelles, concentrer toute son attention sur les intéréts du moment, et il faut bien le dire, ils trouvent des auxiliaires dans l'apathie et l'insouciance des uns, dans l'ignorance des autres, dans la paresse du plus grand nombre. Si vous jetez un coup d'oeil sur l'histoire, vous serez frappés des analogies qui existent entre la situation actuelle et celle des pre miers siècles de l'ère chrétienne. Alors que le christianisme naissant luttait contre le paganisme qui occupait toutes les avenues de la société et de lame humaine, pénétrez-vous du caractère et de la grandeur de cette lutte quoi qu'on dise et quoi qu'on fasse, elle se résumé en cecion veut arra- cher les ames a l'église et, vous, votre devoir et votre programme doit être avant tout de les lui conserver. C'est la une mission noble, grande, glorieuse, énergique qui répond a vos convictions les plus intimes. Ii faut mettre vos actions en harmonie avec vos croyances. Si vous êtes catholiques, avant tout, mais non après tout, vous laisserez de cóté, quelles que soient vos préférences per- sonnelles, les questions secondaires qui nous divisent pour fixer votre attention et vos efforts sur les points essentiels qui nous rapprochent. Et pourqoui ne le diiais-je pas franchement On agite de divers cötés des réformes secondaires on préconise 9a et la, l'instruction obligatoire, le service général, l'impöt progressif sur le revenu, l'unification des lois électorales. Je vous ie demande en supposant que ces réformes soient accomplies, qu'y gagnerait la cause catholique (vive accl.) Ces réformes sont réclamées par nos adversaires elles figurent dans leur programme croyez-vous que ce soit pour le bien de la cause catholique (voix nombreusesNonl jamais). Ne croyez- vous pas au contraire qu'espérant arriver au pouvoir dans un avenir prochain, ils vou- draient bien nous en imposer l'impopularité, mais en retirer tout le bénéfice. (Longs et vifs appl.) Cette attitude de nos adversaires doit être pour nous un avertissement et une lecon. Je plains ceux qui ne le comprennent pas. (Appl.) Ce n'est pas a dire qu'il n'y ait pas des améliorations, des perfectionnements a ap- porter a notre législation. L'oeuvre humaine, dans quelque domaine que ce soit, est tou- jours perfectible, mais quand il sagit de solutions contestables se rapportant k des questions délicates et au sujet desquelles la grande majorité des catholiques ne pensent pas comme une petite minorité, je dis qu'il est de sagesse et de prudence de s'abstenir. Si vous êtes catholiques avant tout et non après tout, vous serez essentiellement des hommes d'oeuvres. Ah il est trés facile de batir des theories. Elles sont quelquefois nécessaires. 11 en est beaucoup qui sont sé- duisantes, mais les théories n apaisent pasles coeurs. Elles ne soulagent pas les conscien ces elles ne cicatrisent pas les plaies sociales. Ayez done pitié des humbles. Ayez pitié des pauvres petits enfants. Ayez pitié des ouvriers des fabriques, des usines et des charbonnages. Apportez-leur ie bien spiri- tuel en même temps que le bien materiel et vous aurez fait pour la solution de la ques tion sociale plus que les théoriciens des deux mondes. Si vous êtes catholique avant tout et non après tout, vous chercherez en toutes circon- stances a honorer l'Eglise votre mère; vous chercherez a vous distinguei non pas dans les plaisirs de ce monde et dans loisiveté, mais dans les ceuvres; dans les sciences; dans jes lettres; dans toutes les professions. Vous chercherez a vous rendre digne de vos croy ances; k être de toutes choses les premièrs et et les meilleurs. Voila a quoi je vous convie: a mettre les intéréts catholiques avant tout et non après tout. Et au milieu des difficultés incessantes que vous pouvez rencontrer dans la vie publique comme dans la vie privée, demandez-vous, lorsque ces dfficultés vous arrêtent, ce que le catholicisme vous demande: il est a la fois la vérité et la vie. II ne vous trompera point, (vif appl.) Avant de me rasseoir, laissez moi ajouter encore un mot: vous vous réjouissez et a juste titre de ce que nous ayons été 25 ans au pou voir, des progrès accomplis el des réformes heureuses qui ont été réalisées. Vous récla- mez égalemcnt les projets que le gouverne ment et la droite cherchent a réaliser. Mais laissez-moi vous dire qu'a l'heure actuelle il est pour vous un suprème devoir. Après avoir rendu hommage au passé, hommage dont je vous remercie car 1 ingratitude est J une bassesse de parvenus (appl.) et n'est pas j digne de catholiques (nouv. appl.) après cet hommage, dis-je, le devoir vous incombe de fixer les yeux sur le présent et sur l'avenir, même sur un avenir rapproché. On vous a parlé a maintes reprises des élections prochaiues et des paroles d'espé- rance qui ont été prononcées, Je partage vos sentiments et j'y applaudis, mais mon devoir est. de vous dire que la bataille sera rude et plus rude qu'elle ne l'a été aux élections précédentes. Nous sommes en face d'adversaires pleins de confiance et l'un de leurs chefs me disait récemment Si nous 1'emportons, notre politique sera énsrgique. Nous savons ce que cela yeut dire. En presence de cette poussée qui se mani feste du cöté de nos adversaires, je me per mets de vous dire que le temps des éloges pour le passé a pris fin et qu'une autre tkche vous incombe. On annonce de tous les cótés des réunions jubilaires je n'entends pas les troubler, au contraire mais je de mande que dans ces réunions on fixe 1 atten tion de toutes les classes de la société sur les devoirs du moment. Je les résumé en deux mots il faut travailler et s'organiser et si vous ne travaillez pas, si vous ne vous organisez pas, il serait a redouter que la lutte procbaine ne soit pas couronnée par une victoire. Aucune victoire n'est accordée a la pares se, les victoires sont le fruit des efforts des vaillants. Soyez done vaillants partout, non pas seulement dans cette province comme ou vous l'a si fortement demandé ce matin, Mardi a5 Mai Suite d'une interpellation de M. Smsets. M. Hubert, ministro de 1 industrie et du travail, fait justice des accusations lancées par le député socialiste de Liége, contre la société des cristalleries du Val-Saint-Lam- bert. M. Ozeray, interpelle le ministre del'in- térieur sur le retard apporté k la nomination du bourgmestre de Vieisalm. M Schollaert répond que par suite du défaut d'entente entre les sept sections de cette commune et de la demande l'aite par quelques-unes d'entre elles d'être érigées en communes distinctes, il n'est possible de nommer actuellement un bourgmestre.Que, du reste, il n'a regu aucune proposition des autorités compétentes. Mercredi 26 Mai Prise en considération sous les réserves d'usage d'une proposition de M. Bertrand tendaut a la suppression du remplacement militaire. La Chambre aborde la discussion générale du budget des affaires étrangères. M.Verheyen s'occupe de la situation faite a nos consuls a l'étranger. II insiste pour qu'ils sachent le flamand. MM- Colfs et Wauwermaus parient de la revision du tarif douanier qui s'élabore en France. La Belgique est hospitalière de sa nature et libre-échangiste par caractère. Mais il ne faudrait cependant pas laisser croire que nous sommes prêt k jouer un par la boucbe de M. Poncelet, mais soyez j role de dupes et que nous n'exercerions pas vaillants partout. Beaucoup de nos associa» 1 des représailles tion3 sommeillent quelque peu. II s'agit de cioturer cette période de repos,de se réunir, de se causer, de prendre des resolutions énergiques et d'assurer ainsi dans la mesure qui nous est donnée une nouvelle victoire. C'est sur ce mot que je veux terminer. Tra vaillez et organisez-vous hors de la, il n'y a pas de salut. Mon devoir de président de de laFédération des associations catholiques est de vous avertir et de faire un appel pressant a toutes les classes de la société, aux catholiques de tous les ages pour les engager a s'unir fraternellement en vue du but important a atteindre. Nous avons regu un grand nombre de télégrammes érnanés de plusieurs cercles et associations catholiques comme aussi de nombreux collègues du Sénat et de la Cham bre empêchés d'assister h cette solennité. Je les remercie en votre noaa, mais il est des télégrammes qui viennent „de me par- veuir a 1 instant et sur lesquels je désire appeler votre attention. Le premier qui nous eet adressé par le cardinal Merry del Val est particulièrement affectueux pour la Fédération dont vous faites partie. II porte Saint Père trés sensible, voeux et hom mages, filial dévouemeut cercles catholi ques, envoie de tout cceur remerciements, encouragements, bénédiction, implore fa veur divine pour la Fédération Catholique.» (Longues acclamations.) Ce sont des remerciements qui nous sont adressés paree qua le Saint Père, voyant de loin lea catholiques beiges fraternellement unis dans la Fédération, est convaincu et sait que c'est par l'association active et vivante que les victoires sont remportées. Le second télégramme sur lequel j'attire spécialement votre attention, émane d'Henri Francotte et est ainsi congu 1 Ouvriers chrótiens victorieux élections conseii industrie et travail,acclamentWoeste et Beernaert. (Acclamations prolongóes, les convives agitent serviettes et lèvent leurs verras qui s'entrechoquent joyeusement). J'envoie a tous ces ouvriers chrétiens et en votre nom a tous les felicitations les plus vives et les plus chaleureus.es, et laissez moi ajouter qu'aucun télégramme ne pouvait être plus agróable, j'en suis convaincu, au coeur de M. Beernaert comme au mien, car pen dant notre longue carrière parlementaire, nous pouvons le dire, notre soilicitude n'a jamais fait défaut aux ouvriers. On quel quefois cherché a mécounaitre nos inten tionsnos actes padent plus haut que nos paroles et nous savons bien que dans ce pays que M. Beernaert déclarait tout a l'heure être un pays de bon sens, les ouvriers com me les autres classes de la population, Baveut que nous voulous tout spécialement, dans la mesure du possible, améiiorer le sort materiel, moral,iutellectuel et religieux des ouvriers que c est dans leur iutérêt comme dans i intérêt suprème de la société que nous recommandons l'oeuvre de toutes les classes dans un fraternel dévouemeut a nos convictions sociales et religieuses. (Appl.) Merci done, aux ouvriers chrétiens de Liége en votre nom a tous et que ces paroles que je leur envoie d'ici, soient pour eux tous a la fois un réconfort et un encouragement. (Longue ovation.) La péroraison du discours de l'illustre président de la Fédération provoque un enthousiasme indescriptible. M. Vau Merris signale les dangers qui menacent nos exportation de üoublon en France et en Angleterre. (On trouvera le texte du discours de notre honorable député dans notre prochain numéro) Le budget das travaux publics eft vote par 93 voix contre 30 et 7 abstentions. M. Persoons propose la formation d'un comité international chargé de porter se- cours en cas de sinistre important. MM. Gillès de Pélichy, rapporteur, Oze ray, Denis et Frauck protestent également contre le projet de douanier francais. modification du régime La révision des tarifs douaniers francais M. Gillès de Pélichy, député de Roulers- Thielt, a présenté msrcredi dernier les ob servations suivantes au sujet du nouveau tarif douanier qu'on se propose d'iatroduire en France. Les projets de la commission des doua nes ont provoqué aussi les protestations de nos cultivateurs, témoin la requête adressée a, M. le ministre par la Fédération des Unions libres des agriculteurs de la Flandre Occidentale, lis insistent afin que le gou vernement intervienne pour écarter la majo- ration des droits dont ils sont menacés. Les exportations de pommes de terre en France sont considérables. Les farifs nouveaux por tent ia taxe.qui n'est quo de 40 centimes, a 3 fr. et a 6 Ir. Les pommes et les poires de table, qui ne payent actuellement que 2 francs de taxe, payeraient de 5 a 8 francs les 100 kilogram mes. La Flandre occidentale seule expédiait annuellement environ 100,000 kilogrammes de ces produits vers la France ils se veu- daient de 12 a 16 francs les 100 kilogram mes. On propose de piélever le droit sur les raisins non plus sur le poids réei, mais sur te poids brut, emballage compris. Le projet de tarification nouvelle a kussi vivement ému nos cultivateurs de houblons. La taxe de 30 francs, appliquée en 1891, ré- duisit notre exportation de 850,000 kilos a 450.000. Si la taxe de 40 francs proposée par la commission était acioptée.la situation empirerait encore et la maj oration serait particulièrement désavantageuse pour le houblon beige, qui n'a qu'une valeur de 150 francs, tandis que le houblou alieraand vaut 250 francs. D'ailleurs, d'anciennes industries parais- sent ne pas avoir besoiu de cette trop grande protection, telles que la métaliurgie, la toile cirée, les papiers peiats, le3 peaussiers, qui font des bénéfices énormes. On va même jusqu'a vouloir protéger les fabricant3 d'automobiles, qui ne veulent pas de protectiou et qui viveut surtout d'exportation. De tels excès ont déterminé de légitimes protestations. Elles émanent nou seulement de la Belgique, mais de Londres.de Vienue, de Rome, de Washington, etc. La France ne doit point oublier qu'en nous frappant,elle frappe sa meilleur cliente après l'Angleterre.Uomme 1'Angle terre, nous achetons priaci^alement a la France des objets de luxe, dont nous pourrions parfai- tement nous pas3er,sans compter qu'il nous reste la ressource de majorer les droits sur les produits frangais, tels que les vins, les soies, etc. II semble d'ailleurs que le gouvernement frangais n'est point re3té indifférent a ces doléances. A sa demande, la commission a déji dü remettre son travail sar le métier. Prés de 300 amendements ont été déposé3, et suivant M. Blondel, économiste frangais distingué, il est permis de croire que, si nous y veillons.les projets de la commission sortiront fort atténués des délibérations lé- gislativts. Ayons done confiance et dans l'actien de nos diplomates et dans le dévouementde notre gouvernement. Séance publique du Samedi 29 Mai, a 5 h. 1. Instruction primaire liste supplémen- taire. 2. Ecole Moyenne: coiupte 1908. 3. Harmonie cammunale crédit pour la participation aux festivals d'Oosivleteren et de Wervicq. 4. Propriétés commnnales demande d'achat d'un terrain enclavé. 5. Règleiaent sur les sépultures modifi cation au tarif des concessions. 6. Fabriques d'églises: compte 1908 de l'église St-Nicolas. 7. St-Jacques. 8. inscription tumulaire en l'église St-Jacques. 9. Bureau de bienfaisance: cession de bail 10. Hospices civils: procés verbaux de ventes d'arbres etc. 11. Restauration du beffroi. CONCERT, Dimanche 30 Mai, midi 1. Allegro militaire. 2. Ouverture de fête populaire CARL 3. Le Capitaine Fracasse fantaisie PESSARD 4. Transcription de Lakmé DELIBES 5. Polka Oriëntale CORBIN CONCERT, Lundi 31 Mai, midi Allegro militaire. 2. Sous la feuillée, ouverture J. E. Strauwen 3. Terpsis, fantaisie ballet J. HEYMANS 4. Transcription de l'Opéra Don Sébastien DONIZETTI 5. Irène, valse J. E. STRAUWEN Les travaux de restauration du petit portail de Saint Martin, et notamment de la rosace, ont nécessitéle déplacementde la graode toile de Nicolas Vandevelde, représentant Le Triomphedela Religion On sait comment des manipultations de ce genre sont généra- lement faites par les ouvriers,et si le manque de surveillance vient s'y ajouter,on ne s'élon- nera pas qu'une déchirure assez imporrante se soit produite a la toile. La restauration en est trés facile et semble toute indiquée mais il nous revient qu'il est plutft question d'une désaffectation compléte du tableau. Remisé contre un mur, a colé des trois ta bleaux représentant les évêques d'Ypres, il ne tarderait pas a faire connaissance avec l'humidité et avec les pieds de chaises. II semble absolument inadmissible de vouer ainsi a une destruction lente mais cer- taine, une des oeuvres capitales de l'artiste Yprois. Sans avoir des qualités mattresses, cette peinture, trés décorative selon le goüt du XVI Ie siècle, a plus de mérite que ne le prétendent quelques-uns. Les peintures murales qui la remplaceraient tot ou tard lui seraient peut-être bien inférieures. Le même sort attendrait la série detableaux place's trés malencontreusement, nous le re- connaissons, contre les fenêtres de la nef gauche. II ne pourrait être question de leur enlèvement et de verrières uouvelles, que le jour oh une place convenable pourrait leur être assignée dans le futur musée. Si nous comparons l'église de Saint-Martin telle qu'elle est figurée surle tableau de Jean Thomas, avec ce qu'elle menace de devenir, privée de sa polychromie et de son mobilier ancien, sans tableaux, sans cloture de chceur on songera avec amertume aux ceuvres d'art perdues, et quelque vieil archéologue en dressera peut être alors le long inventaire. Journal de Roubaix, Tl •rganisé dans l'enceint» du Vilodromt avec le bienveillant concours de l'Harmonie Communale Le Dimanche 18 Juillet a 2 h. précis es. 1* Prix du début 500 fr. de prix 2' Prix du cercle (handicap) 900 fr. 3° Prix de la villa d'Ypres (omnium) 1600 fr. Prix des Places Loge ou tribune réservée (circulation) 5 fr. Tribune 3 yr Virage l {r\ Gradins 0 fr 50 La location des place» sera ou verte au Cafédu Sultan, Grand'place.vers la mi-Juin. On annonce que les officiers argentin» qui participant aux Concours hippiques de Paris, Bruxelles et Londres, seront égale ment au Concours hippique d'Ypres le 18 Juillet. Samedi dernier, vers 5 heures de l'après. midi, des milliers de spectateurs étaient mas- sés sur la chaussée de Furnes et au Vélo drome d'Ypres pour assister a l'arrivée de la seconde étape du «Tour de Belgique», A nvers- Ypres (20S kilomètres). Au moment des premières arrivées, un grand panache de fumée noire jeta la pani- que dans la foule, et c'est devant la grande tribune qui flambait comme une botte d'al- lumettes que les vainceurs de la course, Van Houwaert et Masselis accomplirent auda- cieusement leurs derniers tours de piste. A ce moment un désarroi formidable se produisil et c'est vraiment miracle que nous n'ayons pas eu a de'plorer une épouvantable catastrophe. Cela fut évité, grSce a la presen ce d'esprit et au de'vouement de quelques courageux concitoyens rien que des contu sions et émotions sans gravité. Dieu merci. Entretemps le tocsin jelait l'alarme dans la ville et nos braves pompiers furent preste ment sur Jes lieux. II était temps car la piste venait d'être entamée et le brasier menacait le velodrome tout entier. L'élément destructeur fut attaqué avec adresse et éner gie et en peu de temps tout danger avait dispiru, les dégkts se bornent a des pertes matérielles. De la grande tribune et des cabines il n'existait plus qu'un amas de dé- combres fumants. Malheureusement, des motos, bicyclettes et tamdens de course, ainsi que quantités d'habillements d'entrai- neurs et de coureurs sont restés dans le brasier. Les causes de l'incendie ne sont pas connues. Malgré le sinistre du Samedi, le program- me des courses annoncées a pu être exécuté en grande partie. Le conseii d'administration du Vélodrome avait pris la louable décision de convertir cette festivité contrariée en fête de bienfaisance au profit des coureurs ayant subi des préjudices du fait de l'incendie. Beaucoup de monde, pas assez cependant pour remplir l'immense vélodrome. II aurait fallu une place a 5o centimes pour permettre k de nombreuses petites bourses de partici- per a cette oeuvre de bienfaisance. Le départ de la troisième étape, Ypres- Charleroi (217 kilomètres), a été donné Lundi matin k 9 h. i5 a la porte de Menin (Bascule) au milieu d'une foule enthousiaste. Beaucoup d'amateurs s'étiient rendus en vélo, moto ou auto, jusqu'a la Hooghe pour jouir sur la hauteur du coup d'oeil de cette nouvelle course qui s'est faite sous une tem perature plus fraiche que les deux précé dentes. Nous apprenons le décès,survenu mardi, k 6 heures du soir, a Bruxelles rue de Spa, de Mile Eveline-Virginie-Ghislaine Van der- Stichele de Maubus, née a Ypres, le 5 avril i84i,fille de M. Maubus et de dame Emilie- Marie Keingiaert.de Ghtluvelt. Son père fut membre del orde équestre et des états provin- ciaux de la Flandre occidentale, commissaire royal du district et de la milice d'Ypres, et bourgmestre de la même ville, de i83i a i858, II fut crée baron de son nom par arrêté royal du 22 février i85o, et chevalier des ordres du Lion Néerlandais et de Léopold de Belgique. II s'était marié avec sa cousine germaine, Emilie Keingiaert de Gheluvelt, fille de Louis Brunon, seigneur de Catsber- ghe, etc.., et de Marie-Joséphine, comtese de Lens et du Saint Empire Romain. Avec elle s'éteintle nom de Van der Stiche le, dont il est fait mention,pendant de longs siècles, dans les fastes consulaires de la ville d'Ypres, Les premiers du nom sont André Van der Stichele, échevin d'Ypres en 1272 Phi lippe, qui siégea au magistrat d'Ypres en 1285 et Paul qui fut échevin en i325. Pen dant le XV siècle, plusieurs furentconseillers et echevinsde la viile de Bruges,et parmi eux, Josse Van der Stichele, acompagna le due de Bourgongne, Philippe-le Bon, dans l'ex- pedition faite contre le Dauphin de France pour verger la mort de Jean-sans-Peur,assas- sinea Montereau, le 10 Septembre 1419. A partir de Henri Van der Stichele, con- seiller de la ville d'Ypres, en ,477> ksmem- bres de cette familie siégèrent au magistrat dc la ville jusqu en 1859. Parmi les nombreuses alliances, nous re- levons les nom de Immeloot, van Dixmude Bonaert.de Wavrans, Keingiaert, etc. Lafamille Van der Stichele portait: d'azur, ets dumêm r'zaCCOmpagné de trois mai!* de lie,? S enp,a': Cimier: un maiIlet de 1 ecu, entre deux vols, l'un d'azur l'autre armés°eUtTrmnd °J' Vp^orts: Hons d'or, une kinHevnJi gueuKtenant chacun Vander Srirh f' "1 C a dexlre' aux armes des Dimanche 3o Mai 1909 E. GAIMANT, rue de Menin, 6'. Par arrêté royal du 18 Mai 1909, M. Longree (F.-J.), sous controleur a Ypres est nommé recsveur des contributions di' rectes, douanes er accises a Vieisalm (Lux.) La médaille civique de 1« classe a été decernee, par arrêté royal du 14 Mai 1909, a M Rosseal, échevin de la commuae 4e PollinchoTö.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2