1884-1909
1SAISON d'ETE
ANNIVERSAIRE
Téléphone 52
S3
m
'atMam&M&M&mm
Samedi 12 Juin 39
10 centimes ie N°
44e A*m - N° 4545
Programme des fêtes
CONSEIL COMMUNAL
LA CP,AMBRE
FÊTES JUR1LA/RES
I Beprésentations par le
Grand Cirque Rancy
l Dimanche 20 Juin
Concours Hippique
international
M. Beeroaert a Bruges
On s'abonne rue ail Beurre, 36,
A Ypres, et A tons les bureaux de poste du royaum®,
Séance publique du 5 Juin
1
Jeudi 3 Juin
Dimanche 13 Juin
Du 18 au 20 Juin
Dimanche 27 Juin
Dimanche 4 Juïllet
Dimanche 11 Juiilet
Dimanche 18 Juiliet
Mercredi 21 Juiilet
Illumination Générale
de la Grand'Place
Dimanche 25 Juiilet
Dimanche 1 Aoüt
Vendredi 4 Juin
Mardi 8 Juin
Mercredi 9 Juin
JOURNAL
©rgane Gatholique
de l'ftrrondissement
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays
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Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adrssser l'Agmsg
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
C'est demain que les catholiques d'Ypres
et de 1 arrondissement fêteront avec enthou
siasme le 25c anniversaire de l'avènement du
Gouvernement catholique et le jubilé parle
mentaire de leur éminent député Monsieur
Colaert.
Si la journée du 10 Juin 1884 est restée
inoubliable pour les catholiques Yprois qui
la vécurent, celle du i3 Juin 1909 est appe-
lée a en perpétuer le souvenir.
La pensée de tous se reportera a l'histoire
de ces 25 années de paix, de prospérité et de
liberté vraie pour tous au passé de services
et de gloires du gouvernement catholique
conscient de sa mission nationale.
A 11.43 arrivée de Messieurs les Ministres.
Reception chez M. Fraeijs, président de l'As-
sociation catholique de l'arrondissement
d'Ypres.
A 12 t/2 h. Te Deum d'actions de graces a
la cathédrale de St Martin.
A 1 heure. Assemblee générale solennelle a
la Salie des fêtes des Halles.
a) Marche Jubilaire Oscar ROELS
ouverture par la Fanfare Royale.
b) Discours de Monsieur Fraeijs, président
de l'Association catholique.
Remise a Monsieur Colaert de son portrait
peint a l'huile par l'artiste Yproise Louise
de Hem.
c) Allocution de Monsieur Colaert, député i
jubilaire.
i
d) Discours de Monsieur Franz Schollaert,
président du Conseil des Ministres.
e) Cantate Jubilaire, 600 exécutants. Paroles
de M. l'avocat Sobry,conseiller communal, i
musique de l'artiste gantois bien connu j
Oscar Roels,sous la direction de M. Louis j
Arschodt, Directeur de la Fanfare Royale. i;
A 2 heures. Banquet de 425 couverts a la f
sait encore attendre les résultats; les nouvel-,
les arrivaient pourtant bonnes, de plus en plus
précises et nettes et enfin au soir la vic-
toire 'était compléte, définitive et certaine. Par-
tout i-etentissait ce cri de soulagenicnt«Le
gouvernement libóral s'en va non pas avec'
les honneurs de Ia guerre, mais chassé par lc
pays, honteusement comme un traitrc !->
II y a vingt cinq ans de cela!
(Et depuis, quelle glorieuse page le gouverne
ment catholique n'a-t il pas ajoutée a l'his-
toire de notre chère patriel
,Nous ne songeons pas en ce moment a Ia
prospérité acquise, nous ne regardons le passé
que pour mieux nous organiser a l'avenir. Re-
portons-nous aux élections de 1884 pour éviter
Ie retour des années mauvaises du ministère
des maconsQuerelles personnelles, divisions
sottes, discussions mesquines doivent disparaï-
tre dans l'intéfêt de la cause que nous dé-
fendons.
Le parti catholique s'est toujours laissé gui-
der par les principes. Ce fut Ia raison de toutes
ses yictoires depuis 1884, ce sera le gage du
succès de demain.
Et c'est pourquoi au jour de l'anniversaire,
nous disons non pas: Vive tel ou tel chef,
mais yive la cause catholique, vive l'Eglise dont
nous sommes avant tout les fils soumis et obé-
issants.
Et puisso la Belgique, heureuse et prospère,
recommencer un nouveau bail avec le gouver
nement catholique.
VILLE D'YPRES
La séance publique est ouverte a 5 h. 1/2.
Sont présents: MM. Colaert,bourgmestre, 5
président Fraeijs et Vandenboogaerde, jj
échevins Fiers, Vanderghote, D'huvettere, j
Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeckhoutte, j
Boone, Begerem, conseillers Biebuyck,
conseiller, secrétaire interimaire.
Se sont excuse's MM.Struye et Lemahieu.
Chemin de f er vincinaux
Société intercommunale.
M. Le président déclare que, quoiqu'il
n'y ait aucune incompatibilité avec ses lonc-
tions d'administrateur de la société, il se re-
tirera, afin de laisser a ses collègues toute
liberté d'appréciation.
M. Fraeijs, échevin. prend la parole. II
reppelle d'abord que tous ont souvenance de
la décision prise le 9 janvier dernier et de la <5
publication de eet important document. II
donne ensuite lecture d'une lettre envoyée, 1
le 8 février suivant, par le gouverneur de la service
Budget de la guerre.
M. Colfs s'occupe du mariage des officiers
ainsi que de la situation des adjoints du
génie et des employés subalterr.es.
M. Gendebien parle de riudemnité allouée
a la familie Penglaore.
M. Rosseeuwse plaint du nombre excessif
de nos officiers. La Belgique compte, sur
pied de paix, 1 officier pour 10 hommes, sur
pied de guerre, 1 officier pour 5o hommes.
L'Allemagne n'en compte sur pied de paix
que 1 pour 20 hommes et sur pied de guerre
1 pour 91 hommes.
M. Fléchet recommande le personnel
civil.
M. Verhaegen traite successivement des
conditions imposées pour le mariage des
officiers subalternes, de la nécessité de ne pas
trop eloigner les miliciens de leurs foyers et
de la possibilité de réduire le temps de
supprimer une industrie qu'a la dernière
extrémité si l'on interdit la fabrication de
la céruse il faut prohiber de même le minium,
le vert de plomb, le yert de cuivre et bien
d'autres couleurs nocives. Aucun pays n'a
adopté jusqu'a présent le système préconisé
par M. Delbastée.
M.VandeVenne estime qu'011 ne peut
prescrire que des mesures de précaution.
M. Lampens plaide en faveur de l'inter-
diction totale.
M. Hubert, ministre de l'industrie et du
travail, prend la défense du projet de la
section centrale.
Salie Pauwels.
A 6 heures. Grand Concert a la Grand'place,
par l'Harmonie communale.
iNous reproduisons avec satisfaction l'exccl-
lent article paru dans LA PATRIE quant
au glorieus
Le 10 juin 1884, mourut h Bruxelles, Sgé
de 6 ans a peine, le ministère Frère-Orban,
atteint d'hydrophobie anticléricale, des suites
de l'indigestion d'impöts quelle avait pro-
voquée.
,11 ya aujourd'hui 25 ans de cela!
Un quart de siècle et beaucoup: sont parmi
nous qui ont perdu la mémoire de cette jour
née; plus encore qui n'ont point connu la
douloureuse période qui l'a précédée.
Dieu sait pourtant quelles souffrances con-
nut notre Belgique, quelles avanies, quel des
potisme!
Despotisme dans nos rapports avec le St
Siège, dont nos rapports diplomatiques sont
brutalement rompues; despotisme dans la poli
tique intérieure, iniques destitutions de fonc-
lionnaii-es, lois électorales édictées qui vineu-
laient la liberté des citoyens, délations en-
couragêes et, par dessus tout, l'enseignement
libre perséeuté de la manière la plus odieuse.
Ah! quand nous pensons a cette date me
morable du 10 juin, ce ne doit pas être pour
le plaisir que nous a donné la vietoire, mais
seulement pour celui de la liberté reconquise.
C est aux années mauvaises qu'il faut se re
porter pour comprendre toute la joie de I'indé-
pendance récupérée.
R.u tout, en Belgique, il y eut un moment
d étonnement, de stupeur, on n'osait y croire,
tant le pays était déja terrorisé et pressuré.
Pourtant les bulletins de .victoire s'amonce-
laient de plus en plus nombreux. A certain
moment de l'après-midi. Bruxelles seul fai-
en Thonneur de M': le député COLAERT
bourgmestre de la Ville,
1 a 6 heures, CONCERT, par l'Harmonie
Communale.
a midi, CONCERT, par l'Harmonie Com
munale.
a 6 heures, CONCERT
par la Société Philharmonique
de Comines-France (75 exécutants
a 8 h., CONCERT, par la Fanfare Royale.
a 8 heures, CONCERT, par l'Harmonie
Communale.
a 2 heures
organise par le Cercle Equestre
a 8 h., CONCERT, par la Fanfare Royale.
(Fête Nationale)
a 11 heures, Te Deum, en la cathédrale de
St-Martin,
a 8 heures, CONCERT
par la musique du 3me Régiment de Ligne.
a 8 heures, CONCERT, par l'Harmonie
Communale.
Kermesse annuelk", dite a Tuindag
Pour les détails voir les affiches spéciales
province,et d'une lettre du 12 du même mois
émanant de la direction des chemins de fer
vincinaux. Une reunion des délégués des
communes eut lieu le 27 février.
Dans la réunion du 20 mars, les délégués
des communes avaient exprimé le désir d'etre
renseignés sur les points suivants
1.Les communes actionnaires ont-elles
l'obligation de faire partie de l'intercommu-
nale qui serait décidée par la majorité
2. D'après quelles bases le partage du ma
teriel serait-il effectué
3. A quelle date le capital devait-il être
versé
Les délégués avaient unanimement réclamé
les conditions suivantes
r. Qu'au sein du conseil d'administration
de l'intercommunale a constituer, les lignes
d'Ypres Furnes et d'Ypres a Warneton dis
posent de la majorité ou tout au moins de la
parite des vcix
2. Que l'on établisse des trains entre Ypres
et la Panne
3. Qu'aucune modification ne soit apportée
au troncon Ypres-Elverdinghe.
M. Vanhee, député permanent et président
du conseil d'administration de l'intercom
munale Dixmude-Furnes-Poperinghe, a ré-
pondu a ces différentes questions et exi
gences.
En presence de l'unanimité avec laquelle
les délégués des communes ont décidé de se
lier intercommunalement, M. le président
propose au Conseil de prendre une décision
dont il donne lecture.
Parmi les nombreux considérants de ce
document, il est dit entr'autres que les délé
gués des communes intéressées, réunis en
assemblée générale a Ypres le 8 mai 1909,
ont été unanimes a émettre l'avis que le statu
quo n'était plus viable que la commune
d'Ypres a un intérêt primordial a prendre
M. Woeste demande des explications a M.
le ministre de la guerre au sujet de l'incident
de l'Ecole militaire.
M. Gilles de Pélichy voudrait <ju'or mit
un peu plus de largesse a consentir des
avances de fonds aux volontaires avec prime.
M. Beernaert, a parlé, le second jour de
la Pentecöte, aux fêtes jubilaires de Bruges,
de l'avenir de la politique catholique beige.
Avec l'autorité que lui donnent une haute
raison et une longue experience, l'éminent
ministre d'Etat a victorieusement répondu a
la jactance et aux tiiomphantes prédictions
qui sont devenues le thême quotidien, le leit
motiv de la propagande libéro-socialiste.
A ses sonorités déclamatoires, il a oppose le
témoignage des faits et la voix du bon sens.
C'est l'honneur de notre cause de n'a voir a
recourir qu'a ces armes et c'a été souvent,
c'est encore, notre récompense de les avoir
elle même en main la gestion de ses intéréts sur ^es mesures a prendre pour combattre le j
j1— 1:1 1- -in- s. nvstaemus. maladie professionnelle des
engage's dans les lignes vicinales; que la ville - nystagmus
d'Ypres peutavoir pleinement confiance dans f houilleurs.
le résultat financier d'une exploitation inter
communale, si celle-ci est confïée a un direc
teur intelligent et consciencieux.
La décision consiste a faire partie de la
société intercommunale a constituer avec le
concours de la société anonyme du Groupe
de Dixmude, pour l'exploitation des lignes
vicinales de FurnesYpres et d'Ypres-Neuve-
Eglise-Warneton.
Avant de passer au vote, M. D' Huvettere,
tient a faire certaines réserves et déclare ne pas
se rallier aux attendus.U dit qu'il y a lieu de
douter que la situation ünancière soit aussi
bonne qu'il est dit.
M. le Président répond que la nouvelle
société prendra les mesures nécessaires pour
que les communes n'aient pas a regretter le
changement. Ypres est tenue d'accepter les
propositions du gouverneur.
La décision est votée a l'unanimité des
voix, moins les voix de MM. Begerem et
Bouquet.
On entend encore MM. A. Delporte, employees avec succès.
Comme M. Beernaert l'a rappelé, il a été,
sous le ministère Jules Malou, l'un des ini-
tiateurs de la politique vraiment nationale
I dont nous célébrons actuellement le vingt-
cinquième anniversaire. Le revirement qui
s'est accompli en 1884, a revêtu si bien le
l caractère d'un grand fait historique qu'on
peut dire sans exagérer que depuis la fonda-
tion même de la Belgique indépendante, nos
annales n'ont pas eu a enregistrer d'événe-
I ment plus considérable et plus fécond en con
sequences bienfaisantes et durables.II y a eu
alors comme un nouvel affranchissement de
la patrie.
C'est encore M. Beernaert qui, après la
dislocation du cabinet-Malou, nous a tirés
d'une crise politique pleine de périls dont
nos adversaires épiaient avidement les péri-
péties c est lui aussi qui, après avoir accom
pli l'oeuvre urgente de la restauration finnn-
cière, a abordé en 1886 cette legislation
sociale qui est un de nos meilleurs titres a
1'estime et aux sympathies de l'Europe. Qui
ne sait enfin quelle part prépondérante le
même homme d'Etat a prise a la revision
laborieuse de notre droit constitutionnel et a
la réforme equitable de notre legislation élec-
torale.
Dans cette tache, souvent épineuse et dé-
licate, M. Beernaert a rencontré descoopéra-
teurs dignes de lui et lorsque les vicissitudes
r; inséparables du gouvernement parlementaire
l'ont éloigné du pouvoir, il a eu la chance de
M.Troclet interpelle le ministre du travail frouver ^es successeurs animés de son esprit
et bien résolus a continuer et a développer
son oeuvre.
Un homme qui a fourni une telle carrière
et rendu de tels services, a certes le droit
d'étre écouté avec attention lorsqu'il parle au
nom des intéréts du pays et qu'il indique la
direction a imprimer a la politique natio-
S nale.
Ozeray, Van Langendonck et Lefebvre.
M. le ministre de la guerre répond aux
observations présentées et réserve a Mardi la
réponse aux questions de M. Woeste.
M. Delbeke, ministre des travaux publics,
fait part a la Chambre de l'accident qui s'est
produit au canal maritime de Bruxelles au
Rupel.
Budget de la guerre.
M. Hellebaut,ministre de Ia guerre,répond
aux questions posées par M. Woeste et
explique en quoi l'élève de l'Ecole militaire a
fait preuve d'un manque absolue de carac
tère, d energie et de dignité, il aurait dü en
pareille circonstance recourir a ses chefs oü a
l'aumonier.
MM. Woeste et Vandervelde ne partagent
pas la manière de voir du ministre.
La Chambre continue la discussion des
divers articles du budget.
Elle vote a l'unanimité le projet de loi sur
l'acquisition et la perte de la nationalité.
Interpellation de M. A. Delporte sur la
suppression du repos dominical dans les
magasins, a l'époque des étrennes.
M. le ministre Hubert répond qu'il n'a
accordé l'autorisation que sur l'avis favorable
des organismes spécialement compétents sur
cette matière.
M. le ministre fait part a la Chambre de
l'enquête a laquelle il a fait procéder. Cette
maladie provenant de l'obscurité de la mine,
on a recherché quel était le système de lam-
pes le plus propre a remédier au mal.
Or, il a incontestablement raison lorsqu'il
constate que les résultats acquis, depuis un
D, quart de siècle, sont satisfaisants et que ce
Reorganisation du personnel des divers serait ri8quer de les
services de l'armée.
Le projet vise le service de santé et le ser
vice vétérinaire. Après quelques observations, j
le projet est adopté par 101 voix contre 1. j
Le proiet de loi instituant unfonds spécial
pour Varmement de la place d'Anvers est
voté par 52 voix contre 41 et 14 abstentions, j
Après un court échange de vues le projet
de loi réglant Xentree de la femme dans les
conseils de familie est vote' a l'unanimité.
Interdiction de l'emploi de la céruse.
M. Verhaegen, rapporteur, explique pour
quoi la section centrale ne propose pas d.'in-
terdire l'emploi de la céruse il ne faut
compromettre que
<1 abandonner la ligne de conduite qui nous
les a valus.
II a encore beaucoup plus raison lorsqu'il
affirme que ce risque est d'autant plus certain
que nos successeurs présomptifs, ou pour
mieux dire présomptueux, profondément
divisés sur la politique proprement dite, sur
les questions économiques, sur la forme
même du gouvernement, n'ont qu'un seul
programme qui leur soit véritablemeni
commun, le programme de la haine anti-
religieuse.
Mais quel est done le Beige, véritablement
soucieux de l'avenir de son pays, qui puisse