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Les chemins de fer
dans ies flandres
La Cantate de Dimanche
S.M.S18MMMI
oir Ypres et puis mourir
La situation de immigration
H a r ra on ie Communale
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Kepos dominical
PHASMACIEN DE SERVICE
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(Brand Concours Bippicjue
International
Actes offlciels
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Exposition de Bruxelles 1910
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l e Dimanche 18 Juillet
U® >J* Stfö.
burgerstand van yper
désirer I'avènement d'un régime d'intolérance
et de persécution.caiqué sur le bloc frangais,
et dont les partisans eux-mêmes annoncent
le caractèri- agressif et violent Cette poli
tique outrancière, et qui doit l'être, faite
d'autre aliment que sa passion sectaire, est
profondément antipathique au tempérament
du peuple beige. Jamais, elle n'a réussi a
s'implanter dans nos contrées même sous la
domination étrangère, et c'est précisément
pour avoir voulu nous l'imposer en 1879,
que le libéralisme magonnique a essuyé, en
1884, 'a défaite dont il n'est pas encore par
venu a se relever. Cette funeste expérience,
le corps électoral n'a nul motif plausible de
la recommencer. La Belgique est un pays
de bon sens, a dit M. Beernaert, elle n'hé-
sitera pas. Je crois a la victoire a la condi-
tion que nous ayons l'union et que nous
ne nous endormions pas sur nos lauriers.
Nous partageons les sentiments de con-
fiance exprimés par l'illustre vétéran du parti
catholique beige.
Nous trouvons dans La CHRONIQUE er-
rante un intéressant article de Jean d'Ardenne,
dont nous extrayons Ie passage suivant.
Les Halles d'Ypres sont en voie de restaura-
li on. c On m'a prié d'aller voir ca
suis allé voir ga et d'autres choses en
core qui m'ont paru offrir un certain intérêt,
en cette illustre cité, sans parler de celles
qui, ne sont pas visibles par la bonne raison
qu'elles sont encore irréalisées, mais dont on
'appréhende la réalisation. Je suppose que
vous connaissez Ypres. Cette supposition im-
plique un certain doute et ce doute me vient
naturellement de ce qu'il m'est arrivé de ren-
contrer des gens dont on.n'eüt jamais pensé,
a première vue, qu'ils ne connussent pas
Ypres. Cependant ils m'ayouaient ne point le
connaitre.
-Ce phénomène peut s'expliquer a la rigueur,
Si Ton considère l'ingénieusa facon dont notre
railway national s'est appliqué rendre inac
cessible la cité aux halles glorieuses. De Brux-
elles a Courtrai, ga ne va pas trop mal. A par-
fir de Courtrai, commence une petite balade de
familie, par Menin, Wervick, Comines, avec
d'autres haltes variées ce qui finit par con-
stituer, pour les gens pressés, un voyage infini-
ment plus redoutable que ne le feraient croire
les cent et quelques kilomètres qui séparent la
ville d'Ypres de la capitale de la Belgique.
Car, en vérité, si le nord de Ia Flandre béné-
ficie des communications rapides que lui valent
les services internationaux et les trains de bains
de mer, la partie méridionale reste encore
livrée au régime des pïres banlieues. Actuel-
lement, Ypres est devenu surtout accessible
aux voyageurs qui viennent de France en au
tomobile. Et c'est heureux pour lui, paree
que cela lui assure la riehe clientèle du dépar
tement du Nord. v
/Je reviens mon hypothèse: vous connais
sez Ypres et vous voyez d'ici l'entrée ac-
tuelle de la ville, Tissue de la gare. On a
banalisé cette enü-ée en supprimant, du cöté
gauche, ce qui restait de la vieille enceinte
et du fossé, et en érigeant sur le terrain nive-
lé un pSté de maisons fabriqué selon la der-
nière recette renaissance flamande. Lü, tout
est dit: Ie charme est rompu.
Reste le cöté droit qui conserve les vestiges
du vieux bastion miré dans l'eau du fossé et
couronné de groupes d'arbres d'une exquise
silhouette. Ici, du moins, Ia beauté persiste.
Derrière ces restes vénérables et charmants
de l'ancienne place forte s'étend l'Espla-;
nadeavec la caserne au fond. Le regard
du visiteur est attiré et séduit par ce coin du
tableau qui se présente a l'entrée d'Ypres.
Et rien n'égalerait l'étonnement de l'homme
doué de quelque sentiment de l'esthétique,
lorsqu'il apprendrait tout d'abord que l'on
songe embellircette entrée en rasant
ce qui subsiste du bastion, avec les arbres
qui le couronnent, cela va de soi en com-
blant le fossé, et en érigeant, sur le terrain
aplani et nivelé, ..une caserne de gendarmerie!
iC'est pourtant ce que l'on projette, et si la
chose n'est pas décidée encore, les plans sont
tout faits.
)Ypres, qui fut une citée de 200,000 habitants
au grand siècle de la draperie, ainsi qu'en
témoigne Ie colossal edifice dont elle tiro
gloire aujourd'hui encore, peut bien en comp
ter une quinzaine de mille l'heure présente.
Ce n'est certes pas la place qui lui manque
pour y mettre une caserne de gendarmerie si
elle tient a s'en payer une neuve, et l'idée
de la mettre ici, juste a l'endroit oü il faudrait
'tcommencer par détruire une chose dont Ia con
servation importe avant tout, implique une
(mentalité trés particulière, dans le sens le plus
facheux du mot.
II est triste de penser que des villes comme
celle-ci, dont le passé glorieux revit en des
souvenirs 'éinouvants et des monuments prê-
cieux, sont livrées de pareilles aventures.
Mais ce n'est pas tout. II y a un autre pro
jet, aussi odieux, aussi déconcertant que le
premier. Au coeur même de la cité, derrière
le Palais de Justice, dans Ie voisinage immédiat
du groupe prestigieux formé par les Halles,
l'église Saint-Martin et leurs annexes, il reste
un préau planté de vieux arbres; leur conser
vation réclame d'autant plus de sollicitude
qu'ils constituent a peu prés Ie seul coin de
verdure dont les rues d'Ypres soient agrémen-
tées; la nature vivace ne joue pas assez dans
les vieilles pierres de cette cité arehaïque;
aussi, le préau ombragé du Palais de Justice
devrait-il être I'objet d'un respect plutöt ex-
ceptionnel. Or, il est question de raser tout,
et, sur la place nette, d'édifier... un Casino-
Th éatrel...
Quand on m'a (dit ga devant ces grands
arbres que le printemps faisait verdoyer entre
les murs sombres, j'ai cru d'abord a une plai-
santerie. II a fallu insister pour me faire pren
dre la chose au sérieux.
De la verdure!.. II en reste néanmoins un
peu, dans ce quartier central d'Ypres oü les
fagades antiques semblent implorer quelque
chose qui corrige leur sévérité; mais elle se dis-
simule le plus discrètement du monde: il faut,
pour la trouver, pénétrer dans Ie couvent des
Clarisses, contigu a l'église Saint-Martin, et qui
ren ferme le cloitre dont on savait 1'existence
mais qu'on ne voyait jamais, a cause de la ri-
goureuse cloture oü vivaient ces dames.
Maintenant, les Clarisses ont déménagé; elles
(ont, suivant les moeurs d'aujourd'hui, échangé
leur antique demeure, vétuste et incommode,
contro un domicile pourvu du confort moderne
exigé pour la vie monastique comme pour la
vie <1 du siècle
Et le vieux couvent est desert. Quelle ma-
sure, d'ailleurs, que cette maison de Jansénius'.
Car c'est a l'évêque sectaire que l'on cloit
Ia vaste batisse qui, en masquant le bas-cöté
nord de Saint-Martin, enclava le cloitre ogival
du treizième siècle. Et combien les installations
ymanquaient d'hygiène:!.. On congoit que les
filles de Sainte-Claire, toutes pénitentes qu'elles
sont, pient mis un certain empressement a
quitter ces lambris sans gaité.
Mais le cloitre est délicieux. Cet ambulatoire
des chanoines d'autrefois est envahi par les
végétations et une herbe ëpaisse revêt son
préau. Toutes les choses d'alentour respirent
l'abandon et la ruine. Le silence n'est troublé i
que par le croassement des corneilles qui pas
sent la-haut, en vols toumoyants. Des pousses
folies s'élancent partout, s'accrochent aux co-
lonettes, se mêlent aux fines dentelures des ogi
ves et la tristesse des vieilles pierres s'égaie de
la fraïcheur du printemps.
On va réparer cela pour y recevoir les visi
teurs. J'espère que l'on respectera autant que
possible ce que la nature vivace, laissée libre,
y apporta de charme pénétrant. Mais je suis
tout de même fort heureux d'être entré lü
avant qu'on eüt touché a rien.
J'ai souvenance de cloitres ainsi délaissés,
aux dalles rejetées et moussues, envahis par
la végétation désordonnée qui s'empara des
ruines. II en existe un a Saint-Emilionla
vigne y court parmi les herbes hautes et s'ac-
croche aux frondaisons touffues, avec les roses
II y en a aussi en Provence et en Italië; ici,
les eönes des cyprès noirs tranchent sur le
feuillage pSle des lamandiers. Mais, partout,
sous des cieux différents, c'est la même im
pression de mélancolie intense qui vous saisit
et vous pénètre. Puisse celui de Saint-Martin
Ypres garder cet attrait précieüx!
LE CIRQUE RANCY
Comme dans un palais de fé'e, le 18' juin nous
allons voir édifier en quelques heures sur la
place de l'Esplanade, l'immense et ravissant
hippodrome avec tout le confort désirable,
touto 'éclairée la lumière électrique dont
1'aspect dans son ensemble chatouillera agréa-
blement les yeux. Monsieur Rancy donnera
des representations dans notre ville, du 18'
au 20 juin, pour 3 jours seulement
La tournée de 1909 de ce merveilleux et
lunique cirque, qui voyage par train spécial
comprenant 30 wagons, a, dans son program
me, des numéros tout a fait exeeptionnels qui
ont 'été choisis par M. Rancy, pendant ses
représentations d'hiver a Paris, oü il renou-
velait tous les quinze jours son programme au
complet; il a engagé pour cette tournée des
attractions qui ont eu le plus de succès a Pa
ris, c'est assez dire que tout est de premier
ordre.
Parmi ces nombreux numéros que tout le
monde voudra voir, il faut citer le Samson
moderne, le plus jeune et Ie plus fort athlète
du monde, le seul supportant sur les épaules
un caroussel monté par six personnes et tour-
nant a une vitesse extraordinaire; Baghonhi, le
plus petit écuyer qui ait paru sur un cheval,
d'une agilité incomparable et d'une hilarité'
laissant loin derrière lui le farneux comique
Little Tich.
(Les cinq barres fixes par les célèbres frères
Durval's; la cochère parisienne, grande scène
comique, création du clown Bob O'connor; les
merveilleux phoques jongleurs équilibristes,
propriété de M. Rancy, et de nombreuses au-
tres attractions.
A chaque représentation, le célèbre et si ré-
puté manager Rancy présentera, lui-même huit
étalons de pur-sang arabes, dressés par lui.
Nos compatriotes auront de trés belles soi-
rées a passer pendant ces quelques jours, oü
ce merveilleux "établissement fera séjour en
notre ville.
conserver la santé la plus parfaite et d'éviter
tout danger, pourvu qu'elles aient soin de se
purifier de temps en temps le corps avec la Pi
lule du Dr Walthéry. i fr. la boite pour un an.
L'administration des chemins de fer de l'E-
tat a organise le vendredi 28 Mai, au depart
de Bruxelles (Nord), un train spécial a des
tination d'Adinkerke-La Panne, viü Cour-
trai-Ypres-Cortemarck. Ge train extraordi
naire était occupé par 'a direction générale
des chemins de fer de l'Etat, composée de
nombreux hauts fonctionnaires, en tournée
d'inspection.
Sur le parcours de Bruxelles a Courtai, le
train spécial ne s'est arrêté qu a la station
d'Audeaarde, oü la direction générale a in-
specté les iravaux d agrandissement et d'a-
ménagement qu'on y exécute. II s'est ache-
miné ensuite vers Courtrai d'oü, après un
arrêt de quelque minutes, il est reparti pour
Wevelghem, le but principal du voyage.
Cette localité est aujourdhui, pour ainsi
dire, le centre principal des opérations de
rouissage du lin et le nombre des wagons
qui y arrivent journellement de tous les
coins du pays et de l'étranger principale-
mentdes départementsde laSeine-Inférieure,
de la Somme et de l'Oise, en France, et de
la Hollande se chiffre par centaines. Or,
les installations de la station sont insuffisan-
tes pour ce trafic.
Après l'inspection de la gare de Wevel
ghem le train s'est dirigé vers Menin oü
également le trafic des marchandises a pris
une extension considérable.
Les gares de Wervicq et de (Jomin'es ont
été considéré"s aussi comme trop exiguës
pour le tralie, et l'administration va met
tre en conséquence a letude l'extension de
l'assiette des votes, ainsi que l'érection de
nouveaux batiments.
Les dispositions acluelles des gares d'Y
pres, de Cortemarck et d'Adinkerke-La Pa
ne subiront également des modifications
mportantes.
Au retour, le train spécial s'est arrêté a la
station de Furnes, afin d'examiner les amé-
liorations qu'il y a lieu d'effectuer a cette
gare.
Une répétition générale, a laquelle assis-
tait l'auteur, M. Oscar Roels, a eu lieu hier
aprds midi, aux Halles. La composition,
d'une grande envergure, refldte nleinement
le f énie de la race flamande elle en a route
l'ampleur et la majesté. Le texte retrace le
passé,le présent et J'avenir de la ville d'Ypres.
M. Roels a su tirer un excellent parti de ces
trois phases da l'existence de notre cité la
périodeglorieuse du moyen-age y estdépeinte
avec toute la majesté qu'elle comporie une
longue lamentation décrit, en des phases
poignantes, la décbéance de la cité et, en un
mouvement vif et alerte succédent lecourage,
l'espoir en havenir. Les trois dernières stro
phes sont chantées sur l'air de Notre-Dame
de Thuyne.très heureusement contrepointé,
et produisent un tres grand efl'et, auquel
contribuent les accents sonores des trompet-
tes thébaines
Telle sera dans un avenir peu éloigné, la
devise de tout Beige en general et de tout
Courtraisien en particulier, si nous ajoutons
foi au cri d'alarme, dont l'écho se fait enten
dre a Courtrai.
Oui, cher Echo, la minuscule et vieillotte
voisine exécute bien des choses jeunes et
grandioses, mais elle ne s'attache pasabattre
témérairement le record, que la grande cité
moderne détient en maint article (voyez
odeurs agréables, construction de cirque-
théatre ou d'hippodrome). Non, elle se con
tente de restaurer et de remettre a neuf ces
iilustres souvenirs d'un passé glorieux, que
l'on appelie les Halles d'Ypres et l'église
St Martin, de décider la construction d'une
salie de fêtes moderne, de construire, par
intermédiaire d'une société privée, un vélo-
drome modè!e,pouvant servir d'hippodrome,
et prenant en cc.tte occurrence les devams de
Courtrai (mille excuses), de constituer un
Cercle équestre, qui donnera sous peu une
fête splendide dans l'arène du vélodrome.
Oui, bon Echoelle possède un comité
officiel, qui organise des réjouissances publi-
ques, décide de l'octroi de subsides a des
fêtes de sociétés el nous donne le régal de
l'audition de musiques célèbres. Mais en tout
cela, eilea pris exemple sur des voisines plus
importantes la se trouvent des infatigables
organisateurs de fêtes publiques, de corteges
carnavalesque ou historique, que nous imi-
tons, sans pouvoir, hélas 1 les égaler. Si
done, brave Echo, tu veux avoir un modèle,
pour t'envoler bien haut, n'attèle pas ton
coursier a Courtrai, ne viens pas a la villette
d'Ypres. FÊTU (DE PAILLE).
Si les statistiques de l'année 1908 accusent
une diminution formidable du mouvement
d'émigration motivé par la crise aux Etats-
Unis, elle nous renseignent également que
la baisse daus le chiffre des départs a déja
touché a sa fin, car le mois de décembre
dernier indique une augmentation en coaa-
paraison de décembre 1907. A Hambourg et
Brême il y avait 12680 départs d'émigrants
en 1907, tandis qu'en 1908 ce chiffre monte
a 19266.
Nos lecteurs pourront par la statistique
des trois grands ports constater la progres
sion du courant d'émigration et la baisse
formidable en 1908. Le mouvement se mani
feste d'une fagon presqu'analogue dans
chacun de ces ports, s&ufen 1907 oü Anvers
seul avait un recul.
1904 1905 1906 1907 1908
Hambourg 133681 168856 208343 234013 74626
Brême 132712 143375 173483 189810 78878
Anvers 65453 83815 106775 90227 40471
Total: 331846 414046 488601 52405S 193975
Les recettes des grandes compagnies de
navigation se ressentent fortement de cette
diminution de départs. On renseigne pour
les deux Lignes principales de Hambourg
et Brême (le Hambourg-Amerika Line et le
Norddeutsehe Lloyd) une diminution de
36 millions dans les recettes de l'année
1908.
Le mouvement d'émigration en Italië
doit être considóré a part pour diverses
raisons. D'abord il faut tenir compte du
röie trés notable que Immigration tempo-
raire y joue. Beaucoup d'ouvriors Italiens
ne partent que pour travailler une saison
et rentrent ensuite. D'aucuns vont même
faire la récolte d'abord en Argentine, puis
en Italië et ensuite dans l'Amérique du
Nord. Enfin, lTtalien a plusieurs cordes a
son arc. II s'accommode plus aisément des
climats chauds que les émigrants de l'Europe
centrale ou septentrionalesi une crise
leur ferme les Etats Unis ou le Canada, ils
vont dans l'Amérique du Sud.
Un examen des chiffres pour 1908 le
démontre. Dans le cours de cette année pas
moius de 220.000 Italiens sont. rentrés des
Etats-Unisnéanmoins les chiffres des
départs accusent une légère augmentation
en comparaison de 1907 ce sont les pays
de l'Amérique du Sud qui ont bénéficié du
courant détourné de l'Amérique du Nord.
Du reste, en Italië également, le mois de
décembre révèle une repris8 de Immigration
vers les Etats-Unis, comme dans les ports
des pays du Nord. Le total des retours
dépasse celui des départs en 1908, malgré
l'augmentation de ces derniers280575
rapatriés et 179222 émigrés.
II eu résulte, que les conditions de succès
paraissent s'ête singulièrement modifiées en
Argentine. Oa déeonseille de venir a i'avm-
ture dans ce p iys, taut le nombre des émi
grants de toutes natious et de toufes condi
tions y scrait considérable. Les artisans et
cultivateurs, appelés par des parents ou des
amis, rui leur auraient ö'avance assuré du
travail, pourraient seuls encore trouver des
chances de succès. II faut aussi ne pas
perdre de vué, que la concurrence des
Italiens est fort dangereuse pour l'ouvrier
Beige, qui n'est pas en état de se tirer d'af
faires avec un salaire qui suffit a un Italien.
En outre l'acclamation du Beige n'est pas
si aisée. que celle de l'Italien habitué aux
chaleurs.
Dimanche i3 Juin igog, d 6 h. du soir.
Programme
1. Allegro. N*
2. Le Bravo, ouverture. Salveyre.
3. Javotte, fantaisie-ballet. Saint-Saëns.
4. En attendant le Mont des Arts,
mazurka Degrcz.
5. La Veuve Joyeuse, bouquet de
mélodies. Lebiir.
6. Dans la forge, morceau earac-
téristique. Eilenberg
Dimanche i3 Juin 1909
C. MAY, Grand'Place, 35.
srganisé dans l'enceints du Vélodrome
avec le bienveillant concours de PHarmonie
Communale
a 2 h. precises.
1® Prix du début 500 fr. de prix
2° Prix ciu cercle (handicap) 900 fr.
3° Prix de la ville d'Ypres
(omnium) 1600 fr.
Prix des Places
Loge ou tribune réservée (circulation) 5 fr.
Tribune 3 fr.
Virage 1 fr.
Gradins 0 fr. 50
La location des places sera ou verte au
CaféduSultan, Grand'place.vers la mi-Juin.
Au moment de mettre sous presse nous
apprenons que le coureur Vanden Born, par
suite d'un engagement antérieur, ne pourra
s'aligner dans la course du 20 Juin 1909.
11 sera remplacé par un des meilleurs
sprinter frangais, G. DUQUESNE,
champion de Paris 1908, professionnels.
Le champion de Belgique Vanden Born
sera engagé dans une de nos prochaines
réunions.
Un subsidede 1,866 fr. 66c., aété alloué,
par arrêté royal du i3 Mai 1909, a la fabri
qué d'église de Moorslede, pour l'exécution
de travaus artistiques.
Une pension de 1.278 fr. a été accordée a
M. Lazeure (A.T.), ancien instituteur
communal Wulverghem.
La société mutualiste DeKerels van
't Vrijbosch établiea Houthulst, commune
de Clercken, a été reconnue par arrêté ro
yal du 27 Mai 1909.
Chemin de fer vicinaux. Roulers-Dix-
mude-Bixschote. Par arrêté royal du juin
1909, cbacune des 90 annuités dues par
l'Etat pour la ligne vicinale de Roulers-
Dixmude-Bixschote sera portee de 5o.o5o fr.
a 52,195 ft".
Van den 4 tot den U Juni 1909
Geboorten
Talon Suzanna, Rijselstraat.
Flepts Elza, Oude Veurnestraat.
Derous Julia, Zaalhof
De Groote Joseph, Zonnebekesteenweg
Nolt Suzanna, Dixmudestraat
l.emahieu Gerard, Wieltjesiraat.
Oe Bruyn Henri, Minneplein.
Gisquière Agnes, Cartonstraat.
Pottel Leonard, Patteelstraat.
Demeulenaere Bertba, Bruggesteenweg.
Witter becq Gaston. Hoornwerk.
Verminck Angela, Aardestraat.
Biebauw Marger6ta, Lombaardstraat.
Barbry Elvira, Cartonstraat.
Huwelijken
Debruyne Gustaf, machinist aan den ijzerweg
en Glaeys Irma, z. b., te Yper.
Wenes Ernest, muziekleeraar,"en Rotiers Ma
ria, z. b., beiden te Yper.
Dehem Maurits, bediende der burgerlijke
godshuizen en Andries Maria, z. b., beiden te
Yper.
Sterfgevallen
Gasier Margereta/t j. Statiestraat.
Delobbelle Leonia, 58 j. z b.. echtgt Devoldere
Karei, Poperinghesteenweg.
Vancoillie Gaston, i 1/2 j. Statiestraat.
Viaene Ra5'monda, 13 jaar, Boterstraat.
Deckmvn Joannes, 72 j. z b., wedr. Andries
Barbara. 'Rijselstraat.
Parreiri Justina, 75 jkantenwerksier, Wwe.
Duflou Adolph. L. Meerschstaat.
Zorré Ludovie, 80 j. z. b. ongehuwd Rijselstr.
Baert Henri, 50 j. ongehuwd Moenen^traar.
Jules Taboen. wachtmeester bfj bet eerste re
giment schutterij gehuisvest te Gent, en Jeanne
Lertninez z. b gehuisvest ie Yper.
Jérome Neysens, lettarzett'-r en Maria Vtr-
saevel, z. b beiden van Y per.
Nous creyons intéressant de faire connai
tre les lots principaux achetés par la Com
mission de la Tombola de l'Exposition de
Bruxelles puur la série dont le tirage aur a
lieu trés prochainement
Le lot de 150,000 francs sera fourni par
Monsieur Van Strydonck, etsetrouve expo.
sé rue Marché aux Herbes, 18. II comprend;
unemagnifique libellule'n rubis et brilianis,
un superbe solitaire pesant 28 carats, qu'on
peut port' r a la Ferronnière une plaque
de cou en brillants ayant au centre une gros
se pierre jonquille, une piece de corsage en
brillants et rubis supportant deux grosse»
perb-s, une paire do dormeuses, une collier
de 73 perles fines et un pendentif auquel
sont susperdus deux beaux brillants de for
me navette.
Le lot de 50,000 francs eonsiste en un ser
vice de table complet en argent massif pour
36 personnes, qui remplit toute une vitrine
de la maison Wiskeman, rue Ste-Gudule.
Pour 1© lot de 25,000 l'rancs on a choisi
de ces superbes dentelles noires, dites de
Chantilly, mais qui en réalité sout confec-
tionnées a Grammont: il y a une robe avec
garniture assortie, un berthe, un éventail,
un mouchoir et une écharpe, le tout expo
chez Mme Ghys-Bruyneel a Gand.
Le lot de 15,000 francs eonsiste en une
automobile limousine de 12 a 15 chevaux.
Parmi les lots de 5,000 francs, il y en au
ra un qui ne sera vraiment pas banal et qui
fera plaisir a nos intellectuele. C'est une bi-
büothèque en chêne sculpté contenant des
oeuvres de tous les auteurs beiges. La liste
en est composée de la manière la plus éclec-
tique.
t iiv pAI*-,f C enfants sont fai -
Adicnia bleS( paieS) chétifgj si
leur croissanceest lente ou trop bative, donnez
leur la Pilule Ferrugiueuse Raphael et vous au-
rez la joie de les voir devenir forts et vigou-
reux. Fr. 1.75 dans les bonnes pharmacies.
On demande une DEMOISELLE CAPABLE
pour magasin de la ville. S'adresser au
bureau du Journal.