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SA I SON
Téléphone 53
GMMtQUE ÏPMO/SE
Téléplione 52
Samedi 3 Juillet 1909
10 centimes ie N°
448 Amvic 4548
Concours Hippique
International
Uu homme par familie
ühevoy°a»pas
Un jugenjent opportun
Grande fète équeslre
a l'école d'équitation
Le concert du *11 juin
ip. ip, iP ip ip ip m
Distinction commerciale
On s'aboraiie rue au Beurre, 36, a Ypres, et
Le Journal d'Ypres paratt une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr, 50 C. ps.r an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
VILLE D'YPRES
D
Dimanehe 4 Juillet
a 8 h., CONCERT, par la Fanfare Royale.
Dimanehe 11 Juillet
a 8 heures, CONCERT, par l'Harmonie
Communale.
Dimanehe 18 Juillet
a 2 heures
organise par le Cercle Equestre
a 8 h., CONCERT, par la Fanfare Royale.
Mercredi 21 Juillet
(Fête Nationale)
a 11 heures, Te Deum, en la cathe'drale de
St-Martin,
a 8 heures, CONCERT
par la musique du 3me Regiment de Ligne.
Illumination Générale
de la Grand'Place
Dimanehe 25 Juillet
a 8 heures, CONCERT, par l'Harmonie
Communale.
Dimanehe 1 Aoüt
Kermesse annuelle, dite Tuindag
Pour les détails voir les affiches spécial es
1F iF jp jp ft
Le Bien public répond
C'est l'ainé de la familie qui serait lenu de
faire le service. Pourquoi Non en vertu
du droit d'atnesse, mais paree que cbaque
famiile serait tenue de f'ouruii'un fils. II est
naturel d incorporer celui qui arri e le
premier a l'&ge de milice.
Le système actuel, dout notre confrère
demeure partisan, atteint aussi d'abord
l'ainé et l'oblige a servir si le sort le désigne,
quand bien mêaie sa présence a cote du
père serait nécessaire. D'ailleurs, la substi
tution entre frères et le maintien du rem
placement assurent ia liberté des vocations
au moins autant que le tirage au sort au-
jourd'hui en vigueur.
M. Woeste, qui a examiné la nouvelle
proposition, ne l'envisage pas d'un oeil favo
rable, non par hostilité arrêtée d'avance
mais a cause des considérations quo ce
projet soulève.
II a résumé ses observations dans une
lettre adresaée au Patriote et dont nous
croyons utile de retenir les principaux pas
sages.
Sans doute, dit-il, ïl faut apprendre aux
hommes a supporter les obligations que
letat social impose, mais encore faut-ii que
leducation soit faite. On dira que les exigen
ces du projet sont moiudres que celles da
ad-
Le projet d' un homme par familie
continue a préoccuper la presse. Ce projet,
qui a été mis en avaut par le Bien public,
peut se résumer ainsi
1. Suppression du tirage au sort
2. Recrutement de l'armée a raison
d'un fils par familie, sauf pour les families
les plus nécessiteuses qui seraient exonérées
de l'impót militaire, jusqu'a concurrence du
contingent
3. Faculté de substitution entre frères
4. Maintien du remplacement.
f>- Projet de Mérode, e'est-a-dire que
les remplacés seraient astreints a quelques
courtes périodes de service intensif de
manière a pouvoir marcher en temps de
guerre.
6. - Exemption pour les remplacés du
service de la garde civique.
M. Levie a prononcé dimauc'ue, a Charle
roi, un discours sur la question militaire.
Litaut la formule du Bien Public, a laquelie
'1 se rallie, i'houorable député a dit
L est la familie, la cellule de notre orga
nisation sociale, qui doit être imposée quand
sagit de l'impót militaire. Mais il 11e faut
pas favoriser la familie, qui a limité le nom-
re de ses enfaats, au même titre que cello
a fait son devoir en donnant des citoyens
au pays. La famiile est la base de la société
e e oit avoir payé sou impót a la patrie
tpian elle lui a donné un de ses fils. C'est
consacier la familie, c'est la recannaïtre,
c«st lui donner
mérité.
un avantage précieux mais
^En terminant, l'orateur appelle de tous
public*UX soIution pvoposée par le Bien
abus I, 1>arCe 1u'e^e fera disparaltre un
Pllant diUSÜCe flagraUte"
Bruxellfcra^Iüe système, le Courrier de
vantes0lmule les observations
Dans 1
bien
sut-
prendre dan» u choix du fils a
latoé,
Pourquoi 1 alnpVUl détermineiï
Pourquoi
compte
le choix du
le
alné t x UCL«rmmera cela
J,Ileï ceat reveni, a ue „a, le.ir
souvent le plU8 né„„1 a'né n'est-il pas
du père? N'est-ce SUU e faiQille a cóté
devoirs d'ainesse, aloi^ aUSSi def5
droit 1 Si on laisse le en*1'110;0 ^émcd* tout
même, y aura-t-il touiourl* d fami*le eHe-
freres n faut pr'évoir le désaee"1 e'atle löS
j sorvice généralisé que préconisent nos
'vérsairës, mais^avec b'éaucoup^öe bon sens
on ripostera qu'entretemps, comme nos
adversaires nedétiennemt pas le pouvoir, ce
sont nos seuls amis gouvernant le pays qui
auront la responsabilité de la réforme et la
rétorme, outre qu'elle ne paraP pas résoudre
la question, causera bien du mécontante-
ment.
Que produira, demande i'honorable minis-
tre, la réforme vantée.
Sera ce un chiffre absolument égal au
contingent actuel Ce n'est guère admissi
ble ce sera plus ou moins si c'est moins,
ii faudra bieu recourir a un tirage au sort
pour combler les vides; si c'est plus, ce sera
une augmentation du coatigentor, cette
augmentation ns serait justifi.ee que si elle
était nécessaire. Un journal propose de dire
que Ie contingent force ue sera demandé aux
families que comme appoint au volontariat
mais aiors n'est-il pas manifeste qu'il faudra
de nouveau recourir au tirage au sort
S'imagine-t-on au surplus que ce système
réalisera les idéés sous lesquelles on l'abrite
Voici une familie de sept fils et une autre
d'un seultoutes deux iourniraient un
homme sera-ce l'égalité et la justice La
première pourra aisément se passer du
travail d'un fils il n'en sera peut-être pas
de même de la seconde. Ou ajoute que les
families nécessiteuses seroat exempiéss
pourquoi? Ce serait un privilège a rebours.
Les exempter, c'est supprimer la rémuné-
ration, laquelie est si précieuse a tan.t de
familieset d'ailleurs, qui ignore que le
passage par le service militaire est pour
beaucoup de fils d'ouvriers une recomman
dation qui leur permet de se caser plus
facilement dans l'industrie, le commerce,
ou, de plus en plus, comme nous l'espéi ons,
au service des pouvoirs publics.
Ou peut sedemanderaussiqui, dans une
famiile, devra servir. L'ainé? Pourquoi?
Ahdit on, nous admettrons la substitution;
on oublie que, quand l'ainé sera appelé, les
cadets n'auront pas lage de milice et puis,
qui stipulera pour les cadets Eux-mêmss
Et s'ils ne veulent pas Leur père ou leur
tuteur? Ce serait l'arbitraire. Las aiués,
ajoute-t-on, pourront se faire remplacer.
Or, voici que sur ce terrain déjk les divisions
éclatent parmi les quelques partisans de
l'idéele Bien public admet le remplace
ment M. Levie le repousse oü trouvera-
t-on uue majorité
Ne sera-ce pas l'ainé qui sera choisi
Alors ce sera un cadet. Pourquoi Et s il y
a plusieurs cadets, na faudra-t-il pas recou
rir au tirage au sort pour fixer désigoa-
iion
On le voit, les objections se pressent, II
en est beaucoup d'autres. Mais, je le répète,
je ne puis engager mes amis a se présenter
l'année prochaine au corps électoral escortés
par une multitude de families qui leur re-
procheraient d'avoir trahi leur confiance.
Pour nous, nous estimons que les consi
dérations de I'honorable ministre d'Etat
sont assez sérieuses pour être examinees
1P# 1P fP 'M fP
Les subsides inutiles
Des députés, auimés d'ailleurs des meii-
leures intentions, se sont imaginé qu'il était;
indispensable d'eucourager en Belgique la
jeunesse.,. SDortive. Aussi MM. G. Tonne-
lier, A. Delporte, L. Mabille, Wauwermans
et E. Brann viennent de proposer, par vole
d'aineudement au budget des sciences et des
arts, d'inscrire a ce budget un crédit de
10,000 francs pour rencouragement des
sports athlét'ques démocratiques.
Qu'on fasse du sport, nous 11'y contredi-
sons pas mais évitons toute exagération
qui ferait k la jeunesse plus de tort que de
bien. Avec la fougue qui lui est si naturelle,
la jeunesse d'aujourd'hui se livre a corps
perdu aux exercices corporels, depuis le
football dans toutes ses tormes jusqu'au
cyclistne le plus intensif. Et aux heures sé-
rieuses ou de repos, entre deux ..-ours, elle
consults fie'vreusement ses journaiix" car ie
sport a ses rnoniteurs et nombreux sont ses
abonnés.Dès le matin on les voit aux abords
des kiosques et chez les veudeurs de jour-
naux, quérir peur leur sou la feuille favori
te. Et des études on ue s'en soncie pas, des
conséquences non plus. On négligé l'intelli-
gence sous prétexte d'exercer le corps et les
statistiques nous apprennent que le sport
tel qu'il est pratiqué aujourd'hui déforme
plus qu'il ue régénère.
Tant il eBt vrai de dire que l'excès en tout
est un défaut. Ici c'ea est un grand, dont
tout esprit observateur doit être frappé.
Nous avons au cours d'un récent article dé-
veloppé le même point, le projet de loi sus-
dit nous permet d'y revenir et nous le faisons
paree que nous croyons que l'exagération
sportive constitue un grave péril qui mena
ce, par ses conséquences, la génération de
demaiu. II nous faut des hommes forts, mais
pas des dégénérés, or les courses et les con
cours qu'ou veut subsidier ne peuvent que
contribuer a cela et c'est pourquoi nous
nous y opposons.
Etpuisl'on oublie trop aujourd'hni que
l'homme est encore doué d'une intelligence
qu'il faut développer aussi et nourrir.
Dédié au Progrès
C'est celui que donne sur le gouvernement
catholique beige, le Journal de Genèveju-
gement a coup sür impartial et en tous cas
intéressant a rioter pour la valeur de son
témoignage.
La feuille protestante écrit
On peut n'avoir pas de sympathie parti-
culière pour les chefs du parti catholique
beige et ne partager aucune de leurs opi
nions, on eet tout de même forcé de recon-
naïtre qu'ils f'urent singulièrement actifs.
Les lois sociales qu'ils out fait voter ne sont
pas toutes des lois de fagade coaarne on l'a
dit. II y en a de fort intéressantes. Les lois
sur le contrat de travail, sur l'insaisissabili-
té du salaire, sur la protection du travail
des femmes et des enfants, sur les accidents
du travail, les pe«si®ns ouvrièree, le repos
dominical, la journée de travail danB les
usines, honorent un gouvernement.
Ces vingt-ciuq années ont été marquées,
pour la Belgique, par uue incontestable
prospérité, mais aussi par des luttes politi-
ques intenses. Ces luttes ont porté principa-
lement sur l'instruction publique et la
question militaire.
Sans l'introduction du service personnel,
on ne voit pas trés bien comment on peut
augmenter les effectifs de l'armée. Mais la
majorité du|parti y est opposée... On repro-
che a ce ministère d'avoir apporté dans la
politique du cabinet une note contraire a
l'esprit et a la lettre du programme catholi
que. D'autre part, comme M. Schollaert,
président du conseii, a pris des engagements
vis-a-vis de son collègue do la guerre, on Be
demande si la retraite de ce deruier n'amè-
nerait pas un profond remaniement du
cabinet.
Le gouvernement est divisé, et ses adver
saires lui prédisent une cbute prochaine.
Mais le parti catholique, malgré les diver
gences qui affaiblissent en ce moment le
ministère, ne perd pas courage et espère
renvoyer encore la solution de la question
militaire jusqu'aux élections de 1910 et fêter
l'an prochain le 26e anniversaire de sa veDue
au pouvoir.
Bien plus, la province espère que,malgré
des divisions et des querelles arrivées par
les journaux de Bruxelles pour des raisens
personnelles dont le sens nous échappe, le
parti catholique reprendra possession de
lui-mème et renforcera au Parlement la
majorité de sa deputation.
Elle semontrera plusaoucieuse de demeu-
rer •xtholïque ét de sauvegarder ses princi
pes que de suivre dans leurs agitations et
leurs erreurs les fauteurs de troubles, de
discordes et d'écouter avec complaisance
les mauvais conseils d'une presse mal iuspi-
rée ou mal guidée.
Fête militaire, c'est dire fête sans couleur
politique, adsaettant toutes les classes de la
société, sans esprit d'exclusivisme. Toute la
ville était, en effet, representee a la fête
d'hier autorités militaires, autorités civi-
les, membres du clergé, etc.
A i'heure exacte, la fête commengait, sous
la pluie, daus la boue, dans les conditions
les plus défavorables, mais tout de même
brillante et avec ce brio qui distingue nos
cavaliers.
Le concours hippique pour MM. les offi
ciers a présenté un vit' intérêt. Les prix ont
été remportés daas l'ordre suivant par les
sous-lieutenants MM. Termotte, Serlez,
Wittouck, Jacquet, Lentz, Verhaeghe O, et
Morel.
Le travail des tandems par la 4* division,
dirigé par le sous-lieutenaut instructeur-
adjoint Carbonnelle, a eté des plus remar-
quables. Mais sous les sabots des chevaux,
la mare devient un bourbier sans nom la
boue gicle partout et les chevaux, comme les
uniformes, en regoivent une décoration
spéciale. G'est dans un fourgon que sont
amenés, a pied d'ceuvre, les élèves de la 5"
division, commandés par le sous-lieutenant
instructeur-adjoint Thomas. Leurs sauts
périlleux au dessus de chevaux, sans en
toucher un seul, sont digues des cirques les
plus réputés et dénotent une souplesse sans
égale.
Trés amusantes les courses de boules et
les courses avec surprises, exécutées par
MM. les officiers. Des boules sont fixées sur
des poteaux et c'est a qui ramassera le pre
mier cinq boules et les déposera dans un
seau. La course avec surprises consistait a
faire sauter les chevaux a travers d'énormes
écrans recouverts de papier. Ce fut plus
tenté que réussi, les chevaux, instinctive-
ment, se refusant a passer a travers une
paroi dont ils ignorent la faible résistance.
Un numéro inédit a été fourni par le
lieutenant-instructeur Lefebvre, dirigeant
les sauts en hauteur par la 3= division. Nous
avons remarqué la hardiesse avec laquelie
les cavaliers abordent eet obstacle fixe, mais
vivant, le' cheval, qui peut se déplacer a
cbaque instant.
De l'avis de tous, le clou de la fête a
été le travail a la cosaque,par la 5tdivisiou,
commandée par le sous-lieutenant Thomas.
Neuf cavaliers, dabout chacun sur deux
chevaux, trottent, galopent, sautent des
obstacles avec l'aisance particuliere aux
cosaques ou aux cow-boys. C'est de l'acro-
batie comme le cirque Rancy, tout récem-
ment, ne nous en a pas fait voir. Des applau-
dissements frénétiques ont salué la sortie de
ces Centaures modernes.
La gymkana pour MM. Ie8 officiers a été
une briilante cavalcade oü tous les costumes
rivalisaient d'originalité. Les costumes les
plus réussis ont été primés dans l'ordre sui
vant MM. les sous lieutenants Yerhaeghe
O. en vieille femme Leclercq, en Japonais;
Morel, en femme marocaine Termote et
Wittouck, en écuyères Harion de LouTet,
en excantrique, monté sur un baudetSer-
vais, en paysau. l'endaut le quadrille des
lanciers, des bouquets de flaurs ont été lan-
cés aux dames, dans les tribunes.
Le travail d'éoole, de haute école, et
enfin le jeu de la rose pour chevaux pur
sang, montés par les sous-instructeurs et les
élèves de la 3« division, commandés par le
lieutenant, instructeur Lefebvre, out t,ermine
cette superbe fête équesfre, dout la parfait»
organisation est due au sous-lieutenant
instructeur-adjoint Thomas, etquel'harmo-
nie communale a égayé avec ce qu'elle a de
plus enlevant dans soa 1 épertoire.
C'est a Tissue de la superbe fète organisée
par notre Ecole d'Equitation que la Société
Philharmonique de Comines-France nous a
denné un trés beau concert au kiosque de ia
Grand'Place.
Un public nombreux était accouru en
même temps que les amateurs de belle et
bonne musique prenaient place daas l'eu-
ceinte réservée.
La société de musique de notre ville voisi-
ne frangaise comprend des elements trés
appréciables formant un ensemble orches
tral trés réussi.
Parmi les oeuvres de haute valeur figurant
au programme nous avons applaudi avec
grand plaisir la jolie page descriptive Au
pays d'Artois et la délicieuse Polka des
ingénieurs.
Ces deux compositions dues au grand
talent du distingué Directeur de la musique,
M. Guillement, Officier de l'instruction
publique, dénotent chez leur auteur un
musicien d élite doublé d un compositeur de
grand avenir. Leur excellente interpolation
fait honneur aux solistes et a la direction
sobre et taleutueux de leur chef-artiste.
Monsieur Colaert, bourgmestre-député, a
présenté ses vives félicitations au nom de Ia
population Yproise tandis que M. l'échevin
Fraeijs, président de la commission des
fêtes, offrait a la Société Cominoise une
belle médaille coramémorative en souvenir
de son excursion a Ypres.
C'est aux accents des hymnes natiouaux
beige et frangais que ce régal musical prit
fin.
Nos aincères félicitations au distingué
corps musical de Comines-France, a sou
Directeur de grand mérite et a son président
dévoué Monsieur Ducarin.
Nous apprenons avec plaisir que notre
concitoyen, M. Harteel-Willems; patissier-
biscuitier, rue de la Station, a remporté la
médaille d'or a l'exposition internationale
industrielle de Rotterdam.
Cette haute distinction fait honneur a
notre concitoyen et a notre industrie locale.
Nous lui présentons nos vives félicitations.
sat
JOURNAL D'YPRES
Organe Catholique
de l'Arrondissement