Télépfeone TUINDAG CONCERT Telephone 52 Samedi 24 Juillet i>9 10 centimes le V 44e A/»hïe S° 4551 Harmonie Communale A la W iriasclu ol Corrcspondancc I'ensées diverses Le concours iiippique On s'abonne rue an Beurre, 36, Ypres, et A tous les bureaux de poste du royaume, VILLE D'YPRES l9°9 Samedi 31 Juillet Dimanche 1 Aoüt Lui di 2 Aoüt Mardi 3 Aoüt lVIereredi 4 Aoüt Jeudi 5 Aoüt Dimanche 8 Aoüt Dimanche 15 Aoüt Dimanche 22 Aoüt R. COLAERT. ALB.BIEBUYCK. Dimanche 25 Juillet «Jft. sfe •I?' •J$. dê °J$. i*J$ tM d&, JOURNAL D'YPRES ©rgane (Satholique de PArrondissement Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr, 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent r5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les auméros supplémentéires cuütêcP. 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser li l'Agtf Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 3q, et a Paris, 8, Place de la Bourse. A 8 1/2 heures, CONCERT, Grand'Place, par l'Harmonie Communale. A 10 heures, Soriie de la Procession de Noire Dame de Tuine. A midi, CONCEPT, Grand'Place, pat la Fanfare Royale. A 2 i/3 heures, Curiège ei Inauguration du Drapeau de la Scciété Anciens Miiitaires. A 6 beuics, CONCERT, Grand'Place. A 9 beunes, Feu d'Artifice, a la Plaine d "Amour. A 10 heures, aux Halles, Distribution de Prix aux Élèves de t'Écofe moyenne de l'État pour garpons. A 11 heuris. Concours d'Attelage de Chiens. A midi, Concert, Grand'Place. A 2 heures, me du Verger, Courses de Chiens. A 8 hemes, CONCERT, Grand'Place. A 10 heures, aux Halles, Matinée Musicale, par les élèves de l'école de inusique. A midi, CONCERT, Grand'Place. A 8 heures, CONCER'lGrand'Place. A 3 heures, aux Halles, Distribution de Prix i du Concours d'Ordre et de Propreté, organise par le Comité de patronage des habitations ouvrières. A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. Tie a l'Arc a Main, organise par la Sociéié Royale de St-Sébastien. A 9 heures, Marché au Bétail, Concours organise par la Federation des syndicats d'élevage caprins de l'arrondissement. A 4 heures, Jeux Populaires, au Zaalhof. A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. Tir k l'Arbalète, au but, organise par la So- cie'té Les Francs Arbalétriers. A midi, CONCERT, Grand'Place. A 5 heures, Place Vandenpeereboom, ASCENSION D'UN AEROSTAT, sous la direction de M. J. Dumortier. A 6 heures. CONCERT, Grand'Place. A 9 heures. Place Vandenpeereboom, ASCENSION D'UN SECOND AEROSTAT AVEC FEU D'ARTIFICE. INAUGURATION DU NOUVEAU CARILLON, avec Concert, par M. Denyn, carillonneur a Malines. A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. Concours de Pêche a la Ligne, organise par Ia Société De Dappere Lijnvrsschers. Concours de dressage de Chiens, organise par le Berger Club Tir a la Cible Chinoise, au quartier St-Pierre. A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. FETES DIVERSES Des concours de jeux divers, organises par les Sociétés fédérées, auront lieu pendant la I uindag et les Dimanches suivants. Des (êtes auront lieu darts les sections rurales. Les détails des concours et fêtes seront annoncés par affiches spéciales. DISPOSITIONS GÉNÉRALES Pendant la durée de la kermesse, le public aura libre acces au Musée et aux Halles (Nieuwwerk). Fait en séance, a Ypresle i9 Juin i9o9. Le, Bourgmeslre-Président, Le Secrélaire hue a S 1/2 heures. PROGRAMME 1. The Liberty Bell, marche J. P. Sousa. 2. Le Roi l'a dit, ouverture L. Delibës. 3. L'Arlesienne, suite d'orchestre G. Bi^et. i.i'rélude. 2. Intermède. 3. Menuet. 4. Earandole. d. Select Valse 11. Van Luck. 5. Le Retour au pays, fantaisie descriptive Paul GiUon. La prière. Le depart. Idylle écos saise. La tempête. La nier ciilme. Danse écossaise. Hymne.Debar- quement. 6. Cendrillon, marche Massenet. 1 II y avail adoration en la chapelle de la Mariaschoo',. Mercredi dernier. j Adoration a la Mariaschool. djrez-vous, ce. n'est pas la un événement qui réclame un compte rendu dans les colonnes du Journal d'Ypres. Peut-être... i Et encore Sans transformer en un évé i nement une cérémonie religieuse trés simple j et trés discrete, accomplie dans une chapelle de couvent, il ne m'a pas paru sans intérêt I pour les Yprois de leur en dire un mot. 1 Car rien de ce qui touche a l'art Yprois, a j l'embell ssement de iiotre vjRe, au progrès i et au développement de ses institutions ne saurait nous laisser indifférents. Or, c'est pre'cisément d'une vision de tout cela que i s'agrémenta pour la rawette ma visite a l'autel de la Mariaschool. I Une e'cole, un couvent ne soot, on ie I comprend, que rarement ouverts au public; i air>si s'explique ce qu'on constate d'igno rance et de préventions a l'endroit de cer- taines institutions de l'espèce. Chez combien de nos roncitoyens, par exemple, ce nom de Mariaschool nevoque a l'esprit qu'une sorte d'anachronisme sco- I laiie, un couvent moyen-ageux flanqué d'une école deuteilière. oü s'étioient et se défor- j i ment, de corps et d'esprit, des fillettes i déguenillées, dirigées par des nonnettes, plus pieuses qu'tnstruites, dans un défi per manent a l'hygiène et au progrès Et dire que la Mariaschool est precise'- ment le contrepied de tout cela A telle enseigne qu'on s'y coirait bien plutot dans quelque pensionnat cossu que dans une école I populaire et gratuite. Classes spacieuses, claires et gaies, aux j pupttres reluisants, aux parois immaculées, décorées des tableaux d'enseignement les plus variés, iux étagères garnies des modèles j se rapportant a la géographie, au systême j métrique, etc. La-bas un vrai musée domestique 0C1 j s étalent dans des vitrines ou s'accrochent 1 aux parois les mille objets que l'on aime a 1 trouver entre les mains d'une bonne mère de familie et d'une active ménagère, tant 1 bourgeoise qu'ouvrière. Deci dela même des plantes ornementales i qui achèvent d'égayer et d'embellir eet heu- j reux asile de l'enfance studieuse. Mais ne nous arrêtons pas a cette partie de Tétablissement ou nous n'avons fait que j jeter un lurtif coup d oeil en nous rendant a j la chapelle. Elle est digne de l'ensemble cette chapelle. 5 Même aspect riant, même scrupule de propreté et de parfait entretien. Plutot du luxe même, mais si pardonnable en eet endroit Eranchement, pour appeler cela un «hum ble et modeste sanctuaire ainsi que chan- taient les jeunes choristes de la schola Aucune surcharge cependant.mais le souci manifeste de la beauté qui convient a la maison de Dieu. Toute la vaste chapelle est peinte avec sobriété et bon g'oüt l'autel gothique, artist'quement travaiüé, est poly chromé avec richesse les bannières des congréganisles et des affihé 'S de la Sainte- Monsieur l'éditeur du Journal d' Ypres Enfance étalent leurs superbes broderies a cöté de belles statues de saints, parmi les- quelles se dé'ache, sous un dais, 1 image de la douce Patronne de 1 association si floris sante et si bienfaisante de Ste Germaine. Et brodant sur tout eet art religieux, un choeur de voix angéliques détaille les beau tés du chant liturgique avec une justesse, un ensemble et une suavité qui révèlent une éducation musicale extrêmement soignée. Mais la douce impression d'art qui se dégage des qua'ités techniques s'intensifie singulièrement par la perception de sa par- faite harmonie avec les sentiments du coeur. Ce n'est pas l'art pour l'art, pour la vaine satisfaction des sens, c'est l'art pour Dieu sa source et son objet. C'est la prière chan. tée, l'adöraiion a pleine voix. Et tandis que me frappe la beauté de ce chant jailli du coeur rjen beau que le vrai» quelques paroles d'un cantique reportent ma pensée sur les sources du vrai bonheur et sur l'excellence individuelle et sociale de l'éducation foncièretnent reli gieuse 11 lei le pauvre aime sa misère auprès du Dieu pauvre pour Jui II n'y avait pas classe ce jour !a, et pen dant que se faisait 1 adoration il la Maria school, les élèves des écolèssans Dieu rece- vaient quelques miettes de science de plus que les enfants de notre grande école chré- tienne mais les parents de ces dernières se rendront compte leur vie durart qu'elles ont, en réalité, recueilli ce jeur-la plus et de meilleure science qu'aucun autre jour de l'année. E. Pas d'éducation possible sans idéés reli- j gieuses Pour moi je ne crains pas de le dire, si j'élais absolument forcé de choisir 1 pour un enfant entre savoir prier et savoir lire, je dirais Qu'i! sache prier car prier c'est lire au p'us beau de tous les livres, au front de Celui d'oü émanent toute lu- i inière, toute justice et toute bonté. Legouvé [de IA cad. franc.) l,'enfant devient pour ses parents, suivant l'éducation qu'il recoit, une récompense ou uit chatiment. Vitel-Senn. Je rccus mon éducation dans un petit College d'excellents prêtres... Ces digues ecclésiastiques étaient les hommes les plus tespectables du monde... lis chercbaient par dessus tout a former d'honnêtes gens. Leurs Lcons de bonté et de moralité qui me sem- hlaient la dictee même du coeur et de la vertu, étaient inséparables du dogme qu'ils Ernest Renan. 1*1 L'école primaire n'est autre cnose qu une modeste succursale du foyer domestique et de l'Eglise. LePlay. Un oce'an de génie ne vaut pas une goutte de sainteté. Ch. Gounod. Finis musicce pulchri amor. Si l'artiste ne sait pas attemdre ce but suprème, s'il ne répand pas dans les ames qui l'écoutent un amour pur et grave des choses divines, loin d'avoir servi son art, il l'a trahi. Que l'art chrétien fasse done respecter ses droits,et que les hommes, que n'a pas encore touchés la vipère païenne, se lassent de plus en plus étrangers de coeur, d'esprit, de vie a la dépravation croissante de l'art dans le matérialisme et Ie sensualisme. Perreyve. Dans un article intitulé L'esthétique a Ypres paru dans votre journal du 10 de ce mois, j'ai été c'aii ement désigné. et en des tennes tels que je me croia permis d'y répoudre, en vertu du dr>it qu<3 me Iconfère la loi, en vous priant d'iusérer cette lettre dans votre plus prochain numéro et a ]a même place que l'article qui m'a vise. L'auteur de cet article a jugé prudent de signer Uu vieil Yprois qui ne se croit pas esthete. II nous seinble inutile d'insister sur sa personnalité qu il a si mal déguisée. II est des situations spéciales dont on ne pourrait abuser, et c'est pourquoi nous voudrions voir iutroduire, dans le journa- lisme, l'usage de signer toujours certaine« categories d articles. Oo écarterait du coup des scribes mystérieux, et ies polémiques y gagueraient en ioyauté et en courtoisie. Les allusious de tout genre dont four- mille cet article, loin de produire 1 efi'et attendu, ont plutot provoqué utie impres sion désagréable, et s mblent n'avoir eu d autre but que de dé lacer, d'uue manière bieu inhabiie, le terrain de la discussion. Sans nous arrêter aux personnalités, batons-nous d'abord de relever un défi bien fièreaaent lancé. Nous prétendous avoir ie droit, co mme nous ie reconnaissons a un chacun, d'apprécier t ut ce qui est du dc- maine des travaux publics. Si, jaclis,-nous avons critiqué une trans- iormation de lamortée droite des remparts, a la.porte de Meniu, nous n'avous été ni moins sobres ci mains réfléchis que d'autres, comme vous le dites. Nous avions certaine- ment le droit de penser autrement, en cette matière, qu un vieil Yprois ou. même tout un hospice de vieux Yprois. Mais ne vous y méprenez pas, beaucoup estiment, comme nous, que i' n.cien chemin qui se déroulait en pente douce jusqu'au sommet, était plus beau que le petit sentier sous bois actuel qui a, toutefois, sou charme aussi C'est, du reste, la une question teliement de detail qu'il nous étonne grandement qu'elle ait pu vous préoccupm- au point d'y revenir encore avec insistance. Voila peur i le défi. L esthète du Journal de Roubaix, selon j vous, critique tout ce qu'il sait, et, de pré- férence encore, tout ce qu'il ne sait pas. Ou n'est pas plus aimable. Ce serait, a notre tour, de vous défier de prouvsr que nous ayons jamais critiqué ce que nous ne savions pas; mais nous n'avons aucun désir de nous aveuturer surle terrain de la chicane. Vous nous lorcaz cependant, par votre propre article, de vous dire que c'est plutót vous qui parlez de clroses que vous ne savez pas. Ainsi, l'histoire militaire d'Ypres vous semble une chose aussi peu familière que l'est pournous l'épopée de Nabucbodonosor. La porte du Temple, selon vous, datait de 1815, et était concue et exécutée dans le beau style bollandais de la caserne d'inf'an- terie C'est trés fort cela, et, en attendant que nous vous prouvions qu'elle datait de l'époque Loris XIV pourson ornementation extérieure, et d une époque plus ancienne encore pour le gros oeuvre, nous nous con- tenterons de vous dire Ne sulor Vous regrettez la démoütion de la partie droite des remparts a la gare, mais vous ne regretteriez pas la demolition de la partie gauche. Si vous êtes déja borgne, auriez- vous du plaisir a vous rendre aveuglo La profondeur de ce raisonnement nous échap- pe, et nous croyons plutot que vous ne regrettez la démoütion de la partie droite que pour tomber l'administration qui porte la reepousabilité de cet acte. Des confusions s'établiront plus tard craiguez vous, avec radministration actu- elle ou la précédente, paree que nou- n'avons pas explicitement désigné radmi nistration de M. Vanbeule, et vous le iépé- tez même a deux reprises, sigue manifeste de sénilitóexcusable cbez un «vieilYprois»- Ceux-la seals qui trait' nt 1 histoire comme vousle faites pour la porte du Temple, ver- seront daus de telles erreurs. Les autres auront apparemment recours aux actes de la vilie, mieux faiis pour les renseigner que les articles de journaux. Nous ne croyons pas que le gouvernement ait besoin de cbercher, pour sa gendarme rie, un emplacement dans les nuages,comme vous nous le faites dire avec une singulière exagération. Nous pcurrions vous designer, comme le public entier le fait, plus d'un emp'acement convenable,sans même devo entamer 1'Esplanade. Mais vous n'éeouteriez pas, caicLtz vous, la monomanie devient dangereuse su point que vous recourez déja a un épouvan tail Impropriation, ce naoyen extréme mais peu facile. Nons vous savons gré, tou tetois, davoir usé de cette menace: un homme averti en v^ut deux. C'est bien móchaminent aussi que vous dites que nous préféions tomber un hono rable conseiller, auteur de certains plans. Vous devriez nous reconnaitre le droit, comme nous vous l'avons déja dit, de discu- ter n'importe queN plans, de prouver même quils ^ont inexécutables, du moment que le ton est sérieux et courtois. Eu terminant, vous déclarez que vous avez, comme nous, pleine confiance dans le Bourgraestrc, cet homme de goCtt, comma nous i avions écrit. Oui, laisons comme lui, cherchons a embellir la ville, sans démolir les vestiges du passé, mille fois plus intéres sants que tdus Ies pastiches modernes eu .style Yprois; cherchons a assainir, en évitant les emanations putrides dans les j quartiers nouveaux et cherchons a étendre la ville, sans acceutuer davantage ladépré- ciation sur les propriétés situées au centre, j Alors, mériteront d'être taillés dans le marb"e ou conlés dans le bronze ceux qui auront coilaboré a une telle oeuvre, et aura simplement déf'endu une juste cause. Le Coerespondant Yprois du Journal de Roubaix IJn temps a souhait a favorisé la'grande jouruée sportive aux pluies torren- tielles de la semaine a succédé une douce température n'accablant pas le3 concurrents et permettant aux dames l'exhibitiou de briliaotes toilettes estivales.Un ciel couvert, mais parfaitement actinique, a permis aux photographes de prendre d'excellents clichés. La grande tribune, reconstrnite dep ui l'incendie, en des proportions plus vastes, est décorée de draperies formées de dra- peaux beiges, fiancais, hollandais. Le terrain, devenu un «ground» ver- doyant, est entouré d'une double rangée de barrières Nadar, a l'intérieur desquellee °i£2ulö une toulo élégante. Des parterre8 fleuris, des plantes ornementales garnissant les obstacles, donnent a la piste un cachet d8 suprème élégance. Un kiosque est dressé a i'une des extréinités pour l'Harmonie communale, qui a bien voulu prèter sou gracieux concours a la tete Les concurrents etlapresse sont égalemeot installés dans une tribune spéciale. Toute cette orgacisation, si parfaitejusque dans ses moindres détails, est due au zèle infatigable du Comité orgaui- sateur composé du lieutenant Léou Ripet, du lieutenant Francois Thomas et de M. Georges Da Caene. Remarqué dans l'assistance Mesdames Haeghemans, Ripet, baronne de Vinck,Kerd- Merghelynck, baronne de Coninck de Merc- kem, baronne de Biommaert, Raoul de Hennin, Struye, Breydel, Cb. Hynderik, Eug. Hynderik, Delsalle, baronne Coppens> Joostens, Herbo, du Roy de Blicquy.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 1