DIEKIRCH
m m
a
La fète de nuit
Le JuLilé du Gouvernement
Catholique a Touroai
Le Jubilé du 7 5e Anniversaire
clu Collége episcopal
ft epos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
Actes officiels
Les A bonnés da ,ce, l°'Vr,"al qui 'Sfl
Huwelijksafkondigingen
Grand Hotel des Ardennes
de St Vincrtnt de Paul a Ypivs
V
Programme des fêtes jubilaires
Durnez O, fabr.,
Prix du début. Pour tous chevaux
n'ayant pas remporté une somme de prix de
500 francs en concours d'obstacles et monté
par un gentleman ou un officier en tenue.
ler prix une médaille da vermeil et 160
franc Jack, au sous-lieut. Tiberghien, du
2® rég. d'artillerie. 2® p. une médaille
dargent et 100 fr., Jaya, au sous-lieut.
d'Orjo de Marchovelette, du 2® rég. de gui
des. 3® p. une méd. de bronze et 75 fr.,
Mosquito, a M. Marcel Rousseau, de Tour-
coing. 4® p. une méd. de bronze et 75
fr., Bayard, au lieutenant Donner, du 2" rég.
d'artillerie. 5e p.Boisfort, au sous-
lieut. Q. Verhaegen, du 5® rég. de lanciers
6® p. un flot de rubans et 50 fr.: Mistin-
guette, au lieut. Lambert, du l«r rég. de
chass. et M. Duchesne-Fréson (monté par ie
lieut. Lambert). 7® p. ex-cequo, Simone,
au sous-lieut. Fain, du 4® reg. d'art., et
Renverse-Tout, au sous-lieut. Baesens, du
4e rég. de lanc.
prix du Cercle (handicap). Concours
pour chevaux sautant tous les obstacles,
montés par un gentleman ou ün officier en
tenue l«r prix Une médaille de vermeil et
300 fr.Margot, a MPierre Gilbert, de
Bruxelles 2e p. une médaille d'arg. et
200 fr. Spéranza, au lieut. Ripet, instruc
teur a l'école d'équitation. 3® p. Une
méd. de bronze et 100 fr.Turc, au lieut.
Lancksweert, du 2e rég. de guides. - 4e p.
une méd. de br. et 75 fr. Habanera, au
lieut. G. Denis, du 28 rég. de guides. - 5«
p.une méd. de br. et 75 fr. Vendetta, k
M. Paul Vandervelde, de Bruxelles. 6e
p. une méd. de br. et 50 fr. Mosquito, a
M. MarcelRousseau,deTourcoing. 7® p.:
un flot de rubans et 50 fr. Miss-Kettyau
lieut. Ripet. 8® p. un flot de rubans et
50 fr. Fantaisie, a M. Vandervelde.
Prix de la Ville d' Ypres Omnium
Concours pour chevaux sautant tous les
obstacles, montés par un gentleman ou par
un officier en tenu leC p. une méd. de ver
meil et 500 fr., plus 25®/» de la poule Miss.
Ketty, au lieut. Ripet. 2® p. une méd-
d'arg. et 350 fr. plus 25 °/0 de la poule
Clonmore, au lieut. de Blommaert, instruc
teur a l'école d'équitation. 3® p.: une méd.
debr. et200fr. Résolu, au sous-lieut. de
Trannoy, du 2e rég. de guides (lieut. Lancks
weert). 4e p. une méd. de br. et 150 fr.:
Turc, au lieut. Lancksweert. 5e p. une
méd. de br. et 100 fr. Bob, au sous-lieut.
Couvert, du l°r chass. (lieut. Lambert).
6* p.: une méd, de br. et 75fr.: Marget, k M.
Pierre Gilbert, de Bruxelles. 7e p. Airo-
ne, au lieut. d'Hendecourt, du l»r guides.—
8® p. Brown-Bess, au lieut. de Blommaert.
9® p. Speranza, au lieut. Ripet. 10"
p. (a partager)Fantaisie, a M. Paul Van
dervelde et Tigrette, au lieut. Willems, du
l«r rég. de guides. llep. Bayard, au
lieut. Donner, du 2' rég. d'artillerie.
du 21 juillet avait attiró&la GrandTlace,
une foule des grandes festivités populaires,
qui se réjouit plus des bruyants pétards,
que des plus beaux concerts. Le program-
me exécuté par la mus i que du 3® 4e ligne
d'Ostende. était peut-être trop classique
pour une execution, le soir, en plein air, et
les vrais amateurs de booue musique étaient
visiblement contraries par cette bruyante
dtscente de la Courtilie.
Les plus rapprochés du kiosque ont pu
Nous sommes heureux de pouvoir com-
muniquer a nos Jecteurs la remarquable
conférence que notre sympathique Bourg-
mestre, M. le Représentant Golaert, donna
Dimanche dernier a Tournai a l'occasion
des grandes Fêtes que nos amis Wallons y
ont organisées pour célébrer le règne de 2 5
ans des catholiques au pouvoir.
Messieurs,
Je dois a l'amitié de nos distingués collè-
gues de Tournai-Ath, l'honneur de venir
célébrer avec vous le XXV® anniversaire de
l'avènement du Gouvernement catholique.
Je les en remercie de tout coeur et je remer-
cie tout particulièrement M. Stiénon du Pré
des paroles trop aitnables qu'il vient de
prononcermais je ferai remarquer qu'il
m'a rajeuni de six mois dans la vie politique,
car je suis arrivé au Parlement sous le gou
vernement liberal, (Bravos prolongés).
Quand mon honorable ami M. Duquesne
voulut bien m'inviter par express, j'ai accep-
té avec empressement et par télégramme
d'assister a cette belle reunion, sans me
demander si j'étais qualifié pour prendre la
parole devant une assemblée aussi distin-
guée que la vötre, mais me disant que si je
ne répondais pas k votre attente, vous
m'excuseriez s raison de ma bonne volonté,
et, peut être aussi, a raison de cette circon-
stance qu'étant jubilaire moi-même, je dois
donner le bon exemple a ceux qui fêteront
un jour notre cinquantenaire.
De votre cöté, vous vous êtes dit, sans
doute, qu'un des rares survivants a la
Chambre nous sommes sept encore de
'époque néf aste qui prit fin le io juin 1884,
se délecter de l'exécution, hors ligne, de
l'ouverture du Vaisseau fautome, de
V ngner, de la Fantaisie sur Werther, et sur
le Jongleur de Notre-Dame, de Massenet, et
dVvutres morceaux de moindre importance,
mais rendus tous avec un souci rare des
nuances. La Brabangonne s'accompagna
de pétards et de fusées, pendant que la place
ivspleadissait de feux de Bengale. Les pé-
tnrds, cette fois, ont dé'onné avec un fracas
rnrement entendu et que d'aucuns trou-
vaient même exagéré. Nous concevons ce-
perdant, difflcilement, des pétards en sour
dine, sauf toutefois, pour méuager peut-être
les malades de l'böpital tout proche.
L'illuminatron a été trés réussie avec cette
diiféreuce avec les années antérieures, que
lt-s Halles, en restauratiou, au lieu d'etre
illuminées a l'extérieur, I'étaient a l'inté-
ritur. Cette idéé, au uioius, était lumiaeuse.
de la Fondation
1834 (909
La rédaction du Journal d' Ypres se per
met de rappeler a ses lecteurs d'ïpres et de
l'arrondissement tout spécialement aux
anciens élèves de St Vincent que le col
lége d'Ypres, leur ancienne maisou d'éduca-
tion, célèbre, Jeudi prochain, 29 Juillet, le
75® anniversaire de sa iondation.
La rédac'ion s'empresse de présenter au
Coliège, au corps professoral et a son chef
M. ie principal Glaeys, ses plus chaleureu-
scs felicitations et ses voeux de bonheur et
de prospérité pour vingt-cinq années nou-
veilesen souhaitant de pouvoir les renou-
veler eu 1934, aux fêtes uu centenaire.
Soixante-quinze années de bienfaits ré-
pandus sur la population d'Ypres et des
aieutours telle est en résumé l'histoire de
notre collége épiscopal.
Les origines de cette maison sunt nobles
et belles. Kile est née de ce mouvement de
réjénération politique, sociale et religieuse
doet la revolution Beige de 1830avait doDné
le signal. Longtemps étouffés sous leB brous-
sailies d'uiae bureaucratie oppressive, les
oeuvres catholiques étendirent bientèt au
soleil de ia liberté leurs rameaux luxuriants
sur tout le pays. A Ypres, le grand jubilé
de 1833, célébré a l'occasion du cinquante
naire deN.-D. de Tuine, vint réveiller com-
plètement le sentiment catholique. Ces so-
leanitésreligieuses remuèrent profondémenl
les coeurs.
Mais k ce réveil de la foi il fallait autre
chose que des manifestations passagères de
piété il lui fallait des oeuvres. Au lende-
main du jubilé, l'érection du Coliège Saint
Vincent de Paul était décidée. II neus est
douxde croire qu'en retour des témoignages
publics d'une dévotion /filiale et tradition-
nclle, il plftt a l'auguste Patronne de la Cité
de nous laisser un gage nouveau de ses be
nedictions séculaires. Il convient de rendre
hommage k ces catholiques de 1834 qui
demandèrent a l'Eglise d'assurer par la fon
dation d'un collége catholique l'avenir
religieux de leurs enfants.. .ilsappartenaient
cette forte génération d'hommes qui, en
I830,cenquit notre liberté religieuse.
pourrait avec quelque autorité comparer les
deux régimes que nous avons vécus depuis
1879, et tirer du parallèle d'utiles lemons
pour l'avenir. Excusez ma présomption.
Peut-être encore avez-vous voulu appren-
dre de la bouche d'un magistral communal,
qui a connu des luttes, des défaites et des
victoires que vous avez connues aussi, l'im-
pression qu'ont produile en Flaudre vos
succès, et spécialement ce ti'iomphe éclatant
d octobre 1907 qui a livré Tournai aux
mains vaillantes du baron Stiénon du Pré
et dAmbroise De Rick, mes compagnons
d'Université, et de leurs dignes collabora
teurs catholiques. Puisse, mes chers amis,
votre administration communale devenir
homogene comme celie que j'ai l'honneur
de présider I Puissiez-vous, après tant de
combats, ne plus connaftre des victoires 1
(Applaudissements)
Et puisque je formule ici un voeu qui est
dans le coeur de nous tous, permetlez-moi
d en exprimer un autre que vous accueille.
rez avec non moins d'enthousiasme, un
vceu qui me rappelle un souvenir. C'était
en 1881 un gouverneur de combat vint
visiter Ia bonne et vieille ville d'Ypres, une
des rares communes libérales de la Flandre
Occidentale. Peu habitué aux receptions
solennelies et cordiales, le Procureur Hey-
vaert, enthousiaste cette fois, s'écria L'ile
libérale de la West-Flandre vr devenir con
tinent! Vojs savez, Messieurs, ce qui est
arrivé depuis lors. Je souhaite que l'ile
catholique des Choncq-Clotiers devienne
continent en pays Wallon (Appl.)
Le nom que je viens de prononcer et les
souvenirs qu'il évoque me placent au coeur
de mon sujet. Heyvaert personnifiait en
Flandre la politique de haine et de combat
qui sévit pendant six ans. II n'en était pas
autrement ici et ailleurs. Un ministère de
sept franc-macons régentait le pays, neuf
Monseigneur Boussen, évêque de Bruges,
aecéda a leurs désirs. lis repondirent du
concours généreux de leurs concitoyens.
L'administration communale unioniste
de ce temps et soueieux alors des dioits de
tous voulut contribuer a mettre les pères
de familie catholique k rnêae de donner uue
éducation catholique a leurs enfanls. Un
local et des subsides annuels furent accordés
au Collége Episcopal la générosité des
particuliers fit le reste.
Nous ne pouvons retracer ici l'histoire du
Collége St Vincent. Peut-être le pourrons-
nous plus tard après avoir entendu, a las-
semblée générale jubilaire, le rnppoit da M.
le Principal.
Nous transcrivons simplement la liste des
principaux a qui les Evèques <1e Bruges ont
succe8sivement confié la direction de notre
important collége
R. M. Charles Denys, de 1834 1841
R. M. Vincent Nounckele, de 1841 1850
R. M. Henri Ostyn, de 1850 a 1869
R. M. Charles Van dar Ougstraete,
de 1860 a 1863
R. M Edmond Houtave, de 1869 a 1878
R. M. Hugo Verriest, de 1878 a 1888
R. M. Dupont, de 1888 a 1893
IL M Victor Beheyt, da 1893 k 1897
R. M. Julien Claeys, de 1897.
Pendant ces soixante quinze années écou-
lées le Collége St Vincent-de-Paul a con-
stamment prospéré et grandi Des milliei s
de families lui doiveut en grande partie leur
bien-être, leur bonheur et leur honneur. St s
anciens élèves sout par tout. Dans toutes les
carrières civiles, lamag'strature, lebarreau,
le notariat, la médecine, les administrations,
1 armée, le commerce, l'industrie, l'ensei-
gnemer.t, aussi bien que dans la carrière
ecc'ésiastique, ils montrent combien sont
excellences ^instruction et l'éducation dou-
née daüs notre collége ecclésiastique.
Cbacun n'a qu'a porter les yeux autour
de sol pour être convaincu de ia vérité et de
ia justice de ces observations. Quoi d'éton-
uant des lors que taut d'auciens élèves
soient ros lés fiiialement attachés k cette
seconde maison patornellc Quoi d étonnant
qu'un si grand nombre tient k céléb er,
jeudi prochain, solennel'.einent et joyeuso-
ment. avec leurs anciens maïtres, l'heureux
75* anniversaire de .cette institution Elle
leur a iaissé dans le passé les meilleurs
souvenirs, leur assure dans ie présent les
premières conditions du banheur et leur
promet tout ce qui va le plus au coeur dans
l'avenir, la lormation d'une jeunes^e de plus
en plus dévouée k tous les devoirs, devoirs
d'ét&t et de familie, de citoyen et de
chrétien.
Lorsqu'on célèbre le soixante quinzième
anniversaire d'un homme, n'y a-t-il pas
toujours un vague sentiment de tristesse qui
se méle au sentiment de bonheur 1
C'est que plus le passé d'un homme est
long, plus court est l'avenir que la vie lui
résetve. Sur le champ de la vie la longue
portée de nos souvenirs abrège la portee de
nos plus chères espérances.
Ici, rien de semblable, le Collége jubilaire
vit sans vieillir. Après 75 années de fécon-
dite, sa vitalité n'esi 111 amoindrie ni limitée;
ici nous sommes en possession a la fois des
avantages d'une riche maturité et de toutes
les forces de l'expensive jeunesse. Ce Collége
proconsuls tirannisaient nos provinces, as-
sisés dans chaque arrondissement par un
cominissaire créé a l'image des maitres du
jour; les communes, jalouses de leur indé
pendaace et de leur autonomie, subissaient
la contrainte, odieuse et coüteuse de corn-
missaires spéciaux. Le pays le plus libre du
monde ne connaissait plus de la liberté que
le nom.
Sous prétexte que notre pacte constitu-
tionnel avait été jusqu'alors mal compris ou
mal interprêté, les pouvoirs publics sen
prirent a cbacun de nos droits, a ehacune
de nos libertés a la liberté de conscience du
fonctionnaire ou de l'employé, comme a
celle du pauvre, en leur imposant l'école a
suivre par leurs enfanls a la liberté d'asso-
ciation en spoliant nos londations d'ensei-
gnement, et en préparant cette odieuse
enquête sur les couvents, qui 11'échoua que
gr^ice a la voix de qu Iques députés libéraux,
imbus encore des idéés de i83o et dont la
race a disparu aujourd'hui a la liberté des
cultes en apportant des entraves a son exer-
cice public enfin a la liberté d'enseigne-
ment, la grande ennemie, qu'on s'effor^a
d'enchainer, paree que la Constitution ne
permettait pas de l'écraser.
Seule la liberté de la Presse resta debout,
paree qu'il était impossible de la placer sous
la puissance du despotisme liberal. Encore
re5Ut-elle de gi de la quelques accrocs.
Mais c'était surtout la liberté d'enseigne-
ment qui essuya les plus rudes assauts. La
loi transactionnelle de 1842, votée par la
presque unanimité des deux Chambres, fut
remplacée des 1879 par une loi qualifiée de
loi de malheur par Jules Malou, et de loi
de guerre par un liberal, le Prince de Ligne,
et qui ne fut votée au Sénat que grace a la
voix d'un moribond, élu lui-snême k une
voix de majorité par le corps electoral de
Bruges.
est comme le chêne qui plonge dans un sol
généreux ses puissantes et multiples racines
comme le chêne,il étend au loin et pour plus
d'un siècle ses branches et ses rameaux bien-
faisants a son ombre s abritent et s élèvent
les générations successives des hommes
La mission du College d'Ypres a été vrai-
ment providentielle... cette même tiche, il
est appelé a la remplir dans un avenir plus
long encore.
Aujourd'hui on se ferait difficilement une
idéé de l'état d'effacement dans lequel le
catholi-isme se trouvait a Ypres avant
i83o. La revolution francaise avait tout
détiuit; l'empire et le gouvernement hol
landais tout étouffé. A la suite de ces régimes
détestables les oeuvres avaient disparu les
rangs des catholiques étaient bien éclaircis
les jeunes gens surtout faisaient défaut les
principes catholiques semblaient ne plus
exister qu'è l'état de traditions stériles.
C'est alors que le Collége St-Viacent de Paul
fut fondé il a donné a la ville une généra
tion nouvelle, éclairée, active, franchement
chrélienne
Les oeuvres catholiques, les oeuvres de
zèle et de charité, les cercles et autres socié-
tés catholiques ont surgi comme parenchan-
tement, et d'année en année nos rangs de-
viennent plus compactes, nos oeuvres plus
importantes et plus fécondes.
Ré ultat splendide, dont l'éclat réjaillit
sur ce 75® anniversaire et met en pleine lu-
mière sa haute signification.
Béni soit done notre Collége et bénis
soient ceux qui l'ont fondé, dirigé, soutenu,
élevé lis n'ont point fait oeuvre vaiue. La
société a soif de vérité, de justice, tie dé-
vouement et de charité elle en a aujourd'hui
un besoin suprème.
Au Collége s'en trouve la source vive. Les
générations ioueront ceux qui ont fait rejail-
lir ses eaux salutaires sur les families, sur la
cité, sur la patrie. lis en seront loués, dans
le ciel comme sur la terre, car ce sont ces
mêmes eaux qui jailliront jusqu a la vie
éternelle I
Encore une fois bénis soient les bienfai-
teurs dc la jeunesse et de la société, et vive
par dela le siècle, vive a jamais notre Col
lége St Vincent
Jeudi 29 Juillet
AIO heures, Messe pontificale d'actions <le
grace par Sa Grandeur Mgr.Waflèlaert,
Evêque de Bruges, et Te Deum a la
Cathédrale de St-Martin.
A 11 1/2 heures, a la salie des fêtes du
Collége, assemblée jubilaire
1° Paroles de bienvenue de M. l'avocat
Albert Biebuyck, président du comité orga-
uisateur des fêtes jubilaires.
2° Rapport de M. le Principal du Collége.
3° Allocution de M. l'Avocat Begerem,
ancien ministre de la Justice.
Après la messe pontificale les partici
pants se formeront en cortege, Place Vau-
den Peereboom, pour se rendre au Collége.
A 1 beu re, Bauquet a la Salle du v Volks
huis
Dimanche 25 Juillet 1909
C. LI BOTTE, Marché au Beurre, 29.
Récompenses décernée» pour actes de
couruge et de dévouement
Médaille de ire classe
MM. Baelden Cyril le, préposé des douan.
a Ploegsteert.
Bultyuck Robert,aécoller a Comiues.
Catteau Henri, uégociant a Comines.
Coffyn Eugène, charpentier a Ypres.
Médaille de 2me classe
Decoker Joseph, xingueur k Poperinghe.
Decour Henri, bijoutier a Comines.
Deruyck Jean, entrepreneur a Comines.
Duvosquel Victor, empl. de c. a Comines.
Lepiuo Julien, cultivateur a Pollinchove.
Platteau Emilien, o. teinturier a Comines
Samyn Camille, 0. de fabr. k Comines
Schoonheere Julien,
Valcke Joseph, voyageur de e. a Ypres.
Vauelslande Gust. o. au ch. de i'. a Ypres.
Verfaillie Hér., 0. forgeron k Poperinghe.
Médaille de 3me classe
Bartier Piosper, boucher a Comines.
Breugelmuus Alb., gendarme a Comines.
Coppin Maui-., employé de com. a Ypies.
Cremer Louis, forain a Worvicq.
Delannoy Cyrille, boucher a Comines.
Depover Louis, maréchal de logis de gen
darmerie a Comines.
Desmet César, gendarme a Comities.
Dubem Polydore, tis«erand a Comines.
Leien Victor, a Comines.
Lips Alphonse, gendarme a Comines.
Loraiue Jules, m. de lin a Bas-Warnetou.
Maertens Arthur, o. rubanier a Comines
Ponchea Florent,
Ramon Cb. v. de commerce a Wervicq.
Mention honorable
Witterbecq Aug., agent de police a Ypres.
sentent faibles, épuisés
et ceux qui souffrenl d'anémie, de palpitations,
de névralgies ou de bourdonnements d'oreilles
retrouveront en pen de temps une santé parfaits,
s'ils ont recours a la Pilule Ferrugineuse du
D® Raphael qui se vend fr. 1,75 dans les bonnes
pharmacies.
BURGERSTAND VAN YPER
van den 16 tot den 23 Juli 1909.
Geboorten
Caeseiriaecker Florent, Sinte Elisabetbslraat
Morel Andreas Paradysstraat.
Gleppe Esther, Neerstraat.
Jacques Luciana, Heere Janstraat.
Hahn Alixia, Maagdanstraat.
Decierck Juliana, Statiestraat.
Gryffond Leonia, Neerstraat.
Stasse Marie, Mondstraat.
Huwelijken:
Nevejans Camillus, kleermaker en Ameloot
Celina, weduwe van Knaepen Josephus, z. b
beiden te Yper.
Sterfgeva.len-,
Parret Sylvia, 69 j., z b weduwa van Onraet
Julianus, Statiestraat.
Ommeslag l.udovicus, 69 j.. daglooner, wed1'
van Swyngedouw Barbara, eebtg, van Engels
Maria. Bukkerstraat.
Daet Carolus, 60 j., bakker, Zonnebekesteen-
weg.
Versaevel Crtlierina, 86j., z. b ongehuwd,
Bollingstra it.
On pouvait croire et espérer qu'une loi
recue avec si peu de faveur serait appliquée
avec quelque modération. Au contraire,
Topposition qu'elle avait soulevée cliez cer
tains de nos adversaires même exeita le zèle
haineux de ceux qui devaient l'exécuter sous
les ordres des l.oges et de la soi disant libre
pensee.
Ft c'est ainsi que Pon doit expliquer les
mesures odieuses dont l'eff'et devait se faire
sentir longtemps après la disparition du
régime qui les avait prises gaspillages el
folies qu'il serait impossible d'énumérer
tous, mais dont vous me permetlrez de
rappeler quelques-uns des plus insenséi.
Un exemple la construction de multiples
écoles dont le besoin ne se fesait nullement
sentir. Ne voulant pas confier leurs enfants
a des maitres sans Dieu, les catholiques
firent sortir comme de terre, et a leurs frais,
ces nombreuses écoles fibres qui serout, dans
1 histoire, l'honneur de notre parti. L'ensei-
gnement privé était sauvé Dieu en soit
encore loué (Appl.)
Mais les ccoles publiques se dépeuplèrent.
Un gouvernement, soueieux des deniers
publics, eut fair trève, ou tout au moins,
arrêté la construction d'écoles inutiles. Au
contraire, il nomma de nouveaux institu-
teurs, et construisit de nouvelles écoles. II
arriva que 1 anti-curé c'était le nom de
gueire du maltre d'école officie! devint
éleveur de lapins dans des palais scolaires.
(Rires).
Un autre exemple. Quand une admini
stration charitable voulait louer un irnmeu-
b;e, le cahier des charges devait stipuler que
eet immeuble ne pouvait servir a l'établisse-
ment d'une école libre. II arriva un jour que
1 immeuble a louer était un moulin a vent.
La clause ne disparaissait pas (Rires)
A suivre.
Joannes Rosseel, rijwielmalier en Laura Van-
eampo, naaister, beiden van Yper.
Arthur Delisene, kleermaker, en Felicia De-
coninck, naaister, beiden van Yper.
Robert Coffgn, rgwielmaker, gehuisvest te
Yper, en Estella D'bondt, dienstmeid, geliuis-
vest te Poperinghe, verblijvende te Yper.
'•wtjtenssnar:
(Luxembourg)
«p nnn»»i»oif 'noP conseiller aux
pUUIIdll persouces qi|j souf.
frent de constipation ou d'une inflammation
quelconque.de prendre la Pilule du Dr Wal-
théry, qui est un remède sans pareil contre 'a
plupart des indispositions. 1 fr. ia boite.
La chicorée la Renommee dYpres est
la plus pure, la plus saiue et la plus écoao-
mique.
En vente chez tous les épiciers a 0.20 fr.
Ie paquet d'uu 1/2 kilogr.
Beaucoup de paquets contiennent des
primes utiles.
Quai, YPRES.
Ne reculant devaut aucuu sacrifice, la
Maison TIETZ de Bruxelles trouve constam-
rneut de quoi intéresser son immense clien
tèle. Du 26 au 32 Juillet, voici qu'elle nous
annonce La Semaine Populaire. Avec tout
achat de 2 frs, il vous est remis gratuite-
nient un carnet de faveur qui vous permet
Fentrée dans les principales salles de spec
tacles a moitié prix. Pendant La Semaine
Populaire on vendra a des prix inconnus
jusqu'a ce jour les articles les plus utiles
dans un ménage.
Demandez-eu la liste a notre fïrme.
Léinhard TIETZ, soc. auonyme
36-38, rue Neuve, BRUXELLES-