CONCERT
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»J!iSS"53,ir- w«"
viSSï,,Y,"L!'kT U!,el0,"»r-
Harmonie Communale
L'avis des Collégiens
sur le Sport
Notre pain
Hepos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
VILLE DY PRES
Conseil Communal
Ah 5i vous saviez 2"f!!ebie" e!'c'
uwclijksafkon diyingen
du Dimanche 22 aoüt
I
r.
Los a bon üés de ce ioinial qul^ ^um1,1
a 8 heures
Programme
1. Dunkerque, allegro. Hou\iaux
2. Le Roi l'a dit, ouverture. L. Delibes.
3. La Favorite, fantaisie. Donizetti.
4. Caprice espagnol. Weys.
5. Transcription de Lakmé. L. Delibes.
6. Arrivée de la posle. Eilenberg.
Dans le concours de composition francaise
ouvert, cette année, entre les rhétoriciens de
tous les colléges épiscopaux de notre diocese,
le discours ci-dessous, écrit par M. Er.
JONCKHEERE, de Bruges, a dignement riva-
lisé avec celui que nous avons publié dans
notre numéro précédent
Chers Camarades,
C'est chose assez nouvelle, sans doute,
que cette réception, dans une société litté
raire, d'une douzaine de triomphateurs ath-
létiques, rapportant, victorieux et fiers, uu
trophée conquis dans un match de football.
II nous arrive plus fréquemment, je crois,
d'assister a des joutes plus tranquilles. Maïs
cette innovation, notre société est toute heu-
reuse d'avoir a l'introduire. Elle vous a pré
paré cette fête, qui vous paraitra peut-être
bien humble après tant d'autres, et m'a
chargé de vous faire agréer ses plus chaleu-
reuses félicitations.
Ca done, chers amis, après les applaudis-
sements dont la foule saluail vos efforts vic
torieux, après les acclimations enthousiastes
que nos condisciples vous adressaient hier,
après les félicitations glorieuses dont vous
récompensait le Prélat vous remettant cette
coupe si bien méritée, recevez maintenant
l'expression et l'hommage, moins bruyants,
moins honorables sans doute, de notre ad
miration et de notre joie.
Mais combien sincère cette admiration,
amis, et combien profonde cette joie 1
Laissez moi vous parler de cette journée
bü vous étiez partis, calmes et tranquilles,
comme des héros antiques de 1 anxiété,
de l'espoir qui nous faisaient trépigner et
des conversations impatientes, des discus
sions sans fin sur vos chances et puis, le
soir, la nouvelle de la victoire, les hourrahs
dans la grande cour, et le grand drapeau
tricolore.
Car enfin, Messieurs, si les premiers hon
neurs du triomphe étaient pour vous, si vous
seuls les méritiez, i! en restait encore pour
vos supérieurs, pour nous vos condisciples,
et pour notre vieil institut, dont vous aviez
fait triompher les couleurs et le nom devant
la foule enthousiaste, devant notre Prélat, et
par dela l'enceinte des pelouses, devant tout
le public beige. Que l'on exalte ou que Pon
nie l'importance du sport, le seul fait de l'at-
tention que lui prêtent les journaux et le
public, et de la bienveillance de l'auguste
donateur, assurait aux vainqueurs et au nom
qu'ils défendaient une gloire incontestable et
incontestée.
Chers camarades, quand je vous regarde,
tous bien découplés, agiles, vigoureux et
gais quand je vous ai vus, a Pentrainement,
inlassables, disciplinés, courtois, j'éprouve
quelque embarras a faire l'éloge du sport.
Comme il me serait plus commode pour
cela, plus juste surtout de vous montrer et de
dire voyez
Aussi serai-je bref la-dessus, mes camara
des, d'autant que vous me pourrez rappeler
que la simplification et la rapidité, dans une
idéé et dans sa réalisation, sont enseignées
par l'exercice du sport
Nul ne conteste plus la vertu hygie'nique
des sports raisonnablement pratiqués. C'est
que l'hygiène du corps comprend entre autres
le mouvement raisonné des membres et la
loppantes morales des sports t Je ne ferai
quegrandir votre valeur, chers camarades,
en attribuant pour une bonne part vos succès
a votre courage, a votre énergie, a votre
esprit d'entente et de coopération, a la disci
pline inflexible qui vous pliait aux ordres de
votre capitaine ou aux conseils de l'abbé
V..., qu'il ne faut pas oublier dans votre
triomphe toutes qualités qui, développées
a Pentrainement avec courtoisie sportive,
orneront plus tard votre vie morale.
Pourtant... Mëssieurs.excusez une compa
raison antique le lieu oh nous sommes le
permet bien, n'est-ce pas Quand le consul
vainqueur montait au Capitole,trainé par les
attelages blancs du triomphe au milieu de
la foule déliraute du peuple de Rome ses
legionnaires, a ses cötés, lui lancaient joyeu-
sement des qualités grossiers, et un esclave,
debout derrière uirépétait desa voixmorne:
Souvieas-toi que tu es un homme.» Inutile
était parfois la lecon, quand Rome était
austère encore, mais combien ont trahi ou
sont morts pour l'avoir oubliée
Chers camarades, je vais prendre des airs
doctes et sermonneurs Mais, vous êtes des
triomphateurs, et les triomphateurs ne se
froissaient jamais des propos du soldat
On vous a dit souvent c'est devenu une
banaliié que l'excès en tout est dangereux.
Puis-je ajouter notamment en matièra de
sport! Au point de vue physique déja ce
danger s'accuse nettement. Je ne suis nullï-
ment compétent en la matière, mais les mé-
decins les plus sportifs ont toujours répété
que l'excès dans les sports, dans le cyclisme,
par exemple, donne fréquemme.,1 lieu aux
plus graves maladies, des reins et du coeur
le plus souvent, et au développement exces-
sif de certains membres au détriment
d'autres. Onmedira: voyez le peuple anglais:
l'Anglais pratique le sport bien plus que
nous, et il est plussain et vigoureux. Enten
dons nous, Messieurs, et disons que la pra
tique des sports est bien plus générale, plus
rationnelle, plus savante, dirais-je, en An-
gleterre que chez nous. Cela seul est vrai.
Mais je sais que certains jeunes gens, et vous
le savez aussi, dans d'autres établissements, I
en Fiance et en Belgique.tendent a pratiquer
ou pratiquent le sport avec 1111 excès incounu
a la généralité du peuple sportil par excel
lence.
Si nous admettona done une éducation
bilatérale, physique et intellectuelle, nous jj
voyons déja que le développement excessif
de lapartie physique nuitau corps lui-mème. i
Qu'en deviendra-t il done de la partie mo- f,
rale dans ce cas,et de l'ensemble harmonieux
tant souhaité, mens sana in corpore sano I
II est naif de dire que si l'on consacre trop j
de temps a l'éducation physique, 1'éducatH n f
L'opinion publique s'est émue ceite se-
maine dc-s protesfa'ions d'une cinquaa aine
de pauvres, a qui du pain suspect fut distri-
bué mardi dernier a l'école gardienne libre
de la rue de Lille k l'oocasion de8 funérail-
les de Mme Zwaeuepoel-Wyckhuise on ré
clama notamment un règlement communal
permettant l'inspection des denrées alimen-
taires. On ent mieux tait de réclamer l'ap-
plication du règlement existaut, que dit
Tout pain doit être bien ruit, fabriqué de
froment ou de seigle sain, non rnoisé ui
avariéd'une manière quelconque, et saus
mélange d'aucuce substance étrangère.
Le l'otnuiissaire et les agents de police,
aiusi que les vérificateurs du pain, nommés
par le collége, constaterout les contraven
tions au présent règlement. lis saisiront
provisoiremeut tout pain, qu ils croiront
être de mauvaise qualité, pour Ie soumettre
a l'exameu d'experts a désigner par le
Collége
Au surplus depuis la loi relative a la fal
sification des denrées aliuientaires, le bourg
mestre et les agents du gouvernement peu-
vent péaétrer dans les magasins, boutiques
et lieux quelc jnques aö'eetés a la veute des
denrées et substances alimentaires, et con-
stater les infractions aux lois et règlemeuts.
On demaude encore un règlement qui
empêche les boulangers de vendre, sans
1'annoncer, des pains de sept a buit cents
grammes pour les pains d'uu ki'o. Encore
nnefois ce règlement existe
Les boulaugers sont ten us d'anuoncer,
par un écriteau exposé, les prix des diffé-
reutes sortes de pains qu'ils otfrenteu veute.
Les prix du pain sont fixés par kilogramme,
et les pains, même ceux de commande, doi-
vent être, étant refroidis, d'uu demi, d'uu,
d'un et demi, «tt de deux kilogrammes.
Peuvent être exceptés decette disposition,
les pains distribués par les soins des admi
nistrations cbaritables en exonératiou de
fondations, qui stipulent la distribution de
pains de 30 centimes. Le poids de ces paius
sera tixé de commuri accord entre les livrau-
ciers et l'administration charitable.
Les boulangers sont tenus d'avoir dans un
endroit apparent uue balance et des poids
pour pe8ei' le pain, s'ils en sont requis par
1 acheteur ou par les agenfs de l'autoritó.
Nous demandons l'application des lois et
règlemeuts dans l intérê? général.
Dimanche 32 Aoüt 1909
H. DEHOUUK, rue de Dixmude, 16.
morale en pStit forcément. Or, il est con
traire a toute philosophic saine, et surtout a
la morale de notre religion cbrétienne, de
donner au corps une part supérieure ou seu-
lement égale a celle de l'ême dans nos soins,
dans nos attentions, dans notre éducation.
Les anciens, si tentés d'admirer le corps
pourtant, le sentiment déja en faisant de i 8'. en'' iaebb Vandenboogaerde, éche-
mens sana la partie principale du dicton que f vms' le's' a-'l^er8^°te, D Huvettere, Bou-
l'on invoque maintenant a tort et a travers. I C'U8.r^' e8eieui> Boone, cotiseillers
D'ailleurs, c'est dans l'intérêt du sport Biehuyck> sonseiller et secrétaire intérimai-
Séance du Samedi T4 Aoüt.
La séance est ouverte a 5 h. 25.
Présents: MM. Colaert, bourgmestre, pré-
même qu'une saine modération est a sou-
haiter. Voyez ce qui se passé actuellement.
Le sport dégénéré déja le sport cycliste
n'existe plus le football menace de succoin-
ber comme lui sous les atteinres du profes-
sionnalisme et d'absurdes querelles de clubs.
re.
MM. Struye, Iweins d'Eeckhoutte et Le-
mahieu, empêcbés, se sont excusés.
M le Président dépise le compte commu
nal de l'exercice écoulé.
II demaude l'urgeuce pour la fixation du
On en est arrivé ces calamités, a un état a nee d entretien a Ihöpital,
d'esprit si contraire a l'esprit du sport, paree
que certains, trop nombreux, ont fait du
sport l'objel de leur existence et de toutes
établie suivant lettre des tu spices, a 2 fr. 19.
Adopté.
Règlemeuts communauxcirculation dé au
leurs activités. Je sais bien que vous êtes loin {°>n°bi<es etd'autres véhiculesquelconques.
de cette extrémité, que dans les colléges le 5 1 e re8Jdeut expose ou a la suite de nm
sport est en général pratiqué avec toute la
loyauté et toute la modération désirables
mais en cette matière, on ést si vite, si faci-
lement porté aux extremes et cela même
paree que le sport est en soi une si bonue
chose.
Et puis, Messieurs, cette éducation spor
tive est certainement d'ordre inférieur a l'é
ducation morale il y a entre elles la même
différence qu'entre le corps et l'Sme. flest
taut de belles, de nobles ctioses que l'on j
ignore 011 aura une vie si etroite, si infe
rieure, si petite, eomparée a celle que l'on
aurait pu vivre, si Pon ne prend plus !e
temps de lire, d'e'couter, de méditer. Vous
avouerai je que ces choses que l'on nous
respiration atondante au grand air pur. La dites, que l'on vous répète bien souvent, il y
d l' a r* tü nn n n rn o rt*v ïfi mi a
gymnastique suédoise répond magnifique-
ment au premier de ces desiderata. Mais si
elle se pratique en salie, elle est insuffisante,
envisagée sous le second point de vue. D'un
autre cóté, elle est monotone et machinale,
ne faisant aucune part a l'intelligence les
sports, eux, pratiqués l'hiver sur la plaine de
football, l'été sur le gazon ou le ciment des
courts de lawn-tennis, ou dans
l'eau bienfaisante des bassins de natation,
sont, toujours avec cette réserve d'une prati
que sans excès, une combinaison régulière
des mouvements rationnels des membres
dont nul plus magnifique exemple que ceux
de la natation et du canotage avec le dé
veloppement des poumons, a l'air sain des
campagnes, avec enhn de grandes qualités
au point de vue de l'éducation, prise au sens
moral du mot.
Lecauchemar légendaire des jambes cas-
sées et des genoux broyés s'est évanoui.Mais
connait-on, généralement, les vertus déve-
a deux ou trois ans, nous ne les croyions
pas,_nous qui sommes maintenant les afnés;
et que maintenant, que nousjallons terminer
nos études moyennes, nous les comprenons,
nous les senions, nous nous les communi-
quons entre nous Et pourtant nous ne
sommes que des rhétoriciens I C'est que la
pratique des sports est bien plus séduisante
que l'étude, que ia lecture, que la réflexion
Mais par dela ces aspects, quels horizons
ouvre-t elle Tandisque l'éducation intel
lectuelle...
Tenez, ma conviction estcertaine; je crois
que l'introduction des sports dans l'éducation
est un grand bienfait. Pranquons-les saine-
ment, sans négliger le moins du monde
notre instruction et notre éducation classi-
ques. Et alorsnous serons une génération de
jeunes hommes, beaux et robustes, sensibhs
a la beauté, instruits, généreux, capables de
mettre une santé vigoureuse au service de
l'idéal et des nobles taches, entretenues au
cours de cette éducation parfaite.
expose qu'a la suite de nom-
breuses reclamations et a Ia demaude de
quelques conseillers communaux, il a rédigé
un piojet de règlement spécial. Quoique le
règlement général sur la police du roulage
piévoie pour lesautomobiles un maximum
de 30 kil. a l'heure hors ville et de 10 kil. a
l'heure k la traverse de l'agglomération, ou
estime que 10 km est eucore excessif. Ce
n'est pas mon avis, dit M. le président, saai'
peut-être pour certaines rues. Le Collége
vous propose de limiter a C km. k l'heure Ta
la vitesse de marche de tous les véhicules
aux endroits suivants a Tangle du boule-
Malou et de la rue de Stuers, dans la rue
du Temple, rue au Beurre.a la Graud'Plac e,
rue de Menin.
M. Boone. A léuoneé des rues, il y au-
r^it heu d'ajouter l'eutrée de la rue de Lille.
M. D'Huvetteke. Vous assimilerez
tous les véhicules a l'allure d'uu homme en
inarche. II ny a pas moyen d'exiger autaut.
M. le President.Mon sentiment a tou
jours été qu'il faut une ailure raisonuahie.
Bi on roule a 10 kilomètres, je ne voisaucun
inconvenient.,(Lecture est donnée du règle
ment 1883.) Je peuse qu'il faut coutenver
dans les errements existants st ne pas régie
meuter,saufpour quelques eudroitsspéciaux,
II sera diflicile de déterminer 5 ou 10 kilo
mètres. 11 faut considérer aussi que uous
n'avons jamais d'accideuts d'uuios ou de ve
los. Jadis, ou rencontrait beaucoup de velos
non éclairés.; maintenant, le règlement est
respecté,.Les règlemeuts généraux sont la,
prescrivant 10 kilomètres k üntérieur des
villes et 30kiloia. èl extérieur, saufaréduire
j cette vitese a 5 kilomètres pour certains en-
droits, tel que 1 angle lormé par le boulevard
Malou et la rue de Stuers, la rue du Temple,
la rue au Beurre, la rue de Lille et la Grand'
Place.
M Biebuyck. Ce règlement serait
draconnien, il eatraverait la circulation. Je
propose d'imposer a tous les véhicules la
vitesse de 5 km. aux endroits suivants a
Tangle du boulevard Malou et de la rue de
Stuers, rue du Temple, coiu du marché bas
et porte de Lille.
On ne voudra plus passer par Ypres, voyez
1'exemple de Furnes
M. Boone. 11 sufflsait de décréter une
vitesse uniforme de 10 kilomètres a 1 heure.
M. Biebuyck. A ca compte, il n'est pas
nécessaire de prendre unnouveaurèglement,
puisque la vitesse maxima pour automobiles
dans les agglomerations est de 10 km. II y
aurait lieu cependant de réduire cette vi
tesse pour certaines carrefours, notamment
rue du temple et k la porte de Lille. Limi
ter ailleui's serait exorbitant.
M. ISegerem.Les piétons comptent.tou
jours, je suppose.
M. Biebuyck. En général, une vitesse
de 10 kilomètres n'est jamais dangereuse
M. Begrrem. La vitesse est souvent dif
ficile a apprécier 12 a 14 kilomètres passe-
rout pour 10 kilomètres. II serait préféra-
ble de specifier une vitesse inférieure a 10
kilomètres.
Aprós une longue discussion, M. Vanden-
hoogtterde propose d'adopter 10 kilomètres
pariout et kilomètres a tous les tournants
de rues.
M. le Président propose, en outre, une
limitation do vitesse aux traverses des rues
et places pubiiques.
M. Sobry demaude la division du vote et
propose de s'en tenir aux angles de rues.
Dans uue rue.il peut y avoir trois,quatre tra
verses etce serait obliger les conducteurs a
changer toujours de vitesse.
La proposition, mise aux voix, est adoptée
moins le vote uégatif de M. Begerem.
M. le Président se plaint de ce que beau-
coup de personue8 preuuent 1'habitude de
rouler a velo sur les trottoirs.
M D'Uüvettere. Ce n'est pas tolerable
ia oö il y a moyen d'emprunter la chaussée,
ce qui 11 est pas le cas pour ina r ue. (Riree)
M. le Président propose d'accorder au
bourgmestre la faculter d'iulerdire i'accès
de certaines artères en emps de fête.
Gettproposition est adoptée.
M.PRaeijs a constaté quedes motocycletles
roulaut a une vitesse de 16 a 20 kilomètres a
l'heure, traversant la ville, étaient suivies
parfois d'un cycliste dontle vélo était attaché
avec une corde de plusieurs mètres de lon
gueur.
M. le Président estime que les deux ma
chines ayant leur conducteur, il n'y a pas de
ce chef violation du règlement sur la police
du roulage mais on pourrait vcrbaliser
pour excès de vi.esse.
M. BEGEREM doute de la légalité du règle
ment qu'on vient de voter.
M. le président est, au contraire, convain-
cu de sa parfaite légalité.
M. D'HUVKTTERE demande que les pré
posés veillent a faire observer qu'on prenne
toujours la droite. II y a lieu de rappeler
également au public que I'accès des remparts
est interd.it aux cyclistes a partir de midi.
Avant de passer au vote, il est specific que
le règlement s'appliquera a tous les véhicules.
Le nouveau règlement, mis aüx voix, est
adopté a Tuaaiiirnité, moins Tabstention de
M. Begerem.
Culte: Budget 1910 de la fabrique d'église
Saint-Martin.
Les recettes s'élèvent a 165,923 fr. 28 et les
dépenses a 165,345 fr. 32 soit un boni de
177 fr. 95. Approuvé. Abstentions de MM.
Fraeijs et Sobry.
Culte-. Budget 1910 de la fabrique d'église
SaintJacques.
Les recettes s'élèvent a 90,482 fr. 5i et les
dépenses a la même somme. Adopté. Absten
tions de MM. Fiers et Biebuyck.
Motion. M. D'Huvettere rappelle que
la proposition a été faite d'aller visiter Tusine
d'épuration de Haeren, et prie le Collége
d'étudier la question de Tépuration des eaux
d'Ypres, a Toccasion du buget de 1910. 1!
existe des procédés trés pen onéreux et don
nant d'excellents résultats. Toutes les eanx
d'égoüt sont amenées duns uu puits central
ou elles sont traitées au lait de chaux et par
des courants électriques, et aprés avoir sé-
journé dans trois bassins de décantation,
elles ne contiennent plus aucun germe de
maladie
Propriélés communales Restauration de
la tourelle Sud üuest du batiment des Halles.
M. le Président a regu une lettre de M.
Begerem dans laqueile il exprime son avis
au sujet de la tourelle qui vient d'etre dégagée
de son échalaudage, et propose que. par ex
ception, le même entrepreneur soit chargé
de la restauration de la tourelle occidentale;
on obtiendrait ainsi uue sirnilitu 'e paifaitè
entre les deux lourelles et une patine iden-
lique.
Le Coilège cbargea Tingénieur d examiner
la question. II y a 25 ans cette tourelle est
restéeentourée d'échafaudages jusqu'en 1890.
Cependant, on jugea alors que les échafau-
dages constituaient un plus grand danger
la tourelle même. Elle n'a pas gagné
depuis, au contraire. II est urgent aussi den-
lever i l'aile occidentale les parties menacant
Le devis dressé par M Tarchitecte Coo-
mans est de fr. 17252,20, soit un peu moins
que le coüt de la tourelle orienrale.
M. BiebüyCK Sans avoir d objections
spéciales a présenter, je préférerais cependant
voir ce travail faire partie de la restauration
générale de l'aile occidentale. II s'agit préci-
sément d'avoir la même patine pour cette
aile que pour Tautre. Or, cette tourelle
établirait une différence.
M. le Président dit que son intention est
de continuer le tout. M. Coomans pourra
bientót terminer le devis et le cahier des
charges; de cette facon, on pourrait procéder
dans quelques mots a l'adjudication et il n'y
aurait aucune interruption dans les travaux.
M. BEGEREM fait remarquer que la tou
relle est une oeuvre plus délicate que les
créneaux.
Al. ie Président trouve qu'il y a lieu, a van
tout de parer aux accidents. Après 25 ans,
les motifs sont encore plus péremptoires.
Une autre urgence, c'est qu'il n'y aurait plus
de travail a donner au sous traitant. Si, en
octobre, nous pouvons adjuger les travaux de
1'abbaye de Saint-Martin, nous pourrions
continuer avec le même sous-traitant, et
même avec un autre entrepreneur, il y aura
lieu de garder un aussi bon sculpteur.
Dans la tourelle, on maintient tout ce que
Ton peut. II est probable que le 1" aoüt i9i 1
toute la facade des Halles et le Beffroi seront
restaurées.
Chemins de fer vicinaux société inter
communale part de capital.
M. ie Président se retire et M. Fraeijs
prend la présidence.
M. I-RAEIJS. 11 y a lieu de délerminet
la part d'intervention des communes, en
suite du vote exprimé il y a quelques se«
maines. Lors de la reunion des communes,
Neuve-Eglise et Messines n'ont pas consent!
a prendre patt a 1 intercommunale, alors que
précédemment, e les avaient promis leur ad-
hésion. Nous avons done a decider noire part
d'intarvention. Ypres doit prendre 53 parts
pour la ligne Furnes-Ypres et 5q pour la
iigne Ypres-Warneton. l.es actions de Neu
ve-Eglise e' de Messines restent done dispo-
nibles. Si nous 11e prenons pas d'actions au
dela de notre part, la province les preudra
avec empressement. le Collége estime qu'on
poui rail s en tenir aux parts désignés, soit
107 parts.
MBOONE. Vers quelle époque Tinter-
communale entrera-t-elle en exploitation
M. FrAEIJS. Au ier janvier prochain
il n'y a pas moyen d'interrompre l'exercice
en cours. Adopté. Abstention de M.
Begerem.
Motion.
M. Sobry dit que les habitants du quar
ter du Quai out protesté contra le uiauvais
entretien du canal il propose de se joindre
a cette protestation. C'est une question
d'intérêt public il y a un danger grave
pour l'hygiène et la santé publique.
M. Fraeijs. L'ingéniaur Eroidure a été
appelé tantót en séance du Collége. Des
démarches ont été faites et on a fait cou-
naitre la situation en haut lieu.
M. Biebuyck. Da l'avis de M. Froidure,
ce qui se produit au Quai n entrave pas la
navigation. Gelle-ci est interrompue pour
quelque temps par le fait de travaux a
Técluse de Boesinghe.
M. Sobry. Les Riverains prétendent
le contraire, et ils out exprimé leur mécou-
tentenreut en plagant un écriteau avec l'ius-
cription Prairie grasse a louer
M. Begerem. Nous étions incompétents
pour la fixation de la date de la prem ère
communion. Nous sommes tout aussi in
compétents en cette matière. Que TEtat
pre uue uu peu des 403.000 francs votes
pour le nouveau canal.
M Fraeijs. Ces Irausferts-la sont im
possible 1.
La séance est levée a 0 heures 40.
ruïne.
fait toujours el
eomüteu elle est superieure a tous les autres re
medes, vous vous empresseriez d'adopter pout
vous et votre familie la bienfaisaate Pilule
gative Waltbóry. 1 fr. la boite
pur-
BURGERSTAND van ypkr
van den 13 tot den 20 Augusti 1909.
Geboorten
Kosseel Julia, Bakkerstraat.
May He Uucia, Doorgangstiaat.
liigels tieorges, Almoezenierstraat
Coffyn Francis, Zaalhof.
Heughebaert Maria, Almoezenierstraal
Vaildenboogaerde Robert, Rijselstraat
Huwelijk
Moerenhout Vieior, werkman aan den buui I
^.oorweg, en Witterb cq Maria, 7.1,. beide,, u,
Sterfgevallen:
l'ersmondt Gleui-r,tia, 74 jaar 7 i, echiuie
Dewaehter Karei, KaltVaart "g
Jacques l.uciana.i maand, Heere Jansiraat
weg0° '10nSe' niaande". Biekebusebsteen-
Gisquière Jules, 1 jaar Ooorg ngstraat
Pomgois Julia, 7 maanden, Dickebuschsteen-
Wup
Vandelanoote Henri, 29jaar. bediende in il«
statie, echtgt Hosten Maria, Poperingliesleeu-
wug
Vandamme Luciana. 16 maanden Klaverstraït
«mifcant ,i'„ j T«ibles, épui«ós et ceux qu'
ou hnn a.uénlle>de palpitations, denóvralgiis
en nei, i1a tam len'S d'0™"le8 rel. ou vei ont
cours a la PimVf Sa"té Paf fai'«. «'Hs out 1-
viM I' rrugiQeuse du D' Raphael
'Js bonnes pliartnacb-^
Mauiits Olluyn, pasteibakker, en Gaijri®"''
KiieVu Idochter, beiden te Y'per.
Achtlle Porreye, koetsier en Zoe Dufloii,
dienstmeid beiden te Y'per
Joannes Marx, wacbtmeester bi) bet lweeJ«
regiment gutsen, Maria Vandenbfoiiclie,
kleermaakster beiden te Yper.
bmileCauwe, ingenieur, gehuisvest te Y pot
en Alargoreta Thomas, zoudar beroep getiuisvest