Pilules Pink.
EAfïftG
'PM,
SNMMIQÜE
SANTÉ DE
SAVON
Le Congrès de Valines
Dévoiements de sensibilité
Fanfare Hoyale
Jubilé
Woeslen
La plupart
bes palpitations KJSSytft
@S3i3SSJ§3S38
Pour l'esthétique et
pour i'hygiène
ICIfl'CMfiCftllQ
Kepos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
La tombola bienfaisante
Huwelijksafkondigingen
Malheur auxpauvres de sang
9
■si*-»
■mi 1
burgerstand van yper
•A
Sté Epargne et Prévoyance
80ITE
Fr. 1.25
ELLES GUERISSENT LA TOUX
LA PLUS OPINIATRE
Le Meilleur dcs Pi
des acclamations. Mais bientot, je l'espère,
Bortis vainqueurs d'autres combats, vous
ajouterez d'autres felicitations a celles que
vous recevez en ce jour. Et interprétant la
*agesee antique, chacun pourra dire de vous:
Ce sont vraiment des hommes Mens sana
n corpore sano 1
23-26 septembre.
Les personnes, pui par oubli, n'auraient
pas regu la circulaire les invitant a prendre
part au Congrès sont priées de s'inscrire
sans délai au Secrétariat, 131, rue de Stas-
sart a Bruxelles.
Le prix de la carte de membre adhérant
est de 5 frs.
Pour avoir droit en outre anx documents
et au compte-rendu, il faut payer 7.50 frs.
1
Voici l'horaire-programme du Congrès
Dimanche 19 au mercredi 22 septembre
1909: Inauguration de l'Exposition colo-
niale au collége Saint-Rombaut.
Les écrivains catholiques et Tame Pa
triate, par M. Georges Virres.
La littérature et la Presse catholique,
par M. M. Maurice Dullaert.
La littérature moderne dans l'enseigne-
ment par M. l'abbé Ilalflants.
La critique littéraire, par M Eugene
Gilbert.
Les Catholiques et le Theatre, par le
R. P. Ilennusse S. J.
Le roman catholique par M. Henry Da-
vignOD.
La poésie Catholique, par M. Pierre
Nothomb.
Un programme d'égale importance est en
voie de formation pour ce qui concerne les
lettres flamandes sous la direction particu-
lièrement compétente de M. Claes, prési
dent du Davidsfonds
Ah ceites, j'aime les arbres. Je ne sache
rien qui dilate p'us sainement les poumons,
qui rafraichisse l ame plus délicieusement
que l'éveil de la forêt, l'aube J'aime les
Jeudi 23 aoöt,9 h.1/2 messe pontificale ala s arbres, au printemps, quand oseille au vent
ne jet-
cat he'd rale 11 h. assemblee ge'nérale d'ou-
verture après-midi: réunion des sections;
soir concert ou conférence.
Vendredi 24 et Bamedi 25 septembre
9 h. 1/2 réunion des sections 4 h. assem-
blée généralesoir concert ou soiree dra-
matique.
Dimanche 26septembre: 10 h. assemblée
générale des conférences de St Vincent de
Paul; 11 h. assemblée générate de la jeu-
nesse catholique 1 h. 1/2, cortège 4 b. as
semblée populaire 5 li. Te Deum.
La manifestation du 20 septembre s'an-
nonce trés brillante.
On s'apprête dans les villes et les cam
pagnes a venir a Malines avec bannières et
le döme de leur pile et tendre verdure je
les aime davantage a l'automne saison
des belles pourritures, comme a dit Verluie
ren, dans ses Flamandes quand ils pous-
sent leurs branches chargóes de feuilles or
et pourpre, magmfiquement irisées ou mé-
lancoliquement fanées. Je sais leur pouvoir
bienfaisant sur l'atmosphère et le climat.
Mais je ne puis m'empêcber de sourire
quand, hebdomadairement, je lis que l'un ou
l'autre de ces braves gens Jean D'ardenne,
Léon Souguenet, Alfred Mabille, Maurice
Des Ombiaux, Georges Virrès, Georges
Garnir sen est allé quelque part dans la
banlieue ou en province, bénir aux accents
de la fanfare de l'endioic, en un discours
candidement pantbéiste, un petit arbre qui
deviendra grand pourvu que Dieu lui pvête
vie, Et je ne puis m'empêcher de réfléchir
quand je vois pouaser des cris de paon
musique.
Nous engageonsvivement lesmanifestants
a informer M .0 rtegat, re pi ése i tj5, courroucé lorsque les nécesaités de la vie
sident du Comité u or ege ei inciustrielle oblige au sacrifice de quelqnes
lique, rue Sainte-Catherme, a Malines), de
leur participation afin qu'on puisse prendre
a temps les mesures d'ordre nécessaires.
Le cortège sera un des plus imposants
qu'on ait jamais vu défiler en Belgique.
Première section (Euvres religieuses j
morales et charitables. Président: M. De
Bavay, conseiller honoraire a la cour de cas- I
sation
Deuxième section CEuvres économiques
et sociales. Président
gen, représentant
M. Arthur Verhae-
arbres. II y a des jours oü la mère de familie
se défait de ses bijoux en vue de besoins
plus immédiats. 11 est des jours oü il faut
sacrifier les arbres aux hommes. 11 est de
nombreux arbres en Belgique qui ne sau-
raient être menacés et a l'ombre desquels
leurs amis le discours prononcé et la
conscience paisible pourront toujours
savourer un flacon de vieux bourgogne. Mais
s'il est sous la forêt quelque trésor s'il est
au travers un beau site une voie de commu
nication nécessaire,il ne foudrait pas oublier
que dsns notre petite et ultra-populeuse
vie. Et comme j'ai souvent péché, je
terai la première pierre a personne.
Mats quand je vois de bonnes ames s'api-
toyer a propos de l'exécution capitate d un
assassin le phénomène est devenu spécia-
lenient intense depuis que la peine de mort
a été rétabiie en France je ne puis répri
i
mor une violente stupéfaction.
Voila des monstres qui brülent it petit feu
des vieillards, afin qu ils abandonnent leur
fortune acquise au cours de toute una vie
de labeur incessant. Voila de pires monstres
qui tuent leur mère, cette admirable créan-
cière dont aucun acte ne pourrait éteindre
la dette cavers elle contractée la femme
qui vous a mts au monde, nourri, soigné
jalousement et en toutes circonstances, au
mépris de tout ce qui pouvait l'iutéresser
elle-mème qui tuent la maman quel
mot pourrait être plus éloquent Et il fau-
drait qu'on respectat leur vie.
Soyons de bon compte. Quand une béte
est euragée, lui construit-on un chenil hy-
gie'nique oü Ton pnisse la nourrir aux frais
des contribuables Cei bêtes humaines se
sont raises hors 1'humaDité. Qu'on les abat-
te Je suis hostile aux exécuticns de parade,
a la mascarade de la chemise et du voile
noir, a la préparatiou scientiüque de 1 elec
trocution, a la milsaine apothéoso de la
guillotine publique, a l'asphyxie dans une
chambre close, a tout ce qui peut être d'at-
tention indulgente ou cruelle pour les cou-
pables de cette espèce. Ce sont des chiens
enragés, qu'on lesfusille
On a beaucoup di-cuté sur la peine de
mort. Mon avis est tiès simple. Si elle na
pas découragé certains criminels, il est sör
qu'elle n'en aencouragé aucun. F.t pour un
seul qu'elle aurait découragé, elle resterait
efficaco et légitime. II y a quelques mois,
Léon Souguenet, raillant le joli mot
d'Alphonse Karr Supprimer la peine de
mort I Que messieurs les assassins commen-
ceut écrivaitAllnon, que iuesseurs
les bonnêtes geus commencent
il n'oubliait qu'une chose, c'est que si les
assassins commeugaient a la supprimer, il
n'y aurait pas de raison pour que les hon-
nêtes geus contiuuassent. Tandis que si
messieurs les bonnêtes gens commengaient
et ils ont commencecela n'empêcharait
pas et cela n'a pas empêché messieurs
les assassins de continuer.
J'aime bien mes frères, les homines mais
je préfère mes frères, les bonnêtes gens.
Mais voila II est entendu pour certains
esthètes qu'Ypres doit singer, par fas et
nefas, la Venise du nord, ses pseudo-minue-
waltrs ne fussent-ils que des réductions de j
ces canaux-bourbiers dont nous possédons j
des kilomètres.
Espérons que les vacances et ies villégia- i
tures en pays de vraie beauté, naturelle ou
artificielle, seront fécondes en meilleures
inspirations. F.
La fanfare se rend demain a Blanken-
bérghe pour y dinner un Concert.
Depart d'Ypres, a 6.36.
Rentrée en notre ville, a 8.09.
La commune de Zillebeke fêtera mercredi
procbain son digne Bourgmestre, M. le
sénateur Baron de Vinck, depuis 25 aus a
j la tête de cette florissante commune.
Le matin a 10 h., messe d'actions de gra-
I ces, cortège, cantate de circonstance et
banquet L'après-midi, fête musicale et le
soir illumination.
Un grave accident d'automobile s'est pro-
duit jeudi soir vers 8 heures aux environs de
Woesten. La voiture de M. Vassenr, mar-
chand de bestiaux a Ypres, a été tamponnée
par une automobile. Heureusement les per
sonnes qui se trouvaient dans la voiture,
n'étaient que peu grièvement blessées. De
ceux qui se trouvaient dans l'auto, deux sont
morts sur le coup et les trois autres griève
ment blessés. Voiture et auto sont complè-
tement démantibulées.
Le parquet d'Ypres a été sur les lieux.
Jjes deux personnes tuées sont originaires
de Roubaix, MM. Edmond Dujardin et Paul
Catteau Les blessés ont été soignés par M.
le docteur Louf d'FJverdinghe.
de nos indispositions et qj
nos malaises proviennent
d'une altérationdu sang par des humeurs acres
appelóes glaires; c'est pourquoi pour bien se
porter on doit détruire ces glaires avec la Piime
Walthéry qui est le remède antiglateeux par ex.
cellence. t fr. la boite.
souflements, les nóvralgies, etc sont trés rapide
ment guéris par la Pilule Ferrugineuse du Lr
Rapbaël quise vend fr. 1,75 dans les bonnes
pharmacies.
van den 20 tot den 27 Augusti 1909,
Geboorten
Kerrinckx Ferdinand, Cartonstraat.
Segers Antonia, Eigen Heerdstraat.
Vercouter Ludovica, Tegelstraat.
Fiers Raoul, Hondstraat.
Huwelijk:
Vandenberghe Henri, handelsbediende, en
Verniest Lucia, zonder beroep beiden te Yper.
Gasier Georges, bloemist en Vercruysse Od
la, z. b. beiden te Yper.
Rorreye Achille, dienstknecht, Dutton Zoë,
dienstmeid beiden te Yper.
Sterfgevallen-.
Morel Philip, 7 m. Neêrstraat
Vanbaecke Petrus, i maand Hoornwerk.
Gatteeuw Agnes, 2 jaar, St Jacobstraat.
I eenknecht Leonie, 71 j. z b. Wwe Waal kens
Joannes, Bollingstraat
Vinken Andréas, 14 dagen Rousselarestraat-
Dewilue Julia, ljaar, Zonnebekesteenweg.
Leboucq Maria, 59 j. z. b. ongehuwd Hond
straat.
Goene Jeróma, 10 m. Oude Konijnstraat.
Gruwier Clementia, 66 j. ongehuwd, Drie Zot-
tenstraat.
Reydant Robert, 11 j. z. b. Lombaardstraat,
Ribliographie
De GRYSE EdEn Orient.
in-8°de XH-3i2 pages.
Un vol.
4 Ir.
Thonneur de
Gryse, curé-
Sous sections. 1° CEuvres agricolesgejgjqUe) yiygnt des geus que les arbres ou
2®, mutualités et pensions 3°, unions pro- j jeg Sjte8 peUvent sauver de ia faim. J'aime
bien les arbres mais j'aime plus mes frères
les hommes
lessionnelles; 4°, coopérations et habitations
ouvrières; 5°, oeuvrts féminines 6°, oeu-
vres de la Petite bourgeoisie.
Troisième section CEuvres de presse et
de propagandePrésident: M. Maurice
Pirmez, représentant.
Sous sections. 1°, CEuvres de presse
2°, associations et propagande.
Cinquième section CEuvres scientifiques
artistiques et littérairesPrésident M.
Carton de Wiart, représentant.
Sixième section CEuvres catholiques aux
colonies PrésidentM. Beernaert, minis-
tre de l'État.
Le programme de la section d oevres so
ciales, qui vient d'etre définitivement arrêté,
déterminera certes tous ceux qui s intéres-
sent au mouvement social en Belgique a
assister nombreux aux séances de cette sec
tion elle sera a la fois intéressante et
instructive pour tous.
Pour les oeuvres agricoles, nous aurons
un rapport sur les fédérations et ligues agri
coles beiges, le crédit agricole, les assuran
ces et réassurances, les syndicats, caprins et
porcins, la nécessité de la participation des
catholiques aux oeuvres d'intérêi agricole,
l'enseignement agricole et méuager.
A la sous-section des mutualités, les
questions suivantes seront mises a lordre
du jour les mutualités familiales, !e bilan
technique, ses avantages et ses désavanta-
ges, les caisses de réassurance et invalidité,
les pensions de vieillesse.
La sous-section des unions professionnel-
lel comprendra une section flamande et une
section wallonne a raison des situations lort
différentes des unions professionnelles dana
les deux parties du pays. Elle s'occupera
du mouvement syndicale chretien, des con-
trats de conciliation et d'arbitrage, de l'orga-
nisation des ouvriers communaux et des
ouvriers des cbemins de fer, de 1 assurance
contre le chómage involontaire, dla revi
sion de la loi sur les accidents du travail.
La participation des écrivaius catholiques
aux travaux de la section des sciences,
arts et lettres que précide M. Henry Carton
de Wiart vient d'être assurée par une réu
nion récente.
Voici les rapports qui sont dès a présent
annoncés pour ce qui concerne la littérature
d'expression frangaise
Des modes de diffusion de la littérature
beige et de l'unité dune association des
écrivains catholiques, par M. Firmin Van
den Bosch.
Et certes aussi j'aime les aoimaux les
chats, les chiens, les chevaux, les montons,
voire les chameaux placides pour qui je me
sens une trés particuliere sympathie, je suis
avec ceux qui empêcheut qu'on les maltrai
té, qu'on fasse se battre les coqs pour nour- j
rir la vanité de leurs propriétairrs, qu'on
aveugie les piusons, pour les faire mieux s
chanter, qu'on frappe les chevaux pour las
faire démarrer.
Mais il est difficile de ne point s'indigner
quand on voit la fsgon dont certaines per-
sonnes entendent l'affection pour les bêtes. j
J'avais une voisine elle n'est plus qui
possèdait uu petit ehien. Tous les jours, de
balcon k balcon, elle m'agagait de sou parler
bébêto Oü qu'elle est la petite Dolly a sa S
mère La bargneuse bestiole aboyait a j
d'autres chiens Oh elle est fachée, la
chérie elle est si füchée, oui Quand la
béte goulue, prise d'indigestion, était ma- j
lade... et le prouvait sur le tapis de la
chambre, c'était des attendrissements sans
fin. La dame avait deux flacons pour laver
les deux extrémités de la petite chérie a
mémèrePour quel coté était l'eau de rose;
pour oü l'eau de Panama, je ne l'ai jamais
su exactement. La petite béte avait la manie
de se soulager, toujours au même endroit,
sou W C. a elle. i'ieusement et pour qu'elle
ne souffrit pas de constipation, la dame
emportait en voyage un on deux petits crot- j
tins de la bien-aimée auprès desquels, a
l'arrivée, elle posait la petite Doily a sa
maman Et Dolly remerciait a sa fagon.
J'ai lu l'autre jour qu'une Américaine
avait laissé 50,000 francs k ses chiens et
10,000 francs a son mari Je suis convaincu
que pas plus que mon ex-voisine, ell© n'a
donnó un sou a uu pauvre. Et je vois tous
les jours ceB bons amis des bêtes les avaler
sous couleur de tranches, de cotelettes,
d'oreilles ou d® pieds d'un estomac fort tran-
quille, Je partage de tout mon coeur l'agace-
ment du poète bohème de GlatigDy a l'en-
droit des levrettes en patetot. J'aime les
bêtes mais j'aime plus mes frères les hom
mes.
J'aime mes frères les hommes. Etant,
hélas bien faible, moi-même, je suis indul
gent a leurs faiblesses. Je sais les ravages
qne peut faire l'ouragau des passions dans
la fragile aichitecture humaine. Je sais les
embüches traitresses, les pièges dangereux,
les tentations insidieuses dont est semée Ja
Faut-il conclur e? Je pense que le titre que
j'ai choisi pour eet article supplée a, la
conclusion. Le Petit Beige
Une large nappe d'eau limpide, semée de
blancs nénuphars et sur laquelle voguent
majestueux quelques cygnes immaculés,
voila certes un élément de paysage dont
l'esthétique est indiscutable et ce paysage
ia nous est ménagé du haut de nos remparts
ou des boulevards extérieurs, depuis la porte
de Lille jusqu'a la porte du Temple.
Mais quel pénible contraste fait avec cette
délicieuse parure de notre ville eet étroit fossé
rectiligne qui court de la porte de Thourout
jusqu'a la plaine d'Amour pour moitié
égoüt a ciel ouvert, vaseux, graisseux et
nauséabond, et, pour l'autre moitié, mare
d'eau stagnante encroütée de verdure for
mant carapace I Placer des cygnes la dedans
pour donner a cela un setnblant de consecra
tion esthétique, c'est vraiment une mauvaise
plaisanterie et une insulte a ia beauté de
notre ville.
Pis que cela c'est un défi permanent a la
salubrité publique dont nos édiles se mon-
trent pourtant si soucieux en général.
Aussi l'on comprend que, l'an dernier
Padministration, bien inspirée par la voix
publique, décida de remplacer l-égoüt a ciel
ouvert par un conduit fermé recouverl de
terre.De la sorte, les droits de I'hygiène ainsi
i que ceux de la sécurité devaient être assurés;
quant a ceux de l'esthétique, ils le seraient
j également par le fait de la suppression d'un
i fossé... mettons inélégant, pour le flatter.
C'était done chose décidée et votée, avec
lescréditsa la clé.
j Depuis lors, le dragon du beffroi a
pirouetté bien des fois, promenant des re-
i gards, fiers ou tristes, sur les divers points
i de son doaiaine. Mais, du coté du noid, il
j n'a pas vu venir la lumière même, comme
sueur Anne, tl n'a rien vu venir.
II parait cependant qu'on songe a faire
quelque chose. Mais il parait aussi que ce
quelque chose n'aura pas fait toilette entre
deux,comme une petite fille dont l'avènement
se fait altendre. II serait question de faire
l'égoüt fermé...et de respecter religieusement
le fossé d'eau croupissante 1
Mais aussi, congoit-on qu'on put jamais
méditer de supprimer le pare d'entrainement
j des chiens ratiers, et de transformer en mas-
sifs et en parterres notre principal champ
producteur de glacé économique, sinon anti-
i typhique!
Les personnes qui eurent
connattre Monsieur l'abbé De
doyen de Courtrai, connurent un homtne
trés estimable et trés sympathique. Une
science peu commune, une expérience et un
jugement remarquables, une grande piéte',
M De Gryse les enveloppait modestement
dans une simplicité et une bienveillance sé-
duisantes. Ancien élève du Collége beige a
Rome, il en avait rapporté et la sérénité
romaine et la largeur tranquiile des vues que
l'on n'apprend qu'au Forum et aux Cata-
combes. Ces qualités imprègnent les nom
breux écrits de M.De Gryse. Jamais banales,
toujours pleines de spontanéité, réchauffées
par la meilleure eordialité, les pages signées j
par eet e'crivain instruisent et plaisent.Parmi
les plus aimablesde celles-ci, se placent celles
que voici. M. De Gryse était l'écrivain dési-
gné pour adresser des éloges autorisés a ces
trois villes émouvantes Jérusalem, Rome et
Athènes. M. De Gryse sut tirer de sa belle
intelligence et de son ame vibrante, les ac
cents émus pour nous parler de ces contrées
dont tout horame de coeur est le fils la
Palestine, la Grèce, l'Egypte et 1 Italië.
Quoique M. De Gryse n'ait pas songé a. don
ner a son style une forme parfaite et impres-
sionnante, quoiqu'il ait abandonné maintes
fois sa pensée au milieu de broussailles épi-
neuses, néanmoins, son ouvrage aura 1 ap
probation de tous ceux auxquels une idéé
vigoureuse, un sentiment puissant et le lan-
gage dun coeur noble et sincère, plaisent
avant tout. En Orient charmera ceux qui
firent le pèlerinage aux terres antiques et
prépareia fort bien ceux qui songent a l'en-
treprendre. Franz NEVE.
Dimanche 29 Aoüt 1909
A. DONCK, rue de Lille, i3.
(Quand on parcourt la liste des gagnants
de la Tombola de l'Exposition de Bruxelles
depuis le premier tirage jusqu'a celui qui
vient d'avoir heu récemment, on est surpris
et satisfait de constater que la majeure partie
des gros lots est échue a des ménages modes-
tes oü sont entrés tout a coup le bonheur et
le bien être.
Mais ce n'est pas le seul bienlait que 1 on
doit a la Tombola de Bruxelles: a chacun
des tirages qui ont iieu, il
gagnant charitable qui songe
orphelines chargées de retirer des mystérieux
tambours les numéros triomphants.
Cette fois encore, le gagnant du lot de
i5o.000 francs, M. Vanginderdeuren, a fait
remettre a chacune des sept orphelines qu
procédé au tirage, un livret de caisse
Joseph Vande-Fackere, bediende bij bet be
stuur vau bruggen en wegen, gehuisvest te
Brugge en Blanche Plancke, z. b. gehuisvest te
Yper.
Camille Banekaert, handelaar, en Magdalena
Berghe, z. b. beiden te Yper.
Malheur aux pauvres de saug voila ce
qu'on devrait aussi placarder dans tous les en-
droits publics. Ayez du sang afin d'avoir des
bronches et des poumons solides qui vous per-
mettront de braver toutes les poussières satu-
rées de microbes.
La phtisie n'est-elle 1 as a proprement .parler
l'épuisement du sang, la suite naturelle de l'ané-
mie Pour prévenir la phtisie, un sang richeest
de toute aécessité. Le moyen le plus pratique de
protéger les poit.rines faibles est defairecirculer
dans les poumons un sang riche. De la la grande
quanti té d'existences sauvécs par les Pilules
Pink. Ges pilules ont, en eifet, la remarquable
propriété de renouveler le sang, non pas indi-
rectement, mais directemeiat, avec chaque dose.
Aussi guérissent-eiles des milliers de casd'ané-
mie, de chlorose, de faiblesse générale, toutes
maladies qui ont pour origine la pauvretédu
sang.
Les Pilules Pink sont en vente dans toutes les
pharmacies et au dépotPharmacie Derneville,
66, Boulovard de Waterloo, Bruxelles. Fr. 3.50
la boite. Fr. 17.50 les 6 boïtes, franco.
Dépót a Ypres C. LI BOTTE.
La plus ancienne et la plus importaute
(can. sous. 65 millions)
dem. AGENT ACTIF pr Ypres et region.
Couds except1 avantags, situal" d'ave-
nir. Conv' spéc' fonctioun", institut»
empls etc.
Eer. C. E. R. bur. journal.
II n'y a absolument aucun remèdi
agistant auisi promptement et aussi
eomplètementUne seule pastille donni
du soulagementelles peuvent itre prises
par les personnes les plus délicates.
Si la toux vous tmpêche de dormiU
une seule pastille Keating voue remettra*
Tout mèdecin vous dira qu elles sont
absolument uniques.
da
Gouvernement Bri
porte maintenant, oomme earantie~3'autben-
tioité, le oachet du Propriêtaira THOMAS
annlque, obaque bolt*
d'i
li public est avisé que, au lieu du timbre
-ila
nu
>ro
KEATING, Chimiste t LÓNDHES.
Par «uite. le prix de la boite ast rédnit
i ir. 1.2 5 (au lieu de fr. 1.4-0), la qualit»
du produit restant absolument la mêuie.
Vendues partout en boltes de (er blancd fr. 1;®f
ei tr. V.Bo daus toste* les bonnes pbarsoa®1*'-
est quelque
aux pelites
ont
d'épargne de 5o fr. La tombola de l'Exposi
tion de Bruxelles aide ainsi a faire le bien et
justifie la sympathie dont elle est l'objet de
la part du public.
RlVAi omiD IF Mc