m éÏ;;is iste m m m m .v. Nouvelles parlementaires 3&W& Repos dominical Conseil Communal La fète des Prix a la Mariaschool Pensées diverses Amélioration de l'horaire dts cherains de fer Ziilebeke Trop d'hommes öwnwera o-i® ci sé c» Navire-Ëeole ;rPar7acraintede passer pour unsectaire PHARMACIEN DE SERVICE Mercredi lr Septembre 1909 Installation du Secrétaire communal Motions Le Carillon M. Bouquet a constaté lors de l'inaugura- tion du nouveau carillon que certaines cloches ne rendaient pas un son juste. II demande s'il est question de les changer et pi'opose de les faire examiner par une com mission spéciale. Enlretten de la voirie M. D'Huvettere appelle l'attention du collége sur l'état des routes. Certaines répa- rations ne sont pas fades comma elles de- vraient l'être. II signale notammer.t les abords du chdteau d'eau.S'il s'agit de routes de l'Etat ou de la Province, la ville devrait avertir les autorités compétentes. lazaret s* -J* >J* 'J* i* -J* SSP SS? s!P .❖s!® K5 in de la Flandre occidentale iF jp if» La FOmbola de l'Exposition de Bruxelles continue a jouir de la faveur du public, d'abord parce que la série des gros lots eat allécbante put-, parce que lestira- ges se font a espaces trés rapprochés et qu'il 11e faut pas attenrlre un an et plus, comme dans certaines loteries, pour savoir si Ton a eu la main heureuse puis encore, parce la bonne fee de la Tombola, avec une sagesse persistante, distribue ses faveurs dans toutes les classes de la société, et et particulièrement dans les foyers ra°" destesenfin, parce que le prix des billet® est minime, en comparaison des trés gro® lots que l'on peut gagner; c'est peu de chose que de risquer un franc pour en gagner 150,000 iios hópitaux, que de chasssr les soeurs. par hostilité a la religion. Ce qui froisserait profondément le sentiment public. (Ibidem, p. 1155). Après M. Max, M.\Camilla Huysmans, conseiller socialiste, fut encore plus expli- cite Je me rallie en tous points, dit-il, aux dées exprimées par M. Max. J« n'accepte pa3, quant; a moi, l'exclusion des religieu- ses... Quant k nous, socialistes, nous som mes contre le monopole. Le premier des monopolisateurs, M. Depage, a été trop élicité l'abord par M. Da Locht. puis par M. Class, pour qu'il ne comprenne pas que l'on a voulu lui faire commettre une gaffe au moins politique. (Ibidem, p- llo7). M. Huysmans ajouta, en s'adressant aux conseillers de droite: Je répète done que nous ne voulons pas exclure les religieuses et nous ne vous pei mettrons pas que l'on exploite con ie nou une opinion erronée que certains journaux veulentdéja accréditer... noussommesassez grands gallons pour ne pas nous calomnier... (Ibidem, p. -n.. Or, voici que l'organe de laFederatxon.de Sociétés beiges de la Penseé serve51in stigation de laquell# a été creee, rep l'école pour intirmières laiques, gg dans le débat, pour donner les ét au citoyen Huysmans qui s est san laissé emporter par son ardent désir de faire preuve d'un large esprit de tolerance aux yeux des cléricaux.» Qaunta a l'organe de la Fédération 1 ou^?' considérant sans doute comme quantite tou a fait négligeable. "Puis après avoir frictionné lancien «en- fant de choeur Huysmaoe, 1. dit organ. nos höpitaux... Nous sommes persuade qu l'immense majorité du parti ouvriei le programme comporte la laicisaüon des services publics, est d'abord avec nous la question qui nous occupe. Quoi qp soit, les libres-pensturs continueront a re- clamer plus énergiquement que jamais laïcisation sérieuse et intégrale es taux Jusqu'au moment oüils auion o satisfaction compléte.»(Les quatre mots soulignés, le sont aussi dans e original). t Les religieuseB malgié «leur devoue leur abnégation et leur désinte'ressemen* doivent done être exclues das hópitaux paree que religieuses et quoi qu'il doive en coüter aux malades et aux contribuables. Le Patriote. La section centrale chargée d'examiner le projet du Gouvernement sur la milice et la proposition Bertrand, s'es réunie Jeudi après midi a la Chambre. Tous les membres étaient présents, MM. du Bus, Mélot, Mechelynck, Antoine Del- porte, Hoyois et Versteylen. M. Cooreman présidait. Diverses questions sont parvenues a la section. M. Mechelynck a demandé si le nombre des officiers et celui des officiers de réserve correspondent a ceux indiqués dans la loi d'organisation militaire Le Gouvernement a joint aux réponses le texte de la loi de 190a portant sur les modi fications et les suppressions d'articles qui résultent du projet. Le Gouvernement a fait parvenir aux membres de la Chambre le texte de la loi actuelle, et celui d'un raprochement entre les articles de la loi de 1902 et les dispositions proposées. La section centrale se réunira mercredi le matin et l'après-midi, et éventuellement vendredi et samedi. Dimanche 5 Septembre 1909 E. GAIMANT, rue de Menin, 6. VILLE D'YPRES La séance publique est ouverte a midi. Sont présents: MM. Colaert, bourgoaestre, présidentStruye, Fiers, Vanderghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Lemahieu, Boone, conseillers Biebuyck, conseiller et secrétaire intérimaire. Se sont excusés MM. Praeys et Vanden- boogaerde, échevins Iweins d'Eec'ihoutte et Begerem, conseillers. M. le Président rappelle que le Conseil communal, en séance du 24 Juillet dernier, anomméaux fonctions de secrétaire com munal, M. Hector Vander Donckt, candidal en droit, a Bruxelles, et qua la députation permanente a approuvé cette nomination le 6 Aoót suivant. II prie M. le Secrétaire de prêter le serment requis par la loi, et donne lecture du procés-verbal d'installation. M. le Président le déclare installé daDS ses fonctions. M. Vander Donckt prête ser ment. II le félicite de sa nomination et lui souhaite une longue carrière. M. le Secrétaire remercie M. le Bourg- mestre des paroles fiatteuses qu'il lui a adressées, il se consacrera tout entier a Tadministration de la ville d'Ypres, et il espère, Dieu aidant, pouvoir lui rendre des servicessa tache lui sera facilitée par le concours d'un personnel intelligent et dé- voué. M. le Président. La défectuesité sigua- lée par M. Bouquet n'a pas été trop remar- quée, paree que M. Denyn est un virtuose qui a pu se passer de certaines cloches Je pense, du reste, qu'il n'y a qu'une seuie cloche qui laisse a désirer. On pourrait nommer une commission a eet effet. M. Bouquet. La commission de l'Ecole de Musique est la. M. Boone. Le soir même de Inaugu ration, j'ni eu un entretien av.,c M. Van Aerschodt, qui reconnaissait qu'une cloche était d'une tonalité douteuse. L'uccord 8tipulequ'un carillon irréprocbable doit être livté. II n'y aurait pas encore lieu de payer la totalité de la sommo. M. le Président. II a seuleraent été payé un acompte. D'après un musicien Yprois, une sommité en cette matière, une seule cloche est a modifier, II sera facile d'y remédier. Des observations seront faites en ce sens, a M.Vau Aerschodt, et le payement ne sera effectué qu'après avoir obtenu satis faction entière. M. le Bourgmestre déclare qu'il a donné l'ordre a, la police de lui signaler tous les jours les défectuosités des routes.Un premier rapport lui a été remis aujourd'hui. Ces rapports seront chaque semaine l'objet d'un examen en collége. M. D'Huvettere remercie M. le Bourg mestre d'avoir prévenu ses désirs. M. Sobry (en flam and) rappelle qu'a di verses reprises il a été question de l'établis- sement d'un lazaret, ou höpital destiné uniquement aux malades attaints de mala dies contagieuses. II demande quelle suite sera donnée k la circulaire récente du mi nistère de l'agriculture et de l'hygiène pu blique. M. le Bourgmestre dit que M, le Ministre Schollaerta attiré l'attention de Tadmini- stration sur l'utilité qu'il y aurait a établir un höpital d'isolément pour malades conta- gieux et de créer une station de désinfec- tion. On a demandé aux hospices le nombre de lits dont ils disposent. n cas d'epidémie, jenadmettroi pas que les malades restent k l'höpital Notre-Dame et j'ordonnerai qu'en dix heures on construise un lazaret. Cette demande a été faite depuis des années, et depuis des années rien n'a été obtenu. Des mesures préventives doivent être prises. Les hospices ont rópondu par une de mande de renseignements quelles sont les instructions ministérielles qui régissent les lazarets, quelle importance ces installations doivent-efies avoir, quelles sont les maladies jour lesquelles le lazaret devrait ét e em- jloyé, dans quelles localités de l'importance dYpres existe-t-il des établissements de j cette nature? Cette réponse a l'air d'être un moyen dilatoire. j L administration a répondu que l'impor- tance des installations depend du chiftre plus ou moins élevé de la population, et que, pour Ypres, un lazaret de 10 a 12 lits serait suffisant. Les maladies pour lesquelles ser- j virait principalement le lazaret seraient le j choléra, la peste, la variole, la méningite célébro-spinale, la fièvre puerpérale, le typhus, la scarlatine, la diphtérie, et toutes les maladies pouvant provoquer une épidé mie. Comme ville pourvue de cetta installa tion, elle cite Bruges, Gand et Roulers. Celle de Mouscron est la plus récente. Les hospices out done tous les renseigne ments. Nous avors indiqué, comme empla cement, un terrain derrière le oimetière et si l'on e8time que cette ferme est trop rap- pi ochée du cimeticre, on pourrait utiliser un terrain un peu plus éloignée. II y aurait l'avantage que le transport au cimetière serait le plus court possible. II y a lieu de prendre des garanties contre le danger, et si les hospices ne font pas le nécessaire, je serai forcé de prendre des mesures d'office. La séance est levée a midi 25. II y a quelques jours, a la Distribution des prixde l'Ecole St Michel,Monsieur le doyen, fidéle interprète de la nombreuse assistance que le spectacle avait étonnée autant que charmée, proclamait que rarement St Michel avait offert une plus belle fête scolaire. Digne pendant, pour filles, de ladite école de garcons, la Mariaschool a tenu également a faire un extra. Comme si les enfants de nos principales écoles fibres avaient voulu, eux aussi, célébrer le jubilé gouvernemental de leurs protecteurs et leur témoigner leur reconnaissance pour les luttes glorieuses et fécondes qu ils avaient si vaillamment soute nues a lour intention. Et, en vérité, ce fut un tres digne couron- nement des belles fêtes jubilaires de l'année. Aucun régal. oratoire ou autre, aucune can tate, aucune marche triomphalnc célébra le triomphe de la fiberté d'enseignement comme ces joutes enfantines dont les acteurs étaient les élèves eux mêmes de nos chères écoles fibres. A la Mariaschool surtout ce ne fut pas seulement. uue éloquente contribution a la glorification de l'oeuvre capitale de nos amis, ce fut ;,on moins une attestation, pat les ré- sultats, de la fécondité de la fiberté d'ensei gnement. Nous pouyons dire, sans exigération, car, ce faisant, nous ne faisons qu'enregistrer les appreciations recueiilies de toutes parts a la sortie que la Mariasrhool est a même de rendre des points aux meilleurs pensionnats de la bourgeoisie. Bornons nous a signaler 'parmi tous les indices révélateurs de 1'exc'effênte e'ducation qui s'y donne, une distinction réellement surprenante chez des enfants appartenant pour la plupart a la classe ouvrière. Non moins étonnante, du cöté de l'ensei- gnement, cette perfection de la diction fran- caise qu'on ne soupcoimerait jamais sans l'avoir constaiée, Après cela, que des moedertaaliens fanati- ques, retour des fêtes de Roulers, estiment qu'on fait ici beaucoup d'honncur a la langue des vaincus de Groeninghe, peu nouschaut. cette école modèle de plus en plus fréquen- tée par des enfants de la petite bourgeoisie, II convient d'ajouter que l'élément suscep tible de gater 1'esprit et le bon ton de la maison en est imp'.toyablement écarté. Rien d'étonnant non plus a ce que les jeunes filles qui y ont terminé leurs études ne quittent qu'a regret et pour y revenir le plus souvent possible la' chère maison d'éducat'on. Heureusement, celle-ci est dotée d'institu- tions-annexes (patronage Ste Germaine, etc.) qui ea sont le prolongement bienfaisant et béni, béni des enfants et des parents, béni de Dieu surtout. Puisse-t-il toujours continuer de l'être et moi aussi Si j étais père, j'aimerais mille fois mieux voir mes enfants croupir toute leur vie dans l'ignorance et l'oisiveté, que de les exposer a i'horrible chance,que j'ai courue moi-rOéme, d'acheter un peu de science au prix de la foi de leurs pères, au prix de tout ce qu'il y aurait de pureté et de fraicheur dans leurs Smes, d'honneur et de vertu dans leurs coeurs. Montalembert. Je n'entends pas qu'on puisse être vertueux sans religion j'eus longtemps cette opinion trompeuse, dont je suis bien désabusé. J. J. Rousseau. «Plus l'instruction est une arme puissante pour changer les mceuts d'une nation, disait le baron de Gerlache plus il est dangereux de la laisser dans les mains du Gouvernement. L'Etat, observe M. Lammens, c'est le Parlement avec ses fluctuations continuelles; c'est le gouvernement d'un jour c'est le représentant de la majorité d'une certain;: année c'est l'expression de la volonté publi que it une certaine date. L'Etat enseignant, c'était hier M. Van Humbeeck ce peut être demain M. Vandervelde. Le P. Godts. II ne viendra a l'esprit d'aucun Yprois raison- nable de trouver que les enfants de nos ou- vriers, ceux de certains quartiers populaires surtout, risquent, a ce jeu, d'oublier leur langue maternelle et d'en gater la bonne pro- nonciation. D'autant qu'il y a ici des situa tions et des besoins dont la considération fait prime nécessairement et fatalement. Cela n'empêche que la culture de la langue fla- mande soit grandement en honneur a la Mariaschool.JNous avons même constaté que tous les livres distribués en prix étaient des livres flarnands. Nul doute, dans ces conditions, que le Davidsfonds n'accorde désormais a cette école la gratification dont sont l'objet des établissements oü l'on n'a pas le même souci. En l'absence de Monsieur le doyen et du Bourgmestre. la fête était presides par M. le curé de St Pierre et par M. Sobry, conseiller communal. Public nombreux et distingue, capable de goüter l'éclectismeduprogramme et les méri tes divers de ses executants. j Nous avons rapprocbé la Mariaschool et 1 Ecole St Michel. Si cetté dernière possède en M. Bostyn un professeur de musique ca- j pable de dresser ses jeunes chanteurs au point de leur faire affronter victorieusement les difficultés d'une savante musique de Gounod, cxécutée, sans accompagnement, en choeur a quatre voix de son cöté, la Mariaschool possède des cantatrices qui savent interpreter avec non moins de maës- tria les choeurs de l'« Athalie» de Racine.Sans compter les intermèdes musicauxdemoindre envergure dont le programme était émaillé. Dans la partie scénique, notons comme tont particulièrement réussie et tout simple- ment délicieuse la petite scène enfantine de l'école des anges... et des poupées. Mais le clou de la fête était le drame d' Adelaide de Brabant déroulé avec des qualités d'interprétation qu'on ne rencontre pas toujours dansles pensionnats en renom. Et mieux que cela, un drame excelleminent choisi pour inspirer a la jeunesse les senti ments les plus nobles, les idéés les plus saines et les plus progressistes. C'est ainsi i que les préjugés superstitieux y sont vigou- i reusement combattus. Ces idées-!a, on pré- fère les laisser pour compte a ces esprits soi- disant affranchis qui se laissent envoüter, jj Roulers dupcr et voler par les pythonisses extra- lucides, ou ridiculiser par leur croyance au i pouvoir occulte de certains objets, voire de certains chiffres. j Dans cette excellente pièce, composée par une religieuse, on s'amuse bien un peu aux Aujourd'hui surtout, vouloir enseigner et former toute la jeunesse d'un pays, quand d'ailleurs on fait profession de n'avoir pas de doctrine d'Etat, ni en religion, ni en philo- sophie, ni en histoire, ni dans tout le reste, c'est le comble de absurditê. En matière i d'enseignement l'initiative doit êtrelaisse'ea la fiberté. Mgr Moulart. s La neutralité scolaire est le piège le plus j hypocrite qui ait jamais été inventée pour perdre les ames. Cardinal Vaughan. k*j Le meilleur régiment de gendarmerie,c'est un bon catéchisme. Général Dumourie\. Si on m'avait appris a connaitre et a. aimer le bon Dieu, je ne monterais pas aujourd'hui sur l'échafaud. Ravachol, le jour de sa mort. M. Helleputte, ministre des chemins de fer, vient d'annoncer une bonne nouvelle a nos députés. II leur a fait parvenir copie d'une note résumant les ameliorations qui seront apporiées au service des trains,a dater du ir octobre prochain. Voici le texte de cette communication Les changements a apporter au service des trains, comme conséquence de la mise en exploitation a double voie de la section de Thourout a Roulers, et de l'application des nouveaux horaires types sur les lignes de Bruges-Courtrai, de Cortemarck aComines et de Comines a Armentières, mront notam- meut pour avantages i° Creation du train nouveau ci-après Ypres D. 5.25,avec la correspondan- dance du train 3670, venantde Poperinghe a5 h. 2 A. 5.36 D. 3 7 A. 5.43 D. 44 A. 5.56, en coincidence avec trains 3192 vers Ingelmunster- Courtrai a 6 li. 3 3199 vers Lich- tervelde a 6 h 7 3194 vers Menin a 6 h. 36. Mise en coincidence Zonnebeke Moorslede- Passchendaele innocente manie, mais a la contrairement a une opinion assez accréditée jadis, une emancipation de bon aloi et une bonne humeur qui se lit sur toutes les mines vont de pair avec tout le sérieux d'une edu cation foncièrement chrétienne ou, peut être plus exact, elles en sont la belle efflores cence. Oui, cette joie rayonnante est, avec la distinction des manièreset du langage, une des caractéristiques de cette école elle est aussi l'indice du bonheur qu y trouvent les élèves. Aussi ne faut-il pas s'étonner de voir le a Lichtervelde, du train 3199 (avancé) depens d une brave rehgieuse affligee d'une j qui y arnvera de Roulers a 6 h. 22, avec Mariaschool, j train nu 3265, vers Dunkerque u 6 h. 28. j b) a Rt uiers, du train n° 3213, qui y par- viendra h 1 3 h. 5o (au lieu de 14 h, 2), avec j les trains n°» 348o et 3636, qui en par'tiront a respectivement pour Menin a 13 h. 53 et i pour Ypres a i3 h. 53 et pour Ypres a 13.56 c) a Ostende, du train 4949, quiy arrivera S a 17 h. 27 (au lieu de 17 h. 36) avec le train j direct n° 3o58 vers Bruxelles-Norda 17 h. 3i. 3° D améliorer bon nombre de correspon- dances par 1'augmenUtion des battements aux points de coincidence. La Fête Jubilaire de M. le baron Gaston de Vinck, malgré un temps incertain, a trés bien réussi le matin. Recu au hamaux De Bryke le jubilaire fut conduit a 1 église oü un Te Deum solennel fut chanté a 11 heures. Aussitöt après, eut lieu la récep. tion a la Maison communale, suivie d'un cortege oü se remarquait un groupe histo- rique et un cbar avec blasons armoriés con- sacré a la glorification de la familie de Vinck. Une cantate de circonstance fut exécutée par les enfants des écoles avec accompagnement de symphonie. Cette cantate fut composée et di:igée par M. Henri Vandenabeele, direc teur de l'école de musique d'Ypres. A 1 h., qn banquet était offert au jubilaire. Une pluie malencontreuse est venue contrarier, le soir, le concert et la représentation cinématogra- phique. Dans plusieurs journaux ont paru, ec ces derniers temps, des statistiques diverses tendant a établir que la formule Un fils par familie ahoutirait a augnaenter le con tingent de 60 ou de 80 p. c. Notre dernière correspondance bruxelloise nous apprend, au contraire, que ce système réunirait environ 26,000 jeunes gern, chif- fre dont il faudrait déduire a peu prés 30 p c. du chef d'exemptions pour causes pbysi" ques (29 34 p. c. en 1908). Sans compter les exemptions pour causes morales, qui out at- tflint en 1908 la. proportion d® 22 p, c. Mettons que le nombre des hommes incor- porables soit supérieur désoi-mais au con tingent actuel La différent'© ne sera guère considérable, semble-t-il. Surtout, s'ensuit- il qua la désignation des hommes appelés au service doive être abandounée au hasard brutal du tirage au sort? Certes,il est impossible d'éliminer tout-a- fait, dans une société humaine, Taction du hasard. Le hasard jou® un röle capital dans Tinégalité des conditions. Est-c« un motif pour que les pouvoirs publics aggravent ce röle, pour qu'ils abandonment au hasard, parexemple, la collation des emplois, la repartition des impóts, etc, Nul liomme seusé n© le soutiendra. L'ac- tion des pouvoirs publics doit s inspirer d'un principe d'égalité et de justice, et restrein- dre l'influence du hasard dans les plus strictes limites, encore qu'on ne parvienne pas a i'annthiler eutièrement. L'impöt militaire est, parmi tous les im- pöts, l'uu des plus lourds. II importe d'en régler la repartition, comme pour les autres impöts, ©n tenant compt© de ia situation des families. Quand bien même l'application de la for mule Un fils par familie aurait pour effet de f'ournir une levée annuelle supérieure a la levée actuelle, ce résultat constituerait-il une objection décisive D'abord, il ne suit nullement de la que les charges militaires seraient aggravées pour Tensemble des citoyens. II est entendu, en effet, que la durée du service sera réduit© de maoièro a ne pas augmenter l'effectif moyen de paix. La réduction de la durée du service con- stitue la grande réforme de Tavenir non seu lement au point de vue d'une plus équitable distribution des charges, mais aussi au point de vue de la liberté ues vocations et surtout au point de vue du relèvement moral de l'ar- mée. Que si 1 opinion n'est pas müre encore pour une innovation de ce genre, si elia ap- précie le fardeau des charges plutöt par le chiffre de ta levée annuelle que par l'impor- tence des effectifs, on peut lui donner satis faction sous ce rapporc, en prescnvent de nouvelles causes d'exemption et réduire la levée au chittre de 13,300 en exemptant par exemple les citoyens les plus dénués de ressources et les plus lourdement chargés d'enfants. Veut on, a tout prix, raaintenir le facteur loterie dans la conscription Qu'on désigne par ia voie du tirage au sort les families a, exempter, de telle sorte que lo contingent de 13,300 homiaes ne soit pas excédé. Oette solution ne sera certes pas la meilleure, mais au moins l'influence de la loterie sera- t-elle aiasi ramenée k son minimum, et l ó- galité des families devant la loi sera-t-elle, sous cette légere réserve, sauvegardée. 11 s'en faut done bien que la formule Un fils par familie soit eff'icacement battue en brèche par les objections provenant de ce que le contingent soit trop élevé ou indétet miné. L'Association Maritime d'Anvers nous j communique que la nouvelle session d exa- i mens d'entree aura lieu le 27 Septembre prochain. Les jeunes gens qui se destinent a la carrière maritime auraient tout avantage de passer par le navire-école beige oü ils j sont initiés en même temps dans les sciences commerciales i En outre, la tombola est destinée a faire de 1 Exposition de Bruxelles en 1910, une des plus belles qui se soient vues dans le monde entier. En achetaut des billets de L tombola, nous satisfaisons en ïnème tenip® üotre amour-propre national et notre iutéret particulier.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2