m éÏ;;is iste m m m m
.v.
Nouvelles parlementaires
3&W&
Repos dominical
Conseil Communal
La fète des Prix
a la Mariaschool
Pensées diverses
Amélioration de l'horaire
dts cherains de fer
Ziilebeke
Trop d'hommes
öwnwera o-i® ci sé c»
Navire-Ëeole
;rPar7acraintede passer pour unsectaire
PHARMACIEN DE SERVICE
Mercredi lr Septembre 1909
Installation du
Secrétaire communal
Motions Le Carillon
M. Bouquet a constaté lors de l'inaugura-
tion du nouveau carillon que certaines
cloches ne rendaient pas un son juste. II
demande s'il est question de les changer et
pi'opose de les faire examiner par une com
mission spéciale.
Enlretten de la voirie
M. D'Huvettere appelle l'attention du
collége sur l'état des routes. Certaines répa-
rations ne sont pas fades comma elles de-
vraient l'être. II signale notammer.t les
abords du chdteau d'eau.S'il s'agit de routes
de l'Etat ou de la Province, la ville devrait
avertir les autorités compétentes.
lazaret
s* -J* >J* 'J* i* -J*
SSP SS? s!P .❖s!®
K5 in
de la Flandre occidentale
iF jp if»
La FOmbola de l'Exposition de
Bruxelles continue a jouir de la faveur du
public, d'abord parce que la série des gros
lots eat allécbante put-, parce que lestira-
ges se font a espaces trés rapprochés et
qu'il 11e faut pas attenrlre un an et plus,
comme dans certaines loteries, pour savoir
si Ton a eu la main heureuse puis encore,
parce la bonne fee de la Tombola, avec
une sagesse persistante, distribue ses faveurs
dans toutes les classes de la société, et
et particulièrement dans les foyers ra°"
destesenfin, parce que le prix des billet®
est minime, en comparaison des trés gro®
lots que l'on peut gagner; c'est peu
de chose que de risquer un franc pour
en gagner 150,000
iios hópitaux, que de chasssr les soeurs. par
hostilité a la religion. Ce qui froisserait
profondément le sentiment public. (Ibidem,
p. 1155).
Après M. Max, M.\Camilla Huysmans,
conseiller socialiste, fut encore plus expli-
cite
Je me rallie en tous points, dit-il, aux
dées exprimées par M. Max. J« n'accepte
pa3, quant; a moi, l'exclusion des religieu-
ses... Quant k nous, socialistes, nous som
mes contre le monopole. Le premier des
monopolisateurs, M. Depage, a été trop
élicité l'abord par M. Da Locht. puis par
M. Class, pour qu'il ne comprenne pas que
l'on a voulu lui faire commettre une gaffe
au moins politique. (Ibidem, p- llo7).
M. Huysmans ajouta, en s'adressant aux
conseillers de droite:
Je répète done que nous ne voulons pas
exclure les religieuses et nous ne vous pei
mettrons pas que l'on exploite con ie nou
une opinion erronée que certains journaux
veulentdéja accréditer... noussommesassez
grands gallons pour ne pas nous
calomnier... (Ibidem, p. -n..
Or, voici que l'organe de laFederatxon.de
Sociétés beiges de la Penseé serve51in
stigation de laquell# a été creee, rep
l'école pour intirmières laiques, gg
dans le débat, pour donner les ét
au citoyen Huysmans qui s est san
laissé emporter par son ardent désir de
faire preuve d'un large esprit de tolerance
aux yeux des cléricaux.» Qaunta a
l'organe de la Fédération 1 ou^?'
considérant sans doute comme quantite tou
a fait négligeable.
"Puis après avoir frictionné lancien «en-
fant de choeur Huysmaoe, 1. dit organ.
nos höpitaux... Nous sommes persuade qu
l'immense majorité du parti ouvriei
le programme comporte la laicisaüon des
services publics, est d'abord avec nous
la question qui nous occupe. Quoi qp
soit, les libres-pensturs continueront a re-
clamer plus énergiquement que jamais
laïcisation sérieuse et intégrale es
taux Jusqu'au moment oüils auion o
satisfaction compléte.»(Les quatre
mots soulignés, le sont aussi dans e
original). t
Les religieuseB malgié «leur devoue
leur abnégation et leur désinte'ressemen*
doivent done être exclues das hópitaux
paree que religieuses et quoi qu'il doive en
coüter aux malades et aux contribuables.
Le Patriote.
La section centrale chargée d'examiner le
projet du Gouvernement sur la milice et la
proposition Bertrand, s'es réunie Jeudi
après midi a la Chambre.
Tous les membres étaient présents, MM.
du Bus, Mélot, Mechelynck, Antoine Del-
porte, Hoyois et Versteylen. M. Cooreman
présidait.
Diverses questions sont parvenues a la
section.
M. Mechelynck a demandé si le nombre
des officiers et celui des officiers de réserve
correspondent a ceux indiqués dans la loi
d'organisation militaire
Le Gouvernement a joint aux réponses le
texte de la loi de 190a portant sur les modi
fications et les suppressions d'articles qui
résultent du projet.
Le Gouvernement a fait parvenir aux
membres de la Chambre le texte de la loi
actuelle, et celui d'un raprochement entre les
articles de la loi de 1902 et les dispositions
proposées.
La section centrale se réunira mercredi
le matin et l'après-midi, et éventuellement
vendredi et samedi.
Dimanche 5 Septembre 1909
E. GAIMANT, rue de Menin, 6.
VILLE D'YPRES
La séance publique est ouverte a midi.
Sont présents: MM. Colaert, bourgoaestre,
présidentStruye, Fiers, Vanderghote,
D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Lemahieu,
Boone, conseillers Biebuyck, conseiller et
secrétaire intérimaire.
Se sont excusés MM. Praeys et Vanden-
boogaerde, échevins Iweins d'Eec'ihoutte
et Begerem, conseillers.
M. le Président rappelle que le Conseil
communal, en séance du 24 Juillet dernier,
anomméaux fonctions de secrétaire com
munal, M. Hector Vander Donckt, candidal
en droit, a Bruxelles, et qua la députation
permanente a approuvé cette nomination le
6 Aoót suivant. II prie M. le Secrétaire de
prêter le serment requis par la loi, et donne
lecture du procés-verbal d'installation.
M. le Président le déclare installé daDS
ses fonctions. M. Vander Donckt prête ser
ment. II le félicite de sa nomination et lui
souhaite une longue carrière.
M. le Secrétaire remercie M. le Bourg-
mestre des paroles fiatteuses qu'il lui a
adressées, il se consacrera tout entier a
Tadministration de la ville d'Ypres, et il
espère, Dieu aidant, pouvoir lui rendre des
servicessa tache lui sera facilitée par le
concours d'un personnel intelligent et dé-
voué.
M. le Président. La défectuesité sigua-
lée par M. Bouquet n'a pas été trop remar-
quée, paree que M. Denyn est un virtuose
qui a pu se passer de certaines cloches Je
pense, du reste, qu'il n'y a qu'une seuie
cloche qui laisse a désirer. On pourrait
nommer une commission a eet effet.
M. Bouquet. La commission de l'Ecole
de Musique est la.
M. Boone. Le soir même de Inaugu
ration, j'ni eu un entretien av.,c M. Van
Aerschodt, qui reconnaissait qu'une cloche
était d'une tonalité douteuse. L'uccord
8tipulequ'un carillon irréprocbable doit être
livté. II n'y aurait pas encore lieu de payer
la totalité de la sommo.
M. le Président. II a seuleraent été
payé un acompte. D'après un musicien
Yprois, une sommité en cette matière, une
seule cloche est a modifier, II sera facile d'y
remédier. Des observations seront faites en
ce sens, a M.Vau Aerschodt, et le payement
ne sera effectué qu'après avoir obtenu satis
faction entière.
M. le Bourgmestre déclare qu'il a donné
l'ordre a, la police de lui signaler tous les
jours les défectuosités des routes.Un premier
rapport lui a été remis aujourd'hui. Ces
rapports seront chaque semaine l'objet d'un
examen en collége.
M. D'Huvettere remercie M. le Bourg
mestre d'avoir prévenu ses désirs.
M. Sobry (en flam and) rappelle qu'a di
verses reprises il a été question de l'établis-
sement d'un lazaret, ou höpital destiné
uniquement aux malades attaints de mala
dies contagieuses. II demande quelle suite
sera donnée k la circulaire récente du mi
nistère de l'agriculture et de l'hygiène pu
blique.
M. le Bourgmestre dit que M, le Ministre
Schollaerta attiré l'attention de Tadmini-
stration sur l'utilité qu'il y aurait a établir
un höpital d'isolément pour malades conta-
gieux et de créer une station de désinfec-
tion. On a demandé aux hospices le nombre
de lits dont ils disposent. n cas d'epidémie,
jenadmettroi pas que les malades restent k
l'höpital Notre-Dame et j'ordonnerai qu'en
dix heures on construise un lazaret. Cette
demande a été faite depuis des années, et
depuis des années rien n'a été obtenu. Des
mesures préventives doivent être prises.
Les hospices ont rópondu par une de
mande de renseignements quelles sont les
instructions ministérielles qui régissent les
lazarets, quelle importance ces installations
doivent-efies avoir, quelles sont les maladies
jour lesquelles le lazaret devrait ét e em-
jloyé, dans quelles localités de l'importance
dYpres existe-t-il des établissements de j
cette nature? Cette réponse a l'air d'être un
moyen dilatoire. j
L administration a répondu que l'impor-
tance des installations depend du chiftre
plus ou moins élevé de la population, et que,
pour Ypres, un lazaret de 10 a 12 lits serait
suffisant. Les maladies pour lesquelles ser- j
virait principalement le lazaret seraient le j
choléra, la peste, la variole, la méningite
célébro-spinale, la fièvre puerpérale, le
typhus, la scarlatine, la diphtérie, et toutes
les maladies pouvant provoquer une épidé
mie. Comme ville pourvue de cetta installa
tion, elle cite Bruges, Gand et Roulers.
Celle de Mouscron est la plus récente.
Les hospices out done tous les renseigne
ments. Nous avors indiqué, comme empla
cement, un terrain derrière le oimetière et
si l'on e8time que cette ferme est trop rap-
pi ochée du cimeticre, on pourrait utiliser un
terrain un peu plus éloignée. II y aurait
l'avantage que le transport au cimetière
serait le plus court possible.
II y a lieu de prendre des garanties contre
le danger, et si les hospices ne font pas le
nécessaire, je serai forcé de prendre des
mesures d'office.
La séance est levée a midi 25.
II y a quelques jours, a la Distribution des
prixde l'Ecole St Michel,Monsieur le doyen,
fidéle interprète de la nombreuse assistance
que le spectacle avait étonnée autant que
charmée, proclamait que rarement St Michel
avait offert une plus belle fête scolaire.
Digne pendant, pour filles, de ladite école
de garcons, la Mariaschool a tenu également
a faire un extra. Comme si les enfants de
nos principales écoles fibres avaient voulu,
eux aussi, célébrer le jubilé gouvernemental
de leurs protecteurs et leur témoigner leur
reconnaissance pour les luttes glorieuses et
fécondes qu ils avaient si vaillamment soute
nues a lour intention.
Et, en vérité, ce fut un tres digne couron-
nement des belles fêtes jubilaires de l'année.
Aucun régal. oratoire ou autre, aucune can
tate, aucune marche triomphalnc célébra
le triomphe de la fiberté d'enseignement
comme ces joutes enfantines dont les acteurs
étaient les élèves eux mêmes de nos chères
écoles fibres.
A la Mariaschool surtout ce ne fut pas
seulement. uue éloquente contribution a la
glorification de l'oeuvre capitale de nos amis,
ce fut ;,on moins une attestation, pat les ré-
sultats, de la fécondité de la fiberté d'ensei
gnement.
Nous pouyons dire, sans exigération, car,
ce faisant, nous ne faisons qu'enregistrer les
appreciations recueiilies de toutes parts a la
sortie que la Mariasrhool est a même de
rendre des points aux meilleurs pensionnats
de la bourgeoisie.
Bornons nous a signaler 'parmi tous les
indices révélateurs de 1'exc'effênte e'ducation
qui s'y donne, une distinction réellement
surprenante chez des enfants appartenant
pour la plupart a la classe ouvrière.
Non moins étonnante, du cöté de l'ensei-
gnement, cette perfection de la diction fran-
caise qu'on ne soupcoimerait jamais sans
l'avoir constaiée,
Après cela, que des moedertaaliens fanati-
ques, retour des fêtes de Roulers, estiment
qu'on fait ici beaucoup d'honncur a la langue
des vaincus de Groeninghe, peu nouschaut.
cette école modèle de plus en plus fréquen-
tée par des enfants de la petite bourgeoisie,
II convient d'ajouter que l'élément suscep
tible de gater 1'esprit et le bon ton de la
maison en est imp'.toyablement écarté.
Rien d'étonnant non plus a ce que les
jeunes filles qui y ont terminé leurs études
ne quittent qu'a regret et pour y revenir le
plus souvent possible la' chère maison
d'éducat'on.
Heureusement, celle-ci est dotée d'institu-
tions-annexes (patronage Ste Germaine, etc.)
qui ea sont le prolongement bienfaisant et
béni, béni des enfants et des parents,
béni de Dieu surtout.
Puisse-t-il toujours continuer de l'être
et moi aussi
Si j étais père, j'aimerais mille fois mieux
voir mes enfants croupir toute leur vie dans
l'ignorance et l'oisiveté, que de les exposer
a i'horrible chance,que j'ai courue moi-rOéme,
d'acheter un peu de science au prix de la foi
de leurs pères, au prix de tout ce qu'il y
aurait de pureté et de fraicheur dans leurs
Smes, d'honneur et de vertu dans leurs
coeurs. Montalembert.
Je n'entends pas qu'on puisse être vertueux
sans religion j'eus longtemps cette opinion
trompeuse, dont je suis bien désabusé.
J. J. Rousseau.
«Plus l'instruction est une arme puissante
pour changer les mceuts d'une nation,
disait le baron de Gerlache plus il est
dangereux de la laisser dans les mains du
Gouvernement.
L'Etat, observe M. Lammens, c'est le
Parlement avec ses fluctuations continuelles;
c'est le gouvernement d'un jour c'est le
représentant de la majorité d'une certain;:
année c'est l'expression de la volonté publi
que it une certaine date.
L'Etat enseignant, c'était hier M. Van
Humbeeck ce peut être demain M.
Vandervelde.
Le P. Godts.
II ne viendra a l'esprit d'aucun Yprois raison-
nable de trouver que les enfants de nos ou-
vriers, ceux de certains quartiers populaires
surtout, risquent, a ce jeu, d'oublier leur
langue maternelle et d'en gater la bonne pro-
nonciation. D'autant qu'il y a ici des situa
tions et des besoins dont la considération
fait prime nécessairement et fatalement. Cela
n'empêche que la culture de la langue fla-
mande soit grandement en honneur a la
Mariaschool.JNous avons même constaté que
tous les livres distribués en prix étaient des
livres flarnands.
Nul doute, dans ces conditions, que le
Davidsfonds n'accorde désormais a cette
école la gratification dont sont l'objet des
établissements oü l'on n'a pas le même souci.
En l'absence de Monsieur le doyen et du
Bourgmestre. la fête était presides par M. le
curé de St Pierre et par M. Sobry, conseiller
communal.
Public nombreux et distingue, capable de
goüter l'éclectismeduprogramme et les méri
tes divers de ses executants. j
Nous avons rapprocbé la Mariaschool et
1 Ecole St Michel. Si cetté dernière possède
en M. Bostyn un professeur de musique ca- j
pable de dresser ses jeunes chanteurs au
point de leur faire affronter victorieusement
les difficultés d'une savante musique de
Gounod, cxécutée, sans accompagnement,
en choeur a quatre voix de son cöté, la
Mariaschool possède des cantatrices qui
savent interpreter avec non moins de maës-
tria les choeurs de l'« Athalie» de Racine.Sans
compter les intermèdes musicauxdemoindre
envergure dont le programme était émaillé.
Dans la partie scénique, notons comme
tont particulièrement réussie et tout simple-
ment délicieuse la petite scène enfantine de
l'école des anges... et des poupées.
Mais le clou de la fête était le drame
d' Adelaide de Brabant déroulé avec des
qualités d'interprétation qu'on ne rencontre
pas toujours dansles pensionnats en renom.
Et mieux que cela, un drame excelleminent
choisi pour inspirer a la jeunesse les senti
ments les plus nobles, les idéés les plus
saines et les plus progressistes. C'est ainsi
i que les préjugés superstitieux y sont vigou-
i reusement combattus. Ces idées-!a, on pré-
fère les laisser pour compte a ces esprits soi-
disant affranchis qui se laissent envoüter, jj Roulers
dupcr et voler par les pythonisses extra-
lucides, ou ridiculiser par leur croyance au
i pouvoir occulte de certains objets, voire de
certains chiffres.
j Dans cette excellente pièce, composée par
une religieuse, on s'amuse bien un peu aux
Aujourd'hui surtout, vouloir enseigner et
former toute la jeunesse d'un pays, quand
d'ailleurs on fait profession de n'avoir pas de
doctrine d'Etat, ni en religion, ni en philo-
sophie, ni en histoire, ni dans tout le reste,
c'est le comble de absurditê. En matière i
d'enseignement l'initiative doit êtrelaisse'ea
la fiberté. Mgr Moulart. s
La neutralité scolaire est le piège le plus j
hypocrite qui ait jamais été inventée pour
perdre les ames. Cardinal Vaughan.
k*j
Le meilleur régiment de gendarmerie,c'est
un bon catéchisme. Général Dumourie\.
Si on m'avait appris a connaitre et a. aimer
le bon Dieu, je ne monterais pas aujourd'hui
sur l'échafaud. Ravachol,
le jour de sa mort.
M. Helleputte, ministre des chemins de
fer, vient d'annoncer une bonne nouvelle a
nos députés. II leur a fait parvenir copie
d'une note résumant les ameliorations qui
seront apporiées au service des trains,a dater
du ir octobre prochain.
Voici le texte de cette communication
Les changements a apporter au service des
trains, comme conséquence de la mise en
exploitation a double voie de la section de
Thourout a Roulers, et de l'application des
nouveaux horaires types sur les lignes de
Bruges-Courtrai, de Cortemarck aComines
et de Comines a Armentières, mront notam-
meut pour avantages
i° Creation du train nouveau ci-après
Ypres
D. 5.25,avec la correspondan-
dance du train 3670,
venantde Poperinghe
a5 h. 2
A. 5.36
D. 3 7
A. 5.43
D. 44
A. 5.56, en coincidence avec
trains 3192 vers Ingelmunster-
Courtrai a 6 li. 3 3199 vers Lich-
tervelde a 6 h 7 3194 vers Menin
a 6 h. 36.
Mise en coincidence
Zonnebeke
Moorslede-
Passchendaele
innocente manie, mais a la
contrairement a une opinion assez accréditée
jadis, une emancipation de bon aloi et une
bonne humeur qui se lit sur toutes les mines
vont de pair avec tout le sérieux d'une edu
cation foncièrement chrétienne ou, peut
être plus exact, elles en sont la belle efflores
cence. Oui, cette joie rayonnante est, avec la
distinction des manièreset du langage, une
des caractéristiques de cette école elle est
aussi l'indice du bonheur qu y trouvent les
élèves. Aussi ne faut-il pas s'étonner de voir
le
a Lichtervelde, du train 3199 (avancé)
depens d une brave rehgieuse affligee d'une j qui y arnvera de Roulers a 6 h. 22, avec
Mariaschool, j train nu 3265, vers Dunkerque u 6 h. 28.
j b) a Rt uiers, du train n° 3213, qui
y par-
viendra h 1 3 h. 5o (au lieu de 14 h, 2), avec
j les trains n°» 348o et 3636, qui en par'tiront
a respectivement pour Menin a 13 h. 53 et
i pour Ypres a i3 h. 53 et pour Ypres a 13.56
c) a Ostende, du train 4949, quiy arrivera
S a 17 h. 27 (au lieu de 17 h. 36) avec le train
j direct n° 3o58 vers Bruxelles-Norda 17 h. 3i.
3° D améliorer bon nombre de correspon-
dances par 1'augmenUtion des battements
aux points de coincidence.
La Fête Jubilaire de M. le baron Gaston
de Vinck, malgré un temps incertain, a trés
bien réussi le matin. Recu au hamaux
De Bryke le jubilaire fut conduit a
1 église oü un Te Deum solennel fut chanté
a 11 heures. Aussitöt après, eut lieu la récep.
tion a la Maison communale, suivie d'un
cortege oü se remarquait un groupe histo-
rique et un cbar avec blasons armoriés con-
sacré a la glorification de la familie de Vinck.
Une cantate de circonstance fut exécutée par
les enfants des écoles avec accompagnement
de symphonie. Cette cantate fut composée et
di:igée par M. Henri Vandenabeele, direc
teur de l'école de musique d'Ypres. A 1 h.,
qn banquet était offert au jubilaire. Une pluie
malencontreuse est venue contrarier, le soir,
le concert et la représentation cinématogra-
phique.
Dans plusieurs journaux ont paru, ec
ces derniers temps, des statistiques diverses
tendant a établir que la formule Un fils
par familie ahoutirait a augnaenter le con
tingent de 60 ou de 80 p. c.
Notre dernière correspondance bruxelloise
nous apprend, au contraire, que ce système
réunirait environ 26,000 jeunes gern, chif-
fre dont il faudrait déduire a peu prés 30 p
c. du chef d'exemptions pour causes pbysi"
ques (29 34 p. c. en 1908). Sans compter les
exemptions pour causes morales, qui out at-
tflint en 1908 la. proportion d® 22 p, c.
Mettons que le nombre des hommes incor-
porables soit supérieur désoi-mais au con
tingent actuel La différent'© ne sera guère
considérable, semble-t-il. Surtout, s'ensuit-
il qua la désignation des hommes appelés
au service doive être abandounée au hasard
brutal du tirage au sort?
Certes,il est impossible d'éliminer tout-a-
fait, dans une société humaine, Taction du
hasard. Le hasard jou® un röle capital dans
Tinégalité des conditions. Est-c« un motif
pour que les pouvoirs publics aggravent ce
röle, pour qu'ils abandonment au hasard,
parexemple, la collation des emplois, la
repartition des impóts, etc,
Nul liomme seusé n© le soutiendra. L'ac-
tion des pouvoirs publics doit s inspirer d'un
principe d'égalité et de justice, et restrein-
dre l'influence du hasard dans les plus
strictes limites, encore qu'on ne parvienne
pas a i'annthiler eutièrement.
L'impöt militaire est, parmi tous les im-
pöts, l'uu des plus lourds. II importe d'en
régler la repartition, comme pour les autres
impöts, ©n tenant compt© de ia situation des
families.
Quand bien même l'application de la for
mule Un fils par familie aurait pour effet
de f'ournir une levée annuelle supérieure a
la levée actuelle, ce résultat constituerait-il
une objection décisive
D'abord, il ne suit nullement de la que les
charges militaires seraient aggravées pour
Tensemble des citoyens.
II est entendu, en effet, que la durée du
service sera réduit© de maoièro a ne pas
augmenter l'effectif moyen de paix.
La réduction de la durée du service con-
stitue la grande réforme de Tavenir non seu
lement au point de vue d'une plus équitable
distribution des charges, mais aussi au point
de vue de la liberté ues vocations et surtout
au point de vue du relèvement moral de l'ar-
mée.
Que si 1 opinion n'est pas müre encore
pour une innovation de ce genre, si elia ap-
précie le fardeau des charges plutöt par le
chiffre de ta levée annuelle que par l'impor-
tence des effectifs, on peut lui donner satis
faction sous ce rapporc, en prescnvent de
nouvelles causes d'exemption et réduire la
levée au chittre de 13,300 en exemptant
par exemple les citoyens les plus dénués de
ressources et les plus lourdement chargés
d'enfants.
Veut on, a tout prix, raaintenir le facteur
loterie dans la conscription Qu'on désigne
par ia voie du tirage au sort les families a,
exempter, de telle sorte que lo contingent
de 13,300 homiaes ne soit pas excédé. Oette
solution ne sera certes pas la meilleure,
mais au moins l'influence de la loterie sera-
t-elle aiasi ramenée k son minimum, et l ó-
galité des families devant la loi sera-t-elle,
sous cette légere réserve, sauvegardée.
11 s'en faut done bien que la formule Un
fils par familie soit eff'icacement battue en
brèche par les objections provenant de ce
que le contingent soit trop élevé ou indétet
miné.
L'Association Maritime d'Anvers nous
j communique que la nouvelle session d exa-
i mens d'entree aura lieu le 27 Septembre
prochain. Les jeunes gens qui se destinent a
la carrière maritime auraient tout avantage
de passer par le navire-école beige oü ils
j sont initiés en même temps dans les sciences
commerciales
i
En outre, la tombola est destinée a faire
de 1 Exposition de Bruxelles en 1910, une
des plus belles qui se soient vues dans le
monde entier. En achetaut des billets de L
tombola, nous satisfaisons en ïnème tenip®
üotre amour-propre national et notre iutéret
particulier.