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Q-aüSS «rerarsrsrs se
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Samedi 8 septembre 909
10 centimes !e N°
44?Aawéb N° 4895
Congrès National
des OEuvres Catholiques
L'assurance
des petits patrons
contre les maladies
Deux Départs
•4 m i4 m s4 «4 i4 *4 s4
PENSÉES DJ VERSES
Une petite épidémie, s. v. pl.
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Ville de Malines
Dimanche 26 Septembre
PROGRAMME
heures, Messe avec Coramuuion Géné
rale a la Métropole.
9 heures, Messe pontificale a la Métropole,
par Son Eminence le Oardinal-Archevêque
de Malines.
10 1/2 h.,Reunion Générale des sociétés de
St-Vincent-de-Paul, dans la salie de la rue
de Merode.
11 heures, Assemblée de la Jeunesse Ca-
tholique, au Petit Séminaire, rue de la
BlaDcbisserie.
Orateurs: MM. Helleputte, Minislre des
Chemins de fer, Postes et Télégr>.phes
Jaequier, avocat et professerr a TUniversité
de Lyon.
11 heures, Réuoion des Associations du
Trés Saint Sacrement, sous la présidence de
M nseigneur Walravens, Evêque de Tour-
nai, au Collége Saint-Rombaut.
11 heures, Réunion des Associations de la
Sainte Familie, dans la salie de l'lnstitut
Scheppers.
11 heures, Assemblée générale du Tiers
Oidre.
11 heures, Réunion de l'GEuvre des Re-
traitants.
11 1/2 h., Concert par la société royale
Les Pélissiers de Binche, a la Grand'PI.
12 1/2 h., Concert de Carillon.
I heure, Cortege (Formation au Boulevd
du Sablon, Porte de Neckerspoel).
0 heures, Te Deum a la Graod'Place.
ld. Assemblées populaires.
ld. Discours de MM. Léon Mabille,
Edouard Servais, DeMunmynck, Verhaegen.
7 heures, Concert Artfstique a la Grand'-
Place, paiT'Harmonie des Xavérieas, Lierre.
7 heures, Banquet par souscription.
Id. Illumination Générale.
8 1/2 h., Concert de Carillon.
10 heures, Feu d'artifiee.
Attractions
1. Exposition Colomale au Collége
Saint-Rombaut.
2. Foire Elamande, Avenue Speecq.
3. Expositiou Industiielle.Grand'Place.
4. Acti-alcoolique, Avenue
Speecq.
5. de la Propagande Cath.
des Travaux des Elèves
de l'Ecole Saint-Lambert «Werkmaasknug»
rue des Béguines.
lienseignements
1. Le cortège se formera a 1 lr., au Bould
du Sablon, (Porte de Neckerspoel).
2. Une médaille commémorative du Con
gres sera remise a toutes les sociétés par-
ticipantes.
3. Une somme de 4,500 frs sera distribuée
011 primes, comme suit
2 pr. de 500 frs 3 pr. de 200 frs
6 pr. de 100 fr3 10 pr. de 50 frs
24 pr. de 35 frs 60 pr. de 20 frs
4. Une prime de 100 francs sera tirée au
ort exclusivement entre ies 20 sociétés les
plus éloignées.
5. Une prime de 5u0 francs et une prime
!e 200 francs sont réservées exclusivement
:,rux sociétés de musique.
G Des trains spéciaux seront organisés
d irts toutes les directions.
7. Des messes s ront dites a la Métropole,
a t iixtes las heuns et demi-heures, depuis
6 h. jusqu'a 12 1/2.
•s. Pour les repas a prendre a Malines, les
sociétés sont priée3 de s'adresser A la section
de ravitaillement, dont le bureau est établi
rue de la Blanchisserie, n8 5, a Malines.
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Dans les rares institutions de crédit oü.
1 on s'occupe des petites gens, on voit allé-
guer régulièrement, comme motif de l'em-
prunt sollicité, une gêne passagère, prove-
nant d'une maladie ou d'un décès, ou de
quelque autre calamité analogue.
Ordinairement le fait est exactcar le
budget des petits commercants et des pa
trons-artisans est modeste il ne s'équilibre
que dans le cours normal des choses. Mais
que survienne la maladie de l'épouse, des
enfants, des opérations chirurgicales, coü-
teuses, l'équilibre est rompu. Si c'est le chef
de l'entreprise, le patron producteur ou la
femme modiste, tailleuse ou boutiquière,
c'est le désastre.
Et il ne vient a l'esprit de personne de
leur dire ceschoses-la sont inhérentes a la
nature humaineil faut Ls inscrirc a son
budget comme déptnse certaine, les amortir
a l'avance, exactemmt comme les lisques
d'incendie.
C'est pourtant fort exact, ct si j'étnis ban-
quier, je refuserais le pret rendu nécessaire
par cette imprévoyance.
Parmi les besoins de crédit, tous ne relè-
vent pas du banquier.
II en est qu'il faut traiter autrement ei tous
les risques calamiteux sont de ce nornbre.
L'assurance mutuelie contre les conse
quences financières des maladies et contre
celle des grèves est trés répandue parmi les
petits patrons allemands.
A litre d'exemple, je citerai la mutualité
constituée entre les artisans de Berlin, mu
tualité qu'administre un Comité comprenant
un coiffeur, un barbier, un tailleur pour da
mes, un boucher, un tapissier et un ramo-
neur.
La Chambre des métiers en surveille le
fonctionnement, et obtient le concours des
fonctionnaires de l'Office imperial des As
surances pour tout ce qui est d'ordre tech
nique.
On s'inscrit dans la classe de son choix,
d'après l'indemnité quotidienne qu'on désire
toucher 5, 4, 3 ou 2 marks.
A ces classes correspondent des primes
hebdomadaires de 1 mark, 0,80 pfennings,
0,60 pf., 0,40 pf.
II y a en outre un droit d'entrée réglé
d'après l'&ge3 marks avant 3o ans, 12
marks a 45 ans.
II faut 8 mois d'affiliation pour qu'on ait
droit aux indemnités, et les conditions géné
rales sont celles du règlement pour les assu
rances-maladies des ouvriers.
C'est, somme toute, une transposition fi
bre dans le domaine des classes moyennes,
les assurances obligatoires ouvrières.
Le service des indemnités cesse après 26
semaines.
Cette mutualité de petits patrons compte
1,200 affiliés a Berlin ayant payé 10,000 m.
de droits d'entrée et redevables de 46,000
marks de primes par an. Cela satisfait déja
a la loi des grands nombres indispensables
pour le calcul des assurances.
Sa vitalité affirme la possibilité d une or
ganisation préventive, et dés lors les petits
patrons sont coupables de négligence et peu
dignes de pitié s'ils restent imprévoyants.
L échelle relativement moderne adoptée
a Berlin pour les indemnités peut d'ailleurs
être relevée par des cotisations proportion-
nellement plus fortes.
Le mutuellisrne beige a fait peu de propa
gande dans les rangs des petits patrons.Celui
qui comblerait cette lacune, leur rendrait un
grand service.
II m'a été douné d'assister, A trois jours
d'intervalle, a deux spectacles des plus
impressionnants, bien que l'uu deux soit
devenu extrêmement commun et baaal et
n'attire point, comme l'autre, la foule des
curieux.
L'un est d'ailleurs tout nouveau et tout a
fait au goüt du jour!; l'autre est vieux comme
le christianisme qui lui prête toute sa dis
ci ète grandeur j'ai nommé un départ de
missiounaire et un départ d'aviateur.
Deux spectacles fort disparates sans doute
et qui pourtant se prêtent au rapprochement
par leurs analogies non moins que par leurs
antithéses.
A chacun d'ailleurs a les rapprocher
comme il l'entead. Qu'il me suffise de les
rappeler successivement.
Voici un champ d'aviation qu'entoure une
foule immense, hier encore obstinément
sceptique a l'endroit des promesses de la
science aéronautique. II y a vingt-quatre
heures a peine, ce champ vient encore d être
ensanglanté par la chute d'un émule de
l'homme audacieux qui se dispose a prêcher
a la foule la puissance de la science et a lui
dómontrer que ia conquête de lair doit
prendre piece désormuis parmi ies dogmes
scientiliques définis et intangibles.
Liein de foi et de confiance dans la déesse
du jour, l'aviateur se place, tans émotion
apparente, sur le fragile appareil qui doit
l'einportör uans ies airs, sous les yeux d'une
épouse aimée, de parents et d'amis qu'il ne
reverra peut-êtro plus. L'hélice ronfle et
voila l'oiseau mécanique qui s'élance dans
i'esp.ica avec une folie témérité. 11 mente,
ii évolue, il monte encore, jusqu'a dépasser
toutes les etimes environnantes, et puis
s'éiance tout droit vers un lointaiu village
oü l'attendent quelques billets bleus, et,
arrivé a destination, il se rose pour les ra-
masser.
Oh que cela n'offusque personne L'acte
du mécène de la science qui habite ce village
constitue uu noble emploi de la richesse
et, quant a L'aviateur, l'encouragement qu'il
accepte, n'enlève pas tout mérite a son ex
ploit audacieux, moins encore a l'effort et
au labeur qui l'ont préparé.
Oui, honneur au vaillant conquérant de
lair hommage et respect a l'ardent apötre
d'un culte nouveau, respectable a l'homme
dont Ia foi scientifique, k l'étroit sur la
croüte terrestre, éprouve le besoin de débor-
der dans l'espaoe sans hornes
Qu'il savoure les joies du triomphe qui
l'attend au retour de son voyage aérien 1
Qu'il dédaigne aussi les sifflets qui suivront
de prés les ovations
Qu'il songe pourtant a Ia férocité de la
foule avide d'é.uotions, ainsi qu'a l'inanité
de ses travaux et de ses exploits s'ils ne
doivent servir qu'A l'amusement de cette
foule ou encore au perfectiounement de l'art
de détruire et de tuer.
M
Le départ du missionnaire passerait
inaper^u, n'était l'adieu officiel que la Bel
gique tient a adresser a ceux de ses enfants
qui s'en vont garder au loin le drapeau
national.
Des parents et des amis entourent seuls le
partant. II u'y a guère de curieux pour
saluer, au départ, celui qui va abandonner
sa patrie et tout ce qu'il a de cher au monde
pour se consacrer, au péril de sa santé et de
sa vie, au progrès véritable de l'humanité.
La foi qui l'entraine et ia noblesse du but
qu'il poursuit, lui font surmonter sans peine
de trop légitimes éraotions, et Ton ne saurait
mieux dépeindre son attitude qu'en répétant
les paroles du commandant Lemaire parlant
des religieuste missionnaires Elles ne
marchent pas, comme les lemmes de mis
sionnaires protestants ou de fonctionnaires
de l'Etat, aux cótés d'un mari adoré pour
qui et par qui elles sont fortes Ni la ri
chesse, ni les honneurs na les attendent
Et pourtant elles s'en vont heureuses, sou-
riautes, prêtes a tous les dévouements, a
tous les sacrifices, parcequ'elles ont la foi,
l'espérance et la charité.
Justement, j'aperqois a bord tout un
groupa de ces vuillantes femmes qui, après
s'être prosternées sur le pont et signées de
la croix du départ, se relèvent, la mine
calme et heureuse, et ne sortent leurraou-
choir que pour saluer encore de loin ceux
qu'elles quittent pour Dieu.
Le temps est calme et surorKe un vrai
temps d'Afrique pour le départ de
1'Albert ville.
Tandis que le csrillou de Notre Dame
prélude A la sonnene de midi, tandisque
s'élèvent du promenoir du Steen les accords
de la Brabanqonne, le blanc navire démarre
parmi les acclamations et les cris d'adieu dé
la foule et s'éloigne, escorte de deux bateaux
bondés d'amis qui tiennent de retarder
Tinstant de l'ultime adieu
Oh qu'il est beau ce grand oiseau aqua-
tique qui bat Tonde do sou hélice et s'élance
vers le nid lointain qu'ombragent les pal-
miers Cygne fantastique, précédé d'un vol
d'autres oiseaux blancs, il vague avec une
majesté incomparable.
Mais quelle noblesse surtout dans la cor-
gaison qu'il portecorgaison d'énergie,
d'héroïsme et de eainteté q n va s'épandre
sur un peuple déshérfié, privé de tous les
trésors de notre civilisation
C'est véritablement une corgaison d'oeu-
vres demiséricoi'de qui fluttela sur 1 Escaut,
couverte du double pavilion de la Belgique
et du Congo.
Et sa douce vision vient se superposer
aux traits humains des chers partants et,
dans les yeux de ceux qui restent, elle vient
changer en larmes de bonheur les larmes j
amères de la séparation cousommée...
Séparation définitive? Pour quelques uns, 1
peut être. Dieu seul le sait. Mais, Dieu i
merci, pour la plupart de ceux qui viennent j
de prononcer le mot d'adieu, ce mot-iA a j
gardé tout soa sens cbrétien, et l'on ne
marchande pas a Dieu le tribut qu'on lui
offre Quand Dieu demande un échantil-
Ion, il faut lui donner la pièce touta entière.»
L'Albertville, lui, reviendra sans doute,
chargé de richesses récoltés d tns le conti
nent noir. Mais mieux que cela, il rappor- i
tera les échos des moissons plus belles
encore que nos pionniers africains y auront
fait lever pour le Rédempteur.
II rapportera aussi de la bas une précieuse
leqon de vaillance, de sacrifice et d'idéal
dont proiitera la Mère-patrie.
II lui rapportera enfin une moisson de
lauriers plus glorieux que tous ceux que lui
procurent ici les plus belles manifestations
du ialent et du génie,les merveilleux progrès
de l'industrie et... les performances du
sport.
Ah! que cette pauvre terre est vraiment
un lieu de passage, une grande route in-
digne par soi-même qu'on s'y arrête et qu'on
s'y attache. Toujours quitter toujours des
adieux, toujours des distances, jamais l'es
pérance du retour qu'a échéance bien courte
et en attendant le prochain départ. Le coeur
en est fatigué... II faut alors aller seul de-
vant le tabernacle, et remettre se s plaintes
dans ce Divin Coeur universel qui voit les
moindres souffrances de ses enfants mais
les consolations sensibles ne viennent pas
toujours, et, le plus souvent, c'est la volonté
seule qui doit faire avec le concours caché,
quoique certain, du Seigneur.
Abbé Perreyve.
Si j'osais faire une comparaison entre
deux conditions tout a fait inégales,je dirais
qu'un liomme de coeur pense a remplir ses
devoirs a peu prés comme le couvreur songe
a couvrir ni l'un ni l'autre ne cherchent a
exposer leur vie, ni ne sont détournés par
I le péril la mort pour eux est un inconvé-
j nient dans le metier, et jamais un obstacle.
La Bruyère.
*.4
Les peuples se relèvent des pires désas-
tres ils ne se relèvent pas si, quelque j
our
leur éaergie est inférieure aux grands de
voirs que les destinées leur imposeut, s'il s
ont le malheur d? préférer le repos a la
rude loi de l'effort et du sacrifice.
Ren kin.
C est une ineluctable loi que rien de grand
ne se crée sans le sacrifice 'e letre A Tidée.
Si des victimes sont tembées, nombreuses
et chères, si d'autres tomberont encore,
l'élan de toute une jeunesse avide de bra
voure n'en sera certes pas brisé. Et pen a
peu car Tbéroïsme aussi est une accou-
tumance les pauvres coeurs meurtris
qui saignent encore des separations inévi-
tées, s'ouvriront a cette foi du devoir qui
ennoblit Tame et la vivifie.
Candide (dans le Soir
SS
Je n'aime ni les moines ni les curés, mai
je dois a la vérité de déclarer qu'au Congo
les missionnaires sont ies seuls qui travail-
lent et civilisent. On les voit k coté des
nègres cultiver leurs champs, instruire les
enfants, leur apprendre un métier, et tous
cela avec un désintéressement que tous let
Européens ont pu admirer... Non, les mis
sionnaires n'abusent pas des nègres. Sans
eux la civilisation n'eüt pas fait uu pas au
Congo.
(Aveux d'un franc-macan dans le
Carillon d'Ostende).
Ecole d'audace, voilA un titre magnifique
pour l'aviation et Taérostation... Mais qu'on
ne bluffe pas, ridiculement coaime on le
faitNous restons enveloppés d'incoanu,
trèsfaibles, a la merci d'un petit souffle,
dans ce monde de l'air que nous procla-
mons notre. N'écrivons pas, a ce propos, le
mot Progrès par un grand P, ne parions
pas de notre incomparable civilisation
si nous voulons que nos neveux nous pren-
nent au sérieux. Le progrès mécanique est
d'ordre inférieuril ne crée que peu de
bonheur et peu de paix. Le véritable pro
grès est le progrès moral. II 63t bon de le
rappelera des contemporains trop échauffés.
II est opportun de les renvoyer a l'école de
Joseph de Maistre, qui a dit que, pour
juger un peuple, il ne faut pas seulement
tenir compte de ce qu'il sait, mais aussi de
ce qu'il ignore. Et que d'ignorances lamen-
tables, dès qu'on sort de l'utile 1
Junius (Echo de Paris).
La crainte du danger est le commence
ment de la sagesse. Et comme la sagesse ne
court pas les rues, il faut réellement s'esti-
mer heureux de voir parfois un danger nous
menacer.
Voyez plutót a Anvers. II a suffl du faux
bruit de l'apparition du choléra pour y
opérer des merveilles d'bygiène préventive.
Le décès suspect, dit la Pr esse, s'est pro
duit dans un quartier trés populeux, oü
règne une propreté relative. Or, depuis hier
matin, toutes les ménagères de ce quartier
s'exténuent a un nettoyage qui fera époque
dans les annales anversoises. On balaie, on
recure, on asperge, on badigeonne sans
prendre haleine. On se lAve même avec le
plus méritoire courage... La crainte du
choléra est le commencement de l'bygiène
Ah que n'avons nous A Ypres une petite
alerte de paste, ou même un simple assai
d'épidémie de typhus ou de charbon C'est
pour le coup qu'on eaverrait aux cent mille
diables tous les estbètes de la ville, ou plu
tot qu'on leur ferait boire, pour les dégoüter
a jamais de Testhétique, Teau de leur cher
fossé morbifère de la porte de Thourout.
Soyons justes cependant. Nos consuls
n'ont pas attendu l'apparition des fléaux
pour se montrer prévoyants. II y a prés d'un
an déjA qu'ils ont songé a supprimer ce
dangereux foyer de microbes patbogènes et
tout récemment ils viennent de ruminer la
création d'un lazaret destiné a isoler les
victimes.
On n'est pas plus prévoyant... ni j-lus
aimable pour ceux qui échapperont. F
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JOURNAL
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