Téléplione 52 Sam*di 9 Oclobre 1909 10 centimes le v° (lotigrès de Vialines UQQ~QQQm [liscours de M. HEN K IN iOAOpftOjtfC §0 Oil s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et Le. Journal d'Ypres paralt une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays-; pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tons les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centime* la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numóros supplémenttrires coütetó. 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser i I'AtftHCi Havas, Bruxelles, rue d'Aigent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Interview avec S. Em. le Cardinal Mercier M. Passeleeq, du Journal de Bruxelr les, est allé prendre une interview a l'arcbevêché, au sujet du Gongrès de Malines. On lira avec le plus vif intérêt le compte-rendu de cette conversation, oü Son Em. le cardinal Mercier a note, les impressions que llassembléb de Malines a laissées en lui, et les espérances qu'elle luLfait concevoir: II est incontestable, nous dit avec force Pémiiienf Primal, que jamais, en Belgique, on 11'a assisté fi une manifesta tion d.e foi catholique comme celle qui s'est produite dimaiiclie. Elle a réelle- ment dépassé toutes les previsions, je dirai même toutes les espérances. Pour ma part, j'en suis restc non pas dans ('admiration, mais dans l'éinerveille- ment, et; pour parlor plus exactement, dans la slupeur. Cette stupefaction était d'ailleurs uni- verselle autour de inoi. Pas un de ceux qui ïn'entouraient on avec qui j'ai pu m'entretenir après la cérémonie ou de- puis dimanche qui ne m'ait exprimé ce même sentiment et presque dans les mêanes termes: Que c'étnit grand!.. On n'a jamais vu cela!... Nous ne verrons plus jamais pareille scène! Et, en effet, cola dépassait les forces du sentiment, ce spectacle de 30 a 40,000 iiommes, presque tous de la classe po pulaire, délégation enthousiaste et vrai- rnent le résumé de not re peuple croyanL de Belgique, rassemblés an pied de la majestueuse tour de St-Rombaut, enlou- rés d'une i'oule innonibrab.le, ayant avec cux l'élite des autorités intellectuelles, sociales, politiques et religieuses de la natron et les restes vénérables des saints iondateurs de l'Eglise en Belgique, évan- gélisateurs et martyrs, réellemenl leurs Pères dans la foi», et tons chantant d'une voix et d'un coeur: Le Christ est vainqueurle Christ est notre rol! Lei Christ a droit de comrnandement sur nous! entonnant le choeur triomphal et reconnaissanl du «Te Deum»; et puis, tout d'un coup, sans que personne y ait. pensé a l'avance, les hravos qui éclatant spontanénient parlout, cettc fan fare qui en tame la Brahanconne el de toute cette multitude, ex lil tante, tré- pignante, battanl des mains, agitant cha- peaux; mouchoirs, drapeaux!.. A ce moment-la, jel'avoue, jemesentis frémir; je perdis conscience de 1x10x1 être; il me semblait que le sang arrêtail de couler dans mes vei 11 es; j'élais vainou, terrassé par le sublime de la foi religieu- se et de la foi patriotique. Cela dura un temps que je 11c sau- rais dire, car, en de pareils instants, la durée des événements cchappe a la mesure. Et cette impression 11e m'était point particuliere; plusieurs, autour de inoi, m'ont dit l'avoir éprouvée. Je me appelle qu'au plein de racclamation qui se multipliait, se prolongeait, et recom- iuencait sans trève, 1111 de mes voisins ine saisit tout a coup le bras avec vio lence el me dit: Mais regardez-donc, 1 egardez-donc par ici... A-t-011 jamais vu cela!Cette nier humaine fourmil- lante et criante, agitée par la lioule des f bapeaux, des mouchoirs, des bannières Gait, en effet, quelque chose d'inouï et d indescriptible Non! Nous ne reverrons plus cela. Cet instapt fut unique!... Vprès coup, quand j'y repense a tête 3 eposee, savoz-vous ce qui m'en reste do plus net? Vous allez sourire, sans boute; eest 1 ancien professeur de phi losophic qui reprend ses droits. Eli bien, jamais encore je 11 avais compris, comme je l'ai saisi alors, la différence qu'il v a entre le Beau et le Sublime. Les métaphysiciens discutent sur cette question: Y-a-t-il entre le Beau et le Sublime une différence d'espèoe?» J'ai parfois hésité la-dessus; quand je me reconstitue mon état d'ame de di- manche dernier, je n'hésite pas. II y a une différence, mais ce nest pas une différence d'espèce. Le Beau et le Subli me ont un content) positif de même ordre: mais, le Beau, pur el simple, c'est-a-dire ce dont la connaissauce me charme; nous pouvons l'analyser en le goütant, ou plutöt nous le goütons en l'analysant; au contraire, en presence du Sublime, nous sentons que l'objet de notre admiration nous dépasse, que sa supériorité nous écrase: nous nous sentons vaincus, terrassés, impuissants a l'épuiser par la connaissauce, davan- tage impuissants a jamais le traduire. Nous nous sentons en-dessous de lui comme 1 étymologie du mot l'indique; ce que, nous sentons est beau, mais e'est le Beau arrivé au-dela de la limite que le sentiment bumain peut attcindre. Le sentiment du Sublime, 011 i'éprou- ve dans la Nature en presence d'un océan illimité ou boulerersé par la furie d'une tempête, ou par exomple lorsqu'on a la fortune d'assister a 1111 orage gron- dant dans les Alpes. Eb bien, dans le domaine religieux nous avons éprouvé, dimanche, ce sentiment prodigieux el analysable, le. sentiment du Stiblime. Et c'esl ce que lout le monde voulait ex- primer en s'écriant: C'esl imdicible! C'esl indescriptible! Nous 11c verrons plus jamais cela! ou... en se laisant, de stupeur, tout, sImplement.. Mais aussi de quelle vérité de quelle sincérité n'est-ce-pas, 011 sen tail loute cette manifestation imprégnée, comme d'ailleurs tout le Congres! II n'y avail la rien de préparé, de truqué, d'ar- tificiel. Personne ne s-attendail a la de monstration subite qui suivil.le «Te Deum Ce quetcette foute, presque tont du peuple, était venue manifester a Ma lines, c'est réellement ce qu'elle croit, .ce. (pvelle sent, ce qu'elle pense, ce qu'elle aime5 ce qu'elle vent, ce qu'elle pratique, ce qu'elle vit. A ce propos, Eminence, laissez-moi dire que c'était vraimenl une idéé de 'grandiose poësie que cello de rassembler •avec les catholiques vivants, les osse- imentsde nos premiers catholiques morts jchez nous et en vue- de nous, pour la Foi,.. Comment Votre Eminence a-l-elle jété amenée a rendre sensible, par ce moyen si vrai, si simple, et si profond, la correspondance e't 1'unioii intimes de nos ames avec celles de nos saints? C'est a Reims, lors des fêtes de Jeanne d'Arc, auxquelles j'assistai, que la première pensee m'en esl venue. Vous savez qu'il y a a Reims un trésor trés riche; quelqu'un ieüt la t'idée de faire, dans la cathedral,e, a la cloture des fê tes, u 11e procession dans laquelle se- iaient portées les reliques du Trésor. Jijen, que tous-.les saints aiusi représen- tés n'eussent, hisloriquement, pas de tien avec la sainte nouvellement canonisée, cette procession n'en fit pas moins une 'trés grande impression. Je me dis alors: Nous allons avoir Malines un grand Congres do nos oeuvres catholiques. l'ourq.uoi 11e pas y faire partieiper nos saints a nous, les Iondateurs des pre mières oeuvres catholiques qu'il y ait leu ent Belgique, 110s Pères dans la Foi? Le clerg'é beige eomprit l'idée et en favorisa l'exéeution avec empres- sement. C'esl airisi que nous eümes a Malines 3(5 chasses. Pendanl toute la durée du Congrès, il y eut a St-Rombaut un pélérinage ininterrompu de congres- sistes, d'habitants de la ville et d'étran- gers qui vinrent vénérer ces reliques. Que pense Votre Eminence des effets généraux que peut avoir le Con grès? Pour ne point sortir du domaine re- ligieux, it en est un que je m'en voudrais de 11e pas signaler, surtout a l iiitention du clergé. Depuis deux ou trois ans, j'ai travaillé a réinstaurer le chant po pulaire a l'Eglise, a réhabiluer les fidè- les a chanter les offices religieux. Des objections ont été élevées, surtout par ceux qui ont le plus a coeur les exigences de l'esthélique dans l'exercice du culte. Pfusieurs- parmi eux crovaient impossible d'arriver a faire chanter ar- tislement le peuple. Or, au téinoignage de juges compétents, le chant collectif exécuté, a 1'occasion du Congrès de Ma lines, a été vraimenl artistique. A la messc pontificale de dimanche notam- ment, les chants' lilurgiques ont été exé- cutés par 2 ou 3,000 person nes, du peu ple en grande partie: jeunes filles du pa tronages, membres des cercles ouvriers, enfants des écoles, plus un certain nombre de séininaristes ei de membres du clergé. Tons ceux cpii furenl présents a la Métropole de St-Romliaut peuvent at tester que 11011 seulement, il y eut en semble parfait, mais encore rythme et vie dans le chant collectif. O11 sentait vrai ment vibrer l'ame religicuse du Peuple. De même le Te Deum» de l'après- midi. II avail été declare, par plusieurs, impraticable. En fait, il a été chanté triomphalement par 1111 clioeur colossai de 30 a 40 millè voix qui ont réalisé 1111 concert harmonieux, aulant qiéim- posant, de chant liturgique. II est même vraisemblable que si, aun moment donné, cette immense assem blee populaire a la Grand'Place, ne sc contenait plus, c'esl que le chant collec- lif, la prière clïantée ensemble avail pré- alablement développó en elle l'émotion religie use qui a fini par éclater, en une véritable explosion d'enthousiasme. Oui, exjilosion, c'esl le mot; il y a eu explo sion du sentiment religieux; sous la pro tection de nos saints nationaux, présents et visibles, nous nous sentions unis entre nous et avec eux. C'était toute l'Eglise de Belgique, triomphante el militante, du passé el du présent qui chantait les louanges de Dieu! Cette nouvelle et décisive experience de la possibilité d'un chant populaire ar tistique, dans les cérémonies religieuses portera ses fruits, j'en suis persuade et contribuera a généraliser la réforme musieale-liturgique qui tient a coeur au St-Père Pie X. Et les effets positifs du Congrès sur l'avenir du catholicisme en Belgique, Éminence? Décidément, monsieur le journalis te, vous voulez m'entrainer un peu en dehors du domaine religieux!... Ce ter- rain-ci n'est plus de ma compétence, et je préférerais... Votre Eminence, interrompis-je un peu hardiment, est cependant élec- teur comme le dernier des congressis- tes, et comme tel, elle ne peut s'empê- cher, ui même s'abstenir, n'est-ce pas, d'avoir aussi quelque sentiment sur les destinées du parti qui esl hisloriquement le rempart politique des oeuvres récem- menl reünies en Congrès a Malines. Soil, mais alors, soulignez bien la distinction entre l'archcvêque et le ciloven. Celui qui va vous répondre, c'esl l'homme a qui la loi fait 1111 devoir de s intéresser a l'avenir politique de son (lays, puisqu'elle lui prescrit, sous peine d'ainende, de remplir une fonction electorale. II semble done, au simple citoven catholique que je suis, que le Congrès de Malines doit avoir laissé a tons les travailleurs de notre cause, un senti ment de force et de puissance qu'il était bon pour nous tons d'éprouver. De-ei de-ia, dans 110s rangs, on pouvait crain- dre une tendance au découragement. Quelques-uns semblaient s'être laissé in- fluencer par les vantardises artificielles de nos adversaires. Certains de nos mili tants se demandaient:' Est-ce que réel lement nous ne sommes pas usés? Nolre prépondérance ne va-t-elle pas diminuer jusqu'a l'effacement? Ne sommes-noös pas au bord du précipice? L'uii des ré- sultats, 11011 cherohé, du Congrès aura été de répondre a cette inquietude soun- de par la minifdstation langible non pas de noire force électoralemais de notre force morale et sociale, par la révé- lation des racines innombrablesy profon- des et puissantes que nos oeuvres catho liques ont poussées dans la reconnais sance populaire. Cortes nous n'avons ja mais été absolument garaiitis et ne le serous jamais contre les retours de la fortune électorale. Mais ce qu it y a de rassurant, de réconfortant dans notre situation, c'est le nombre, ta diversité et l'efficacité de nos oeuvres, c'esl leur sincérité sociale, c'est la réalité des bien- faits que nous, catholiques, gardiens a- vant lont des traditions religieuses de notre pays, nous 11e cessons de procurer par surcroit au peuple dans le domaine des intéréts moraux el économiques, aus si bien que par notre action gouverne mentele. Quelle vitalité dens ces oeuvres! Et par suite, dans leur inventaire et le spectacle simultané de leurs activités au Congrès, quel reconforl, quel regain d'espérance ou plutöt de confiance pour l'avenir!... Faut-il pour cela s'endormir dans une trompeuse sécurité? Non certes. Nous avons tons emporté du Congrès des im pressions trés vives d'enthousiasme. Mais rimpression n'est pas encore fac tion; elle est, pour parler le langage lhéologi(]ue ,une motion un principe (faction. II y faut correspondre, comme aux motions de la grace. Et la correspon dance se produit par des resolutions de la volonté par des actes. Done, il faut que, nous tons qui avons pris a Malines un bain spiriluelnous rentrions cliez nous avec ia volonté de reprendre notre tache; chaeun dans sa sphère, avec une vigueur plus fraicbe, prêts a passer demain partout a faction. Les iftipressions préparenl les détcr- iiiinations de la volonté agissante. Tl était heureux et salutaire pour nous de rece- voir quelques bonnes impressions. Le Congrès de Malines nous en a procure a l'oison. Bénissons-en la Pi-ovidence Mais se borner a s'y complaire serait du dilettantisme. Sacbons-en faire tons, sans exception, des sources d''énergie in- dividuelle, principes de nouveaux suc ces, si Dieu le veut, gages anticipés de rélèvement si des cpreuves nous étaient réservées. Un dernier mol, Eminence. Y au- ra-t-il encore procbainemenl un Congrès national des oeuvres catholiques? - La IVe section a voté un vceu en ce sens. II m'a paru, au banquet de clo ture, que funanimité y était ralliée. II y aura done, selon loute apparence 1111 congres sans trop tarder. Dans l inler- valle, le comité permanent qui aura a pourvoir a la convocation de cettc nou velle reunion veillera sans doule a 1 ex- écution des voeux adoptés. II faut (jue le Congrès soit, dans notre patrie, tons les catholiques le veulent un sceau d'union, un levain d'énergie el (faction catholiques. L'entretien prit fin sur ces mots carac- téristiques. Le retentissement du Congrès catholique de Malines a lait quelque tort alt discours prononce' par M. Renkin, au banquet offert a l'ho.iorable ministre.par le <rCercleafricain» de Bruxelles Ce discours de rentrée mérite, cependant, de fixer l'attention publique, car il contient une réponse victorieuse auX attaques acri- monieuses dirigées, soit a l'étranger, soit en Belgique même, contre FEtat du Congo, et il se compléte par uil exposé général des principes et des réförmes que le chef du département des Colonies se propose d'appliquer dans notre immense et nouveau domaine. Les paroles de M. Renkin ont été bien accueilbes dans un auditoire oü les'opinions les plus diverses étaient representees; Un adversaire notoire du gouvernement actuel, M. De Mot, membre du Sénat et bourg- mestrede Bruxelles,'s'est fait l'organé de la satisfaction générale et a offert a forateur les plus chaleureuses félicitations Souhaitons que le discours-programme du ministre des colonies trouve Ie même accueil sympathique dans le pays entier et que la question coloniale, résolue en fait après de longs et difficiles débats, puisse enfin nous apparaitre comme un terrain d'entente patri otique et suseiter parmi les Beiges un géné- reux élan de commune activité.' Ce n'est qua ce prix, l'histoire de toutes les colonies l'at'este en méme temps que la raison le proclame, que nous parviendrons a mettre sur pied une entreprise prospère ,ct durable et a nous maintenir a la hauteur des vastes destinées ouvertes a notre pays. Rien ne serait plus funeste a l'avenir de notre politique coloniale que de la laisser pénétrer par I'esprit de parti en dédaignant les conseils du patriotisme et en méeonnais- sant les intéréts les plus évidents de notre pays. Gambetta lui même proclamait que l'anticléricalisme nést pas un article d'ex- portation. Pouvons-nous attendre que nos anticléricaux de Belgique se pénétreront de cette maxime, dont 1 auteur ne. saurait ltur être suspect?... NouS Rommes loin dé méconnaftre fin- tluence que de bonnes institutions, un régi me économique bien établi, déveioppement rationnel de i agriculture, du commerce et de findustrie peuvent exercer sur l'avenir de notre coionie africaine. Rien ne doit être négligé pour stimuler et pour encourager cet essor. Mais il n'est que trop évident que cette expansion d'ordre purement niatériel ne saurait être le terme final d'une oeuvre vraiment civi 1 isatrice et durable. L'action colonisutrice ne se limite pas au terrain des affaires et, sur le terrain des affaires lui même elle doit obéir a un mobile supérieur sous peine de dégénérer en une entreprise peu honorable d'exploitation et de déprédation. En d'autres termes, l'action colonisatrice ne doit pas être exclusivement commerciale, elle doit être en outre et avant tout civilisatrice. Or, corarneil est imposible d'en douter et c»mme on I a lort justement proclamé au Congrès catholique de Malines, nous ne parviendrons jamais a civiliser J'Afrique que comme nos pères ont été civilisés, il y a des siècles, par la vertu vivifiante de l'Evangile. Par la Croix et pur la charrue, CRUCE ET ARATRO, c'est la devise traditionnelle de la colonisation chrétienne. Partout oü elle a été appliquóe elle a pro duit des merveilles et son efficacité n'est poiut épuisée. Le christianisme est toujours vivant et on n aper^oit nulle part de succes- seur capable de le remplacer. C'est ce que les catholiques comprennent et comprendrout toujours mieux que per sonne et c'est pourquoi, dans notre pays, ils se son consacrés, dès l'origine, a l'évangé- lisation du Congo avec une abnegation et un dévouement qui donaent déja des fruits dont peuvent se réjouir ensemble le patriotisms et la foi. JOURNAL D'YPRES ©rgane Catholique rrr- .,'"i de l'Arrondissement A PROPOS Dll C

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