Pilules Pink. AS* 3J3&MJ3M3 33 3® Figues après Paques Nos Tempérants a Malines Le Chant de la Chemise ®3333 3®33333- Pensées diverses La 8ème Vierveilie Conférences du Cercle Excelsior! Dimanche 10 Octobre }/ATCH DE FO iTBALL Comines La chute des feuilles. tp «Sf •J& dl dl dl dl dl dl dl dl dl Octobre 1909 Kovcmbre 1909 Décembre 1909 I Janvier 1910 Février 1910 ^33m^d$dldlt^dldldldldim^ Examens dl m dl dl dl dl 'dl. dl dl m Concordat préventif Parjugement en date du 6 Oc tobre 1909, le Tribunal de première instance d'Ypres, siégeant consu- lairement, a homologué le Concor dat préventif de la faillite obtenu par le Sieur BRUNON SOETE, entrepreneur a Ypres. (s.) L. BIEBUYCK. L'av«nir de notre colonie d'Afrique est intimement lié a la continuation et au dé- veloppement de ce fécond apo8tolat. S'il Tenait a se ralentir, s'il venait surtout a être entraré ou combattu, ce serait au trés grave détriment de la patrie aussi bien qu'au dé- trlment de la religion elle-même. Les Beiges ont le plus grand intérêt a ne jamais l'ou- blier et a ne pas confier Timmense domains ou ils ont planté la Croix a des sectaires qui, même en Europe, tont la guerre a la Croix et s'acharneut a la renverser partout. Nous venons de recevoir le programme des conférences d'" Excelsior pour l'hiver 1909 1910. On l'attend toujours avec im patience ce programme et si cela ne fait plai8lr que tout juste d'apprendre que dans trois jours nous entrons dans la saison d'hiver, on pardonne cependant volontiers aux progressistes d'« Excelsior de révolu- tionner comme cela la vieille astronomie car cela nous aura gratifié déja de six con férences des plus intéressantrs quand arri- Tera la date renseignée par les almanachs comme début official de 1'hiTer. Hitous-nous de dire que le nouveau pro gramme ne le cède en rien, bien au con traire a ses deTanciers. II y en a cette l'ois encore, pour les goüts les plus variés littéraires, artistiques, scientiflques, spor- tifs même. II y en a pour les dames comme pour les hommes d'étude. II y en a pour les yeux comme pour I'oreille. Bref, on a reillé plus que jamais k joindre l'utile a l'agréable plus que jamais a justi- fier la devise Excelsior 1 Malgré tout, nous avons une critique 4 faire. Les organisateurs des conférences se sont assuré, parmi les éléments de succès si nombreux de leur entreprise, eet élément si important d3 l'actualité. Et, par une re grettable erreur, ils diminuent beaucoup sa valeur en fixant a une date éloignée les daux seules conférences dont l'actualité doit surtout constituer l'attraitu L'Aviation et le Congo Beige. Passe encore pour la première elle u'on sera peut être que plus intéressante, car l'actualité de l'ariation s'alimentera long- temps encore des perfectionnements inces- sants de cette nouveauté. Mais le voyage du Prince Albert au Congo et celui de M. ftenkin sont des faits accom plis, entrain de passer dans le dotraine de 1 histoire sans qu'il soit possible ou permis d'y rien changer. Cette conférence ne pout que perdre de son actualité. Mais ce qui est plus grave, c'est qu'elle doit perdre aussi de sou utilité. Le distingué président d'« Excelsior admettra plus volontiers que personne le bien fondé de notre critique. Car il reviont d'Anvers oü il a conduit a bord de T«Albert- ville une chère et vaillante recrue nou velle pour l'ceuvre civiiisatrice que la Bel- gique a assumée. II ravient aus^i de Malines oü il a pris une part active et féconde aux travaux du Congrès. Or, A la section nolo aiale de ce Congrès on a insisté k bon droit sur l'urgence qu'il y a a familiariser nos compatriotes avec leur colonie. Nous comprenon8 fort bien que le comité d'« Excelsior ait réservé pour le bouquet cette soirée particulièrement attayaate, mais il nous pardonnera une critique qui s'inspire et de l'iutérêt du Cercle et de l'iu térêt national désormais coufoudu avec l'iutérêt du Congo. J'avais donné rendez-vous a Malines aux disciples Yprois de St-Jean-Baptiste. Malgré la consequence des frais du voyage ils s'y sont ;endus en nombre respectable et se sont même payé, a cette occasion, le luxe d'un fanion du plus bel effet, quoique d ure sobriété d'omementation bien digae de ces modèles de sobriété. C'est que ces gaillards-la n'ont jamais la tirelire k sec non plus que le go-der d'ailleurs. II faut être abstinent pour se rendre compte de l'importance des écono- mies qu'on peut réaliser en se privant de. poison. C'est dire que l'ouvrier abstinent est a möme de faire produire a nos lois ouvrières le maximum d'effet utile. Aussi convient-il de louer hautement les protogonistes de la temperance pour les bienfaits moraux et so- ciaux realises par leurs efforts. Mail nos abstinents ne se sont pas con- tintéi d'inaugurer leur fanion, en le prome- nant devant cent mille admirateurs et en le (aisant chatoyer au soleil une inaugura tion manquée, en somme, car un drapeau de disciples de St-Jean-Baptiste ne s'inaugure dignement que par le baptême de l'eau iis sont allés a Malines cueillir la bonne parole sur les lèvres les plus autorisées ils y sont allés se stimuler a la lutte, au récit des mé- faita de l'alcool et des victoires remportées par ceux qui ont juré sa perte ils y sont allés enfin pour éclairer les pouvoirs publics et s'asiurer leur concours dans la croisade antialcoolique. Ils peuvent se vanter d'un réel succès pour leur cause. Car noD seulement la bonne parole y a été megaphone par les voix les plus éminentes et les plus autorisées elle y a été phonographiée et multipliée intensé ment. Le Congrès de Malines, était, eu effet un Congrès d'ceuvres, groupantpar milliers, dans ses assises, les ouvriers les plus actifs de l'action catholique, dans les domaines les plus divers. L'immense majorité de ces oeuvres, on le congoit, sont des oeuvres de moralisation d'adultes, de preservation de la jeuness1 et d'économie sociale Or, toutes ces oeuvres-lè ont le plus grand intérêt a promouvoir par mi leurs adhérents la pratique de l'absti- nence, plus ou moins totale, assurées d'y trouver un puissant adjuvant moral et des ressources pécuniaires considérables. L'effet <!es discours éloquents entendus au Congrès des indications fournies par les débats et par l'exposition spéciale De pourra manquer de se faire sentir bientot daus toutes ces oeuvres. Un mot de l'Exposition Antialcoolique or ganise.-- par 'es soins den unions antialcooli- ques et de tempérance de la province d'Anvers. Une première impression que donne cette exposition, c'est que les tempérants, pour aimer la sobriété, ne sont pas gens eepen- daat a se laisser mourir de soif. Au premier abord, ou se croirait de zant un stand monté par des viticulteurs. Et de fait, les lots ds vin ne manquent pas. Mais regardez-y de plus présil s'agit de vins non alcoolisés. A cóté des lots de cidre, d'hydromel, de limonades, d'eaux minérales, etc.; puis des échantilions de thé, de café, de cacao, de maté, de lait a l'avoine, que sais-je encore I Ajoutez y l'eau du ciel et cessez de traiter les tempérants d'apótres de la soif. Ce qui frappe ensuite, c'est l'universalité de la lutte entreprise centre l'alcool. Petite exposition, Mtivement organisée a l'occa- siou du Congrès par quelques sociétés an- versoises de tempérance, elle n'en groupe pas moins comme participants la plupart des nations Eur^péennes. Parmi les rares pays qui, a raison de leur éloignement sans doute, ne sont pas représentés, figureiit les Etats Scandinavesor, chacun sait que c s Etats se sont distingués brillamment dans la lutte contre le fle'au de l'alcool. Cette uni- versalité de l'liostilité est trés signiticative c'est le consentement unanime des peuples sur la questiou du caractère malfaisaut de l'alcool. Ce qui corrobore cette impression, c'est que l'on voit se réaliser sur ce terrain une admirable entente, effagant les divergences d opinions philosophiques ou politiques. Ainsi l'on voit cotamtneut les Bons Tem- pliers socialistes de Bruxelles figurer parmi les participants d'une exposition qui se rat- tacbe quelque peu au grand Congrès Catho lique. Mais tout étonnc-ment cesse lorsqu'on se met a parcourir les innombrables docu ments, écrits ou imprimés, qui s'étalent la sous vos yeux. Certaines statistiques sont vraiment terrifiantes ou navrantes tt tracent sans bésitation possible, leur devoir aux pouvoirs publics comme al'initiative privée. Enfin, deminant tout cela, voici en gros caractères sur les murs et au plafond, quel ques sentences lapidaires formulées par d'éminenteB personnalités de tous pays L'alcoolisme est un fiéau qui diminue la santé des travailleurs et leur force produc- trice. (Léopold II). L'alcool occasion- ne ac uellement plus de ravages que peste, famine et guerre. (Gladstone). L'ex pénence m'a appris que daus toutes les épi- démies régnantes les buveurs sont atteints avant et plus que tous les autres (Docteur Mierstein); etc. Bien pénétrés de ces maximes, je quittai l'expositiou et m'en fus a la Kermesse fla- mande d'en face, m'installer dans une t ras serie voisine du restaurant antialcoolique et, pour me dispenser de boire, je payai une consommation au gartjou.... Excitation a l'ivrogr erie, tant que mes amis les Tempé rants le voudront, mais pouvais-je décetn- ment m'attabler dans un café saus payer ma place, d'une fagou ou d'une autre On la paie même a l'église. F. Y a-t-il beaucoup de dames qui couuais- sent le Chant de la Chemise Quel dommage pourfant que toutes ne le connaissent pas et ne l'apprenucnt par coeur et ne se pénètrent de sa poignante mélodie II fut composé eu Angleterre, voici un demi siècle, par le poète Thomas Hood. Un véritable triomphe de ses revendict- tio- s vient de lui donner un regain de cette vogue dont il ne cesse jamais entièrement de jouir, étant toujours d'actualité. Ce chant vient d'attendrir les lords de la Chambre haute eux-mêmes, fort peu sus pects, comme on sait, de tendances trop hardies en matière d innovations dans la lé. islation sociale, lis ont voté le Trade boards billqui permet de fixer un salaire minimum dans les industries a domicile. Si ce a'est pas une victoire directe des suffragettes, c'en est une mugnifique pour les victimes des criants abus des industries de la confection abus provoqués etentri- teou8 surtout par les exigences trop irré- flécbie8 de la plupart des dames. Rejroduisons a leur intention quelques strophes traduites du fameux Chant dh la Chemise. Les coupables barbus peuvent en prendre leur part Coudre, eoudre, coudre Tandisque le coq chante la bas Coudre, coudre, coudre encore, Jusqu'h ce que les astres brillent a travers le toit Oh c'est être esclave Comme chez les Turcs barbares Dont les fenuues n'ont pas d'ftme a sauver. Si c'est lk le travail d'un chrétien Travaille, travaille, travaille Jusqu'a ce que ton cerveau ait le vertige Travaille, travaille, travaille Jusqu'a ce que tes yeux soient pesantset troubles Fais les coutures, la triplure et les poignets, j usqu'a ce que, arrivée aux boutons, Tu tombes de sommeil Et continues a les coudre en rêvant O hommes qui avez des soeurs cliéries, O hommes qui avez mères et iemmes, Ce n'est pas de la toile que vous usei, Mais la vie de créatures humaines Couds, couds, couds toujours Dans la pauvreté, la l'aim et la héte, Tu couds avec un lil double Un linceul en même temps qu'une chemise. Mais pourquoi parlé-je de mort, De ce spectre effrayant et décharné Je ne crains guère sa mine terrible, Tant il me ressemble, tant je lui ressemhle, A cause de mes longs jours de jeune. O Dieuse peut-il que le pain soit si cher Et que la chair et le sang Soient a si bon marché Coudre, coudre, coudre Mon travail jamais ne languit Et quel en est le salaire Un lit de paille Une croüte de pain et des haillons, Ce toit crevassé, ce planchet' froid, Une table, une chaise brisées Et un mur si nu que je sais gré A mon ombre d'y lomber quelquel'ois Oh pendant une courte heure, une seule, Avoir un répit, si bref fut-il Non pas un heureux loisir pour aimer ou espérer, Mais seulement un temps de repos pour la douleur Pleurer un peu, cela me soulagerait le c jeur. Mais, sous mes poupières, il faut Que sèchent les larmes amères, Car chaque pleur arrête mon aiguille et u,on til Les doigts las et usés, Les yeux pesants et rouges, Une feuime couverte de haillons, dont l'indignité Contrastait avec son visage, Etait assise it tirer l'aiguille el le hl, Cousant, cousant toujours Dans la misère, la fairn et la hate Et toujours d'une voix douloureuse Plüt h Dieu que ses accents eussent Touché l'oreille du riche Elle chantait ce Chant de la chemise. A une banale objection contre la monoto nie Jes invocations du Rosaire, le R. P. Lacordaire faisait cette réponse profonde et touchante a L'amour n'a qu'une parole et, en la redisant toujours, il ne se répète ja mais. Ave Maria! Le glorieux archange Ga briel jouit dans le ciel d'une distinction par- ticulière pour avoir adressé le premier cette salutation a la Sainte Vierge. Ste Mechtilde On se rend capable d'homicide quand on laisse mourir de faim son semblable mais quel nom donner au crime affreux de laisser périr une Sme I Si vous otez la charité du coeur de la femme, que reste-t-il f Une lanterne sans bougie. Jeanne Dompierre '♦i J'ai connu a Malines, quand jetais jeune, un chanoine que les pauvres suivaient dans les rues et qui usait envers eux d'une géné- rosité telle qu'elle semblait dépasser les bornes de la prudence. Un jour, je lui fis observer qu'on voyait parfois des pauvres auxquels il avait fait l'aumóne entrer sous ses yeux au cabaret. Que voulez vous, me répondit-il, un petit verre leur fait tant plaisir 1 Mais, mon Père, ajoutai-je bonnement, ces pauvres abusent de la charité que vous leur faites. Oh 1 mon cher, me répondit-il, si le bon Dieu ne nous faisait pas d'autres dons que ceux dont nous n'abusons pas, nous serions les plus pauvres des pauvres. Cardinal Goossens Décidément, notre ambition, a nous Yprois, est sans limites 11 ne nous suffisait pas de posséder des joyaux architecturaux de premier ordre et de les restaurer de fa£on a leur permettre de défier les siècles et d'attirer en foule dans nos murs esthètes et touristes. Ce genre de curiosités ne séduit pas abso- lument tout le monde, et même, parmi les esthètes, il sen est rencontré un né, je crois, au pied de la tour Eiffel qui a trouvé la mariée trop belle et nos halles trop bien restaurées II nous manquait done une merveille d'un autre genre, et voici que nous sommes a la veille de la posséder. Oui, une véritable merveille, la huitième du monde... Enfoncées Babylone, Rhodes, Ephèse Alexandrie A nous le record du merveilleux Nous aurons bientot un petit Jourdain qui remon- tera a sa source sans discontinuer 1 GrSce a l'habileté de nos ingénieurs, jointe, dit-on, a beaucoup de je m'en-fichisme et de dédain pour les iravaux vulgaires, indignes d'une Sme d'artisie, un important égoüt de notre ville recevra ordre de ren- 1 voyer ses eaux en amont et de leur faire franchir, sans écluses ni tunnel, une petite montagne L'on dit, il est vrai, que des natures timo récs s'alarment de maintes conséquences, quasi inevitables, de ces hardiesses techni ques. Mais le progrès u'exigo t il pas toujours sa rancon et souvent ses martyrs Bagatelles que tout cela, pour des fonctionnaires irres ponsables surtout. Mesquineries de concep tion aussi. Demandez done aux loups de mer sils s'effrayeni d'une tempête. Demandez aux aviateurs si le plaisir de planer dans les régions inviolées et décumer une monnaie subtile les fait se préoccuper du sort des mortels qu'ils dominent et même de leur propre sort Soit, ne chicanons pas les dilettante du beau et du merveilleux. Le malheur cepen dant, c'est que nous ne jouirons pas long- temps de notre 8mc merveille, et que fatale- ment il faudra finir par oü l'on aurait dü commencer de l'avis de nos mandataires. F. Le vaillaut cercle Excelsior I qui s'est déja signalé les hivers précédents par l'or- ganisation de séries d'intéressautes confé rences, vient de publier sou programme pour l'exercice 1909-1910 Fidèles a leur devise, nos amis teadenttoujours plus haut; et chaque année ils enregistrent des succès croissants. Le programme qu'ils viennent d'élaborer réalise, semble-t-il, tous les dési- derata et est de nature a satisfaire les plus exigents. Gomme dhabitude, le programme com- porte trois conférences d'apologétique ex- clusivement réservées aux messieurs. Six autres conférences traitant de sujets variés formeront une seconde série a laquelle les dames et les messieurs saront invités. L'autorité qui s'attache aux noms et aux litres des conférenciers nous dispense de faire l'éloge de ceux-ci. Voici l'ordre dans lequel les conférenciers se suivront Mercredi i3. Conférence d'Apologétique. Histoire des Livres et du Canon du Nou veau Testament,par lell. P. J.-B.Paquet, S. J., directeur du Cercle d'Apologétique de Bruxelles. Samedi 3o. L'Art Grec. I. L'Acropole d'Athènes, avec projections lumineuses, par M. Fernand Matenck, ancien élève de l'Ecole franyaise d'Athènes, professeur a l'Universit# de Louvaiu et aux cours d'Art et d'Archéologie de Bruxelles. Jeudi a. Conférence d'Apologétique. IJAuthenticitédes Evangiles, par le R. P. Castelein, S. J., professeur de philoso phic a la faculté de philosophic et lettx-es de Namur. Samedi 17. L'Art Grec. II. Les fouilles de Délos, avec projections lumineuses, par M. Fernand Mayence. Mercredi 8. Conférence d'Apologétique. La Divinité de l'Eglisepar M. l'Abbé Schyrgens, directeur du Cercle d'Apolo gétique de Liége. Samedi 18. L'Aviation, par M. Oscar Lambot, ingénieur. (date a determiner ultérii urement) Murillo et son CEuvre, avec projec tions lumineuses par M. Jules Van den Heuvel, Miniatre d'Etat, professeur a l'Université de Louvain. (dates a determiner ultérieurement) Les Lettres de Cachet sous l'Ancien Régime, par M. Maurice Gand, profes seur a la faculté de droit de l'Institut catholique de Lille. Le Congo Beige, par M. René Du- breucq, capitaine-commandant - adjoint d'Etat-Major. Cette conférence sera accompagnée d'une séance cinéoiatographique de deux heures environ, au cours de laquelle on projettera les plus beaux films du voyage de S. A. R. le Prince Albert et de celui de M. Renkin, Miniatre des colonies. subis par les anciens élèves du collége St-Vincent. - Session d'Octobre. M. Mautice Van den Boogaerde, d'Ypres, a subi avec succès le premier examen de doc teur en droit. M. Arthur Hollevoet, de Becelaere, a subi avec succès l'examen de candidat eu sciences et en médecine (3e épr^uve). M. Michel Wyffels, d'Oostvleteren, a subi avec succès I examen de pharmacien (2e épreu- ve). v 1 DlSTTMrTmM^ièVre' d Ypres' a passé AVEC DISTINCTION 1 examen final de pharmacien. -M. Gabriel Decaestecker, d'Ynres a nassê A\ EC DISTINCTION l'examen de candidat en sciences (Ire épreuve.) ri'.Henri Desaghe,^ d'Ypres, a passé AVEC 1 NDL DISTINCTION l'examen en droit naturel. M. Jean Watelet, d'Ypres, a passé avec succès 1 examen fUélève-ingénieur des arts et manu factures et des mines (2e épreuve). AU VÉLODROME entre les sociétés Footballclub Brugeois et Footballclub Yprois Le match commencera aai/2 heures heure officielle. Entree: tribunes réservées o,5o et tribu nes o,5o centimes. L'ADJUDICATION pour les travaux de construction de la nouvelle église qui eut lieu lundi, a dix heures et demie du matin, a suscite' un incident qui Tempêche d'être définitive. Le bureau de la Fabrique d'e'glise était composé de MM. Omer Dumortier, prési. dentVandermersch, échevin, secrétaire de ladite Fabrique Vandenbulcke, trésorier La séance eut lieu en présence de M. Tabbé Decock, curé de Comines, et de l'architecte M. Coomans. II y avait trois soumission' nairesMM. Marcellin Debusscher-Van- denborre, de Roulers, pour le prix de 267.500 francs K Goeghebeur, de Bruges pour 294.330 francs Mme Vve Lambin' de Comines-France, pour 249.900 fr. Cette dernière devait done être déclarée adjudicataire, mais elle demanda de pouvoir retirer sa soumission pour une erreur de calcul qu'elle aurait faite dans le compte dea pierres. L'affaire doit être déférée a la deputation permanente et au ministère. Journal de Roubaix n Le Président du Tribunal, Commissaire délégué, L'auto rinc de la vie Quarante cinq ans! Voici Tautomne de la vie. La femme qui arrive cette saison est inquióte. Un changement de vie va se produire pour elle. Eüe reeule devant ce changement de vie, qui va éloigner la maternité et ses douceurs. Elle re doute ce changement, qui va peut-être influer sur l'agróment de sen visage, la délicatesse de ses tormes, le charme qu'on lui a toujours connu. Ces craiutes sont justifiées. N'a-t-elle pas desa mies plus Sgées qui ont terriblement souffert, dont la beauté a rapidement dócliné, qui ont vieilli de plusieurs années dans Tespace de quel ques mois? Les femmes ne doivent pas, cepen dant, se laisser envahir par ces craintes. Celles qui ont suivi le traitemeDt des Pilules Pink ont traversé sans soufïrances la périlleuse période de I age critique. Elles ont gardé leur (raieheur, la puretó de leurs lignes, l'éclat de leur teint, 1 élasticitó de leur marche, l'ólégance de leur al lure. Elles restent aussi captivantes C'est que le trouble qui s'est manifesté n'a pas laissé de traces. L organisme tout entier a été maintenu par le traitement des Pilules Pink dans un état si parfait de santé, il a assuré d'une fa^on si par- faite le bon fonctionnement de tous les organes, le sang est resté si abondant, si riche, si pui' que la femme n a pas été attaiblie, que ce grand changement l'a h peine troublée. Les Pilules Pink, le grand rógé;,órateur du sang, tonique du système nerveux, auront done, assisló ia femme a toutes ses saisons. Après avoir lavorisé sa formation, son développemeh' dejeune li'le, elles ont soutenn ses forces de femme, rógularisé ses époques,maintenu sa san té Ou a appeló avec juste raison les Pilules Pink les amies des lammes. Elles sont leurs amies lee plus intimes et viennent 4 leur aide pour guérir leur soufïrances intimes. Le traitement des Pilules Pink a le meilleur ettetsur 1 état géuóral; il donne du sang, donne da l'appétit et des forces, favorise les digestions, fortifie les muscles, tonifie les nerf's. Les Pilules Pink sont en vente dans toutes les pharmacies et au dépot Pharmacia Derneville. 66, Boulevard de Waterloo, Pruxellrs. Fr. 3.5t' laboite. Fr. 17.50 les 6 boites, franco. Dépot a Ypres: C. LI ROTTE.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2