SOIRÉB MUSIOALË Telephone §2 Téléphone 52 Professeur de Chant la a Salle Iweins Samedi 18 Novembre 1909 10 centimes ie N° 44 Année N° 4603 Christen Volksonderricht Le Dimanche 14 Novembre GRAND CONCERT S,a Vie liturgique Y pres Chemins de fer vicinaux. Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Oa s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tons les bureaux de poste du royaums, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les auméros supplémentaires coütcü. 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè fes deux Flandres) s'adresser l'Ag&tett Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. ie Af deeling GELOOFSONDERRICHT Lundi prochain i5 Novembre, deuxième reunion en la Salie Iweins 8 ijs heitres trés précises. Première lecon L'Existence de Dieu par le R. M. FrutsaertS. T. L. WW SALLE IWEINS Mademoiselle A. VANDEN BERGH ir Prix du Conservatoir Royal de Bruxelles et Monsieur LOUIS, VANHOUTTE Pianiste Prix d'honneure de ïlnstitut Lemmens a Malines k 8 heures. FANFARE ROYALE DIMANCHE 12 DÉCEMBRE 1909 a 7 i/2j;heures Le Congrès de Malines, faisant écho aux enseignements de PieX, a proclamé a diffé- rentcs reprises, la nécessité d'associer plus iutimemeDt les üdèles au culte public. Les paroles que M. Godefroid Kurth prononca dans ce sens a l'assemblée générale furent acclamées avec enthousiasme; en section le voeu suivant fut adopté a l'unanimité Que l'on s'efforce de vulgariser le plus possible parmi les fidèles tous les textes liturgiques de la messe et des vêpres du Dimanche avec traduction dans les deux laogues. C'est pour répondre sans retard a ce désir, que leeuvre liturgique vient de se fonder a l'abbaye bénédictine du Mont- César a Louvain. Nous exposons ci-dessous le but, la realisation, les avantages et les conditions de l'oeuvre. Nous prions nos lecteurs de vouleir examiner ces points avec une bienveillante attention. Le But. Mettre dans les mains des üdèles, chaque dimanche, toute la liturgie de la Messe et des Vêpres avec traduction et explications élémentaires des cérémonies du culte babituer ainsi graduellement tous les üdèles a prier avec Notre Mère la Sainte- Eglise. Réalisation. Les traductions récentes du missel complet sont excellentes mais leur prix, leur volume, les multiples renvois, le caractère tres fin, et surtout la nécessilé d'un directoire pour s'en servir, tout cela eu restreint l'usage; temp@rairement du moins, a une élite. Pour vulgariser la liturgie et inspirer insensiblement aux üdèles le goüt du mis sel, l'oeuvre liturgique du Mout César a fendé un missel populaire sous forme de revue paraissant 12 fois par an et conte- nant 1°) Toute la liturgie de chaque dimanche (Messe et Vêpres) exactement d'après le directoire diocésain, en deux éditions pour chaque diocèse bilingue (MaHnes, Bruges, Gand, Liége) latin-francais, latin-flamand; ene edition pour chacun des diocèses de fournai et Namur„ 2°) Des legons liturgiques élémentaires Pour faire comprendre et aimer par les üdèles les richesses du culte catbolique. 3°) Pour favori8er en même temps le chant collect if, MM. les currés pourront charger le bureau liturgique du Mont César de faire imprimer a leurs fraie a l'usage de leurparoisse des feuilles détachées, du for mat de la livraison, pour chaque Messe du Kyriale, et pour le Credo. Les abonnés pourront alors les giisser dans leur n°. Cette petite revue paraitra, non pas men- suellemant, mais a tous les temps liturgi ques N° 1. Temps de l'aventn° 2. Temps de Noël, etc. La couverture aura la cculeur liturgique du temps. Une gaine solide dans laquelle chaque numéro de l'anuée pourra être fixé successivement, sera ajoutée au ler numéro. Sur demands, en temps oppor- tun le bureau ajoutera un feuillet pour les fêtes paroissiales. La revue contiendra aussi la Messe du Sac-ré-Coeur (avec traduction) que l'on célèbre solennellement le ler Ven- dredi du mois. L'oeuvre liturgique présente de nombreux avantages 1°)Pour rétablir le véritable esprit chrétien Pie X dit qu'il faut associer activement les fidèles aux Saints Mystères et a la prière publique et solennelle de l'église. II faut done ceüt© que coüte trou- Yer un moyen de vulgariser la traduction des textes liturgiques, au moins pour le Dimanche; sans eela les enseignements du vicaire de J.-C. resteront lettre morte. 2°) Nos assemblées chréTennes manquent souvent de vie, d'attrait et de communion entre lo prêtre et les fidèles. II faut leur rendre une ame collective, rétablir ce con tact intime.Pour cela il faut commencer par le comprendre. 3°) I/esprit paroissial diminue da plus en plus. La pareisse n'est plus cette familie religieus® dont le curé est le père, les pa- roissiens les enfants, Téglise paroissiale le foyer paternel, la Messe et les Vêpres du dimanche les grandes reunions de familie. La Vie liturgique aura surtout a coeur d'inculquer cette notion élémentaire de la vrai© piété. 4°) Quelle formation religieuse plus pré- cieuse pour l'enfance et la jeunesse de nos établissements, patronages, cercles, etc. que d'apprendre a accomplir parfaitement et dans le véritable esprit chrétien le grand acte de notre religion, la messe du Diman che. Or, 1 intelligence de la liturgie rendra ce devoir attrayant, suave, plein d'ensei- gnements, au lieu que maintenant il est souvent fastidieux, incompris et inefïicace. 5°) On se plaint de la mièvrerie, du sen timentalisme et quelque fois de l'apparence de mercantilisme de quelques dévotions Notre Mè-e la Ste-Eglise par sa liturgie nous apprend a prier comme on priait aux ages de foi. 6°) Que de chrétiens, même pieux, restent complètement étrangersaux différents tesnps liturgiques et aux fêtes du calendrier ecclé- siastique. Tandis que leur Mère renouvelle con- stamment l'esprit et la formule de sa prière, ils conservent leurs oraisons privées et im- muables, oublient que l'ennui naquit un jour de luniformité. La petite revue mar- quera les étapes variées de la grande prière chrétienn©. 7°) On se plaint a juste titre de l'ignorance de la Ste-Ecriture. En suivant la liturgie dominicale les fidèles connaitront a la longue les principaux passages des évangile3, des épitres, des psaumes, des prophéties com ment sans cela babituer les fidèles a lire la Ste-Ecriture. 8°) Four restaurer le chant en commun, il taut faire renaltre le sentiment liturgique dont le chant est l'expressiou. Or, ce senti ment ne peut renaitre que par la connais- sance ttl'amour de la liturgie. La section de chant du Congrès de Malines a insisté sur ce point. Que de choses a dire encore mais celles- i ne suffisent-olles pas pour montrer ia nécessité d'une vraie croisade de rénovation liturgique. tVi li nous res te a dire un mot des conditions d'abonsement a la revue La vie Litur gique. li y a des abonnements par groups et des aboanements isolés. a. 1°) L'abonnement eo groupe en faveur des paroisses,établissements, communautés, confréries, patronage:', cercles, families, chantres, enfants de choeur, etc. (avec un minimam de 5 abonnés) cofite par personne 1.20 fr. par an, soit 0.10 le n° (y compris le gaine) 2°) Les organisateurs de ces abonnements par groupe ne payeraient pas d'avance mais pour leur permettre la distribution a leurs membres a raison d'un paiement de 0.10 la livraison. le Mont-Cé>ar ne leur adresserait une quittance que tous les 3 mois, pour les trois iivraisons parus pen dant le trimestre ócoulé. Prenons un exemple Soit un cercle pro- curant 100 abonnés. N° 1. Avent (chacun paio au zélateur 0.10) 10.00 fr. N° 2. Noël 10.00 fr. N° 3. Ephanie 10.00 fr. YPRIANA. Sous ce titre, nous comp- tons publier, chaque dimanche, sous forme de causerie, un sujet, de preference, d'inté- rêt localet, quand il nous arrivera de franchir les limites de notre territoire, nous éviterons de créer des complications diplo matiques. Notre objectif visera, avant tout, l'utilité ou l'agrément de nos concitoyens, en émettant telle ou telle idéé nouvelle, afin qu'elle germe,se développe etporteses fruits. Une idéé par semaine n'est pas de trop, semble-t-il, et nullement de nature a pro- voquer une méningite,pas plus cliez l'auteur que chez le lecteur. Ce souci de la santé de nos lecteurs on les appelait jadis bénévoies nous vient peut-être de l'intérêt que notre administra tion vient de porter aux questions d'hygiène. La séance du 16 octobre dernier est une de celles qui font date par leur haute portee. A la suite d'une interpellation faite par M. le conseiller D'Huvettere, le bourgmestre expose les voeux formulés récemment par la commission d'hygiène et les médecins de la ville en ordre principal, construction d'un nouvel hopital, en dehors de la ville, et en ordre subsidiaire, construction d'une suc cursale et, éventuellementde baraquements, si une épidémie se produisait a bref dalai. 3u.00 fr. a conserver dans la caisse du zéiateur. Ce n'est qu'après ce trimestre écoulé (aux Quatre Temps du printemps) que le Mont César adresserait k ses fr ,is une quit tance de 30.00 fr. Idem pour les trimestres suivants, a chaque semaine des Qaatre Temps. b. Quant a l'abonnement isolé. 1°) L'abonnement ordinaire est de 1.80 fr. par an, payable en une f@is et d'avance (sur présentation d'une quittance postale dans le courant de Novembre). 2°) Un abonnement isolé a La Vie Li turgique augmentèe d'un supplément men- suel cofite 2.50 fr. payable en une fois et d'avance comme plus haut. Ce supplément doncera des notions plus approfondies et plus complètes de la liturgie de la Messe, des Sacrements et du Saint Office des ren- seignements sur les meilleurs ouvrages et documents a consulter pour la predication et l'enseignement de la liturgie des indica tions pratiques sur le chant collectif et les arts religieux en un mot, un bulletin supplément de liturgie a l'us?ge du clergé des communautés religieuses et des laïcs instruits, désireux de connaitre plus par faitement la liturgie de Téglise. Les supplément® reliés séparément for- meront un volume de 350 pages environ. Ce sont ces projets que nous voulons examiner au double point de vue de leur utilité et de la dépense qu'il occasionneront. II est hors de douteque la construction,dans un délai determine, d'un lazaret A laquelle s'ajouterait par la suite, celle d'un nouvel hopital, constituarait une dépense plus considérablequel edification immediate d'un batiment unique, comme de la réunion de différents services, eet trop appreciable pour qu'on puisse sérieusement s'arrêter A une meeure transitoire. D'autre part, le déplacement de i'bópital enclavé daas ua p&té de maisons, devient d'une nécessité de plus en plus irapérieuse. Si Tbópital Notre Dame était une institution modèle lors de sa fondation, en 1187, par Philippe d'Alsace, a l'heure actuelle, il est suranné etne pourrait, soutenir lacomparai- son avec aucun établis&ment moderne. D'après les tbéories du jour, un hopital doit être élcigné des agglomerations popu- leuses, autant pour évitsr l@s dangers d'épi- démie que pour y avoir une atmosphère aussi pure que possible. II convient qu'il soit placé sur un terrain découvert,de préférence assaz élevé, et qu'il soit compose de pavil ions isolés ne comprenant qu'un rez-de- cbaussée. II en résulte une salubrité beau- coup plus grande que dans les hópitaux a étages. Enfin, l'espace réservé a chaque malade y doit doit être au moins de 50 m. cubes. Un tel cubage d'air n'existe dans aucun hopital ancien, pas même dans celui de Ia Byloque a Gand, dont la grande salie du XIIIe siècle, que nous avons visité® ré cemment, est una des plus spasieuses du pays. Nous ignorons quel pourrait être le cubage d'air, par malade, dans no3 salles de 1'hopital. A en juger d'après l'air vicié qu'on y respire parfois, malgré les systèmes de ventilation existants, il doit être des plus réduits. Sur ce point, le déplacement de l'höpi- tal, on semble done unanimement d'ac- cord. Mais qui veut les voies, doit trouver les moyens. La dépense, tres considérabie, il n'y a pas a se faire illusion, sera supportée pour une fort® part par l'Etatc'est ce que M. le bourgmestre a dernièrement encore assuré. En la supposant possible, dans ces conditions favorables, quel parti tirer de l'ancien hopital Voici, dans ses grandes lignes, l'usage que nous préconiseronsLes locaux existants, d'après une estimation que nous conuaissons, out une vaieur X, peut- être un peu surfaite. Réduisant cette vaieur d'un tiers, par exemple, une part pourrait être reprise par l'Etat, une autre par la ville. L'Etat en y installant certains de ses services,pai fois établis au confins de la ville et même en dehors des remparts.crëerait un avantage des plus sérieux en les groupant au centre de la ville et a proximité de la Banque nationale. Ce projet que nous ne l'aisens quereprendre fut examiné jadis a l'occasion du trausfert de ia poste, et fut malheureusement rejeté par celui qui tenait en mains son exécution. La ville,on le sait,a, de soa cóté, différents services qu'elle compte déplacer dans un temps déterminé. Ce sont notamment le théatre.les pompiers, Thavmonie communale II serait dificile peut-être d'installer un theatre a cot emplacement sans démolir une partie des constructions. Or, la chapelle, autant que possible,mérite d'etre conservée, de même que la série de pignons existant dans la rue de Menin. Ne serait il pas pre ferable, alors, d'établir la Boucherie dans ce spacieux local et de tranférer dans le rez-de- chaussée du jMusée le bureau de police actuellement aussi exigu que peu conforta- ble L'emplacemement est idéal pour un bureau de police, commandant a la fois la Grand'Place, la rue au Beurre, la place Vandenpeereboom et la rue du Verger. Cela oü autre chose, dirons-nous, car différentes combinaisons sont possibles. Au point de vue artistique, nous eatrevoyons dans ces modifications un résultaf inappré ciable la reconstruction, si pas totale, au moins d'une partie, des batiment» formant le fond de la Grand'Place L®s deux facades latérales flauquant la chapelle de l'höpital sont bien iusiguifiantes et nous n ignoroas pas qu'un des rèves de notre premier magi- strat est de les voir réédifier. C'est un des points les plus apparents de la ville qui saute aux yeux de l'étranger avant même qu'il n'apergoive les Halles. Précédé d'une fontaine, a 1'emplacement de l'ancienne jadis une utopie, aujourd'hui presqu'une certitude le nouveau monument coatri- buerait puissamment a Tembellissement de la ville. Avec cela, les particuliere se met- tant de la partie pour réédifier les facades de la place... Maisarrêtons-nous, c'est trop beau et le rêve semble digne de Rockfeller. Revenons un instant encore a l'höpital et aux questions d'hygiène qui, avec tous leurs corollaires égoüts, immondices, vidanges, habitations ouvrières, goutte de lait, sont ici a l'ordre du jour. Puisqu'il est admis par administrateurs comme administrés que l'hópital existant est condamnable, qu'on ne tarde pas de pronon- cer définitivement sa condamnation. On ne s'arrête pas dans un si beau mouvement. Et puis... noblesse oblige. Faut-il rappeler que notre administration, au XVIe siècle, s'est mise a la tête de la civilisation en inaugurant une économie nouvelle de Tassistance publi que Par sa céièbre ordonnance du 5 dé cembre 1525, le magistrat d'Ypres prescrit la mendicité en centralisant les aumones et en substituant des établissements officiels aux fondations indépendantes. Les grandes villes s'empressèrent de calquer notre célèbre réforme, et ce n'est qu'en 1544, que Fran- cois Ier créa un bureau général des pauvres, chargé de lever annuellement une taxe d'aumöne pour l'entretien des établissements oü Ton recevrait les malades indigents. Ce point important de notre histoire locale, nous avons le plaisir de l'annoncer, fera prochainement l'objet d'une étude approfon- die d'un de nos concitoyens. Une administration qui peut s'enorgueil- lir d'une initiative que le monde entier s'empressa de suivre, doit continuer les traditions humanitaires de ses devanciers et se rappeler ces mots inscrits par la Conven tion nationale dans sa Déclaration des droits de l'homme que les secours publics sont une dette sacrée. Journal de Roubaix. Voici la statistiqu© des recettes effectuéss par les différentes lignes des chemins de fer vicinaux de la Flandre occidentale pour le transport des voyageurs, des bagages et des marchandises, pendant le mois d'aoüt 1909 camparées a celles effectuées pendant le mois correspondant de 1908 1908 1909 Oostende-Furnes, ville, 9,991.50 11,238.80 Idem, rural, 61,698.74 57,526.38 Thielt Aaltre, ville, 503.20 490.30 Idem, rural, 4,971.09 4,657.27 j Oost.-Blankenb.rural, 127,135.05158,938 21 Idem, phare, 5,203,15 8,567.08 Furnes-Ypres, 22,158.69 20,262.46 Hooghlede-Thielt, 10,425.88 11,265.34 Bruges-L'Ecluse, 46,151.16 46,219.46 Courtrai-Menin 9,679.08 8.559.34 Bruges-Swevezeele, 7,550.99 7,233.62 Ypres Warneton, 10,282.41 10,523,19 Aereeele Montaleux, 18,935.50 19,130.83 Dixmude Poperinghe, 7,358.94 7,175.05 Bruges-Knesselaere, 4,665.26 4,201.20 Poperinghe-La Panne, 20,443.50 19.063.80 Bruges-Aardenburg, 3,914.75 3,853.51 Yprés Gheluwe, 4,615.49 3,964.97 Oostende-Dixmude, 9,525.28 9,529 88 Oostende-Westende, 88,802.40 96,935.40 i Biaiakenberghe-Hejst, 00.00 34,026.59 474,013.06 513,439 38 Dimanche 14 Novembre 1909 L. AERTSENS, Marché au Beurre, 9. JOURNAL D'YPRES ©rgane Catholique de l'Arrondissement PAR

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 1