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A la Chambre
Le Jubilé de la
La Saint Martin
Au Sénat
Au Muziek kring
Un asire chevelu
Noces d'or
Actes officiels
Pensées du jour
Le prochain tiragede Ia 8érie
Aux parents vos onfants sont fai"
Vendredi 5 Novembre
a Particle ier.
M. Franck de'pose un amendement re'dui-
sant le service actif a un an dans l'infanterie
et a deux ans dans la cavalerie et les armes
spéciales.
M. Mechelynck depose a son tour un
amendement et demande que la Chambre
n'arrête les bases du recrutement qu'après
s'être prononcée sur le service personnel
et la durée du temps de service.
M. Hoyois propose la suppression du
remplacement en temps de guerre.
M. Mechelynck s'efforce de prouver la
recevabilité de la procédure qu'il préconise.
MM. Schollaert et Woeste la combattent
chanter son bel instrument et c'est la son
grand mérite.
La partie dramatique a soulevé la gaité la
plus vive et la plus naturelle. Un mariage
au téléphone et les Petites mains de
Labiche et Martin ont eu les honneurs d'un
vifsucces. L'incerprétation de ces deux
comédies par les membres du cercle réputé
«l'Etincelle» de Bruxelles, a été comparables
a celles des meilleurs acteurs professionnels.
Nos félicitations a la Commission du Mu-
ziekkring pour la parfaite organisation de
cette charmante fête qui n'a eu que le seul
défaut de durer trop longtemps.
öf: 2$jSl ■Slf 5# S# 5#
i
devecus de véritables cabinets de physique;
et gare au père de familie qui ne s est pas
tenu au courant de la science contemporainel
D'autant que la précocité des protégés de
Saint Martin a suivi une marche parallóle.
I! n'y a plus d'enfants, dit-on. Le fait est
qu'on compterait aisément les marmots de
7 ou 8 ans qui n'ont pas cessé de croire que
Saint Martin descend chez eux par la che-
minée, monté sur un cheval blanc et tout
encombré de jouets.
Nos première-cuiotte n'avalent plus des
bourdes pareil'es.
comme non réglementaire et proposent de j
mettre a leur place naturelle Ja discussion Gafd© CcltllOliCIll©
des amendements 'I
Dimanche passé la garde catholique a fêté
des amendements
MM. Hymans et V ander vel de parient
dans le même sens que M. Mechelynck.
M. Verhaegen fait remarquer que les
amendements Mechelynck et Franck sont
la destruction du projet il déclare que
s'il est disposé a voter la suppression du
remplacement pour assurer le succes du
projet du gouvernement, il votera contre
au second vote si le projet était saboté.
M. Bertrand demande la priorité pour
son projet.
La discussion est ouverte sur l'art. ter.
M. Vandervelde, dépose un amendement
fixant a 6 mois la durée maximum du
service actif dans l'infanterie et a un an
dans la cavalerie et toutes les autres armes.
M. Woeste, s'appuyant sur des réponses
qui ont été faites a ses questions, explique
que le volontariat a donné de meilleurs
résultats au cours du dernier exercice. Si,
dit-il, la Chambre vote le service person
nel, mes amis et moi, nous verrons s'il
n'y a pas lieu de nous rallier au service
d'une année.
M. Verhaegen. Ce serait le sabotage
du projet.
M. Woeste examine ensuite la situation
politique qui résulterait du vote du projet
par la gauche appuyée de quelques mem
bres de la droite.
II demande a la gauche si elle main-
tiendrait les exemptions ecclésiastiques le
jour oü elle deviendrait majorité.
M. Franck est seul a répondre.
M. Helleputte qui a pris une part pré-
pondérante a l'élaboration de la loi de
1902, déclare jf quey cette loi a trahi les
espérances de ses auteurs.
Le projet supprime le tirage au sort,
ce qu'on n'avait pu atteindre par la loi
de 1902 il encourage le volontariat plus
que ne le faisait cette loi enfin le projet j
cette loi
assure d'une facon certaine une réduction
du temps de service.
S'adressant a M. Woeste et aux autres
membres de la droite, adversaires du projet
du gouvernement, l'honorable ministre des
chemins de fer les défie de réaliser le
programme auquel' ils 'adherent s'ils ren-
versaient le gouvernement actuel.
La cloture est demandée.
M. Beernaert s'y oppose.
La cloture de la discussion est repoussée
par 82 voix contre 77.
M-. Wauwermans prend ensuite la pa
role sur Partiele ier.
M. Franck, d'accord avec M. Schol
laert, annonce son intention de demander
Mardi la reprise dés le lendcmain de la
discussion militaire.
Mardi 9 Novembre.
M. Beernaert préside en sa qualité de
en
doyen dage et ouvre la session de 1909-
1910.
MM. Cooreman, Nerincx et Harmignie
sont élus président et vice-présidents MM.
Carton de Wiart, Huyshauwer et Bor-
boux sont proclamés secrétaires,
Après urie allocution du président, une
discussion assez vive sur la fixation de
l'ordre du jour, la Chambre décide de
ccnsacrer les séances de mercredi et jeudi
a l'examen des budgets et d'inscrire en
tête de l'ordre du jour après les budg-ts
et la loi militaire la proposition de loi
sur les listes "électorales. Y en a-t-il de beaux étalages, fascinant
Ü1 WJf? leS Passants' irailtl8 et Petits 1 c'est d'abord
ts grand Saint Martin reproduit dans tous
le 25me anniversaire de sa fondation.
A 9 heures une messe solennelle a été célé-
brée a l'église St-Nico!as par Mr Ie curé
Ryckeboer prévót de la garde. Nombreuse
assistance démocratique.
A 7 heures du soir, en la salie du Volks
huis bien ornée pour la circonstance, a eu
lieu le souper traditionnel trés bien servi.
A la table d'bonneur sur l'estrade les auto
ritéset les membres honoraires, puis les 55o
membres actifs assis autour des tables offrent
un spectacle trés réussi d'ombres chinoises...
pardon Yproises, grace a, la demi obscurité
qui règne dans la salie. C'est d'ailkurs la
seule ombre au tableau.
A l'heure des toats,'Mr le curé Ryckeboer
boit en excellents termes au Pape et au Roi.
Mrle président Sobrij évoque'avec oppor-
tunité la mémoire des vaillants fondateurs de
la garde et tout particuüèrement des lutteurs
d'élite disparus Mr Ernest .Seys et Iweins
d'Eeckhoutte. II termine en portant la santé
du jubilaire de l'année, Mr le député Colaert
Mr le bourgmestre'prend a son tour la
parole pour féliciter la garde catholique qui
fit preuve de tant de dévouement dans les
luttes passées, II parleM la satisfaction géné
rale de la restauration de nos^monuments et
recueille les sourires de l'assistance en
abordant les deux questions brülantes du
nouveau carillon et du nouveau gaz, II ter
mine en portant la santé de la commission
de la garde et fait'acclamer 'un de ses fonda
teurs les plus méritants, Mr Henri Vander-
ghote. Celui-ci, dans un langage sincère-
ment cordial, remercie et fait'acclamer les
chefs disparus et actuels du parti catholique
Yprois.
La fête s'est terminée dans les nuages..
d'un bon cigare et au dernier choc d'un
I excellent verre de vin.
Le Journal,d'Ypres~offre a son tour ses
cordiales félicitations a la garde catholique
et lui souhaite une nouvelle ére de prospérité
féconde en bonsjrésultats pour laj cause qui
nous est chère.
A moins de cousidérer r.otra concou s
d'étalages fleuris du Jeudi-Saint comme un j
essai de Ssmaine Yproise nous n'avons
pas encore chez nous ce nouveau genre
d'attraction commerciaie, implanté déja
dans les grandes villes.
Peut-être trouve-t-on qu'il n'y a pas mêche
et que notre industrie locale aurait besoin
de se développer encore un tantinst avant
de pouvoir songer a cela.
II n'en est pas moins vrai que le Ciel
réalise déja un peu pour nous ce que hous
n'osons pas encore attendre de nos propres
forces.
N'est ce pas véritableonnt une semaine
Yproiseque celle qui se tennine k la
Saint Martin
Séance du Mardi 9 Novembre.
Le Sénat procédé a la constitution de son
bureau définitif.
Après une allocution du président M. le
vicomte Simonis, une discussion s'engage
a propos de la fixation de l'ordre du jour
M. Delannoy insiste pour la discussion de
la loi sur les conseils de prud'hommes.
Présentation de candidats a la Cour de
Cassation ier candidat, M. Jacques, con-
seiller a la Cour d'appel de Liége 2d can
didat, M. Silvercruys, conseiller a la même
Cour.
Le Sénat s'ajourne jusqu'a convocation
ultérieure.
La soirée dramatique et musicale de notre
vaillante société Symphonique Muziek-
kring avait réuni Lundi dernier au théatre
communal l'élite de la Société Yproise. Les
divers morceaux exécutés par l'orchestre ont
témoigné des progrès trés marqués réalisés
parle muziekkring sous la direction zélée et
habile de son Jeune Directeur Mr Lucien
Verbaeghen.
Mr L. Caestecker a développé son art vi-
goureux dans les morceaux de violoncelle
interprêtés avec un grand succès. II sait faire
le
les matériaux les plus appétissants: brioche,
spéculation, sucre, chocolat, couque de
Dinant, etc. Autour de lui, toutcequ® l'art
du patissier peut exécuter de plus artistique
et de plus tentantdepuis les moindres ber-
lingots ouvrés jusqu'aux pièces les plus mo-
nuasentales, comrne cette tour cbinoise, en
chocolat, qui figure a l'une de nos vitrines,
ou comma ce clown mécanique autour du-
quel on fait cercle comme autour de no3
acrobates de rue.
Et ce n'est la que le cóté douceurs et
güteaux
Du cóté des jouets, c'est bien autre chose
encore.
Queldébauche de jouets, tous plusagui-
cbants les tins que les autres
Ah 1 on n'en est plus au temps d'Henri IV.
Les papas d'alors, fussent-ils rois, n'avaient
d'autre ïessource, pour amuser leur mar-
maille, que de se mettre a quatre pattes et
d©jouer cheval avec eux.
Los papas d'aujourd'hui, beaueoup plus
guindés, ne sont plus même assez savants
pour expliquer a leur progéuiture les mer-
veilieuses applications de la physique et de
la mécanique que sont la plupart des jouets
du jour. Faut-il citer les autoplaneuses, les
dirigeables et les avions de tout typeles
subnaersibles, les cinémas, les dynamos, les
phonographes, etc., etc. Nos bazars sont
Et dire que, tandis quo nos enfants sont,
si presses de faire les grands, les grands,
eux, s-' montrent toujours plus enfants.
Et je ne parle pas de ceux que la décrépi-
tude fait retomber en enfance. Je parle de
tous ceux que je vois se ruer en masse vers
les jeux da toute espèce: «petits chevaux» de
cercles privés ou grands chevaux d'hippo-
drome courses et"matches'de tout genre,
polo, gymkana, records, etc. Sans parler
des jeux de café ou de club, non plus que du
théütre, moins amu<ant mais non moins
béte que le théatre guignolsans parler non
plus des cake-walk et autres bamboulas,
plus ou moins congolaises, qui rappellent
les plus folies gambades de l'enfance... avec
Ia grace en moins.
Mais je veux parler surtout des plus
grands de nos enfants des députés, des
diplomates, ministres et 'tutti quanti.
Ah ce qu'ils aiment| toujours jouer au
jeu d'échecs sur lechiquisr du monde Ce
qu'ils aiment toujours aligner des petits
soldats, non plus des soldata de plomb,
mais des soldats de chair, qu'ils s'amusent
a renverser, non plus en les bombardant de
petits peis, rrais en los mitrail'ant düment
avec des projectiles de ploinb et d'acier 1
Tenez on vient a peine d'inventer de
nouveaux jouets aériens que déja l'on fait
breveter la torpille céleste destinée a cham-
barder tout cela en un tour de main
Mais tandis que les petits enfants sont
toute candeur et toute franchise, les grands
enfants, honteux de leur jeu de vilaïns, y
vont d'uu parfait machiavélisme dans la
dupücitéDes congrès de Ja paix et des
ententes cordiales, en veux-tu en voila?
Maisjle plus clair' de l'hktoire, c'est que
toutes les intelligences et toutes les bonnes
volontés mises en commua dans le Palais de
Ia Paix parviennent tout juste a réaliser un
calme menagant, précurstur des orages. Et
nous voici,en train dei jouer k ce jeu-la
dans la grande salie de jeu parlementaire, i.
Oh sans doute nous ne sommes plus assez
enfants pour ne pas sentir le besoin Me
coovfir ce jen de consiclérations graves et
d'arguments précieux. Mais, en attendant,
nousjouous toujours et, grandssenfan's in-
corrigibles, nous ne préteadons pas écouter
les avertissemfnts toujours actuels autant
que précieux, do eet illustie enfant d'Ypres
uu enfant sérieux qui nous criait
déja, voici uu demi siècle II est un fait
qui me frappe,'c'est quo nous sommesMacs
les questions militaires continuellement
daus la position d'un homme a qui l'on
diraitMsttez votre doigt dans l'engreaage
de cette machine et ne léfléchissez pas au
xeste. Il en e t résulté que nous y sommes
pacsés tout entiers.
(0. aflP 's# sfli sflR
L'excès est un défaut en tout, même dans
l'actualité. A force de viser a l'actuaiité la
plus brülante, on en arrive a n'être plus
actuel du tout, Te'moin les almanachs.
Voici plusieurs mois d 'ja qu'ont paru la
plupart des almanachs pour... 1910! C'est
entre leurs éditeurs une vraie course au
clocher.
La consequence? C'est d'abord la sup
pression de l'intéressante revue de l'année
écoulée. Ce ne sont plus que les évènements
de 1908 dc l'histoire ancienne qua l'on
pourra passer en revue, Pan prochain.
C'est encore du cóté des éphémérides
la r iison d etre de 1 almanach une source
de lacunes. Un exemple
Les almanachs trop actuels ne soufifieront
mot de la Comete de Halley que chacun
sera pourtant de'sireux d'admirer dans le
Ciel, sachant qu'il ne l'y reverra plus... a
moins quit n'ait encore devant lui trois
quarts de siècle de vie.
Sa réapparition dans le ciel est pourtant
constatée déja depuis le 12 septembre der
nier, et ses éphémérides sont même données
avec une grande précision.
Et pourtant Pon sait si les comètes ca fait
jaser les gens simples, et même quelques
autres, depuis les amateurs de bon vin
jusqu'aux dames qui mettent en l'astre
cheveiu leur confiance pour Ia conservation
de leur ornement capillaire et pour sa beauté
chez leurs filles.
Puisque le plus fameux de nos astres
errants fait parti dés maintenant de l'actua
lité, cousacrons h la comète de 1910 quel
ques lignes, résumé d'une note de Flamma-
rion, parue dans le Bulletin de la Soc. astr.
de France
Je m étais rendu, dit-ii, l'observa'oire
d'Heidelberg dans l'espérance je dirais
presque la certitude que cc serait l'astro»
nome Wolf qui capterait le premier la
comète a son retour actuel. Et voila que
précisément c'est pendant mon séjour a
Heidelberg que ce nouveau succès vient
d'etre obtenu.
M. Wolf, en effet, reconnut la comète le
13 septembre, a 2 h. du matin, sur une
plaque photographique que j'avais sous les
yeux quelques heures plus tard. Ce n'est jj
pas sans émotion que je me sentais être le
premier a recevoir cette confidence del'habile
astronome et a voir de mes yeux sur ce
cliché cette lointaine visiteuse arrivant de
l'infini par obéissance aux lois du calcul
astronomique. Depuis 74 ans, depuis 1835
elle avait disparu du rayon de visibilité des
hatitants de la Terre, elle s'était éloignée
jusqu'au dela des frontières connues du
système solaire, jusqu'a la distance a peine
concevable de 5 milliards de kilometres
depuis 37 ans, depuis son aphélie, elle avait
entendu la voix du Soleil qui la rappelait a
I lui et revenait vers nous avec une vitesse
grandissante, mais on pouvait se demander
j si elle n'aurait pas été détournée de son vol
par des attractions supérieures, si comme
quelques autres de ses soeurs, elle n'aurait
pas été dispersée, désagrégée en métiores, et
ce n'est pas sans inquiétude que nous atten-
dions ia confirmation nouvelle de l'orbite
déja vérifiée en 1759 et 1835
Eh bien, elle est revenue, saine et sauve
en apparerice. La voila, sur ce cliché, petite
nébulosité circulaire a peine perceptible, de
17e grandeur, presque perdue au milieu d'un
groupe de petites étoilesdie est bien
revenue l'Astronomie, la reine des sciences,
est une fois de plus, victorieuse iet triom-
phante. L'astre cométaire était, ce jour la, a
522 millions de kilomètres de nous, et sa
lumière employait 29 minutes a traverser
l'espace qui nous en séparait.
Ce n'est guère, me semble-t-il, qu en
lévrier et mars qu'elle pourra devenir un
objet d'observation pour tous les yeux
encore ne sera-t-el!e pas comparable aux
magnifiques comètes de 1858, 1861 et 18Ó2,
ni même a celles de 1874, 1881 et 1882.
Ajoutons qu'elle a été apercue, a l'obser-
vatoire royal de Belgique, le 14 octobre et
observée le 21 par M. Van Biesbroe'ck,
astronome-adjoint. La comète passerait au
plus prés de la Terre le .9 mai, a 21 millions
de kilomètres, et notre globe serait plongé
la veille dans la queue de l'astre. Son retour
est vraisemblablem ut le 28e qu'il est donné
aux hommes de constater, Ia première obser
vation certaine de l'astre datant du mois de
mai de l'an 240 avant notre ère, mais ce
n'est que le 3e depuis que la périodicité de
la comète a été reconnue par Halley, a la
suite de son apparition de 1682. Elle est
revenue au rendez-vous de san seigneur et
ami, le soleil, en 1759 et i835. Combien de
nos concitoyens se souviennent de sa der-
nière apparition? Combien, après avoir
fait sa connaissanco, s'élanceront avec elle
vers l'infini sans esprit de retour, eux
Lundi dernier, les époux Volle|,
Declerck célébraient leurs noces d'or g °Ut'
occasion, le quartier haut de la rue des Rette
deurs était düment pavoisé et décoré ^°u
soir illumine, et, naturellement ii„eï 'e
i„ i '..uvre dy
manifestation3
matin a la nuit a toutes les
d'une kermesse flamande.
Après avoir assisté a une messe so]pn„
célébrée a l'église Saint Pierre, les jubil-
se rendaient, en calèche, a l'hótel de
aux sonsjoyeux deskloketten »,comm»
dit a St Pierre. nme°n
Et en la salie bleue de la Maison de tn
se déroula alors une scène délicieuse r] S'
jubilaires, patents et public garderont Ion"1
temps le meilleur souvenir.
A la table de travail du Conseil commun 1
préside notre sympathique Echevin del'Ft
civil, assisté de son secrétaire en face 4
lui, les jubilairessur Ie pourtour du fer
chevalles parents. L a
L'officier de l'Etat civil, ceint de
écharpe, lit le procés-verbal de comparutin
de ceux qui furent unis en ce même hotel H
ville, il y a un demi siècle. Le procès-verb»!
s'gné par les marles, Monsieur l'échevin con
gratule les fidèles époux et leur offre
souvenir de Ia fête, un porte-monn'J
düment leste'. II les complimente aussi an
sujet de leur bonne mine et en dégaee u
moralité que le travail n'use pas au con.
traire. II leur donne de bons conseils nn.
tamment de ne plus vouloir du biber'on i
tube pour leurs nourissons... ou pour ceuv
de leurs enfants marie's. On a bien ri évide
ment. Nempêche que la recommandation
etait moins inopportune qu'elle n'en avail
1 air et quelle aura en plus d'écho sur le
terrain favorable qua l'occasion de Ia conse'.
cration de jeunes amours.
P0ULr terminer, il invite les fidèles ép0ux
a s era brasser ce qu'ils font sans difficultés
avec une parfaite périïie.
Après quoi le vin d'honneur circule et
tandisque l'on boit aux vieux mariés, toujours
jeunes de mine et de cceurtandisque ceux-
ci exposjnt ingénument a Monsieur l'Eche-
comment il savent toujours promptement
>urner les menaces d orage tandisque
les parents, installés devant le tapis vert de
notre Parlement communal, y vont de leurs
joyeuses interpellations et de leurs pittores-
débats, d ailleurs fort courtois, notre aimable
et joviai échevin, avec la charmante bon
homie qu on lui sait, s'entretient familière-
ment avec les jubilaires, lesquels, visible-
ment, n'en reviennent pas de tant de sim-
piicité et de tant de cordialité.
Le public, de son cóté, fut excellemment
vin
détourner
impressionne. II se disait, en se retirant que
le mariage civil et sa confirmation önt beau
ne pas être des sacrements, quand ils sont
administres par un officiant digne de l'em-
P'°' souckux du bien et naturellement
anable, meme avec les plus humbles, ils
n en produisent pas moins des efïets tres
salutaires.
Grand concours national de tir,
en 1909
M.
A. Salomé, d'Ypres, est nommé tireur
deii« classe (35 points). M. H. Dehollander,
a Ypres, est nommé tireur de classe (33
points).
Errata
A rétablir comme suit la deuxïème phrase
de l'article Fleurs ou Prières de notre
n° du 6 Novembre
Une telle aopréciation est évidemnsent
flatteuse pour les chiens francais et nous ne
lavons pas trouvée déplacée dans un journal
francais, oü elle faisait pendant a une idylle
de cimetière tout a fait dans le goüt du
peuple le plus galant du monde.
Est nommé chevaher de l'ordrede Leopold,
M. J. Uhevelier, commandant l'école du 3e
regt. de ligne, adjoint d'état-major.
Par arrete'royal du 27 Oct. 1909, la com
mune de Voormezeele est autoriséa percevoir
des taxes sur les propriety's riveraines des
cnemins agricoles a améliorer.
La politique n es' que le corps des sociétés
humaines dont la religion est l'ame. Flétrir
le sentiment religieux dans Pliumanité, c'est
le viol de l'ame discréditer ce sentiment
dans les masses, c est les dégrader au dessous
de l'esclave, qui a un maitre sur la terre,
mais qui a du moins un Dieu dans ses
pensées c est livrer le peuple, sans consola
tion et sans vengeur, a la profanation et a la
servitude sous tous les tyrans. J1 n'y a done
qu une politique anti-populaire qui puisse
être antireligieuse...
Nous briserions notre plume si elle avait
jamais sali dans une seule ame ia seule idéé
qui donne un sens a 'a politique et un but
a la civilisation. Lamartine
Quand je vois qa au lieu a'appeler la
religion a votre sccours pour résoudre les
problèmes économiques, vous la bannissez
de 1 ecoie, de 1 hospice, de l'höpital, des
commissions hospitaiieres et des bureaux de
bienfaisance, de tous les asiles de bj souf»
france et de la misère, de
1 1 r„ 0 en cours
de la lombola de l'Exposition de Bruxelles
aura hen dans le couianfc de ce
mois de Novembre
d'heureux.
A cs
mois. Le
fera done beancoup
partout, je me
demande si vous etes bien sur !e chemin
qui conduit a la solution de la question
ouvriere...
Non, vous n y êtes pas 1 Voici pourc.uoi «etour d age I
De eet ouvrier formé dans vos écoles, désor- E 3
mais sans religion, lathéisme
propos, sait on combien se monte
e total des gros lots gagnés jusqu'ici par
les quarante-quatre gagnants qui se sont
faif connaitre depuis !e de'but de la Tombola
de 1 Exposition de Bruxelles? Au chiffre
p;antureux de un million cent et cinn mille
francs1
A cette somme ii faut ajoutei' le montant
des lots secondaires, soit 680,000 francs.
Ilappelons que le lot principal, qui fut
'tabord de cent mille, puis de cent cin-
quante mille francs, a eté successivemont
gagne jusqu'ici par un industriel de Tirle-
mont, un carrier de Laneffe, un préposé
douanes un charcutier de
vhenee, un chef d'atelier d'imprimerie a
Laeken et un meauisier de la rue Pachéco
a Bruxelles.
La chance fait done son tour de Belgique.
A qui les 150,000 francs du
tirage
prochain
fera un mé-
content, un revolte contre l'ordre social un
homme qui sera sans force contre la souf-
france et le malheur, un homme qui, n ayant
plus desperance dans une vie meilleure
concentrera dans cette vie tous ses désirs'
toutes ses jouissances et qui, par conséauenr'
dans tout homme plus heureux, ph
que lui, verra un ennemi. Voila
rortune
ouvrier
'avenir.
que vous nous préparez, l'ouvrier de
1 ouvrier de la guerre sociale
Mgr Freppel
a lLécoieeUtri!iLé SC°!**f' c'est le rationalisme
lecole... Apres la lecon du
renouvelle 1 air de la classe et
dans l'ordre.
es dames d'un certain
age sont eertaines de con-
server la santé la plus parfaite ot d'éviter tout
anger, pourvu qu'elles aient soiu de se purifier
de temps on temps le corps avec la Pilule du Dr
Walthéry. 1 fr. la boite pour un an.
bles, pales, cliétifs, si leur
croissance est lente ou trop hative, donnez leur
a Pilule Perrugineuse Raphaël et vous aurez
la .joie de les voir devenir forts et vigoureux
<r. t,7o dans les bonnes pharmacies.
AME, professeur de musique, lauréate
du Conservatoire 1
pretre, on
r v, t0'Jt rentre
La Flandre libérale
royale de Gand,
donne lecons de chant et de piano a domi
cile. Prix modérés. S'adresser chez M»= Ve
Cardon-Pironon, Place, Dickebusch-lw-
Ypres.
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lino rr',j 11 rti nn