0 A la Chambre Le Jubilé de la La Saint Martin Au Sénat Au Muziek kring Un asire chevelu Noces d'or Actes officiels Pensées du jour Le prochain tiragede Ia 8érie Aux parents vos onfants sont fai" Vendredi 5 Novembre a Particle ier. M. Franck de'pose un amendement re'dui- sant le service actif a un an dans l'infanterie et a deux ans dans la cavalerie et les armes spéciales. M. Mechelynck depose a son tour un amendement et demande que la Chambre n'arrête les bases du recrutement qu'après s'être prononcée sur le service personnel et la durée du temps de service. M. Hoyois propose la suppression du remplacement en temps de guerre. M. Mechelynck s'efforce de prouver la recevabilité de la procédure qu'il préconise. MM. Schollaert et Woeste la combattent chanter son bel instrument et c'est la son grand mérite. La partie dramatique a soulevé la gaité la plus vive et la plus naturelle. Un mariage au téléphone et les Petites mains de Labiche et Martin ont eu les honneurs d'un vifsucces. L'incerprétation de ces deux comédies par les membres du cercle réputé «l'Etincelle» de Bruxelles, a été comparables a celles des meilleurs acteurs professionnels. Nos félicitations a la Commission du Mu- ziekkring pour la parfaite organisation de cette charmante fête qui n'a eu que le seul défaut de durer trop longtemps. öf: 2$jSl ■Slf 5# S# 5# i devecus de véritables cabinets de physique; et gare au père de familie qui ne s est pas tenu au courant de la science contemporainel D'autant que la précocité des protégés de Saint Martin a suivi une marche parallóle. I! n'y a plus d'enfants, dit-on. Le fait est qu'on compterait aisément les marmots de 7 ou 8 ans qui n'ont pas cessé de croire que Saint Martin descend chez eux par la che- minée, monté sur un cheval blanc et tout encombré de jouets. Nos première-cuiotte n'avalent plus des bourdes pareil'es. comme non réglementaire et proposent de j mettre a leur place naturelle Ja discussion Gafd© CcltllOliCIll© des amendements 'I Dimanche passé la garde catholique a fêté des amendements MM. Hymans et V ander vel de parient dans le même sens que M. Mechelynck. M. Verhaegen fait remarquer que les amendements Mechelynck et Franck sont la destruction du projet il déclare que s'il est disposé a voter la suppression du remplacement pour assurer le succes du projet du gouvernement, il votera contre au second vote si le projet était saboté. M. Bertrand demande la priorité pour son projet. La discussion est ouverte sur l'art. ter. M. Vandervelde, dépose un amendement fixant a 6 mois la durée maximum du service actif dans l'infanterie et a un an dans la cavalerie et toutes les autres armes. M. Woeste, s'appuyant sur des réponses qui ont été faites a ses questions, explique que le volontariat a donné de meilleurs résultats au cours du dernier exercice. Si, dit-il, la Chambre vote le service person nel, mes amis et moi, nous verrons s'il n'y a pas lieu de nous rallier au service d'une année. M. Verhaegen. Ce serait le sabotage du projet. M. Woeste examine ensuite la situation politique qui résulterait du vote du projet par la gauche appuyée de quelques mem bres de la droite. II demande a la gauche si elle main- tiendrait les exemptions ecclésiastiques le jour oü elle deviendrait majorité. M. Franck est seul a répondre. M. Helleputte qui a pris une part pré- pondérante a l'élaboration de la loi de 1902, déclare jf quey cette loi a trahi les espérances de ses auteurs. Le projet supprime le tirage au sort, ce qu'on n'avait pu atteindre par la loi de 1902 il encourage le volontariat plus que ne le faisait cette loi enfin le projet j cette loi assure d'une facon certaine une réduction du temps de service. S'adressant a M. Woeste et aux autres membres de la droite, adversaires du projet du gouvernement, l'honorable ministre des chemins de fer les défie de réaliser le programme auquel' ils 'adherent s'ils ren- versaient le gouvernement actuel. La cloture est demandée. M. Beernaert s'y oppose. La cloture de la discussion est repoussée par 82 voix contre 77. M-. Wauwermans prend ensuite la pa role sur Partiele ier. M. Franck, d'accord avec M. Schol laert, annonce son intention de demander Mardi la reprise dés le lendcmain de la discussion militaire. Mardi 9 Novembre. M. Beernaert préside en sa qualité de en doyen dage et ouvre la session de 1909- 1910. MM. Cooreman, Nerincx et Harmignie sont élus président et vice-présidents MM. Carton de Wiart, Huyshauwer et Bor- boux sont proclamés secrétaires, Après urie allocution du président, une discussion assez vive sur la fixation de l'ordre du jour, la Chambre décide de ccnsacrer les séances de mercredi et jeudi a l'examen des budgets et d'inscrire en tête de l'ordre du jour après les budg-ts et la loi militaire la proposition de loi sur les listes "électorales. Y en a-t-il de beaux étalages, fascinant Ü1 WJf? leS Passants' irailtl8 et Petits 1 c'est d'abord ts grand Saint Martin reproduit dans tous le 25me anniversaire de sa fondation. A 9 heures une messe solennelle a été célé- brée a l'église St-Nico!as par Mr Ie curé Ryckeboer prévót de la garde. Nombreuse assistance démocratique. A 7 heures du soir, en la salie du Volks huis bien ornée pour la circonstance, a eu lieu le souper traditionnel trés bien servi. A la table d'bonneur sur l'estrade les auto ritéset les membres honoraires, puis les 55o membres actifs assis autour des tables offrent un spectacle trés réussi d'ombres chinoises... pardon Yproises, grace a, la demi obscurité qui règne dans la salie. C'est d'ailkurs la seule ombre au tableau. A l'heure des toats,'Mr le curé Ryckeboer boit en excellents termes au Pape et au Roi. Mrle président Sobrij évoque'avec oppor- tunité la mémoire des vaillants fondateurs de la garde et tout particuüèrement des lutteurs d'élite disparus Mr Ernest .Seys et Iweins d'Eeckhoutte. II termine en portant la santé du jubilaire de l'année, Mr le député Colaert Mr le bourgmestre'prend a son tour la parole pour féliciter la garde catholique qui fit preuve de tant de dévouement dans les luttes passées, II parleM la satisfaction géné rale de la restauration de nos^monuments et recueille les sourires de l'assistance en abordant les deux questions brülantes du nouveau carillon et du nouveau gaz, II ter mine en portant la santé de la commission de la garde et fait'acclamer 'un de ses fonda teurs les plus méritants, Mr Henri Vander- ghote. Celui-ci, dans un langage sincère- ment cordial, remercie et fait'acclamer les chefs disparus et actuels du parti catholique Yprois. La fête s'est terminée dans les nuages.. d'un bon cigare et au dernier choc d'un I excellent verre de vin. Le Journal,d'Ypres~offre a son tour ses cordiales félicitations a la garde catholique et lui souhaite une nouvelle ére de prospérité féconde en bonsjrésultats pour laj cause qui nous est chère. A moins de cousidérer r.otra concou s d'étalages fleuris du Jeudi-Saint comme un j essai de Ssmaine Yproise nous n'avons pas encore chez nous ce nouveau genre d'attraction commerciaie, implanté déja dans les grandes villes. Peut-être trouve-t-on qu'il n'y a pas mêche et que notre industrie locale aurait besoin de se développer encore un tantinst avant de pouvoir songer a cela. II n'en est pas moins vrai que le Ciel réalise déja un peu pour nous ce que hous n'osons pas encore attendre de nos propres forces. N'est ce pas véritableonnt une semaine Yproiseque celle qui se tennine k la Saint Martin Séance du Mardi 9 Novembre. Le Sénat procédé a la constitution de son bureau définitif. Après une allocution du président M. le vicomte Simonis, une discussion s'engage a propos de la fixation de l'ordre du jour M. Delannoy insiste pour la discussion de la loi sur les conseils de prud'hommes. Présentation de candidats a la Cour de Cassation ier candidat, M. Jacques, con- seiller a la Cour d'appel de Liége 2d can didat, M. Silvercruys, conseiller a la même Cour. Le Sénat s'ajourne jusqu'a convocation ultérieure. La soirée dramatique et musicale de notre vaillante société Symphonique Muziek- kring avait réuni Lundi dernier au théatre communal l'élite de la Société Yproise. Les divers morceaux exécutés par l'orchestre ont témoigné des progrès trés marqués réalisés parle muziekkring sous la direction zélée et habile de son Jeune Directeur Mr Lucien Verbaeghen. Mr L. Caestecker a développé son art vi- goureux dans les morceaux de violoncelle interprêtés avec un grand succès. II sait faire le les matériaux les plus appétissants: brioche, spéculation, sucre, chocolat, couque de Dinant, etc. Autour de lui, toutcequ® l'art du patissier peut exécuter de plus artistique et de plus tentantdepuis les moindres ber- lingots ouvrés jusqu'aux pièces les plus mo- nuasentales, comrne cette tour cbinoise, en chocolat, qui figure a l'une de nos vitrines, ou comma ce clown mécanique autour du- quel on fait cercle comme autour de no3 acrobates de rue. Et ce n'est la que le cóté douceurs et güteaux Du cóté des jouets, c'est bien autre chose encore. Queldébauche de jouets, tous plusagui- cbants les tins que les autres Ah 1 on n'en est plus au temps d'Henri IV. Les papas d'alors, fussent-ils rois, n'avaient d'autre ïessource, pour amuser leur mar- maille, que de se mettre a quatre pattes et d©jouer cheval avec eux. Los papas d'aujourd'hui, beaueoup plus guindés, ne sont plus même assez savants pour expliquer a leur progéuiture les mer- veilieuses applications de la physique et de la mécanique que sont la plupart des jouets du jour. Faut-il citer les autoplaneuses, les dirigeables et les avions de tout typeles subnaersibles, les cinémas, les dynamos, les phonographes, etc., etc. Nos bazars sont Et dire que, tandis quo nos enfants sont, si presses de faire les grands, les grands, eux, s-' montrent toujours plus enfants. Et je ne parle pas de ceux que la décrépi- tude fait retomber en enfance. Je parle de tous ceux que je vois se ruer en masse vers les jeux da toute espèce: «petits chevaux» de cercles privés ou grands chevaux d'hippo- drome courses et"matches'de tout genre, polo, gymkana, records, etc. Sans parler des jeux de café ou de club, non plus que du théütre, moins amu<ant mais non moins béte que le théatre guignolsans parler non plus des cake-walk et autres bamboulas, plus ou moins congolaises, qui rappellent les plus folies gambades de l'enfance... avec Ia grace en moins. Mais je veux parler surtout des plus grands de nos enfants des députés, des diplomates, ministres et 'tutti quanti. Ah ce qu'ils aiment| toujours jouer au jeu d'échecs sur lechiquisr du monde Ce qu'ils aiment toujours aligner des petits soldats, non plus des soldata de plomb, mais des soldats de chair, qu'ils s'amusent a renverser, non plus en les bombardant de petits peis, rrais en los mitrail'ant düment avec des projectiles de ploinb et d'acier 1 Tenez on vient a peine d'inventer de nouveaux jouets aériens que déja l'on fait breveter la torpille céleste destinée a cham- barder tout cela en un tour de main Mais tandis que les petits enfants sont toute candeur et toute franchise, les grands enfants, honteux de leur jeu de vilaïns, y vont d'uu parfait machiavélisme dans la dupücitéDes congrès de Ja paix et des ententes cordiales, en veux-tu en voila? Maisjle plus clair' de l'hktoire, c'est que toutes les intelligences et toutes les bonnes volontés mises en commua dans le Palais de Ia Paix parviennent tout juste a réaliser un calme menagant, précurstur des orages. Et nous voici,en train dei jouer k ce jeu-la dans la grande salie de jeu parlementaire, i. Oh sans doute nous ne sommes plus assez enfants pour ne pas sentir le besoin Me coovfir ce jen de consiclérations graves et d'arguments précieux. Mais, en attendant, nousjouous toujours et, grandssenfan's in- corrigibles, nous ne préteadons pas écouter les avertissemfnts toujours actuels autant que précieux, do eet illustie enfant d'Ypres uu enfant sérieux qui nous criait déja, voici uu demi siècle II est un fait qui me frappe,'c'est quo nous sommesMacs les questions militaires continuellement daus la position d'un homme a qui l'on diraitMsttez votre doigt dans l'engreaage de cette machine et ne léfléchissez pas au xeste. Il en e t résulté que nous y sommes pacsés tout entiers. (0. aflP 's# sfli sflR L'excès est un défaut en tout, même dans l'actualité. A force de viser a l'actuaiité la plus brülante, on en arrive a n'être plus actuel du tout, Te'moin les almanachs. Voici plusieurs mois d 'ja qu'ont paru la plupart des almanachs pour... 1910! C'est entre leurs éditeurs une vraie course au clocher. La consequence? C'est d'abord la sup pression de l'intéressante revue de l'année écoulée. Ce ne sont plus que les évènements de 1908 dc l'histoire ancienne qua l'on pourra passer en revue, Pan prochain. C'est encore du cóté des éphémérides la r iison d etre de 1 almanach une source de lacunes. Un exemple Les almanachs trop actuels ne soufifieront mot de la Comete de Halley que chacun sera pourtant de'sireux d'admirer dans le Ciel, sachant qu'il ne l'y reverra plus... a moins quit n'ait encore devant lui trois quarts de siècle de vie. Sa réapparition dans le ciel est pourtant constatée déja depuis le 12 septembre der nier, et ses éphémérides sont même données avec une grande précision. Et pourtant Pon sait si les comètes ca fait jaser les gens simples, et même quelques autres, depuis les amateurs de bon vin jusqu'aux dames qui mettent en l'astre cheveiu leur confiance pour Ia conservation de leur ornement capillaire et pour sa beauté chez leurs filles. Puisque le plus fameux de nos astres errants fait parti dés maintenant de l'actua lité, cousacrons h la comète de 1910 quel ques lignes, résumé d'une note de Flamma- rion, parue dans le Bulletin de la Soc. astr. de France Je m étais rendu, dit-ii, l'observa'oire d'Heidelberg dans l'espérance je dirais presque la certitude que cc serait l'astro» nome Wolf qui capterait le premier la comète a son retour actuel. Et voila que précisément c'est pendant mon séjour a Heidelberg que ce nouveau succès vient d'etre obtenu. M. Wolf, en effet, reconnut la comète le 13 septembre, a 2 h. du matin, sur une plaque photographique que j'avais sous les yeux quelques heures plus tard. Ce n'est jj pas sans émotion que je me sentais être le premier a recevoir cette confidence del'habile astronome et a voir de mes yeux sur ce cliché cette lointaine visiteuse arrivant de l'infini par obéissance aux lois du calcul astronomique. Depuis 74 ans, depuis 1835 elle avait disparu du rayon de visibilité des hatitants de la Terre, elle s'était éloignée jusqu'au dela des frontières connues du système solaire, jusqu'a la distance a peine concevable de 5 milliards de kilometres depuis 37 ans, depuis son aphélie, elle avait entendu la voix du Soleil qui la rappelait a I lui et revenait vers nous avec une vitesse grandissante, mais on pouvait se demander j si elle n'aurait pas été détournée de son vol par des attractions supérieures, si comme quelques autres de ses soeurs, elle n'aurait pas été dispersée, désagrégée en métiores, et ce n'est pas sans inquiétude que nous atten- dions ia confirmation nouvelle de l'orbite déja vérifiée en 1759 et 1835 Eh bien, elle est revenue, saine et sauve en apparerice. La voila, sur ce cliché, petite nébulosité circulaire a peine perceptible, de 17e grandeur, presque perdue au milieu d'un groupe de petites étoilesdie est bien revenue l'Astronomie, la reine des sciences, est une fois de plus, victorieuse iet triom- phante. L'astre cométaire était, ce jour la, a 522 millions de kilomètres de nous, et sa lumière employait 29 minutes a traverser l'espace qui nous en séparait. Ce n'est guère, me semble-t-il, qu en lévrier et mars qu'elle pourra devenir un objet d'observation pour tous les yeux encore ne sera-t-el!e pas comparable aux magnifiques comètes de 1858, 1861 et 18Ó2, ni même a celles de 1874, 1881 et 1882. Ajoutons qu'elle a été apercue, a l'obser- vatoire royal de Belgique, le 14 octobre et observée le 21 par M. Van Biesbroe'ck, astronome-adjoint. La comète passerait au plus prés de la Terre le .9 mai, a 21 millions de kilomètres, et notre globe serait plongé la veille dans la queue de l'astre. Son retour est vraisemblablem ut le 28e qu'il est donné aux hommes de constater, Ia première obser vation certaine de l'astre datant du mois de mai de l'an 240 avant notre ère, mais ce n'est que le 3e depuis que la périodicité de la comète a été reconnue par Halley, a la suite de son apparition de 1682. Elle est revenue au rendez-vous de san seigneur et ami, le soleil, en 1759 et i835. Combien de nos concitoyens se souviennent de sa der- nière apparition? Combien, après avoir fait sa connaissanco, s'élanceront avec elle vers l'infini sans esprit de retour, eux Lundi dernier, les époux Volle|, Declerck célébraient leurs noces d'or g °Ut' occasion, le quartier haut de la rue des Rette deurs était düment pavoisé et décoré ^°u soir illumine, et, naturellement ii„eï 'e i„ i '..uvre dy manifestation3 matin a la nuit a toutes les d'une kermesse flamande. Après avoir assisté a une messe so]pn„ célébrée a l'église Saint Pierre, les jubil- se rendaient, en calèche, a l'hótel de aux sonsjoyeux deskloketten »,comm» dit a St Pierre. nme°n Et en la salie bleue de la Maison de tn se déroula alors une scène délicieuse r] S' jubilaires, patents et public garderont Ion"1 temps le meilleur souvenir. A la table de travail du Conseil commun 1 préside notre sympathique Echevin del'Ft civil, assisté de son secrétaire en face 4 lui, les jubilairessur Ie pourtour du fer chevalles parents. L a L'officier de l'Etat civil, ceint de écharpe, lit le procés-verbal de comparutin de ceux qui furent unis en ce même hotel H ville, il y a un demi siècle. Le procès-verb»! s'gné par les marles, Monsieur l'échevin con gratule les fidèles époux et leur offre souvenir de Ia fête, un porte-monn'J düment leste'. II les complimente aussi an sujet de leur bonne mine et en dégaee u moralité que le travail n'use pas au con. traire. II leur donne de bons conseils nn. tamment de ne plus vouloir du biber'on i tube pour leurs nourissons... ou pour ceuv de leurs enfants marie's. On a bien ri évide ment. Nempêche que la recommandation etait moins inopportune qu'elle n'en avail 1 air et quelle aura en plus d'écho sur le terrain favorable qua l'occasion de Ia conse'. cration de jeunes amours. P0ULr terminer, il invite les fidèles ép0ux a s era brasser ce qu'ils font sans difficultés avec une parfaite périïie. Après quoi le vin d'honneur circule et tandisque l'on boit aux vieux mariés, toujours jeunes de mine et de cceurtandisque ceux- ci exposjnt ingénument a Monsieur l'Eche- comment il savent toujours promptement >urner les menaces d orage tandisque les parents, installés devant le tapis vert de notre Parlement communal, y vont de leurs joyeuses interpellations et de leurs pittores- débats, d ailleurs fort courtois, notre aimable et joviai échevin, avec la charmante bon homie qu on lui sait, s'entretient familière- ment avec les jubilaires, lesquels, visible- ment, n'en reviennent pas de tant de sim- piicité et de tant de cordialité. Le public, de son cóté, fut excellemment vin détourner impressionne. II se disait, en se retirant que le mariage civil et sa confirmation önt beau ne pas être des sacrements, quand ils sont administres par un officiant digne de l'em- P'°' souckux du bien et naturellement anable, meme avec les plus humbles, ils n en produisent pas moins des efïets tres salutaires. Grand concours national de tir, en 1909 M. A. Salomé, d'Ypres, est nommé tireur deii« classe (35 points). M. H. Dehollander, a Ypres, est nommé tireur de classe (33 points). Errata A rétablir comme suit la deuxïème phrase de l'article Fleurs ou Prières de notre n° du 6 Novembre Une telle aopréciation est évidemnsent flatteuse pour les chiens francais et nous ne lavons pas trouvée déplacée dans un journal francais, oü elle faisait pendant a une idylle de cimetière tout a fait dans le goüt du peuple le plus galant du monde. Est nommé chevaher de l'ordrede Leopold, M. J. Uhevelier, commandant l'école du 3e regt. de ligne, adjoint d'état-major. Par arrete'royal du 27 Oct. 1909, la com mune de Voormezeele est autoriséa percevoir des taxes sur les propriety's riveraines des cnemins agricoles a améliorer. La politique n es' que le corps des sociétés humaines dont la religion est l'ame. Flétrir le sentiment religieux dans Pliumanité, c'est le viol de l'ame discréditer ce sentiment dans les masses, c est les dégrader au dessous de l'esclave, qui a un maitre sur la terre, mais qui a du moins un Dieu dans ses pensées c est livrer le peuple, sans consola tion et sans vengeur, a la profanation et a la servitude sous tous les tyrans. J1 n'y a done qu une politique anti-populaire qui puisse être antireligieuse... Nous briserions notre plume si elle avait jamais sali dans une seule ame ia seule idéé qui donne un sens a 'a politique et un but a la civilisation. Lamartine Quand je vois qa au lieu a'appeler la religion a votre sccours pour résoudre les problèmes économiques, vous la bannissez de 1 ecoie, de 1 hospice, de l'höpital, des commissions hospitaiieres et des bureaux de bienfaisance, de tous les asiles de bj souf» france et de la misère, de 1 1 r„ 0 en cours de la lombola de l'Exposition de Bruxelles aura hen dans le couianfc de ce mois de Novembre d'heureux. A cs mois. Le fera done beancoup partout, je me demande si vous etes bien sur !e chemin qui conduit a la solution de la question ouvriere... Non, vous n y êtes pas 1 Voici pourc.uoi «etour d age I De eet ouvrier formé dans vos écoles, désor- E 3 mais sans religion, lathéisme propos, sait on combien se monte e total des gros lots gagnés jusqu'ici par les quarante-quatre gagnants qui se sont faif connaitre depuis !e de'but de la Tombola de 1 Exposition de Bruxelles? Au chiffre p;antureux de un million cent et cinn mille francs1 A cette somme ii faut ajoutei' le montant des lots secondaires, soit 680,000 francs. Ilappelons que le lot principal, qui fut 'tabord de cent mille, puis de cent cin- quante mille francs, a eté successivemont gagne jusqu'ici par un industriel de Tirle- mont, un carrier de Laneffe, un préposé douanes un charcutier de vhenee, un chef d'atelier d'imprimerie a Laeken et un meauisier de la rue Pachéco a Bruxelles. La chance fait done son tour de Belgique. A qui les 150,000 francs du tirage prochain fera un mé- content, un revolte contre l'ordre social un homme qui sera sans force contre la souf- france et le malheur, un homme qui, n ayant plus desperance dans une vie meilleure concentrera dans cette vie tous ses désirs' toutes ses jouissances et qui, par conséauenr' dans tout homme plus heureux, ph que lui, verra un ennemi. Voila rortune ouvrier 'avenir. que vous nous préparez, l'ouvrier de 1 ouvrier de la guerre sociale Mgr Freppel a lLécoieeUtri!iLé SC°!**f' c'est le rationalisme lecole... Apres la lecon du renouvelle 1 air de la classe et dans l'ordre. es dames d'un certain age sont eertaines de con- server la santé la plus parfaite ot d'éviter tout anger, pourvu qu'elles aient soiu de se purifier de temps on temps le corps avec la Pilule du Dr Walthéry. 1 fr. la boite pour un an. bles, pales, cliétifs, si leur croissance est lente ou trop hative, donnez leur a Pilule Perrugineuse Raphaël et vous aurez la .joie de les voir devenir forts et vigoureux <r. t,7o dans les bonnes pharmacies. AME, professeur de musique, lauréate du Conservatoire 1 pretre, on r v, t0'Jt rentre La Flandre libérale royale de Gand, donne lecons de chant et de piano a domi cile. Prix modérés. S'adresser chez M»= Ve Cardon-Pironon, Place, Dickebusch-lw- Ypres. i lino rr',j 11 rti nn

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2