ïeiéphone 53 ïéléplione 52 CONCERT-PROMENADE a la Salle Iweins Samedi 20 Novembre ft>09 10 centimes ie iV 44 Année N° 4604 CRAND CONCERT Aux conférences flainandes d' Excelsior «Christen Volksoaderricht La Vie Liturgique ®.®MM Fanfare Royale Ecole dominicale cle fllles Pensées du jour Une bonne nouvelle Kepos dominical PHARMACIEN DE SERVICE On s'abonne rue au Beurre, 36, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. k Ypres, et k tows les bureaux de poste du royaum®, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, franc la ligne. Les numéros supplémentaires coöteut to francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser 4 l'AfftOSê ;Javas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. SALLE PAUWELS Dimanche 21 Novembre a 6 i/a heures sous la direction de M. Louis Arschodt. PROGRAMME 1. Cecilia Marche. Sioul Tdokesra. 2. Sous la feuiilée, ouverture. Jules-Emile Strauwen. 3. Ave Maria. Fran\ Schubert. arr. parjFranz de Coninck. 4. Grande Fantaisie sur l'opéra Lohengrin Richard Wagner. 5. La Madriparivienne. Vaise. H. Telam. Entree, MARCHÉ BAS. IfMifMifiïi&MIfMif, Cercle d'études et de conférences EXCELSIOR! Samedi 2j Novembre, en la salie Iweins, a 8 1/2 h. trés précises, CONFÉRENCE av ec projections lumineuses par M. Fernand Mayence, ancien élève de l'Ecole Francaise d'Alhènes, professeur a l Universite' de Louvain et au cours d'Art et d'Archéologie de Bruxdles. SujetL'Art Grec II, Les foiiilles de Dé los. FANFARE ROYALE DIMANCHE 12 DÉCEMBRE 1909 a 7 1/2 heures if Aif ifif.if.if. if if. if *if Les conférences de M. l'abbé Frutsaert, données sous les auspices du cerc'e Excel sior», obtiennent un grand et légitime succès encore que les habitués des confé rences frangaises fassent partiellement dé- sertion a celles-la. Ce succès s'explique par des raisons mul tiples. Signalons en une settle la clarté de l'exposition secondée par i'heureux choix des exemples qui concrótisent bien la pensée et eutrainent Ia conviction dans les esprits les ntoins habitués aux abstractions. L'actualité des exemples caoisis apporte aussi un élément de nouveauté dans un sujet vieux comme le monde la démon- stration de l'existence de Dieu. Ainsi l'exemple de ['automobile, s'ajoutant heureusement a eet example classique de l'horloge, qu'utilisait Voltaire lui même, vaincu par l'ordre qu'il voyait régner dans l'univers Ainsi encore l'exemple analogique de la découverte de la planète Neptune par les calculs de Leverrier. On saat que Leverrier, guide par le calcul et saais jeter un ssul regard vers le ciel, affirma Fexistence, a un eudroit déterminéa de la voute éfcoilée, d'une planète dont il indiquait la grandeur approximative et que cette planète fut effectivement découverte a l'endroit indiqué, 23 jours plus tard. Ce fut la assurément une des plus brillantes manifestations de l'exac- titude des systèmes astronomiques moder- nes, une éclatante coatirmation de l'ordre qui règne dans les profondeurs de fiunivers, et une attestation irrefragable de ces vérités étornelles qui, suivant une expression de Uline, resteut cacbées dans la majesté des tbéories. Plus actuelle et plus suggestive encore, comme attestation de l'ordre qui règna dans 1 univeis, la récente redécouverte de !a comète de Ilalley. Dès le 12 Septeinbre dernier, l'oeil pbotograpbique, guidé par Ie calcul, découvrait cette comète que le plus puissant instrument du monde ne permettait que difficilement a la vue directe de voir, trois jours plus tard, et qui ne doit devenir visible pour tous les yeux que cinq mois et demi après sa découverte Ce nouveau triamphe du calcul astronomique atteste que l'ordre règne jusqu'a des distances qui confondent l'imagination. La comète de Halley nous revient, en effet, au bout de 75 ans, après s'être éloignée de nous jusqu'a la distance de plus de ciüq milliards de kilomètres, soit 800 millions de kilomètres plus loin que Nep tune, la planète la plus éloiguée que nous conaaissions 1 Est-il, dans les limites du tangible et de l'irrécusable, attestation plus éloquente de la sagesse et de la puissance du Créateur Nous avons assisté, lundi soir, ii la deu- xième legon d'apologétique donnée par M. l'abbé Frutsaert, S. T. L. L'orateur a traité, d'une fagon aussi claire que savante, L'existence de Dieu. Pius de deux cents hommes avaient pris place a la salle Iweins, preuve irréfutable que les conférences fla- mandes sont venues a leur hsure et feront le plus grand bien aux catholiques Yprois. Nous croyons pouvoir profiter de cette occa sion pour engager d'autres personnes encore a suivre les lecons flamandes d'apologétique. Il y a des personnes que nous n'avons pas encore rencontrées a la salle Iweins les soirs du Geloofsonderricht et qui, a moins qu'un empêcbement se présente, pourraient par leur présence faire beaucoup de bien a 1 oeuvre naissante et par leur assistance aug- menter aussi leurs propres connaissances re- ligieuses de la manière la plus fructueuse. Parmi tant de questions agitées a l'heure actuelle, les questions d'apologétique tien- nentle premier rang, elles sont les plus ina- portantes, bien souvent les plus discutées, mais aussi les moins connues. Nous avons tous a parfaire et a compléter nos connaissan ces raisonnées de la religion, nous devons pouvoir donner a nous-mêmes et a autrui le motif de notre foi, nous devons par notre exemple et notre cooperation soutenir les oeuvres d'apologétique et de délense de la foi. Nous ne devons certes pas engager les assidus a continuer d'assister aux brillantes lecons de M. l'abbé Frutsaert, ils sont déci- dés el convaincus et suivent les conférences par principe et conviction et la parole soignée et sage du conférencier leur est en core un stimulant qui ne peut qu'augmenter leur goüt. Mais nous faisons appel a d'autres bonnes volontés qui ont manqué jusqu'ici. Allons, Messieurs, un généreux mouve» ment, et a la conférence du i3 Décembre on comptera trois cents presences. Revue de liturgie paraissant douze fois l'an. Les personnes désirant s'abonner indivi- duellement soit a la revue fraugaise La Vie Liturgique soit a la revue flamande Het Kerkelijk Leven doiveut s'adresser directemant au Bureau liturgique, Abbaye du Mont César, Louvain. Pour 1.50 fr. ils recevront les 12 nujséros do la revue. Pour 2.50 fr. ils recevront outre ces numéros, les supplements meu- suels d'explication liturgique plus dé'iaillée et qui formeront a la fin de l'année un livre de 360 pages. Les personnes qui désirent profiter du rabais et prendre part a un abonnement collectif peuvent s'adresser au Cercle Ex celsior l direction rue de Menin,3o, Ypres. Le lr numéro paraltra dans le courant de la semaine prochaine, avant Dimanche 28 Novembre, lr Dimanche dei'Avent. La première Soiree musicale de la saison avait réuni Dimanche dernier a la Salle I weins un grand nombre de families Yproises, amiteurs de belle et bonne musique, sous la présidence de Monsieur le Sénateur baron de Vinck. Le programme comprenait une série d'eeuvres classiques pour piano exécutés pa r Mr Louis Vanhoutte, prix d'honneur de I'lnstitm Lemmens de Malines, organiste de notre CathédraJe. Notre concitoyen artiste a apporté dans son interpretation des grands maitres anciens et modernes une perfection technique abso- löment remarquable. Nousavons pu y goüter toute la profondeur de Chopin, la grace déli- cieuse de Schumann, la vigueur de Liszt, la virtuosité de Grieg et de Moszkowski, la concision de Ryelandt et l'ampleur de Tinei. Le charme particulier qu'il sut donner a ces oeuvres de choix lui ont yalu de la part du public d'élite qui le goötait, de chaleureux appiaudissements. Le précieux concours de Mademoiselle A. Vanden Bergh, professeur de chant, premier prix du conservatoire Royal de Bruxelles, a compléte le succès de cette soiree réellement artistique. Douée d'une voix pure et bien timbrée, la gracieuse cantatrice a chanté délicieusement une série de jolies compositions de Mr Louis Vanhoutte. L'auteur peut se féliciter d'avoir trouvé en elle une collaboratrice savante et accomplie. La délicieuse romance Si mes vers avaient des ailesde Raynaldo Hahm, le suave Souvenir de Grieg et surtout le gracieux chef d'osuvre d'Urgel Suzon ont permis a l'aimable artiste de développer toutes les ressources de son art solide et de sa parfaite diction. Le public ravi lui a fait une ovation sympathique et chaleureuse. Cette audition marquera dans les annales musicales de notre chère cité, nous en félici- tons bien cordialement le comité organisa- teur. L'oeuvre si salutaire de l'école dominicale des filles deSt-Martin et St-Nicolas donnait Dimanche et Lundi derniers sa fête annuelle a la salle du Volkshuis. Le public aussi nombreux que choisi a applaudi a juste titre un beau drame et une comédie d'actualité toute féminine. Le numéro sensationnel du programme était la cantate de Jeanne d'Arc en quatre parties. L'exécution a été trés satisfaisante malgré les difficultés qu'offre cette oeuvre de valeur de Wambach. Nos félicitations au vaillant abbé De Nys, directeur, et aux demoiselles dévouées, qui donnent leur temps fibre et leurs facultés a cette oeuvre de persévérance chrétienne d'une haute portee sociale pour l'avenir. if if if if if. if if if. if, if Pour fèter Sainte Cécile Les fillas d'Eve décorées du joli nom de Cécile n'abondent pas dans nos parages. N'empêche qu'ils seat légioa ceux de nos concitoyens qui s'honorent d'avoir Ste Cé cile pour patronne. On trouverait même difficileaaent, en notre vill©, un groupement plus important que celui des dévots de Ste Cécile. Pas de groupement plus neutre non plus. A telle enseigae que musiciens de foute opi nion philosophique, voire membres de aiu siques, politiques adverses, oublient, #n ce jour la plus que jamais, les not©3 discor- dantes pour vénérer a l'unisson leur illustre patronne encore que les uss préfèrent l'honorer a l'église, et lesautres plutot dans d'autres ehapelles Mais alors pourquoi la musique de tous, la musique du beff'roi, ne serait-elle pas de la fête, et ne mêlerait-elle pas les modula tions profanes de ces clochettes civiles a la yoix recueillie des cloches pieuses Nous comprenons fort bien que l'ancien carillon n'éprouvat pa3 ce bosoin. Et ce scrupule l'bonorait, en même temps qu'il servait bieu la céleste patronne de l'harmo- aie. Mais notre boite a musique aériennevient d'etre remise a neuf et de se classsr au pre mier rang parmi les instruments de la ville, maniés par des virtuoses. Notre carillon peut maiatenant uigns- aaent célébrer les gloires de la Ste Cécile, comme a la Tuindag il célèbre celles de l'auguste Patronne d'Ypres. II célèbre les premiers vagissements de nos princes, les prix de sagesse de nos mou- tards d'école gardienne, les constantes amours de nos Philémons et Baucis les plus obscurs, voire d'ancieanes défaites de nos voisius. Pourquoi n'apport-srait-il pas son tribut de fête ©u son seuveoir a tous les amis de l'harmonie, a tous nos artistes mu- siciens, vivants et trépassés Nous nous sommes payé un artiste. Qu'il se produise Qu'il nous régale, pour notie fête, des plus beaux tnorceaux de son réper toire Que sa voix mélodieuse et captivante nous fasse oublier uu moment les échos plaintifs et dissonants de la triste vallée, pour nous égayer et nous transporter dans les spbères reposautes de l'barmoni# Qu'elle nous fasse communier dans les no bles régions de l'idéal artistiqueEt que du même coup elle nous fasse apprécier les charmes de la concords et de la fraternité 1 De même qu'on se déboutonne aisément dans la chaleur communicative des banquets in vino Veritas nous aurous moins de peine, en la fête de Ste Cécile, parmi les effluves d'art du régal musical servi a tous les eofants d'Ypres, noun aurons moins de peine a faire triompher notre soif commune d'haraonie, des petites méfiances et des antipathies nées de ia discorde politique. Nous reconnaitrons pius volontisrs que les sons n'ont point de couleur et nor.s finirons par accepter que les partis politiques aient leurs musiques respectives destinées a ro- hausser leurs festivités et leurs triomphes inais que, dans l'intervalledes consultations électorales, ces musiques soient admises, sans distinction de parti.a se faire entendre, tour a tour et dans les mêmes conditions, sur ie kiosque neutre cle la place publique. F. Si je devais renaitre sur la terre, je de- manderais de renaitre avec le génie de Mozart ou de Rossini, et avec la v»ix de Malibran, piéférant leurs notes aux plus beuux vers et la langue de l'infini a la lan- gue des mots. Les hommes parient, les angös chantent. Lamartine. f** On se inoque quelquefois des «chanteurs de psaumns». Tans pis pour qui s'en moque. Il n'y a pas d'orchestre qui vaille un chant d'église auquel tout le mon-ie prenrl part avec une foi ardente et naïve. Je me suis trouvé, il y a que'ques années, dans la cathédrale de Vannes, a une masse pascale. 0 etait la communion des hommes.Ils étaient plus de deux mill# commuuiants et chan tants. Il n'y en avait pas un qui ne chantat. La plupart étaient des payaans en costume du pays. On voyait aussi d'assez nombreux officiers, eu grand uniforme, chantant a p'eine voix comme les autres. C'était un air breton, monotone et mélancolique, et des paroles de ma langue maternelle qua je ce comprenais plus. Mais je comprenais la mu sique et le sentiment. II me semblait que je retrouvais !a toute la Bretagne. Jules Simon. Naissauces, m riages, sepultures, vic- toires, traités de paix, anniversaires de douleur ou de gloire, la cloche mêle les pompes de sa grande voix a toutes les fêtes de ia familie, de la patrie, de la religion... C'est l'étincelle électrique dont la commo tion se fait sentir en même temps a tous les anneaux de la chaine. Et c'est ici principa- lement que se manifeste l'influence morale et, s'il est permis de le dire, le caraetèr» spécial de la cloche.Elle rapproche l'homme de l'homme elle unit tous les membres en un corps elle resserre les liens d'une bien- veillance mutuelle, d'une fraternité tou- chante elle realise ce bonheur «t cette joie des frères que le Prophete place dans les douceurs d'uue société commune et dans une parfaite unanimité d'idées et d'affec- tions. Cardinal Giraud. Un océan de génie ne vaut pas uae goutte de sainteté. Gounod. if.MifM1f,MifMifmif Nous lisons dans un journal Francais la note ci-après Améliorations importantes de nos corres- pondances vers Bruxelles. Plus que tou tes autres, la primeur de cette nouvelle sera accueillie, nous n'en doutoDS nullement, par nos concitoyens, avec la plus vive satisfac tion. Le ministre des chemins de fer, postes et télégraphes vient de décider la création, a partir du 3 janvier prochain, d'un train nouveau de Poperinghe a Courtrai, suivant l'horaire suivant Poperinghe, départ5 heures 31 Vla- mertiaghe, 5.40 Ypres, 5.48 Comines, 6.04 correspondance de Lille, a 5 h. 53, id., vers Lille a 6 h. 13 Wervicq, 6.10; Menin, 6.18; Wevelghem, 6.26 Courtrai, arrivée 6.34, en correspondance vers Bru- xelles-Nord a 6 h. 41, id. id. vers Gand, k 6 h. 56. id., id. vers Roulers, a 6 h. 58. De plus, le train numéro 3699, arrivaat de Courtrai a Comines, a 20 h. 46, sera pro- longé jusqu'a Poperinghe. L'horaire en est ainsi fixé Comines, départ 20.52, corres pondance de Lille a 20 h. 40 Ypres, 21,08; Vlamertinghe, 21.14 Poperinghe, arrivée a 21.22. Pour arriver k Bruxelles a 8 h. 10 du matin,il ne faudra done partir d'Ypres qu'a 5h. 48, soit 42 minutes plus fard que par l'ancien train et, en partant de Bruxelles k 6 h. 28 du soir, on arrivera a Ypres a 9 h. 06, soit 27 minutes plus tót. Cest grace aux incessantes démarches faites par nos députés auprès de M. le ministre Helleputte, que ces importantes modifications seront prochainement établies. rei Si ces renssignements sont exacts, il y a lieu de féliciter chaleureusemeut nos députés catholiques de 1 importante amélioration de nos correspondances vers Bruxelles qu'ils viennent d'obtenir de Monsieur le Ministre de^ chemins de fer. Gageons que Monsieur le député Nolf, qui s'est cru pendant 24 heures l'ami du Gouvernement, se vantera d'avoir obtenu a lui tout seul cette faveur de Monsieur Helle- putte Consolez-vous, Monsieur Ernest, cette nouvelle qui étonne même le personnel du chemin de fer, nest qu'une promesse élec- torale, tout comme l'achèvement du fameux canal. Monsieur le député, vous en verrez bien d'autres encore d'ici aux prochaines elec tions législatives rei Au moment de mettre sur presse, nous recevons en communication la lettre que Monsieur le Ministre des chemins de fer a adressée a nos députés catholiques, confir- mant en tous points la bonne nouvelle annoncée par le Journal de Roubaix. Dimanche 21 Novembre ifop H. DEHOUCK, rue de Dixmude, 16. JOURNAL ©rgane Gatholique TPRES iwraarev de l'Arrondissement paria FANFARE ROYALE i i

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 1