GRAND CONCERT
Téléphone 52
Téléplione 52
Samedi 8 Janvier 1910
10 centimes le N°
4-5 Année 4611
Ft ren nes Pontificates
Fanfare Royale
Dimanche 27 Février 1910
En ouvrant 1910
Fcole professionnelle
St-Joseph
Conseil Communal
On s'abonne rue au
Beurre, 36, A Ypres,
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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Mejufvr. Marie Rabau, Yper 100.00
a la SALLE IWEINS.
wma»PssP
Nous reprenons les lignes suivantes
du discours adressé par lc Roi aux
Chambresj reünies, a la séance de la
prestation de serment de sa Majesté.
«La richesse crée des devoirs auxpett-
»ples comme aux individus settles les
.«forces intellectuell.es Cl morales d'une i
«nation fécondent sa prospérité matéri-
»elle.
II nous appartient de prolonger une
«ère brillante en nous pénétrant des j
idéés et des principes qui sont dans la l
«tradition des Beiges l'inébranlable at- i
Le Roi disait dans son discours: Sett
les les forces iutellectuelles et morales
d'une nation fécondent sa prospérité ma-
térielle et, plus loin, il ajouatit: «Que
Dieu rn'aide a remplir cette mission!»
II y a au sein du parti socialiste des
hommes de bonne foi, qui croient que
settles les forces intellectuelles, et, auh
certain point de vue, les forces mora
les d'une nation suffisent a élever le ni
veau de la masse. Gette idéé suppose a
tort et exagérément une bonté naturelle
cltez rhomme. Elle part d'une concep
tion par irop humanitaire pour aboutir
l chez certains aux voies de fait violentes
de l'anarchisme. Si le Roi n'a pas joint
explicitement aux forces inlcllectuelles
êt morales les forces religieuses, il n'a
pas oublié de s'écrier plus loin: Que
i Dieu m'aide a remplir celtc mission,»
e'est-a-dire la mission sociale du Roi.
i
«tachement a toutes nos libertés con-
stitutionnelles, 1'amour de not re indé-
«pendance, la sagesse el la mesure dans
«la ges lion de nos affaires puhliques.»
A l'aurore de cel te année, il est trés
hou de retire le discours-programnte de
S. M. el d en souligner tels passages.
Au début de cetle période electorale,
tiitis dans tin mêrne sentiment d'atnour
pour l'Eglise catholique et pour la Pa-
trie Relae. chacun et lous. de tou-
tes nos forces, nous 'travaillcrons pour
le bien commun et, Dieu aidant, nous
atirons la yictoire.
m>. La Pa trie.
La letlre pastorale suivante adressée
par S. E le cardinal Archevêque de Ma
lines et NN. SS. les évêques de Belgi-
que au clergé et aux fidèles a été lue di-
manche au pröne:
En pari an t de ce que promet le règne Lettre Collective (Je
du Rot Albert, lions lui presumons la ta-
che de rendre la Belgique plus forte, plus j 1'épiSCOpal Lelge
Eï «t n!L«"e s l'te'prit ,"cs i a propos de l'avènement
Leiges eux-memes, car tl est incontes-
table que nous avons une tendance a'dé-
précier nötre propre bien au béuéfice
du bien d'autrui.
Nous devons avoir ou gagner la con
science de ce que nous sommes.
Lc programme tracé par le Roi se
confond avec le programme du parti
catholique.
II semble qu'on se grandit a considé-
rer les questions et les choses nationa-
les, paree que beaucoup Incarnent les
questions; de parti en des intéréts d'ani-
'bitions et de personnalités a satisfaire
on a contrecarrer. G u i q u e s tt u 111
Geux qui yoient les polémiques journa-
lières sous eet angle nous mesurent a
leur propre oompas. Nous défendons
nos idéés pour elles-mêmes, paree qüe
nous avons la croyance et la certitude
quelles sont susceptibles dans leur ap
plication de nous mener au bonbeur.
Lorsqtte les libéraux présument être
les défenseurs de l'ordre et du bien,
nous trouvons bien étranges' leurs con
ceptions qui permettent des comprontis-
sions, tel le cartel avec les socialistes,
telle leur attitude dans l'affaire Ferrer.
Gette conduite montre la march© de leur
esprit, par tan t d'une idéé fausse, que
peut-être ils ónt cru juste, vers uit aveu-
glement qui s'entête.
En ouvrant cette année, négligeantdes
facons d'agir dont nous avons pu et dont
nous poitrrons être 1 objet, nos amis et
nous, nous nous ferons tut devoir, dans
la période electorale qui commence, de:
pi atiquer largement, comme par le pas
sé, la tolérance envers les idéés des au-
tres. Ou a nommé la tolérance: la chari-
lé intellecluelle. Nous aurons cette par-
tie de la charité. Nous nous souvien-
drons que, dans la lulte, nous ne visons
que les idéés et si. par les hasards du
combat, les personnes se trouyent at-
teintes, elles ne pourront s en prendre
a la foi de l'adversaire, mais seulement
au principe qui les a guidées dans une
fa?ou d agir regrettable. Nous agirons
ainsi, sous la dictée d'un double senti
ment: ie sentiment national et le senti
ment chrétien.
du Roi Albert
Nos Trés Citérs Frères,
Vous vous êtes religieusement associés
au deuil récent de la Patrie. Les prêtres ont
célébré la Messe, les fidèles ont prié, ont fait
la communion pour le repos de 1 ante du
grand Roi que la Belgique vient de perdre
et dont la gloire, a l'invetse du sort réservé
a la plupart des réputations liuntaines, ira
grandissant, nous n'en doutons pas,a mesure
que les années permettrout de rnieux appré-
cier les services immenses, rendus par son
initiative géniale et persévérante a la civili
sation chrétienne,
Le mariage reiigieux du Roi et sa üd
ouvertement chrétienne nous donnent le
ferme espoir que Dieu lui a fait miséricorde,
pour ne plus se ressouvenir que des mérites
supérieurs de sa carrière royale. Ne con-
damnons point autrui si nous ne voulons pas
nou8-mêmes être condamnés Nolite
condemnare et non condemnabitnini(1)
Redisons plutot la charitable prière que
l'Eglise fait entendre sur la tombe de tous
ses enfants qui meurent en union avec elle
Eparguez votre serviteur, Seigneur, ne le
soumettez pas a la rigueur de votre justice,
paree que nul no sortirait indemne de de-
vant votre tribunal, si vous-même ne con-
sentiez a l'absoudre de toutes ses fautes. Ne
l'écrasïz done pas sous le poids de votre
sentence judiciaire, ayez égard plutót aux
supplications sincères du peuple chrétien
qui intercede pour lui. Couvrez-!e de votre
clémence.ne prononcez pas lacondamnation
d'une óme qui fut, au cours de sa vie ter-
restre, marquee du sceau de la Sainte
Trinité.
La Belgique possède un nouveau Roi
vous avez entendu avec émotion le récit de
son inauguration triomphale.
Vous avez partagé notre reconnaissance
et uni vos voeux reiigieux aux nótres, en
faisant monter vers Dieu l'hymne de t.otre
mnauime allégresse et de nos actions de
graces.
Oui, mes Frères, Dieu en soit loué
Le Roi Albert inspire aux antes chrétien-
et patriotiques les meilleures espéran-
-ces..
j (1) Luc. VI, 37.
La Providence raadmirablement préparé
au róle qu'il a la mission d'accompür et lui-
ntême, avec autant de simplicité que de
grandeur, il a affirmé devant le pays qu'il
a la vision trés nette de la ta?he qu'il as
sume.
Tandis que tous les organes da l'opinion
publique semblaient s'appliquer k l'envi k
faire éclater devant le monde la prospérité
éconontique de la nation beige, le Roi, aussi-
tot après avoir rendu un juste hommage
aux artisans de la richesse publique, éleva
sa pensée et du même coup celle de son
peuple plus haut et prononca cette noble
sentence quele pays retiendra
La Belgique est heureuse, elle est riche
ntals la richesse créé des devoirs aux peuples
comme aux individus seules les forces
intellectuelles et morales d'une nation
fécondent sa prospérité.
Nous l'entendïmes ensuite eccourager
a les conquêtes paeifiques du travail et de
la science, des arts et des lettres en Flandre
et en Wallonië accuser les caractères
d'humanité et de progtès,» de notre politi
que coloniale affirmer que la mission
coloaisatrice de la Belgique ne peut être
qu'une mission de haute civilisation que
le Souverain doit se tenir, avec une en-
tière loyauté, au-dessus des partis veiller
au maintien des forces vives de la nation
puis, senablable au Samaritain pieux dont
parle l'Evangile, on le vit s'incliner affec-
tueusemeut vers les rnoins bien partagés de
ses sujets en disant II faut que,sans cesse
i attentif k la voix du pays et penché, avec
sollicitude, Bur le sort des humbles, le Sou
verain soit le serviteur du droit,et le soutien
de la paix sociale,
Nos trés chtrs Frères, le Roi aime son
pays. La Reine partage ces sentiments
d'inaltérable fidólité a la Belgique.
Les augustes parents s'engagent a trans-
mettre a leura enfants, les sentiments qui les
animent eux-mêmes, a savoir, 1'amour du
sol natal, 1'amour de la familie, 1'amour du
travail,1'amour du bien. Ce sont ces vertus,
ajoutait Sa Majestó, qui rendent les nations
fortes.
Les Beiges pouvaient-ils ambitionner un
nteilleur programme Et ceux qui entendi-
rent le Roi le formuler, auraient-ils pu dé-
sirer de sa part un accent plus vif de con
viction loyale et de volonté décidée
Aussi.nous remercions Dieu de la journée
magnifique de la Joyeuse Entrée de Leurs
Majestés le Roi Albert et la Reine Elisabeth
dans leur Royaume.
L'appel adressé par le jeune Souverain
a 3on Dieu Que Dieu m'aide a remplir
ma mission retentira dans tous les ceeurs
chrétiens et les incitera a prier pour leur
Roi.
Aux personnes augustes de Leurs Majes
tés, nous associerons, dans notre reiigieux
souvenir, la Mère vénéréa et aimée, dont la
foi, le caractère, les hautes qualités intel
lectuelles et morales ont surtout contribué
a préparer h la Belgique un Roi que le pays
contemple déja avec fierté et envers lequel
il se montrera, nous en nottrrissons la con-
fiance, a mesure que les années se déroule-
ront, de plus en plus reconnaissant.
Nos trés chers Frères, au moment oü Sa
Majesté le Roi Albert inaugure le troisième
règne de notre Dynastie, nous nous plaisons
a redire avec vous la prière que la nation
Beige récita lors de l'avènement au tröne
des rois Léopold I et Léopold II. Cette
prière est celle par laquelle le roi Salomon
demandait au Seigneur de lui accorder lat
sagesse Dieu de nos pères, Seigneur misé-
ricordieux... donnez a notre Roi la sagesse
qui entoure votre tröne, traitez-le comme
un Père traite son tils... Vous l'avez é'u roi
de votre peuple.du haut du tróne oü Votre
Majesté règne dans les cieux, envoyez-lui
votre sagesse, afin qu'elle le guide et qu'elle
l'aide a discerner toujours ce qui vous plait.
Elle enabrasse tout, pénètre tout, elle lui
enseignera a agir avec prudence et l'entoure-
ra de sa protection puissante. Et aiuBi ses
actiens seront agréables au Seigneur, et il
gouvernera son peuple avec justice... Car
est-il un homma au monde qui,de lui-même,
soit capable de pénétrer les desseins de Dieu
et de connaitre les volontés divines
A ces fins nous ordonnons
1) Qu'un Te Deunt soit chanté pour le
Roi et pour la Reine, le dimanche 9 janvier
1910, daos toutes !es églises de notre
dircèse, it l'exception de l'église de Sainte-
Gudule. a Bruxelles, oü nous venons de
l'avoir chanté nous-même assisté de tous les
évêques de la Belgique, en présence de LL.
MM. le Roi et la Reine, de la famile royale
et des grands corps de l'Etat.
Dans les villes, on ne le chantera que dans
l'église principale et le clergé des autres
églises y assisteia en habit de coeur.
2) Que les prières Domine salvum fac
regem nostrum Albertum, etc. soient
chantées k l'intention du Roi, tous les di-
mancltes après la messe paroissiale.
3) Qu'un mois durant, les prêtres disent a
la Messe la collecte Pro Rege
Notre présent mandement sera lu en
chaire dans toutes les églises et chapelles
publiques de notre diocèse, le dimanche 2
janvier 1910.
Donné k Malinas, le 24 décembre 1909.
t DÉS1RÉ JOSEPH, Card. MERC1ER,
Arch, de Malines.
f ANT01NE, Evêque de Gand.
t GUSTAVE JOSEPH, Evêque de Bruges.
t CHARLES GUSTAVE,Evêque de Tournay.
t THOMAS LOUIS, Evêque de Namur.
t MARTIN HUBERT, Evêque de Liége.
Le Jeudi 3o décembre a eu lieu la demière
distribution des prix de l'année, celle de
l'école professionnelle.
Hêtons nons de dire que, pour arriver
bonne dernière, elle fut loin d'etre la moins
intéressante. Je ne sais même pas s'il n'y a
pas lieu de lui décerner la palrne. Et certai-
nement, a certains égards, elle l'emportait
sur toutes, haut la main.
Bien entendu, nous ne nous arrêtons
guère au cóté tralala de ce genre de cérémo
nies. Encore convient-il de noter avec éloges
le chant en choeur de l'hymne de Texpansion
beige Vers TAvenir Ce qui doublait le
charme de ce choeur, c'était son heureux a-
propos. Les paroles de eet hymne disaient
quelque chose dans la bouche de ces appren-
tis sur lesquels repose l'espoir de la Belgigue
plus grande. Tout Tavenir matériel du pays
dépendra, en effet, en dernière analyse, de
notre supériorité manufacturière, et celle-ci
est surtout le fait de l'ouvrier a égalité
d'outillage.
L'intérêt de cette fête scolaire et son mé
rite, tant relatif qu'absolu, résidèrent princi-
palement dans la constatation des résultats
fournis par la première année de cours; dans
ta présence de ce bataillon de 128 apprentis,
immatriculés volontairement pour se pré
parer dignement aux futures guerres écono-
miques.
Plus éloquente encore était l'absence d'une
foule de postulants dont les parents bour
geois et ouvriers sollicitent instamment
l'admission et que la direction se voit dans la
triste nécessité de refuser, vu rimpossibilité
d'étendre indéfiniment son oeuvre et d'agran-
dir ses installations déja si importantes. 11 y
a déja, en effet, des sections de typographic,
d'imprimerie, de cordonnerie, de mécanique,
etc. Les mécaniciens, a eux seuls, forment
un groupe de 27 les tailleurs sont 19 les
menuisiers-charpentiers sont 32. Et tous les
cours sont a la fois théoriques et pratiques,
donnés par des maitres expérimentés et dotés
d'un outillage scolaire des plus complet et
des plus perfectionné livres, gravures, mo-
dèles, outils, machines, etc. La visite des
locaux, des ateliers et de l'exposition, qui
suivit la distribution des prix, fut pour d'au-
cuns une révélation, pour tous un émerveil-
lement et une affirmation indiscutable des
i
services que doit rendre a notre ville cette
excellente institution, qui nest en rien la
doublure, mais le complément nécessaire de
notre école industrielle.
Comme l'a parfaitement fait ressortir*notre
conseiiler communal M. A. Biebuyck, prési
dent du comité de l'école,'autant.la fondation
de celle-ci provoqua, il y a un an a peine,
l'étonnement mêlé de sceptisme et même
d'hostilité, rósullat de l'ignorance, autant,
aujourd'hui elle est bénie, non seulement
par les pères de familie soucieux de l'avenir
de leurs enfants, mais encore par les'patrons
avisés qui comprennent leur veritable inté-
têt. O11 s'étonne plutót maintenant qu'elle
n'ait pas toujours existé, et on n'admettrait
pas sa disparition'— une |éventualité qui ne
saurait d'ailleurs se réaliser tint qu'il existera
a Ypres des amis de l ouvrier de la trempe
des fondateurs de cette école, tant que la
ville sera administre'e par des amis de cette
école, soucieux de, la soutenir Jparce qu'ils
comprennent et poursuivent ,les intéréts de
la population et l'avenir de la ville.
Mais, comme la dit aussi M. Biebuyck,
pour mener a bien cette entreprise |,hardie et
aboutir d'emble'e a de si brillants'résultats, il
fallait le zêlej dévorant et éclairé de l'infati-
gable directeur, M. l'abbé Neuville, seconde
par lesmaitres de choix qui donnent les diffé
rents cours.
La place nous est trop mesurée pour nous
étendre comme nous le voudrions sur l'txcel-
lente organisation, a tous points de vqe, de
l'école professionnellej et jsur les services
qu'elle ne pourraj manquer de rendre. Ajou-
tons seulement un mot au sujet de la solen-
nité qui fait l'objet de ces lignes. Le pro-
gramme dt la fête, intprimé en deux couleurs
était l'oeuvre des apprentis-typographes et
imprimeurs et leur fait grandement honneur.
Nous n'y avons relevé la moindre] coquille,
Ces apprentis la prometteptpour leur coup
d'essai, ils enfoncent _beaucoup de maitres
imprimeurs.
Quant aux prix, c'était une nouveauté de
voir octroyer, en guise de récompenses, des
outils divers, soignés et perfectionnés.
Pire que tant d'écoles, voir des universités,
forment un tas de déclassés, c'est a-dire des
malheureux et des éléments dangereux pour
la sociétéIci, tout au contraire, un des
plus grands bienfaits de l'école.sera de dirni-
nuer le nombre de déclassés de diminuer
aussi, comme le signalait le Président, le
nombre de ces concitoyens qui, faute d'apti-
tudes, ne parviennent pasTi trouver du tra
vail sur place et sen vont travailler lejsol, au
pays voisin, malgré les conséquencesidéplo-
rables que cela entraine.
Combien plus beaux que des livres, entre
les mainsj de ces fils d'ouvriers, les nobles
instruments de travail manuelCelajn'avait
l'air de rien, a première vue, cette curieuse
substitution. Mais, a la reflexion, quel pro-
grèscela révélait et quelles heureusea'pers-
pectives cela nous ouvrait suriun avenir cer
tain de sérieuse amélioration sociale et de
de'veloppement industriel en notre somno-
lente ciré, jadis'si industrieuse
Séance dumMardi 4 Janvier igio
Sont présents 'MM. R. Colaert, bourg-
mestre-président Fraeijs et Vandenboo-
gaerde, échevins Fiers, Vanderghote, Bou
quet, Sobry, Iweinsd'Eeckhoutte, Lemahieu,
Biebuyck, Boone, conseillers Vander
Donckt, secrétaire communal.
MM.'^les conseillers Struye, D'Huvettere
et Begerem,]empêchés,'se2sonC fait'excuser.
Le public est admis'a 5,heuresjdans la salie
des délibérations.
M. le Bourgmestre se lève,'^et, [devant
l'assembléej qui l'écoutejdebout, prononce le
discours suivant
Messieurs,
Depuisj notre dernière réunion publique,
le pays a été cruellement éprouvé par la mort
dej S. MN Léopold 11,|décédé?a I.aeken,rie
17 décembre, après un règne de 448ns.
JOURNAL
YPRES
Organe Catholique
de ['Arrondissement
3ti