1909-1910 ifi e m ¥- es cs m m Orrr Ypriana. «Leopoldus Rex.> les fiusses nouvelles du Progrès No restauralions Gilde St--!ic] Bepos dominical PHARMACIEN DE SERV] l a musique a Tourn Les ét ren nes et la Tom es encouragements et l'appui de l'admini- stration publique. g M. Ie Président prend acte du contetiu de cette lettre qui prouve que les subsides de la ville sont bien place's. L augmentation accordée aux agents de police, dont les traitements sont porte's de i ioo, 1200 et i3oo a 1200, i3oo et 1400 b sejustifie par le renchérissement des vivics et par les rapports journaliers qu'ils sont in vités a fournir sur le fonctionnement réguii. r de certains services communaux. La dépense pourvue pour l'éclairage p blic est de 18.000 fr. Elle s'explique par i nombre toujours croissant des réver' qui est actuellement de plus de 5oo. It a a c tenufcompte de la demande de M. le co sc ler Bouquet tendant au placement de r ou veaux léverberes a l'Hazewind et a la port de Menin. M. le Président promet d'examinei avit bienveillance, aux fins de suite procl ai 1 1 le voeu exprimé parM, le conseiller Lerru - hieu de voir placer chaussée de Dixmudf au dela du nouveau canal et a hauteur el Boesinghe, 2 lampes a pétrole, une a 1 en droit du poteau indicateur, et une autre dans le tournant. A Particle 57 5 des Pépenses ordinains M. le Président relève la somme de fr. S.oou que nous coüte annuellement le service des eaux, sans compter le salaire du personnc qui atteint fr. 4.000. La question de la dim nulion de ces frais est a Pétude. La commis sion spéciale espère réaliser une économie u 4 a 5.000 fr. par an. Cette économie est des plus appréciables, surtout au moment ou d'autres recettes diminuent. II y a lieu de remarquer ici le souci co stant de notre administration de créer d recettes nouvelles sans recourir, comme d'autres villes, a l'impot. M. le conseiller Bouquet observe que le nettoyage des rues laisse a de'sirer et qu dans certaines rues, il n est pas encore te mine' a midi. M. le Président répond que des améliora tions notables ont été apportées a ce service, en particulier par suite des rapports journa liers que dressent les agents sur son exécu- tion. L'irrégularité signalée provient en grande partie de ce que les particuliers eux- mêmes n'observent pas le reglement, et ne se préparent pas en temps'utile au passage dts boueurs. L augmentation de traitement cctroye a M. le Directeur del'Harmonie, quoique non sollicitée,se.justifie par 35jannées d'txct iienis services et-par l'augirientation du no.:.bre des concerts. M. le conseiller Biebuyck donne quelquss explications au sujet du fonds de chómage auquel la ville a accordé un subside de 100 francs. C'est une sorte d'assurance mutuelle contre le chomage invo.'ontaire, qui garantit a louvrier, moyennant un versement hebdo madaire de *5 ou 3o centimes, une indem nité journalière de r fr,, r.5o ou 2 francs, pendant 3, 4, ou 5 semaines, Le chomage involontaire s'entend de celui qui a sa source dans toutes causes autres que la grêve, le lock-out, ou la maladie, et qui provient du fait de crise ou de mauvaise saiscn. La Province et l'Etat interviennent égale ment dans la constitution de ce fonds. A 1 article i32 (chapitre des depenses ex- traordinaires) M. le Président fait remarquer qu il n a été voté qu'une somme de 7 400 fr. pour la féte communale de 1909. Nous som- loin du chiffre de 20.000 francs pour fetes que 1 on nous accuse parfois d'y consacrer Nous avons lieu d'etre satisfaits de la com position actuelle du gaz qui laissait précé demment a désirer. On examinera toutefois la question de l'achal dun photomêtre afin de pouvoir faire régulièrement Ie controle de son pou voir éclairant. M. le Président espère être a même de proposer au cours de cette année la restaura- tion de 1 Hótel de Ville. II souhaite que tous les membres sc mettent d accord pour accep ter le prejet de M. Coomans, ingénieur- architecte de la ville. Le Collége fera des propositions plus tard pour l'érection d'une chapelle d'attente au cimetière. M. l'Echevin Fraeijs justitie le subside de 1000 fr. accordée a l'Harmonie communale et au corps des pompiers pour permettre a leurs membres d'aller visiter la prochaine exposition de Bruxelles. Lts agents de police seront munis d'un ve'lo pour la surveillance des remparts. II arrive assezfréquemment que les promeneurs soient molestés par des gamins, au point qu'il y aurait lieu d'examiner s'il ne faudrait interdire l'accès des remparts aux enfants non accompagnés de leurs parents. M. le conseiller Biebuyck sigoale a ce propos les déprédations commises dans les pelouses et les jardinets et propose qu'on entoure ces dcrnlers de treillis, comme ce lase pratique a Courtrai. M. le Président ne croit pasque-cette rnc- sure soit efficace. II faudrait réformer la men talité de l'cnfant. Les instituteurs pourraient être invités a rappeler aux enfants, deux fois parsemaine, le respect dü aux plantations et a la propriété d'autrui en général. Les délinquants seraient retenus pendant qucl- que temps au bureau de police, et les parents seraient avertis d'avcir a vei lier plus étroitc- ment sur la conduite de leurs enfants. Un crédit de 1000 fr. est prévti pour la fête nationale. M. le Président est d'avis de supprimer certains concerts donnés par des sociétés de musique étrangères qui ne valent pas les notres. Le cotat de la nouvelle salie de spectacle, non pre'vu au budget, sera inscrit par rappel. M. le conseiller Lemahieu demande la ré- fection de'a Paddevijverstraat. M. l'écheviu Vanclenboogaerde répond au nom du college que des négociations ont été entamées, mais qu'il craint de ne pas les voir aboutir par suite de l'obstination de certains propriétaires qui refusent de céder le terrain d'emprise nécessaire. On attend, au sujet de la creation d'un poste de pompiers au Wieltje, ure réponse du ministère. Un subside a été sollicilé du Gouvernement. MM. les conseillers Sobry Biebuyck demardent 1'établissement de trottoirs rue de Dixmude, rue de l'Abattoir et le long de Instil ut St Joseph. M. Ie président invite les propriétaires a s'entendre pour adresser au collége une de- mande collective. Leur part d'intervcntion dans la construction des nouveaux trottoirs est de 4a Pour fu.ir, M. le Président fait remarquer que J; Budget a été longuement exam'né en trois séances des sections, ce qui a permis d'abréger la pie'sent: discussion. La séance est ievée a 7 hcures. blent se refroidir d-. vanEquelquis dfficultés en baut lieu et qui peuventêtie aisc'ment dissipés. Espérons que notre collége éche- vinal s'emp'TSSera depréparer une prompte adjudication, et quo notre iNurgmestre- Député aura le bras a3sez puiss nt pour faire Ccoöir loute entrave. On vieat de plac.r uuo abal sons super posés a, l'une des frnêtres de l'étage supé rieur du beffroi. L'effet en est ,'rès réussi et masq era heuieusement les lenêtres qu'il avait fallu ouvrir'pour le placement du nou veau cari Ion. A propos du nouveau cari1 hu, nous ap pronons avec satisfaction que ut ma'eneon- treuse cloche, qui nous écorcba te tj rnpan, sera reinpiacée sous peu. L s six autres cloches légèrement discordan'es seront en même temps iru'ses au ton. Pour lors, les^nerfs du Progrès Strout cal més Rot 1 Vive la Famile Royale retentirent une dernières fois. Cette inoubliable mani festation patriotique avait vivement impres- sionné lc Roi qui en avait longtemps gardé le souvenir. Une seconde visite du Roi, celle-la toute intime et a l'improviste, eut lieu le samedi 11 juin 1904. La grande route macadamisée reliant Osten ie a la grande frontière fran- caise, concue par le Roi et dénommée depuis la route royale, venait d'êtres termine'e. Accompagnée de son chef de cabinet, le comte de Smet de Naeyer, le Roi, fit en auto, le t.ajet d'Ostende a Ypres pour faire pour abrUm-tons lZ\,nérêVSl lessat de cctte route. II fut reconnu a la mais il est et Ï1 Hoit g Grand Place par quelques officiers etM. bole de général ralliemetT tl t Brunlaut qui s'emprc-ssa d'avertir M. le en'i l commisaire de police. M. bourgmestr le lutte, en 1884 et qu'ils onl réu vent dans les circonslances les r neuses et les plus critiques, a s; der clurant un quart de siècle. Voulbns que nos efforts Soient 1 de plus récompensés, souvenc que c'est comme catholiques, j leur foi et résolus a Ia défend nous avons remporté Ia victoir done aüssi dans les inêmes coi que nous parviendrons a en co les fruits. Notre drapcau est asse ment déployé, il est porté asst Si le Progrès avait une comprehension plus saine du petit manuel de politesse, il saurait qu'il est de mauvais ton d'écouter aux portes du Cercle Catholique la nuit du Réveillon mais, comme le pavilion de sou oreil'e n'est que de feminine dimension, il a compris que Monsieur Fraeijs. le Président de 1'Association Conservatrice, avait le noir dessein dejeterè Ia face de ses amis poli» tiques la démission de ses quinze prébend- s, si avant les prochaines elections iégislatives le Gouvernement n'avait pas entamé les tra- vaux d'achèvoment du légendaire Canal Que les amis du Progrès se rassurc-nt Monsieur Fraeijs n'aura aucune demission a donner, pas même celle de Président de l'Association Conservatrice, pour le bon motif qu'il a la conviction que le dépaitc- ment des travaux publics, fidéle a ses enga gements, ordonnera les travaux d'achèvc- ment du Canal de la Lys a i'Yperlée long temps avant la Trinité. Ce jour-la, le Progrès et ses puissan's Patrons ne riront pas jaune. Oh noD Lu régiment de lanc'ers restera a Bruges etl'éccle d'équitation testera décidément a Ypres. Le projet de transfer!- a Tervuereh t st tibandonné. Les locaux d^meurés vides de puis le départ de la gendarmerie vo. t être a ménagés, afin de recevoir des indigenes prndaDt l'Exposition co'oniale. Ce sont oependant des nouvelles qu'on lanc-j dk.nnóe en anréa pour avoir apiès l'occasion de les démenPr. Ypres gardera son écoie, Bruges ses lanciers et tout sera pour le mieux dans le meiileur des mondes. L'émoi qu'elles provoquent prouve cepen dant combien nos cités flumandes sont atta- cbées a leurs institutions. Le portail Sud de notre cathédrale vient d'être dégogé de ses échafaudages et l'on peut pleinement juger de l'oeuvre accomplie. L'ensemble est sévère et grandiose. S'il est permis de regretter la massivité des flèches des deux tourelies ainsi que le peu de 8aillie donuée aux meneaux des fe- nêtres du pignon, il faut reconnaitre que la conception généra'e est do grand mérite. La rosace et les balustrades ont conservé ti ès heureusemont leur forme primitive. Quant au portail, dort les riches détai's sculpturaux sont actuellement entre les mains d'hi btles artisans Yprois, il promet d'être uae oeuvre d'ait. Les travaux du petit portail laiéral sont également en bonne voie d'exécutiou. La restauration du troisième arc-boutant est commencée, et il serait très-opportun de profiter des échafaudages existants pour restaurer la balustrade qui euvironne, de ce cóté, le transept. Nous espérons que tous ces tr.ivaux seront ter minés l'été prochain. Cette grande figure qui vient de s'éteindre ne devrait etre butinée qu'en ffigie de mé daille,et c'est en une langue immortelle qu'il conviendrait prerque d; parler de celui que la Belgique prrtera au Panthéon de ses gloi- res immortelles. L'heure n'cst pss aux petins de concierges, ni eux anecdotes d anttcham re. La Belgique r: perdu son chef, le symbole, le soutien de son unite' nationale, et c'est l'idée de Patrio seule qui doit dominer, et surtout celle a'une Patrie plus grande. L'ceuvre prodigieuse, de colonisation du Congo est la résultante de la haute intelli gence doublée de l'éncrgie indomptable de notre Souverain. La Belgique, en tant que nation, n'aurait peut-être jamais rien fait pour aider le Roi dans cette colossale entre- prise bien faite pour effrayer, au de'but, un petit pays. Quelques hommes d'Etat, comme Lambermont et Beernaart, se sont associés aux hautes conceptions du Roi, en même temps qu une poignée de braves soldats dont la postértité retiendra les noms. La magni fique colonie a suscite d'autant plus d'envies qu elle état mieux conrme, et il a fallu touu la diplomatie de notre Roi pour la conserver et la transmettre a son pays. II faudrait les colonnes entières pour re- tracer les travaux grandioses dus a l'initiative royale, et parmi ceux-ci, les embellisscments d'Ostende comptent parmi les plus impor tants. La reine des plages, comme on l'a appelée a juste titre, en attirant, chaque été, 1 'aristocratie étrangère, fait afïïu:r des mil lions qui profitent non seuL-ment a Ostende, mais a la-I'landre et au pays entier. Les limites restreintes de eet entretrien ne nous permettent guère d'insister plus longue ment sur la prospérite' dont notre pays a joui pendant ce long règne de 44 ans. Fidèles a notre habitude, rappelons quelques souvenirs yprois se rattachant a notre Roi. Après sou avènement au trone le 17 dé- c- mbre i865.date joyeuse qui contraste av c la date fatale du 17 décembre de cette année, Leopold II fit sa joyeuse entrée d'abord dans les chefs lieuxdê province, ensuite dans les chtfs-lieux d'arrondissement. C>- laertetM. l'éeheviu Struye, informés pat téléphone a 1 Hotel de Ville, netardènni pas d'aller présenter leurs hommages an Ro et lui cxpliquèrent les importants travaux de restauration entreprendre aux Halles. En passant par !e Donkcrpooit le Roi jeta un coup d oeil a l'égüse Saint-Martin, et entra par 1'Hotel de Ville, aux Halles dont il visita les salles et leurs peintures murales_ S'appuyant au bras de M. le Bourgmestre, il descendit l'escalicr cn face -'e la Bou- cherie. Après un arrêt d'un quart d'heure, le Roi repartait a 5 heures vers Ostende oü i! d_- vait recevoir ces invités a 6 heures. En quittant, il serra, a plusieurs reprises, la main a M. Colaert et aM. Struye, leur prometant. abrefdélas, une nouvelle visite, qui n'eut plus lieu Une loule tiès compacte était accourue qui salua le Roi des répétés de Vive le Roi Le 23 jMiliet de l'année jubilaire I905, la vilie d'Ypres pa; dus fêtes brillantes, affirma a nouveau ses sentiments dynastiques, et la date historique du 21 juillet est commémo- rée avec plus d'éclat d'anuée en année. Notre population, émue a la lectures du manifeste affiche' sur nos murs, reporte déja sa sympathie sur le prince auquel ie tione de Léopold vieut d'échoir sa popularité n'est ternie d'aucune ombre et il ne s'tst signalé au pays que par des lienfaits et de nobles exemples. Journal de Roubaix. ff- pi p*' p*. $f*. if\ if* oombattants ont le devoir de le sous peine de se condamner a persion et, par conséquent, a ta Le meiileur souhait que nou sions adresser en ce 'jour aux ques, eest de bien se pénétrer necessité de cette union et du d'c I of'inner, mieux encore par leur que par 'des prolestations oratoirc souvent éphémères et parfois 'dér par les dissentiments du lendem II y a pas, surtout dans les conjoi ou nous sommes, d'opinions proi de préférences personnelles qui pi se superposer a notre programme tionnel et prendre Ie pas sur lef cipes essentiels et sur les Intéréts rieurs qui constituent la Véritable d être de notre organisation inilifa Le Bien public est plus que resolu a défendre et a suivre pot propre compte cette politique ratio et tellement opportune qu'on pc la qualifier d'indispensable: En cc niers temps surtout, nous avons n tré dans cette voie des approbt des sympathies et enfin des adli nombreuses dont nous sommes naissants et dont le cordial enco taent vient s'ajouter pour les s de la presse, a la Satisfaction du I accompli. Nous remercions ici les oonnus ou ïncönnus, qui ont bien nous accorder ces témoignages en détrennes. Qu'ils veuillent êlre n des que nous n'aurons rien plus a que de justifier la continuation cl concours et de leur estime! La v site de la familie royale fixée La restauration du cloitre St-Martin, si vivement atter.due par un grand rombre de nos concitoyens, se fad désirer, Certains enthousiasmes de la première heure sein- au 5 aofttj 1867fut remise a l'année suivante par suite du décès du beau bère de roi S M. Ferdinand-Maximilien Joseph, archiduc d'Autriche, empereurjdu Mexique, dontou connait la triste fin survenue a Quereta-o, le 19 I"'" 1867. L'invitation, renouvelée, 'fut agree pour la date du 3 aoüt i?68. De g'ran- des fêtes furent organisées, a cette ocasion et les journaux locaux de cette époque en donnent les discriptions des plus détaillées. Le Roi, aécompagné de trois minislres et de nombreux dignitaires, arriva a n heures 45 et fut ocu a la gare par M. Beke bourg mestre, entouréde son Conseil etd'autorités ctviles et militaires. Son entrée en ville fut tnomphale et souleva le plus grand en hou- stasme. Conduit a l'hotel de M le se'nateur Mazeman de Conthove, rue de Lille le Roi sera affectueusement Ja main de son an-ien collègue du Sénat Après le déjeuner offert par M. le se'nateur, le Roi visite l'égüse de Saint-Martin, ou deux discours furent pro- noncés, 1 'un par M. le doyen, l'autre par M Mulle, président du Conseil de fabrique. S. M. prit place ensuite sur une estrade dressé a la Grand'Place et, rapportent nos journaux, était comme encadrée dans un bouquet de fleurs, entre deux tribunes oinr'es des plus jolies dames de la ville Une can tate, oeuvre de MM. Otto et Denoyelle. ob- tint le plus grand succès, et valmt aux au teurs les félicitations royales. M. Otto était tellement ému de cette gracieuséte', qu'en descendant les degrés de l'estrade, il mjt 1 envers son calque de pompier. Puis, se succédèrent un interminable défilé de toutes les sociétés de la ville et de l'arron dissement, une fête équestre a l'Ecole d equitation et un banquet aux Halles, au menu pantagruéligue, selonla mode de l'e'po- que. Quand le train royal s'ébranla a 10 h. 35 du soir, les acclamations de Vive le Demain, dimacche 16 Janvier, a 7 dusotr, grande fête de gymnastique c see en la salie du Volkshuis. Fanfare Royale Samedi 5 févrierd 8 ijs heures, botree Tabagie, h la salie Iweins. Entre l'année qui finit éi l'année qui commence, la pensée chrétienne s'élève vers le Souverain Maitre 'du temps pour le remercier des graces Fefues el pour implorer de sa Bonté iniséricordieuse les graces espérées. Nous avons présentement, en Belgi que, des motifs tout spéciaux de main tenir cetle religieus© tradition. L'année 1909 a été, pour noire pays, pleine de grands événements l'année 1910 nous en fait présager d'autres qui, eux aussi, ne manqueront pas d'impor- tance et peuvent influer dans line large mesure sur le cours de nos destinées national es!. Ne sommes-nous pas, d'ailleurs, al en trée d'un règne sur lequel le Roi Albert vient lui-même d'appeler les bénédic tions divines? Le patriolisme el la re ligion nous commandent de nous asso- cier a la prière de notre nouveau sou verain. A Roi qui prie, peuple qui prie.' N'est-il pas juste aussi qu'aux cyni- ques blasphemes et aux parades d im piété qui sc produisent lous les jours dans la presse et jusque dans nos as cm blées publiques, nous répondions par raffirmation de notre foi en Dien t par notre fidélité aux pieuses coutumcs de nos ancêtres? La Belgique est par tout connue comme un pays religieux elle 11e pourrait que s'amoindrir ei dé- cho-ir en perdant cette bonne renommée. En nous inclinant humblement dievant la Providence, nous n'abdiquous jen au cune manière la liberté c[u'Elle-mêmu nous a donnée. Nos hommages n on', de valeur et de mérite que paree qu'ils sont libres. II ny a rien de commitn entre le christianisme, et te 'fatalisme.. Si nous d em andons a Dien sa protection et sou aide, ce n'est pas pour déserter le poste et pour fuir les devoirs qui nous attendent dans le combat de la vie. De même, si nous implorons les graces divi nes, ce n est pas pour ne pioint les cfin- ployer, eest, tout au contraire, pour les féconder par nos oeuvres. Elle est d'un giand saint et dun intrépide défenseur de 1 Eglise cette belle maxime' prior comme si tout dépendait de Dien, agii comme si lont dépendait de pons. Nous avons eu maintes fois l'occasion d'appliquer avec succès cetle règle de conduite, et tout annonce que nous |h*i- i'ons, dans l'ordre des. intéréts politi- Sellcstf'"pDltar! ',C I proPriélaires collecïifs debillefq Au cours „e s W Zus JZtl" "b aprons a défendre contre un retour of L r Com™esieIle T0»'ait que 1 fensif, I'enviable et glorieuse s/RuaUon dfapose md68 que les catholiques put conquise, de hau- ia fo J P'U8ieur3 Dimanche 16 Janvier C. LIBOLTE, Marché au Beurre, jp ff. fT'~ ff ff. fT' ff ff. Le prochain Concert de la Société stquede Tournai aura lieu le DiMANC Janvier, a 3 h. 1/2, ia Halle aux Grand'Place et il sera terminé a5 Le programme de cette fête musical* entierement consacré a l'Ecole Scand Le public sera admis a ce Concert, r aux Membres de la Société, moyenna pn'x d entrée de 5 frs. pour le Concert ueux frs. pour la répétition générale fi Samedi 22 Janvier, k 8 h. du soir. I Le nombre de ces places étant limi peut les retenir par correspondance dressant a la Librairie Decallonne Grand'Place, d Tournai. -u a I yj w Dans beaucoup d'établissements, Icl nes données au personnel par Ja cl sont versóes en une caisse dont le to ensuite partagéselon les régies de la distributive. L'usage des gratificatit nouvel an s'étant de plus en p'us ré il est des restaurants, des maisons fuie, etc., ru le magot des étrennes - dit ties coquettement. Or, cette annét nombre d'établissemeuts, le persoi consacré une partie de ce petit ca 1 achat de billets de la Tombola de sifion de Bruxelles qui resteront en usqu 'a la date du prochain tirage. j L est une idéé que plusieurs patri ercouragóe en intervenant poarleur compte dans la combinaisoD. L experience des précédents tirages 1 re que Dame Fortune favorise vol .*1 J22J JJ2J JSÜJ JZU J22J JQU JPl? J22J as t 'ft t (ft Clft ttft CTSr OsT Qgr Qffr l'abord "j CR i

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2