W^T. La Gendarmerie Le nouveau Carillon La Lhorale l'Orphéon Actes officiels iir maart tg?* «y^iWüSï Rapport de M. le Bourgmestre if' Vi c® if't» W Le Congo Leige fèj&tjpfgSjpfp du VELODROME D'YPRES m jfc-, j^v h :'>-.o-; i i ^ÈgutÊt ^oXsitó/rv nécessite8. Je ne la voterais pas si elle de rait constituer un jalon vers la démolition de la partie restante des remparts. A cette occasioD, je rappellerai la restauration des remparts que j'ai préconisée. Elle est prati quement réalisable en certaines parties. Si on n'y veille, dans un certain nombre d an- nées, des parties tomberont dèlles-mèmes, et il convient de conserver ce qui reste des remparts. M. Ie Président pense que c'est surtoutla couverture qui doit être remp'acée. Le pa rernent, pense-t-il, a été placé sous le gou vernement hollandais. M. Vandenboogaerde. Un nouveau pa rement serait difficile a faire tenir et serait inutile pour la conservation du rnur qui ne souffrira pas en en étant privé. M. b Président. Nous sommes done d accord pour ce qui conserne la couverture. Quand une brique est enlevée, en a vite fait d'en enlever un grand nombre. M. Boone propose formellement cette question a lYxamen du collége. M. D'Huvettere. Je suis grand partisan de la conservation intégrale des remparts. La lecture du rapport de M. le bourgmestre na m'a pas donnée satisfaction. Je voudrais que le Conseil décide s'il y a lieu de désirer la gendarmerie k remplacement proposé. M. le président. Je ne puis poser cette question. Le gouvernement place la gendar merie sur son terrain. Vous pou?ez expri- merdes regrets, mais c'est tout. M. D'Huvettere demande si, la gandarme- rie étant décidéa par l'Etat a eet endroit, le Conseil veut décréter la démolition des rem- paits. Après un échange d'explicalions, M. le Président dit que, dans ce cas, il faut rejeter Ja convention. M. Begerem voudrait voir supprimer cette partie du rapport Si plus tard la ville s'étendait dece coté.d'au' res administrateurs pourraient démolir le restant des rem parts... C'est dounor l'éveil, dit il. Plus tard dans cette éventualité, on avisera aux moyens. II est inutile deles énoncer main- tenant M. le Président. Si j'ai mis ce passage dans mon rapport, c'est paree que je pensais mettre cette clause que l'Etat ne pourrait pas exproprier le restant sous prétexte qu'on manquerait de vue ou d'air, mais ne renon- cerait jamais a son dioit d'expropriation. J'ai tenu plutót a proclamer l'omnipotence de la ville. C'est elle qui décidera. plus tard de ce qu'il y a lieu de faire. L'intention du Coliège est de ne pas toucher a ce que cer tains appellent ce bijou artistique. Je vou drais que la conservation de ce qui reste ne dépende que de la volonté de la ville. Quand la construction de la gendarmerie sera terminée,j'espère que toutle monde sera satisfait. M.le président propose de scinder le vote. L'approbationde letablissement de la gen darmerie a l'emplacemeut choisi par l'Etat est votée par le Conseil entier, moins deux voix. cel'es de MM. D'Huvettere et Iweins d'Eeckhoutte. La convention avecl'. tat est ensuite votée k l'unanimité. M. Vanderghote demande si la surveillan ce des chiens est pratiquée convenablement M. le président répoud que tous les soins sont pri8 pour éviter de nouveaux cas de rage. M. le président dit a M. Lemahieu qu'il a fait erreur en disant, k la derniére séance, que plusieurs procès-verbaux avaieut été dressés k des cyclistes qui n'avaient pas pris la droite, croyant qu'ils étaient tenus de suivre la voie cyciable. En réalité, uu seul procés-verbal a été dressé contre une per- sonne qui avait manifesté de la mauvaise volonté. M. Lemahieu répond que trois personnes ontété poursuivies, mais qu'é 1'audience du tribunal de simple police de vendredi elles ont été acquütées. M. le Bourgmestre estimeque les cyclistes, forts de ce jugement, qui fera jurisprudence, emprunteront la voie cyciable, et en cas de collision, on n'aura pas a réclamer. M. Begerem. II y aura toujours des erreurs judicaires... Ce u'est qu'un juge de simple police... (Rires.) M. le président. On interjettera proba- bkment appel contre ce jugement. On ren- verserait les gens impunóment sur une voie aussi étroite. L'Etat a eu uae mauvaise idee d'établir cette voie. Les piétons sont aussi respectables que les vélocipédistes... (Rires.) M. Begerem. A moins que les véloci pédistes ne deviennent des piétons... M. D'Huvettere demande la réfection de la voie cyciable prés de la gare de l'Est de Zillebeke, et M. le président dit qu'il en sera tenu compte. La séance publique est levée a 6 heures 15. i i Messieurs, (Notre ordre du jour porte Propriétés com-; munales. Echange de biens Ge titre n'enl dit pas assez Nous avons eu l'honneur det vous convoquer pour délibérer, presque d'ur- gence, sur deux questions qui intéressent yive- ment notre ville. i La première est connue pour avoir été ex-», aminée longuement elle est presque du do-i maine public. II s'agit, en effet, de la construe-1 tion, par l'Etat, d une caserne de Gendarmerie, dans la quelle nous avons k intervenir par voiej d'échange de certains terrains et d'aménage- menls des abords de eette caserne. La seconde est moins connue et n'a été soulevóe qu'il ya peu de jours, pendant les pourparlers que nous avons eu avec l'autorité militaire au sujet de la question de la gendarmerie. Notre rapport examinera successivemcnl ces deux questions et celles qui s'y rattachent, I. LA GENDARMERIE. Vous n'ignorez pas, Messieurs, qu'il est ques tion, depuis plusieurs années, de la construction,' d'une nouvelle caserne de gendarmerie. L'cm- placement actuel parait insuffisant et impro- pre au casernement des hommes. Le fonds et les batiments appartiennent k nos Hospices; Civils qui les donnent en location a 1 Etat, au: prix annuel de frs. 3000. L'administration; charitable a fait de iouables efforts pour main- tenir cette location mais le Département dei la Guerre est décidé a y renoncer, paree que, prétend-il, les batiments sont humides et qu'it n'est pas possible d'y loger le personnel qui» sera porté k 18 ménages et 9 gendarmes cé- libataires. 1 Après de longues recherches en vue dc trou-/ ver un terrain pouvant convenir a Ia costruc- tion d'une gendarmerie, le génie militaire avait décidé d'élever celle-ci Tangele Nord-Est 'dei l'Esplanade, vis-5-vis de la caserne d'infanterie.i Cette décision fut vivement critiquée par la presse et pat' des membres du Conseil. Nous nous fimes, en haut lieu, l'écho des récrimi-i nations de l'opinion publique, dont nous parta- gedmes du reste la vive 'émotion. C'est alors que nous proposames Rempla cement id ont hous parierons tout-i-l'heurc et qui est incontestablement mieux choisi quet le premier. Mais de multiples objections furentt soulevées, cette fois par les esthètes ou, comme on dit aujourd'hui, par les Pitoresques, qui' ont quelque fois tort, mais souvent raisoni aussi. Les propositions du Gouvernement im- pliquaient la démolition du bout de rempart, qui avec son fossé et ses arb'res, donne l'cn< trée de la ville une impression de vétusté, pré- curseur peut-on dire de l'aspect général de hv vieille cité. t Nous partïmes pour le maintien de l'état. actuel, sauf k le combiner avec la construction de la gendarmerie, décidée par le Gouverne-< ment. Notre désir le plus vif était de donner. satisfaction 5 celui-ci et ft l'opinion publique,i du moins k nos concitoyens et même aux étrangers qui se prononcent pour la conser vation des sites et des choses anciennes. Vous direz, Messieurs, et nous sommes parvenus A donner satisfaction aux deux intéréts en cause; Le Boulevard Malou serait prolongé sur une largeur de 20 mètres, la gendarmerie serait construite k Tangle fornié par ce Boulevard et l'Esplanade, autrefois rue du Progrès, sua une longueur de 93,50 m. et Une largeur d© 56,80 m. En face des batiments de Tangle Sud-i Est se dresserait le vieux rempart avec som bastion, rectifié de manière a donner au Boulen vard en largeur 20 mètres. Au bout de celui-ci| et perpendiculairement a son axe, déb'ute- rait une avenue qui irait rejoindre les cheminsi de ronde extérieur et intérieur et se prolonge-i rait en ligne courbe jusqu'5 la rue de l'arsenal Les conditions de l'entente entre l'Etat et la Ville sont précisées dans le projet de conven-t tion ci-joint. Notons spécialement que les bS-i timents de la caserne, tant du cöté de Tam cienne rue du Progrès que du Boulevard Malou prolongé, seraïent construit dans le style dit Yprois, suivant les plans joints a la convention,) et que l'érection de ces facades et la couver ture des batiments en ardoises exigent una dépense supplémentaire évaluée dc 40 fli 45.000 francs. G'est notamment 5 raison du: caractère artistique qui sera donné a Ten-» semble de Tédifice que la ville peut consem tir, de son cöté, la dépense qu'occasionnen ront les déblais et les remblais, la construction! d'une voie empierrée, d'un trottoir, d'un égout,< de la canalisation de l'eau et du gaz. Cette dé-i pense ne dépassera pas la somme de dix milla francs. L A ce compte, les abords de la gare seronts considérablement améliorés, nos promenades) embellies, nos remparts et fossés maintenus.» Et si jamais le besoin d'étendre de ce cöté la ville par la construction de norivelles maisona se fait sentir, ia voie serait erfiée et Taména-i gement du nouveau quartier préparé. Hatons-t nous d'ajouter que telle n'est pas Tintention» de Tadministration actuelle et que cela ne» pourrait se faire qu'en vertu de decisions prises par la ville elle-même, seule maitresso de ses destinées. v II. ECHANGE DE PROPRJ1ETES. Nous disions, plus haut, que, duns le cours de nos pótlfparlers avec l'autorit'é' militaire,» nous avons eu Toccasion de faire certaines propositions, qui, n'en doutons pas, recueille-» ront Tadhósion de l'opinion publique .comma la vötre. II s'agit de la Öisparition de l'immeu-' ble faisant partie de l'ancien corps de garde1 de la porte de Bailleul et qui n'est qu'un: hors-d'oeuvro depuis la dispnrition que Ton peut regretter, de cette porte. La maison, occu-, pée par M. Meyskens disparaitrait done, et personne ne le regretterait, croyons-nous, elle intercepte fftcheusement la vue de nos rem-i parts et fossés. D'autre part, le Gouvernement parait disposé a vendre les anciens bfuimenls do la manutention militaire, situés derrière l'é-t glise St-Jacques et encasirés dans les rempartsi appartenant la ville. - Vous avez bien voulu, Messieurs, aller sur. place et visiter ces batiments qui occupcnt prés de 20 ares. Comme nous, vous les avez trou- vés en bon état et susceptibles de recevoir plu sieurs services communaux, acluellement mal logés, comme nous le disons dans notre rapport relalif tï Temprunt, du 10 novembre 1906.1 Après l'acquisition que nous ferions de cesi batiments, nous aurons k vous faire des pro positions rclativement aux services y pla cer. Cette proposition va de pair avec des échan-i ges dc terrains qui sont développés dans le projet de convention. Le Département de la Guerre demande, comme compensation de Ta-» bandon Meyskens, des batiments de Tancienne manutention et de la plus grande contenance des terrains de l'Etat vis-é-vis de eeux de la ville (1), la construction de deux maisonsi pour sous-officiers sur un terrain de la ville,) contenant pour chacüne six mètres de facade ur trente de profondeur, et Tintervention de la ville dans leur construction pour une somme de frs. 12.000. Nous osons croire, Messieurs, que vous ap-> piouverez la convention que nous avons i'hon-i neur de vous soumettre et qui ne sera defini tive que le jour oü elle aura re?u les approba tion et autorisation nécessaires. YPRIANA. Le rapport sur Tadministra tion et la situation des affaires de Ia ville d'Ypres pendant Tannée 1908, vient d être pu- blié, et il contient, comme d'habitude, nombre de détails intéressants, voire memo d ensei- gnements utiles. Mais la lecture de ce docu ment n'est généralemenl faite que par les in téressés, et encore, la généralité du publio préférant discourir sur les affaires de la ville avec cette insuffisance de documentation, eet h peu prés qui caractérise le plus souvent la conversation. Nous avons glané dans petit volume et relevé certains détails qui. nous ont paru curieux, a Tinlention de eeux. qui aiment, en tout, une forme concrète. La population, qui avait diminué, en 1907,' de 3 habitants, a augmenté, en 1908, de 63, et élait au 31 décembre de 17.542. II faudra,. malheureusement, déchanter en 1909. C'est un état, sinon de reeul, du moins stationnaire, et il faudra se contenter, pour 1910, ü'attendre les effets bienfaisants de la lettre de Mgr. le cardinal Mercier. t 1 Cinq aliénés de plus qu'en 1907, est peut- être une conséquence des clialeurs de Tété de 1908. La mort, trés heureusement, n'a pas fait de soub'resauts violents et est restée dans les limites des statistiques précédentes, usant des maladies toujours les mêmes. L'e fastidieux ta bleau de la mortalité par rues a disparu du. rapport, et personne ne se plaindra de cette innovation. Le Conseil municipal ne s'est réuni que 16 fois, en 1908, alors qu'en 1907, le gaz et d'au-: tres questions, avaient provoqué jusqu'è 60 séances. t I Dans le rapport de l'archiviste, il se trouvo consigné un détail de première importance le manque de sécurité, au point de vue incendie,) tant de la première salie d'archives que de la> salie des XXVII. I 1 Une convention, avec différents propriétaires,i est venue régler, d'une manière définitive, la question du droit de passage, par Tancienne ruelle aux Tripes, dont le nom n'est connui de personne et qui, débouchant dans la rue Longue-du-Marais, aboutissait l'Yperlée. Le «hapitre du conlentieux relate les longueursl d'un procés que la ville inlenta en 1905 et qui finit en décembre 1907. La population secourue est de 2.975 per-| sonnes par Ie Bureau de bienfaisanee, et de 1.598 par les Hospices. L'en-tête Libéralités| testamentairesest suivie d'un blanc signi-( ficatif. N'y aura-t-il plus de philanthropes S ld manière des Godtsehalck et des Capron? Mutualités, coopératives et syndicats, déjftl au nombre total de 9, semblent égalcmenti prospères. L'a petite épargne voit son nombre de livrets sajis cesse augmenter la Caisse» d'épargne. l Une diminution de moitié du taux de la ré-l tribution scolaire 'était accordée au prof t des! enfants de fonctioruiaires. Cette disposition réf glementaire ja été supprimée. 1 L'Ecole Industrielle, dont le nombre d'élè-1 ves va plutót croissant, a fait l'acquisition de nouveaux modèles et d'ouvrages d'art. II a: été créé, sous le nom Ü'Ecole professionnellet Saint-Joseph, une 'école libre de métiers. Dès i'ouverture des cours, 88 élèves se sont fait inscrire, et on y donne des cours de perfec- tionnement pour ouvriers typographes, tail-' leurs, cordonniers, etc., ainsi qu'un cours de mécanique. Le Conservateur du Musée, afin de donner plus d'extension aux collections d'intérêt lo cal, préconise le transfert de la Bib'liothèquel (1) L'Etat abandonne, en effet, 717,35 m2 de: terrain, alors que la ville ne cède que 544,63: m2, soit uue différenec en faveur He la ville de( 162,73 m2. au Musée d'une série d'estampes yproises. i Afin que la moedertaalne perde pas ses1 droits, le premier rapport du directeur de l'Ecole de musique est rédigé en flamand. La construction d'une petite salie d'audition ren- dra des services appréciables en servant en mê me temps pour la classe nouvellement créée de chant d'ensemble. On exprime le désir de voir progresser de plus en plus l'Ecole dc ftiu- sique, et Tharmonie règne dans tous les cours.. A la Bibliothèque communale, 6.174 volu mes ont été lus, dont 4.151 5 la Bibliothèque populaire. Le budget dc 1.500 francs de cette institution, qui contribue aussi puissamment Tinstruction du peuple, semble bien maigre quand on le compare 5 celui de l'Harmonie Communale qui le suit directement et qui s'élève 6.000 francs, sans les suppléments habituels. La 'tourelle de Tabiaye de Saint-Jean du Mont a été démolie, sans promesse de re- construction, et les pierres sculptées en Ont été numérotées et repérées sur un plan spé cial. Le chanoine Duclos, dans son rapport, demande le rétablissement de son joli cou- ronnement |d'après la Flandria illustrata de Sandérus. Le projet de restauration, 5' 'étude en 1908, Test encore actuellement. Trois fagades anciennes ont été restaurées avec goüt, rue au Beurre. Le service d'enlèvement des immondices ne s'est pas encore amélioré, et donnera lieu ft une réforme compléte. L'étude de la ques tion des vidanges inodores se poursuit tou jours. l 1 La police n'a dressé que 56 contraventions k la loi sur Tivresse publique, soit la moitié., de Tannée précédente. La propagande de la so-. ciété de tempérance semble avoir porté ses- fruits. v Nos pompiers n'onl eu éteindre qu'un in cendie d'une meule de paille, et c'est heureux,: que nous soyons généralement préservés de grands sinistres. Une commission spéciale a' été nommée pour étudier Ia question He ['éta blissement d'un stand pour la garde-civique. L'effectif de la garnison était, au 31 décem bre 1908, de 743 hommes. D'après une étude trés intéressante de M. Robert Debré, interne des Höpitaux de Paris, le microbe du typhus ne vit dans l'eau que' quelques jours ou même quelques heures, L'isolement de nos étangs serait done un excellent moyen de stérilisation. Comme nous l'avons dit, ce ne sont 15, quel quelques points saillants relevés dans le rap port de Tannée 1908, et la publication de ces notes ne doit pas dispenser de la lecture dé ce document que nous ne pouvons que re- commander 5 tous eeux qui s'intéressent aux affaires de la villa. I I J. de R. *2# i# S3P 'ïA .1$ «2f. 'Jk Nous lisons dans lo Journal de Roubaix a propos de notre Nouveau Carillon. Le manque de Justesse constate dès le début, au nouveau carillon, et qui n'était de loin pas aussi considerable qu'on le prétendait, a fait comme on Ie sait l'objet d'un examen des plas minutieux par une commission spéciale inBtituée a eet effet. Le fondeur, M. Van- Aerschodt,de Louvain, informé de ces défec- tuosités, est venu hier a Ypre» pour se ren- dre compte des modifications a apporter. Au moyen d'un tonomètre, instrument d'une précision rigoureuse, il a successivement controlé toutes les cloches. Ce travail, ainsi que les délibérations avec la Commission spéciale qui y assistait, ont duré prés de deux heures. M. Van Aerschodt a pleine- ment confirmé les décisions prises par les naembresdela Commission,ce qui prouveleur haute compétence et le choix heureux fait par la ville. II reste done décidé qu'une clo che sera remplacée et que les autres, parmi lesquelles certaines ne différent que d'un si- xième de ton, seront burinées sur place. Ce travail sera terminé en dóans les six se- maines.M.Van Aerschodt procódera ensuite a un nourel examen avec la Commission, et exécutera encore les modifications nécessai res, s'il y a lieu. On peut être assuré que le successeur des célèbres fondeurs Van den Gheyn n'attachera son nom qu'é un instru ment irréprochable. La renommée de ses prédécosseurs du XVIs siècle s'est reportée sur la maison actuelle dont la réputation a franchi les iners. Mardi dernisr, une expé- dition de cloches était faite pour une église nouvellement construite en béton armé a Haïti. Une soirée musicale intéressante a été donnée, Samedi passé, au local de notre vaillante chorale Yproise. Parmi les nom- breuses fêtes de la saison, elle mérite une nous félicitons tout particulièrement MM. HGhyssel et C. Castel qui occupaient dans la partie vocale la place prépondérante. Le lendemain, le banquet de la Ste Cécile, qui avait dü être retardé, a réuni les mem bres sous la présidence de M. Jules Antony, le dévoué président. Fête intime et charman te, pleine de cordialité et qui laissera le meilleur souvenir. Nomination d'un Bourgmestre M. E. Van de Lacoitte est nommé bourg mestre de Vlamertirghe. La grande salie du Volkshuis était abso- lumer.t comble Jeudi soir k 7 heures, pour la conférence du commandant Dubreucq.sur le Congo Beige. Quelques anciens amis de M. Dubreucq, de nombreux officiers de la garnison d'Ypres et de l'Ecole d'équitation, plusieurs notabiMés de l'arrondissement et tous coux qui, dans notre ville, s'intéressent au Cod go, s'étaient joints aux fidèles habi tués des conférences d'Excelsior. Dès sou entrée dans la salie, le conféren cier est salué par de vifs applaudhseaaents. Nul n'était mieux qualifié que lui, en effet pour faire connaitre, appiécier sa juste valeur et aimer par nos concitoyens notre grande colonie équatoriale, ses voyages k travers toutes les régions du Congo Beige, sa connaissance parfaite des moeurs et des besoins de ces populations si intérossantes et si diverses k bien des égards et sa haute compétence en matière coloniale, auxquels on pourrait ajouter plus d'un titre officiel, tout le désignait poui le role pour lequel il s'est généreusement offert. M. Dubreucq est doué en outre d'un excellent organe habitué a domlnor les foules sa parole est facile, agréable et trés expressive. A l'aide de nombreux rouleaux de film# cinématographiques parmi lesquels il en était d admirables, citons seulement le dé- part de la malle congolaibe emportant M. Renkin, la forêt de Mayombé, le bétail sor- tant du Kraal et divers parcours en chemin de fer, et a l'aide aussi d'une bonne cen- taine de vues fixes, le conférencier fit faire a se8 auditeurs, trop rapidement hélas, un voyage au Congo que tous déclarèrent être aussi attrayant qu'instructif. Qnittant Aa- vers avec le Ministre des colonies, le specta- teur,devenu voyageur pour quelques heures, fit escale a Ténériffe, passa l'Equateur, s'arrêta a Banana, a Boma et Matadi, pour pénétrer dans l'ile Mateba, centre d'élevage de bétail, s'engager dans la riche contrée forestièredu Mayombé et remonter ensuite le fleuve Congo tantot a bord du vapeur, puis en wagon sur le chemin de fer des Ca- taractes jusqu'è Thysville #t Léopoldville, reprenant de nouveau le steamer pour at- teindre Coquilhatrille dans le haut Congo et la grande forêt équatoriale. Chaque vue était l'occasion pour l'éminent conferencier de donner,d'une facon forcément sommaire, mais toujours trés claire, des apergus sur la constitution géologique, hydrographique et climatérique du pays, eur Tethnographie et les moeurs de ses habitants, sur Torgani- sation administrative, celle des chemins de fer et de la force publique, enfin sur les richesses économiques et celles que l'avenir réserve par le développement de Tagricul- ture et de Télevage, Tinstruction profes- sioMnelle du noir, l'extension des voies ferréeset une connaissance plus compléte du régime fluvial,eafin par l'exploitation des gisements métalliques. Le voyage fut poussé a travers le Manyema et le Katanga ju»- qu'aux conflns du Congo Beige et c'est lü qu'aux applaudissements de l'auditoire apparut sur la toile le Prince Albsrt vanant du Cap et commenfant son voyage a travers notre colonie africaine. C'est en compagnie du royal vc-yageur qua se fit le retour vers la mère-patrie. II était prés de dix heures quand la con férence prit fin. Personne n'aura regretté que le commandant Dubreucq, entrainé par son sujet se soit laiesé aller a parler plus longuement qu'il ne se Tétait proposé. Une nouvelle salve d'applaudissements témoigne mieux qu8 na peut la faire notre rapide compte-rendu du vif intérêt que chacun des auditeurs avait pris la superbe et si in structive causerie du distingué comman dant. Société Anonyme siège social rue de Dixmude, 51, k Ypres. L'assemblée générale des actionnaires menuon particulière par le souci d'art qui a aura lieu, au siège social, le 17 Février presidé k la confection du programme exécute' 1910, a deux heures et demie de relevée. tntégralement par les membres-amateurs dé- I Les actionnaires devront se conformeré voués de la société. l'article 23 des statuts. Une assistance nombreuse, présidée par I Ordre du jour M^le Pourgmestre-député Colaert, président 'h 1. Rapport du conseil d'adminislration et d honneur, a applaudi chaleureusement les b commissaire. deux ch<Deurs exécutés sous la direction de M ■^PPr0^aU°n du bilan et du compte de J-Tyberghein. Le même succes a accueilli Pr°fit® ,et P0.rtes- je. nombreux chanteurs, parmi lesquels! SSSïïto dWmmïSe. 1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2