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Nous relevons dans les Archives Beiges
sous la signature de notre jeune concitoyen
M. Henri De Sagher, la trés intéressante notice
que voici
164. Dom Patrick Nolan O. S. B The Irish
Dames of Ypres. Being a History of the Royal
Irish Abbey of Ypres And Some Accound of
Irish Jacobitism. Dublin-Belfast-Cork-Water-
ford Browne and Nolan, 1908, in-8° de
XXV-537 pp. 17 phototypies et 3 tableaux
hors teste. 1
A la fin du 16® siècle un grand nombre de
couvents anglais et irlandais, chassés par la
perséculion religieuse, vinrent chercher un re-ï
fuge sur le continent et notamment dans les
Pays-Bas et y établirent de nombreuses filiales
(voir pour nos provinces la liste donnée par
Proost dans le Messagerfdes S c i e n
ces historiques 1865, pp. 300-314). Jus-
que récemment ces couvents n'avaient fourni'
matière 5 aucun travail sérieux (les principaux
essais sont mentionnés par le R. P. Willaert
dans la Revue d'histoire ecclési a -
s t i q u e1905, p. 51 note 5). En 1904, suivant
l'exemple donné en France par Cédoz (Un
couvent de religie uses anglaises
5 Paris de 1.63 4 a 188 4. Paris, 1891),
le cistercien van Doninck fait paraitre Heb
voormalig Engelsch Klooster te
Born hem» (Louvain 1904) et le bénédictin)
Hamilton commence la publication de sa
«Chronicle of the Englisch Aui
gustinian Can on esses regular of!
the L a t e r a n at St-Monica's in
L o u v a i n (Edimbourg-Londres, 2 vol. parus.
1904-06) c'est de ce couvent de Louvain que,
les Dames anglaises de Bruges sont une filia
tion (cfr. sur cette maison, outre l'ouvragei
de dom Hamilton, les documents publiés pari
M. Gilliodts dans les Ann ales de la So-
ciété d'Emulation de Bruges, 1903,
pp. 1-30). Aujourd'hui un autre bénédictin dom;
Nolan nous présente dans un gros volume ré-
digé avec des documents tirés des archives
encore inexplorées des couvents de Bénédicti
nes, l'histoire de l'abbaye des Dames irlandai-
ses qui existe encore de nos jours 5 Ypres.
Fondée en 1663 comme succursale du cou-,
vent anglais de Gand, qui lui-même doit sesi
origines (1624) 5 la maison-mère de Bruxel-,
les fondée en 1598 par la fille du fameux comte!
,de Northhumberland, l'abbaye yproise devinï
une institution strictement itlandaise en 1682;,
sous l'abbatiat de Flavie Cary. Quelques années'
plus tard, en 1687, l'abbesse Butler, la plus re-,
marquable de toutes celles qui se succédèrenf
5 la tête de la communauté irlandaise, fut'
appelée par Jacques II 5 établir 5 Dublin junei
maison de Bénédictines qu'il dota, par pa-,'
tentcs du 15 juin 1689, d une forte rente perpé-
tuelle et du titre do first chief and royal Ab'-,
bey of the three kingdoms La victoire de ial
Boyne amena le sac de ce couvent qui fut sup-,'
primé, ainsi que l'école bénédictine établie/
a la même époque et dans la même ville, en
apposition 5 l'abbaye royale, par dame O'Ryan
du couvent de Dunkerque les pages consa-t
crées a la rivalité de ces deux maisons bénédic-;
tines offrent un réel intérêt. L'abbesse Butler;
jrace au passe-port qu'elle obtint par iinter-.'
/ention de son cousin le lord-lieutenant d'Ir-.
ande, retourna au refuge d'Ypres dont les'
,'icaires généraux de l'évêché vacant, sur les:
nstances du vice-roi d'Irlande, avaient pris
>oin pendant son absence. Elle se vit allouei"
jeu après, par Louis XIV une rente annuelle
nipprimée lors de la rétrocession de la West-,
landre en 1713, Enfin ce fut encore sous son
ibbatiat qu'on fit don 5 son 'église de la ban-
ïière irlandaise, reprise 5 l'ennemi par les
Iragons de lord Clare dans un épisode fameux
le la bataille de Ramillies célébré par lel
joëte Davis dans The flower of Finae
Depuis le retour de l'abbesse Butler 5 Ypres,
abbaye vécut toutes les vicissitudes de la!
rille. Sa situation fut parfois trés précaire
m instant même, au milieu du 18= siècle, une
trise pécuniaire fit naitre le projet d'ail-
eurs bientöt abandonné, de transporter le cou-,
'ent en France, 5 Lille. Parmi les faits prin-
ipaux on peut citer le siège Üe 1744, avee
'intervention de lord Clare le fils du héros.
Ie Ramillies le sac du couvent en 1793!
l'intervention de l'irlandais O'Moran gé--
léral en chef des armées fran^aises enfin la
iège de 1794 après la prise de la ville,
immeuble fut mis en vente, mais la veille Üe!
'expulsion des religieuses, la nouvelle du coup gj0
l'état du 18 Brumaire vint assurer la confirma-
ion de l'institution qui racheta les batiments
-xpropriés. k
La narration de ces faits précédée d'un
;°urt apergu sur Ypres past and present
:t sur la maison-mère de Bruxelles et ses nom-
jreuses filiations, est entrecoupée de biogra-
'hies sans doute intéressantes, mais trop dé-
aillées, des personnages qui jouent quelque!
öle dans les destinées de l'abbaye, et d'au-
res disgressions absolument superflues ou dé-
ïlacées que l'auteur aurait dü rejeter en appen-
.11 aurait encore pu parer 5 la lourdeur, et
mx interruptions de son exposé, tout en con-
entant son désir de se servir des ipsissima
'eibades sources, en rejetant celles-ci en
1726 (p. 259) et du jésuite Stamford alias Da-
las de 1767 5 1870 (pp. 311 sq et 524) dans les
registres paroissiaux de St-Jacques d'Ypres (dé-
cès 1694-1704, p. 390) on rencontre encorei
le nom de Germain O'Donnel enterré le 6
mars 1705.
L'ouvrage de dom Nolan, comprend outre
cette monographie remarquable, la correspon-
dance échangée entre les Stuarts et le couvent
d'Ypres, depuis la fin du 17e siècle, jusqu'è'
la mort du chevalier de St-Georges en 1766.
L'auteur ne se contente pas de publier ces let
tres inédites, mais il tüche de les rétablir dans
leur cadre historique et d'en faire saisir toute
la portée et partant toute la valeur. Cette
correspondence reflétant le jacobitisme irlan
dais des moniales yproises, qui partageaient,
l'exil et les espérances illusoires des princesj
détronés, sera une source précieuse pour l'his
toire des derniers Stuarts. A la rigueur l'auteur
eüt pu rejeter dans cette partie de son étude;
les chapitres d'ailleurs trop étendus sur les
Stuarts et l'ordre de St-Benoit, qui n'ont que
faire dans la première partie.
Parmi les pièces justificatives, nous pouvons'
signaler quelques pièces d'archives et surtout'
l'épitaphier de l'abbaye. i
Le travail de dom Nolan n'est done pas1
une simple monographie de petit couvent, c'est
une étude consciencieuse et approfondie, ar»
surplus joliment illustrée, offrant de l'inté-4
rêt pour l'historien local qui y glanera quel
ques notes utiles, pour le gênéalogiste d'Outre-
mer qui y retrouvera facilement les biogra
phies des personnes qui sont venues sur le con
tinent se retirer dans le couvent, mais surtout
et avant tout pour l'historien des derniers Stu
arts il moissonnera de nombreux renseigne-
ments dans ce livre, qui aura pour lui l'impor-
lance incontestable d'une grande source.
Henri DE SAGHER.
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II y a, paratt-il, un bon nombre d'ache-
teurs qui rópugnpDt a prendre des billets de
la Tombola de rExpositiom de Bruxelles
dont Is numéro commence par un ou plu
sieurs zé; os ils u'en veulent qu'a parti- du
numéro 100.000.
Voici leur raisonnementLe jour du ti
rage, les orpheünrs tirent, pour former
chaque numéro de fsuilles, six chiffres des
urnes or, les numéros Inférieurs a 100.000
ne comportent que cinq chiffres ou moms
ils commencent par un ou plusieurs zéros
oh ne peut done pas gagner avec ces numé
ros la 1
II importe des dissiper cette grossière er-
reur.
Dans les tambours oü les orphelines
puiBent les chiffres composaat les Duméros
gagnants, il y a autant de zéros que de 1, de
2, etc. Le zéro a done la même valeur que
les autreB chiffres et il peut sortir en tête du
numéro gagnanLaussi bien qu'au milieu ou
a la queue.
La meilleuro preuve en eBfc que sur les
onze gros lots des 3", 4* et 54 séries, il y en
a eu respectivement 7, 6 et, 6 échus a de;,
billets dont les numéros commenqaient par
un ou plusieurs zéros.
^.N'ayons done plus peur du zéro 1
'°tes et en en donnant avec des références plus1
cises et Plus complètes, le texte original,
ion traduit ni modernisé. Enfin l'auteur n'eüt-
pu compléter sa monographie dé jé de trés
rande valeur, en nous donnant quelques ren-
eignements qui auraient toujours eu leur utili-
sur les directeurs et confesseurs du cou-
Nous relevons les noms de Mac-Mahon,
en 1712 (p. 229) de Michael Linch en
Ge qui donne au sang sa couleur rouge, est
cette masse da corpuscules microscopiques
appelés globules rouges.
Ces globules rouges absorbent r'oxygène, le
grand principe vital qui est nécessaire, indis
pensable a la vie dechaqueorgane de notre corps
Gbez l'anémique, le nombre de ces globules
rouges est róduit considérablement, et Ie malado
devient pale et faible.
C'est l'oxygène que les globules rouges appar-
tent qui permet a l'estcrnac de digérer Ia nourri-
ture. Réduisez la quantité des globules rouges, et
la digestion ne se fait plus.
II y a corrélation aussi entre le nombre des
bules rouges du sang et l'état de santé du
système nerveux. Les Pilules Pink augrnentent
ndiscutablement le nombre des globules rouges,
et augrnentent de ce fa tl'absorption del'oxygène.
C'est pour ces raisons, qu'elles guénssent
l'anémie directement, c'est pour cela qu'elles
donnent des coulours, des forces, qu'elles font
disparai're les maux d'estomac et les douleurs
rhumatismales et qu'elles font preuve'd'une ines
timable valour dans le traitement des troubles
nerveux.
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