Collége St-Vincent La nouvelle caserne de gendarmerie Lettre Pastorale Kepos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Chronique religieuse Les exploits d'un don Juan Voormezeelois Dernières Nouvelles PENSEES Dl VERSES Mercredi 16 février, a 4 1/2 h., fête de bienfaisance au profit des pauvres secourus par la Conférence du Collége. Q G Q tè CI CS Ci G G G Le Progrès du 23 janvier annongaitUn intéressant article, relatif a l'exécution de la nouvelle Gendarmerie, nous étant parvenu trop tard, ne pourra être inséré que dans notre prochain numéro Ceci pour avertir l'auteur, vraisemblable- ment anonyme, de l'article en question. L'article a paru, et il ne manque pas, en effet, d'intérêt. Seulement, le Progrès a eu tort de l'admettre, et de se solidariser, de la sorte, avecson correspondant. L'article déplore la decision intervenue. II annonce comme inévitable la démolition de la partie des remparts que l'ancienne ad ministration a laissé subsister II affirme qu'on a impose a la Ville une solution que la majorité de nos concitoyens désapprouve, qui est a la fois onéreuse pour nos finances et mauvaise pour nos Hospices». Que voulez vous C'était l'idée de notre Pre mier, et nos conseillers, comme d'habitude, se sont inclinés D'oü vient au Progrès ou a ses amis, cette soudaine sollicitude pour la conservation de nos remparts, la bonne gestion de nos finan ces, le plus grand intérêt des Hospices Nous avons sous les yeux un article de ce même journal du 29 Avril 1906. II vise la résolution première du Génie militaire de construire la nouvelle caserne de gendarme rie a l'angle N.-E. de l'Esplanade Le nouvel emplacement, disait alors le Progrès, est bien mal choisi. II va enlever a la plaine tout son cachet, et la vue admirable des boulevards intérieurs et extérieurs. S'il est indispensable de construire la nouvelle gendarmerie sur cette plaine, mieux v0.ud.rait encore démolir les anciennes forti fications tombant en ruines, et la batir sur leur emplacement avec une fagade monu mentale tournée vers la gare. Ce scrait un embcllissement a l'entrée de la ville la perche pourrait être reculée et tout le monde serait satisfait. Cela occasionnerait une grande dépense, il est vrai, mais on ne fait pas d omelette sans oeufs. La grande généralité de nos concitoyens est de notre avis, et désire que nos édiles f assent le nécessaire pour faire aboutir cette ditermination Tiens, tiens mieux vaudrait encore démolir les anciennes fortifications...! Foin de nos remparts On peut les raser Cela occasionnerait une grande dépense, il est vrai, mais on ne fait pas d'omelette sans oeufs. Le Progrès dit cela avec une suprème désinvolonture, avec un souverain mépris de la question dargent. II se moque de l'esthé- tique et du pittoresque des ruines Et quant aux Hospices, ma foi, il n'y pense pas. Ce qu'il y a de plus dröle, c'est qu'il affir me que ce scrait un embellissement a l'en trée de la ville, et que tout le monde serait satisfaitalors qu'aujourd'hui la mojorité de nos concitoyens désapprouve cette solu tion Diable Oü va-t-il chercher sa majo rité, alors que tout le monde y a passé? Se- rait ce la majorité qu'il escompte aux pro chaines élections f Ou bien nos concitoyens seraient-ils, de l'avis du Progrès, a ce point versatiles, qu'è quatre ans de distance ils brülent ce qu'ils ont adoré Et cette idéé de notre Premier cette idéé néfaste et désastreuse, que le Progrès langa comme géniale, comment la trouvez- vous Le Progrès a va it oublié. II n'a pas vu la contradiction. II avait une poutre dans son ceil. II a actepté de confiance un article au- quel sa rédaction habituelle n'avait peut-être pas songé. Et son correspondant occasionnel ne s'est pas douté que le même Progrès prönait, il y a quatre ans, une solution bien plus radicale et bien plus vandale Le Progrès, lui, a été tout de suite ravi Songez done on attaquait l'administration! O délice! Qu'importe, a ce prix, une certaine inconséquence d'attitude Blamez, blamez toujours, il en restera toujours quelque chose. BlAmez, que l'on dise blanc blimez, que l'on dise noir le systême n'est peut-être pas des plus honnête, mais, de la part d'une minorité, il se comprend. Le correspondant occasionnel, et malcon tent, proclame des décisions, dès longtemps prises, et des volontés arrêtées, avec une telle assurance qu'on le croirait vraiment introduit dans les arcanes de 1 administration. Serait- ce done quelque fonctionnaire frondeur en mal d'écrire f Loin de nous cette supposition! La discrétion et le tact du personnel de nos bureaux nous sont trop connus. Ges Mes sieurs ne consentiraient pas a rester au ser vice d'une administration qu'ils abhorrent Ils ont plus que cette délicatesse élémentaire «le ne pas moucharder ni démolir une admi nistration dont ils font partie. lis sen esti- ment solidaires. Plutot que de la trahir, ils auraient la dignité de s'en aller. Aussi ne les soupgonnons-nous pas un seul instant. L'apparente assurance du correspondant n'est qu'effronterie. II ne sait rien, et veut paraitre tout savoir. II bluffe tout simplement II se croit quelqu'un, il se croit même la majorité. Le pauvre homme Progrès, n'ouvrez plus vos colonnes aux correspondants du dernier moment. II vous font dire des bêtises. Quand elles émanent de vous-même, vous avez encore la ressource de vous les pardonner mais quand un autre vous les fait dire, c'est vexant. collective de SEm. le Cardinal-Archevê que de Malines et de NN. SS. les Evêques de Belgique. Nos trés chers Frères. Lorsque la mort terrassa '9 Souveraiu qui, durant quarante-quatre années d'un règne fécond, avait présidé aux destinées de la pa tri©, nous avous vu d'abord, en Leopold II l'homme, égal devant la mort au plus bum ble des mortels, et invoqué en sa faveur la miséricorde de Dieu. Nous continuerons a prier, tous, prêtres et fidèles, pour le repos de l'Ame de Sa Ma- jeté. La reconnaissance et la charité nous en font un devoir. Mais, en notre qualité de j epréseatants de l'autorité religieuse au sein d'une nation catholique, nous avons aussi a payer une dette publique a la mémoire du Souverain illustre, dont le génie, la volonté, les initia tives civilisatrices ont élevé ia puissance et le renom de la patrie beige a des hauteurs que, seul, le reeul de l'istoire permettra aux generations futures de mesurer. Le patriotisme, nos trés chers Frères, est une vertu. Son vrai nom est la piété pa- triotique La piété est une disposition habituelle de A'&me qui nous porta a estimer, k respecter et a aimer ceux de qui nous tenons la vie. Elle est done l'expression des sentiments qui s'échangaut entre les parents et leurs enfants. La bonté condescendant9 de la paternité divine engendre dans les coeurs chrétiens la piété religieuse. Aux sollicitudes du père et de la mère répond dans la familie la piété filiale. A Taction bienfaiaante que déploie l'au torité pour garantir aux citoyens d'une même nation ces deux choses, la paix, e'est- a-dire la tranquilité de l'ordre,condition in dispensable k la mise eg valeur de leurs ressources iodividuelles, et la protection efficace d© leurs efforts légitimes vers le bieu ou vers le mieux, répondent normale- ment dans les coeurs bien nés des sentiments d© reconnaissance et de soumission, analo gues a ceux qui animent le fils envers son père. Les représentants de l'autorité ont, k i'égard de ceux qui en bénéficient, des titr«3 pareils a ceux du père et de la mère a I'é gard de leurs enfants et les citoyens qui reconnaisseut, res metent, afïectiounent I autorité patriale, pratiquent la piété pa- triotique ils sont de bons patriotes. Le roi Léopold II a obstinément gardé, a travers son règne exceptionnellement ong, la meme ambition fidéle, active, in- lassable grandir la patrie beige. II voulait que les Beiges fussent fiers d© leurs cités. et que le voyageur, témoin de notre prospé- rité nationale, sen retourn&t avec un sen timent plus profond d estime pour le petit pays que nous formons et qui, sur la carte des peuples, au centre de l'Europe, occupe une place a peine perceptible. II voulait k 1 activité iudustrielle, agricole et corumei- ciale de ses concitoyens ouvrir des débou- chés nouveaux. II voulait favoriser 1'expen- sion, vers dautres terres rëmur.ératrices, d'une population qui étoufferait dans ses frontières, si elle ne pouvait trouver dans Immigration une soupape de süreté qui tem- pérAt la poussée croissante de sa densite. II voulait pour la défense de l'ordre social et pour la sauvegarde de l'indépendance du pays une armée forto et respectée. II 11'entre pas dass nos intentions, et il n'est d'ailieurs pas de notre compétence, d apprécier les multiples entreprises matéri elies réalisées ou congues par ie Roi défunt; nous laissons aux économistes et aux histo rians future de son règne, le soin de mettre en balance les hardiesses de ses initiatives, a l'effet d'accroitre la richesse publique, et le souci de la mesure et de l'équité qui doit présider a sa consommation et a sa repar tition mais, d'une fagon générale, 1 a ceux qui incriminent ses ambitions de grandeur, neus demandons de ne pas oublier qu'il y a pour chaque homme des vertus spéciales assorties k sa profession, et qu'au dire des moralistes, la magnificence c'est-A-dire la disposition a faire grand, est une vertu royale. Oui, Léopold II eut le souci constant de la grandeur de son pays ceux qui bénéficient de l'impultioi par lui imprimée a lessor économique de la nation lui doivent l'estime reconnaissante qui sied au bon patriote. Ils lui doivent davantage.Le roi Léopold II donne a son peuple Texemple d'une activité puissante, et il fit preuve, en face de la mort, d'une sérénité qui commande l'admiration. Sa vie entière fut consacrée au travail il s'y livrait avec tenacité Son esprit lucide se plaisait a démê'er les complications de Ta venir du pays, el a la solmiou des problè mes qui se posaient neltement devant lui il apportait une indomptable volonté. II avait lattentioa toujours en éveil, s'intéressait de pr és a toutes les manifestations de la vie nationale et lorsque ce vieiilard de soix- ante-quinze ans, couché sur sa chaise lon gue, miné par la souffrance, étreint par le pressentiment lugubra qua l'mterveation chirurgicalo, dont les hommes de 1'art veu- laient lui faire espérer le salut, devait être pour lui meurtrière lorsque; ce vieiilard devant la mort imminente, arrêtait sa pen- sée sereine sur l'avenir de son pays, et s'obstiuait k transmettre a son gouverne ment ses desseins ou ses espérances, il léguait a son peuple une fiére legon d'é- nergie. II regut avec un courage chrétien les Sa- crements des mourants, et, au moment de paraïtra devant le Juge suprème, dans la pleine conscience du peril qui le guettait, il se soumit humblement, sur la prière du prêtre, aux dessoins providentiels, accep tant le trépas tranquillement, sans défail- lance; et son testament porto cette déclara- rution édifiants Je veux mounr dans la religion catholique qui est la mienne. Une conception étroite de la vie et un manque de foi a la divine Providence font souvent considérer la mort comme un mal absolu. Elle n est, en réalité, qu'un passage, pénlleux sans douta, mais qui jamais pour persouue ne doit ctre désespérée, d'une vie provisoire a la vie definitive. Pour ceux qui ont sur terra fidèlement accompli leur tache, elle est la prise de possession du repos et du bouheur auxquels ils ont droit et sur lesquels la justice divine les autorise a compter. A l'heure oü nous sommes, le roi Léopold II a comparu devant le tribunal de Dieu. Tous ses actes out été jugés,avec Tintention qui les anima,avec toutes les circonstances individualisatrices extérieures ou intérieu- res, qui en accrurentou en attéuuèrent soit le mérite, soit la culpabilité. Trève done, aux conjectures humaines Respect au jugement de Dieu Paix aux morts "Requiem seternam dona ei, Domine, et lux perpetua luceat ei Donnez, Sei gneur, le repos élernel a notre Roi, et faites luire a jamais devant son Ame la lu- miêre de votre gloire Nous vous avon3 dit, nos trés chers Frères, dans le desseiu et avec Tespoir de réveiller votre piété patriotique, que Léopold II fut grand par son génie et grand par son énergie morale. II le fut surtout par initiative qui valut a la Belgique une colonie inespérée, et qui ouvrit la civilisation chrétienne un conti nent, oü il y a pour nos apötres de la Foi catholique, des millions dAmes païennes a instruire et a sauver. On a tout dit, il est vrai, sur le role merveilleux qua rempli le Roi défunt dans la conquête du continent africain on a relevé même avec resistance, souvent avec acrimonie, sinon avec injustice, les abus auxquels a donné lieu occasionnellement Ie premier effort de civilisation entrepris par le Roi et par I'Etat indépendant, et nous n'avons pas la prétention de vous apprendre a ce sujet quoi que ce soit d'inédit. Mais laissez nous appuyer sur ime re flexion; elle nous est suggérée par un contraste. Lorsque nous arrêtons sur certains grands malfaiteurs de I histoire un regard rétrospectiflorsque, par exemple, neus essayons de supputer le nombre des victimes qu'ont faites le;; railleries impirs de Voltaire et las rêves désordonnés de J.-J. Rousseau, ces deux précurseurs de ia Révolution frangaise, qui, depuis un siècle, sème'les ruines a travers le monde, nous demeu- rons stupéfaits devant le spectacle du pro- longement sinistre des consequences qu'amène après elle une erreur profosdé- ment inocule'e a la multitude. Calculez alors, par opposition, la somme de maux épargués et de bien accompli que représentant devant Thumanité civilisée et devant Dieu, la suppression, dans Ifl Congo beige, de la traite des noirs traqués par les brigands Arabes, la fermeture des marches de chair humaine, Ia diminution progres sive et bientot la disparition des .sacrifices humains et de ces hecatombes atroces d'es- clavas égorgés, de femmes enterrées vivan" tes qui accompagnaient naguère encore les funér&illes des chefs congolais considérez ces quatre cents missionnaires, ces lérions de religieuses, anges de charité, qui" au. jourd'hui déji sillonnent leg fffiuves 'et les voies ferrées de l'empir© colonial, et dont le nombre, si la jeuness© belg© ]e veut sera bientot décuplé pesez cette réflexion que ce continent, dont la superficie représante quatre-vingt fois celle de Ia Belgique, est occupé par une population que Ton p'réva- lue a quinze ou vingt millions d habitants qu'au dedans de chacun de ces êtres hu mains abandonnés a la barbarie, il y a une dme immortelle capable de connaitre, d'aimer et de louer Dieu; que, pour les conquórir la civilisation chrétienne, le Christ Jésus notre divin Sauveur, a versé jusqu'a la dernière goutte de son sang rédempteur; qu'il a foudé une Egüso saiüte, catholique, apostoüque, afin qu'il y eüt toujours, a tous les tournauts de Thisioire, un8 légion d'Ames vaillantes, prêtes a voler au secours de ceux qui appellent la lumière et la charité de 1 Evangile pesez tout cela, je vous prie puis dites-vous que ces mer veilleux succès dont nous sommes déja par- tiellement les témoins et que nous entre- voyons pour l'avenir dans leur plenitude, sont virtuellement initialement l'oeuvre d un seul homme, notre roi Le'opold II. Et demandez-vous alors, si l'auguste souverain était présomptueux lorsque, dans des en- tretiens particuliers, il se plaisait a répéter cette parole reproduite par lui dans une lettre relative la lutte entreprise contre la maladie du sommeil Si Dieu m'accorde cette gr^ce (de conjurer le liéau), je pourrai me présenter a son tribunal avec Tacquis d'une des plus grandes bonnes actions du Biècle, et une légion d'êtres sauvés appelle- ront SDr moi sa miséricorde. Le fléau de la maladie du sommeil n'est pas conjure espérons qu'il le sera bientot, mais le fléau de la barbarie africaine recule. Le programme que sa Majesté, en sep- tembre 1876, soumettait aux Puissances Abolir l'esclavage en Afrique, percer les ténèbres qui enveloppent encore cette partie du monde, en reconnaitre les ressources qui sont immenses, en un moty verser les tré sors de la civilisation,tel est le tut de cette croisade moderne ce programme est en bonne voie d'exécution et quand il sera rempli, notre Roi en recueillera le principal mérite, car le mot historique du cardinal Lavigerie résumé sans flatterie l'oeuvre grandiose du fondateur, det.IÉtat indépen dant C est a Votre Majesté, lui disait le Cardinal, que Tintérieur du continent devra la résurrection et la vie Nos trés chers Frères, nous avons eu a cosur de vous.montrer que le Roi dont nous portons le deuil fut grand par son génie, par son energie morale, par son action civilisa- trice. Nous avons laissé parler les faitsils nous dictent, par avance, le jugement futur de Thistoire. A Suivre fêi W W' W JP- Eglise de St-Martin Confrérie de N. D. de Lourdes et Aposto- lat de la prière pour la conversion des pé- cheurs. Vendredi u Février, anniversaire de la ire Apparition de la Ste-Vierge a Lourdes. Indulgence plénière pour les membres de la Confrérie aux conditions ordinaires. Ordrejdes offices Messe solennelle a 8 heures. Salut solen nel a 5 1/2 heures. iUn nommé Gaston Everaert, surnommé de Mutse», poursuivait de ses assiduitês Flavie, une des fiiles du fermier Deeommer Charles- Louis, de 1 Oosthoek. II en espérait des nou- velles qu'il devait trouver, Tautre nuit, sur la tablette d'une des fenêtres de la ferme Son attente fut dégue, et il revint, dans le même but, la nuit du 31 Janvier au 1 Février. Ne trouvant rien, de nouveau, k cette poste restante, il alla trapper la fenêtre de la chamb're oü Flavie dormait avec sa sceur Irma. N'obtenant pas de réponse, il s'écria si vous ne parlez pas, je briserai tout.La jeu ne fill-©, alors, lui dit de rentrer chez lui. Furieux d'êtro 'éconduit, Everaert alia pren dre une bêche sous un hangar et se mit a dé molir les six fenêtres de la maiso-n. De plus en plus surexcité, il se rendit chez lui, et revint bientöt, armjé' d'un fusil, criant au'pè re Montre-toi, vieux diable, je te tire- ïai une cartouche dans le corps et je brü- lerai tout. II röda touto Ia nuit autour de la ferme, et ne se retira qu'au; matin, après avoir terrorise tous les habitants de la fer me. Procés-verbal a été dressé ii charge de eet 'êhergumène. 's#- M 'n». s». M M sM Actes officiels Par arrêté royaf du 1 Janvier 1910, la dé- coraüon militaire de 2» classe a été' décer- née k Mol, A.-J. premier sergent-major De- puydt, J.-J. sergent-major; Denblyden, A.-M. id Stevens R'., id.tous du 3" de ligne Le Conseil communal de Iloogstaede' est autoris él emprunter des hospices civils de la locahté, une somme de 19,000 francs. Les hospices civils de la même commune sont autorisés a aliéner, concurrence de 19,000 francs, des fonds publics beiges. Par arrêté' du 6 Janvier 1910, la commis sion administrative des hospices civils de Wyt- schaeto est autorisée p 1° A exécuter tl son hospice divers travaux j dont le coüt s'élèvo la somme de 5,481 fr 93 e; Ij j 2r> A aliéner, on vue de payer une partie do la dépense, une inscription au grand-li- vre de la dette publique beige, 3 p. c., 2« série n° 8M87, au capital nominal de 5,000 francs 'MARCIIE D'YPRES. Prix moyen, par 100 kilogr., pendant la semaine du 17 au 23 Janvier 1910. Froment 21,25. Seigle 16,12 Par [arrêté royal du 2 février, M. Dethoor (F.-E.-C.), employé au greffe du tribunal de première instance d'Ypres, est nommé greffier- 'adjoint surnuméraire, en remplacement de M Flamey, appelé k d'autres fonctions. 1 UN DES PREMIERS GAGNANTS de la Tombola de TExposition de Bruxelles avait consacré une partie do son coquet ma- got a acheler des lots de ville. A l'avant der nier tirage de ces obligations, le capitalists de fraiche date a vu ün de ses lots sortir par DIX MILLE FRANCS. Or, depuis qu'il est au monde1, cet heureux citoyen n'avait jamais gagné un sou ni un objet dans aucune tombola. Cela prouve que la chance est comme les têtes et les moulins elle tourna Nul ne sait s'il ne se trouvera demain dans son rayon. On vient d'arrêler a Lille un certain Fa- vier Antoine, représentant de commerce en ,Vins et liqueurs, commo assassin du malheu- reux gargon de recettes Thain, disparu depuis trois jours. Favier est nê Macon, de pa rents honnêtesv et n'a que 26 ans. ,Le prêtre est citoyen comme nous et con serve en cette qualité sa part d'intervention dans les destinées de la patrie commune, mais il est, en outre, le ministre et le gardien des principes et d'intérêts augustes qu'il a l'obligation de défendre. La politique et la religion ne sont pas continues sur des do- maines absolument séparés. Elles se touchent par maints endroits, et le malheur veut que les conflits les plus aigus qui nous divisent aient surgi précisément a des points de ren contre. 11 est impossible et personne ne peut raisonnablement exiger que le prêtre reste neutre, par exemple, dans les questions qui touchent au dogme, la morale, k la con science, a l'éducation, paree que sa neu- tralité en de pareilles questions pourrait Ctre justement taxée. d'apostasie. II se doit tout entier a la foi qu'il professe, et le combat ne lui apparait jamais plus légitime que lors- qu'il est obligé de souffrir pour elle. i 1 1 v Jules Delafosse. j - Au fond de chacune de nos questions po- litiques, il y a une question de théologie. 1 - Proudhon. - Je suis disposé a approuver plutót qu'a blamer ceux qui montrent de Tardeur pour la défense des idéés qu'ils croicnt justes et salutaires... Je suis bien plus porté blfimer vivement ceux qui, croyant des choses mau- vaises, déstables et dangereuses, ne font rien pour les combattre et les empêcher de se pro- pager. Ja crois qu'ils ont tort d'agir ainsi, au lieu de combattre pour la défense da leurs idéés. lis oublient que ne rien faire, laisser faire, c'est la pire manière de mal faire. 1 1 Frère-Orban. J aime mieux rendre compte d'un zèle im prudent que d'un manque de zèle j'aime mieux aller dans le purgatoirc pour ma cha- leur, que dans Tenter pour ma tiédeur., - Louis Veuillot. i iQuant nous, pehsons qu'un catholiquci doit tenir son Mrapeau haut et ferme, pa1'" ce que c'est avec ce drapeau qu'il doit triom- pherin hoe signo vinces. Tout chrétien est soldat quand la religion du Christ est attaquée il doit la défendre a ses ris- ques et périls, et se dire Fais ce que dois, ad- vienne que pourra. 1 i baron de Gerlache. parti de l'ordre social doit ne plus s'ef- facer il tnjei l'a déja qua trop fait. En s'effa- ?ant, on se fait oublier ou abandonner par tout co qu'il y a d'hommes faibles, et c'est Ie plus grand nombre. On ne peut gagner des batailles quand on ne combat pas. Ce qu'1' taut avant tout, c'est une grande fermeté et même de Taudaee. Pourquoi n'aurait-on pas autant de fermeté et d'audace pour le bien que les méchants en ont pour le mal? i 1 - piaréchal Bugeaud. Dimanche 6 Février L. AERTSENS, Marché au Beurre, 9. v s i V 1 I it -n 1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2