y5
A la Chambre
O felix culpa
L'Eldo.ado des cyclistes
La bonne-avenluru, o gai
PEXSÊESDl VERSES
(oriseil Communal
La Chambre
n'existant que dans I'imagination, de ce grand
érudit.
Nous voudrions bien savoir oü M. le Bourg-
mestre s'est documenté pour soutenir que le
toit des Halles a été recouverl de tuiles pla
tes et, que de ce temps, it n'a résisté que pen
dant un siècle? Ce toit, a dit M. Colaert,
s'est effondré sous lo poids des tuiles plates
et elles ont été remplacées par des ardoises
placées sur voliges.
Ni dans les Ypriana, ni dans les Archi
ves on ne trouve trace de cet accident si béné-
volement raconté par M. Ie Maïeur.
Nos honorajbles ont une pleine et entière
confiance dans tout ce que débitc le Père de
la Citó et eelui-ci obtient d'eux tous les crédits
qu'il sollicite.
Si ees Messieurs se donnaient la peine d'étu-
dier un tantinet l'histoire des Halles et de
puiser dans les Archives les faits qui s'y ratta-
ehent, ils ne se laisseraient pas si facilement
rouler et leurrer par M. 't en is ikke niet I
Et il en est ainsi dans toutes les questions!
Voilé de quelle facon M. Colaert fait tout
marrher a sa guise!
Done, pour faire tout marcher ct sa
guisele Bourgmèstre d'Ypres a inventé
line histoire de tuiles plates et d'effon-
drement de toit. Comme si une assem
blee, composéodegens sérieux, se laissait
vaincre par des détails de cette nature,
pour suivre les idéés ou les caprices
du chef de Tadministration
Cellc allégalion du Progrès est déja.
asscz absurde par elle-même, pour que
nous n'ayons pas besoin de faire ressor-
tir davantage les sottiscs du journal ra
dical. j
Nous ne résistons pas, pour une
fois au désir du Progrèset nous
allons étudicr un tantinet l'histoire des
Halles. Son grand érudit voudra-t-il bien
nous suivre un instant?
- 'Anno 1393 soo was het dak van de
i> groote halle t'Ypre an doostzijde opge-
(lieven ende gedcckt met scaillien, twelk
]voor dien was' met teghels ghedekt ende
stouek neder(Annalectes Yprois ou
recueil de documents inédits concernant
la ville d'Ypres, publiés par Diegerick,
page 37).
Hein! Progrès.
Et les Ypriana! Oycz done, si vous
n'êtes pas sourd
«La Halle d'Ypres fut done enlière-
X ment recduverte de tuiles en 1311
(Ypriana, grand format, p. 115, tome
premier).
Vers 1377, on rempla?a l'ancienne
x toiture en tuiles de tous les bailments
it 1'ouest du beffroi, par une toiture
en ardoises, et Ton fit le même tra-
»,vail a l'aile orientale, en 1393 cette
»!partie du toit s'était, parait-il, effon-
drée sous le poids des lourdes tuiles
qui le couvraient(Ypriana pag 117.
L'auteur renvoi e it Diegerick initium
civitatis, page 37).
1 Restent les tuiles plates... «Au X1Ve
siècle, comme aujourd'hui, beaucoup
de nos anciennes maisons, le beffroi ét
la Halle aux draps étaient couverts
».de tuiles plates rougeatres (tegels).
Ypriana, page 153 et autres.
Voilé, Progrès êtes-vous satisfait? qui
done émet des1 affirmations fantaisistes
Qui n'a jamais étudié un tantinet l'his
toire des Halles 'T en is ikke niet, maar
't is gif, triple fat que vous êtes. 1
iFinissons et attendons la réponse de
1'érudit élève de sixième, qui nous sert
hebdomadairement dés 'élucubrations tli-
gnes1 d'un échappé de l'asile d'aliénés,
sans compter ses constantes contradic
tions.
i 1 i D,
Vt #51*:#5
1 i w
Le rapport de M,rC0LA ERT
sur le Budget des Sciences et des Arts.
Dans la séance de Jeudi dernier, M.
Colaert a déposé le rapport de la section
Centrale sur le budget des sciences et des
arts. 1
t Notre honorable représentant traite,
dans ce document, une foule de ques
tions des plus interessantes. Nos lecteurs
nouS sauront gré d'en reproduire quel-
ques-unes. Voici, pour commencer, cede
relative aux
SUBSIDES AUX ECOLES L1BRES,
Sous la législation actuelle, l'Etat et les
provinces subsidient les écoles communales
et les écoles pldoptées. Celles qu'on est conve-
nu d'appeler adoptables re<?oivent des sub
sides de l'Etatl'enseignement donné dans les
autres écoles libres n'est pas subsidié et
il échappe ainsi, en vertu de la Constitution,
au contröle et l'inspection de l'Etat.
- ,La section centrale, la suite d'un vceu
exprimé par un memb're de la 3« section,
a examiné s'il n'y a pas lieu de mettre sur
un pied d'égalité, au point de vue des subsides,
les écoles librfes et les écoles officielles. Plu-
sieurs membres ont appuyé la proposition de
l'un d'eux, consistant a voir inscrire dans le
Budget une somme de 1,200,000 francs en
faveur de L'enseignement libre.
,Cet honorable membre s'est basé, sans dou-
te, sur la déclaration formelle, faite par le
regrettó M. de Trooz, lors de la constitution
du cabinet dont il était le chef, et d'oit il ré-
sulte que le Gouvernement avait l'intention
de développer encore l'enseignement i tous
les degrés, qu'il soit officiel ou libre. On
aurait pu ajouter que I'honorable M. Schol-
laert, chef du cabinet actuel, a répété la dé
claration et l'engagement de son prédécesseur.
Pepuis lors, la Chambre a regu une foule
de pétitions, émanant de pcres de familie, ot
qui demandent que les Chambrcs donnent suite
la promesse de MM. 'I'rooz et Schoilaerl,
:Ce n'est pas la première fois que la section
centrale eu a s'occuper de cette question,
laquelle les multiples pétitions dont nous
venons de parler donnent une importance et
une actualité incontestables. Déjé, dans notre
rapport sur le Budget de 1908, nous disions
On ne saurait méconnaitre que Tenseigne-
mentj&bïè est consacré par la Constitution,
et il serail difficile de contester que ce n'est
qu'a son défaut que l'enseignement public
doit être organise. II est done juste que l'cn-
I seignerrjept privé soit traité avec les mêmes
égards que Tenseignement public, surtout au
point de vue des subsides a aecorder l'un
et a Tautre.
A ce propos, constatons que les crédits al-
loués pour Tinstruction publique montent sans
cesse. Depuis 1881, le Budget a augmenté de
plus de 8(000,000 do francs. C'est surtout
l'enseignement primaire qui a bénéfieié des
augmentations annuelles des crédits pork's au
budget de TEtnt. Les budgets des provinces
et des communes ont généralcment suivi cellc
progression de 2,000,000 de francs en 18-15,
on es! arriVé, en 1881, ft 32,000,000, pour
monter aujourd'hui a 47,000,000 C'est a ce
chiffre que s'élève approximativement Ten-
semble des crédits eonsacrés, par les pouvoirs
publics, au seul enseignement primaire.
jNous n'avons pas a nous occuper iei du
coöt de Tenseignement libre. II ne serait du
reste pas possible de l'évaluer mais on peul
affirmer, sans crainte d'être contredit, que
l'initiative privée consacré chaque annéo, a
Tinstruction primaire, des sommes telles que si
cet enseignement n'existait plus, il résulterait
de sa disparition une charge double pour les
pouvoirs publics.
II est done incontestable que Tenseignement
privé rend au pays des services qu'il serait
mjuste do ne pas encourager, et que le Gou
vernement, a été heureusement inspiré en pro-
mettant un traitement aussi favorable ft Ten
seignement privé qu'ft celui donné aux frais
exclusifs des pouvoirs publics.
La majorité de la Chambre a acclamé les
déclarations du Gouvernement que nous ve
nons de rappeler et la majorité de la section
centrale s'est ralliée aux considérations que
nous venons d'émettre. Mais, après examen
et discussion de la question, la majorité de
la section centrale a jugé' que l'initiative des
mesures ft- prendre, pour réaliser ces idéés,
semble appartenir au Gouvernement plutót
qu'a la Chambre.
En prenant cette initiative, le Gouvernement
consacrera le principe de liberie et de jus
tice qui animait la grande majorité des mem
bres du Congrès. L'article- 17 de la Consti
tution, disait l'un d'eux, M. Ch. de Brouckere,
ne place Tenseignement de l'Etat qu'en seconde
ligne, comme chose faeultaitve.
Quant au:; subsides aecorder a Tenseigne
ment privé, le- principe en fut reconnu dès
1831. En effet, quand Ie premier projet de
loi organique dr- Tenseignement primaire, éla-
boré par Tadministratlon de Tinstruction pu
blique, fut soumis ft une- commission, par ar-
rêté ministériel du 30 aofit 1831, cette com
mission décida que la loi devait se bomer
régler Tinstruction donnée aux frais de l'E
tat, en adoptant d'ailleurs un système de sub
sides pour les éocles communales et par
ti c u 1 |i;è res».
Comme nous la idisons plus haut, l'Etat
ne subventionne jusqu'ici que les écoles com
munales, adoptées et adoptables. Son interven
tion peut et doit s'étendre ft toutes les éco
les privées. Mais, nous le répétons, c'est le
Gouvernement qui est le plus même d'or-
ganiser le système répondant Ie mieux aux
idéés du Congrès national et aux aspirations
legitimes de la majorité du peuple beige.
Qiuyit la proposition, faite par un mem
bre do la section centrale, d'inscrire au Budget
une somme déterminée, aux fins d'entrer dans
la voie préconisée et acceptée en principe
par le gouvernement - La majorité de la
section centrale prie I'honorable Ministre des
Sciences ct des Arts de vouloir la soumettre
au Gouvernement et d'en provoquer une
prompte solution.
C'est le cas de le dire. L'importante ba-
taille electorale qui de'bute en ce moment en
Belgique se voit favoriser pour nous par une
faute colossale commise, ces jours-ci, en
France, par les amis et modèles de nos sec-
taires beiges.
La presse mécréante se garde bien d'en
souffler mot mais nous aurons soin <le la
révéler a sa place, car sa portee est univer-
selle et ses enseignements sont de ceux qui
doivent, chez nous, ouvrir les yeux aux
moins clairvoyants.
Les spoliateurs francais viennent de faire
main-basse sur la Grotte et les Sanctuaires
de Lourdes et de les mettre a l'ancan sur la
mise a prix dérisoire de 358o frs
II n'est certes pas nécessaire de commenter
longuement cet odieux sac ilège Ce rocher
sacré oü la Rtine des Cieux a posé son pied
virginal ces trois églises chères entre toutes
a la catholicité et édifiées jusqu'a la dernière
pierre par la piété universelle ce domaine
de la Grotte sanctifié par les manifestations
les plus grandioses de Ia foi catholique; cette
si urce miraculeuse, prodigue pour l huma-
nité souffrante tout ce Lourdes enhn dont
un Zola lui-même a dit qu'y attenter serait
un c'itne de lèse humanité, tout cela na
pu trouver grace devant la haine sectaire des
gouvernants francais
Mais qui done s'étonnera devoir couron-
ner paree sacrilege forfait la guerre a mort
livrée au notn chrétien par les francs masons
du pays de Clovis
Ce qu'il importe de rappeler a nos compa-
triotes, c'est que tout cela est dans la logiquè
immanei te des choses. Mêmes causes, mêmes
effets. Mêmes hommes, mêmes oeuvres. La
franc-ma^onnerie est une. Les macons de
Belgique ne different en rien de leurs conge'-
nères frarcais. lis sont meme d'autant plus
dangereux ici qu'en attendant qu ils détien*
nent le pouvoir, ils y vont encore avec moins
de franchise et colorent davantage de preoc
cupations humanitaires leurs desseins diabo
liques.
Ceux qui soilicitent aujourd'hui les suffra
ges de la Nation Beige sont les héritiers de
ceux qui, en 1879, s'efforcèrent de culbuter
dans la fosse le cadavre du catholicisme
Qu'ils 1 avouent ou non, nous Ls savons
decides a reprendre l'oeuvre interrompue par
la volonté nationale. Comme leurs ancêtres,
ils rêvent de rompre avec Rome pour cooti-
nuer logiquement et fatalement par la dé-
nonciatior: de leurs obligations concordatai-
res, puis par la spoliation d-.s biens de
l'Eglise. Dans p u d'anne'es nous assisterions
ici aux mêmes saciilèges dont la France est
témoin aujourd'hui. Oostacker, Dadizeele,
Loct'e, Poperinghe, tous nos sanctuaires
mariaux enfin auraient le sort de Lourdes. II
n'y a pas d'illusion a se faire la-Jessus on
ne saurait le proclamer assez haut. L'organe
des Nolf Brunfaut et O" laavoué: les cro-
chetages d'e'glises et les scènes de persécu-
tion violente dont nos populations frontières
furent naguère témoins ont fait sentir leur
influence dans les dernières consultations
électcrales. II en sera de même cette fois, si
nous avons soin d'éclairer nos chrétiennes
popu'ations sur les derniers épisodes de la
persecution religieuseen France.
Le révérend Dugald Campbgell, récem-
ment rentré a Glasgow, après un séjour de
plus de 16 ans au Congo, et qui a été un des
principaux agresseurs dans l'affaire du Katan
ga, écritToute la région du Katanga est
sil'onr,ée d'un interminable lésesu de routes
bien construites et proprement entretenues,
et Ton peut aller paitout en vélo A mon re
tour a travers le Katanga, j'ai fait le voyage
en bicyclette des environs du lac M'néni h
Broken-Hill, terminus du chemiu de fer, et
il n'y a pas d'exagération a dire que tout
Europeen pourrait voyager dans tout le pays
sans arme plus terrible qu'une canne
D'autre part, on s:it que notre roi Albert,
baut protecteur du Touring Club de Bel
gique, a parcouru, lui aussi, le Katanga a
bicyclette.
Qui done se serait attendu a voir notre
belle colonie nous darner le pion si rapide-
ment Des routes cyclables partout, et des
routes sftre"., c'est a nous rendie jaloux.
Ici, ce n'est pas une badine, mais une ma-
traque et un revolver qu'il faut emporter, a
bicyclette, pour se faire respecter des chiens,
des apaches et des brutes avine'essans
compter un F.xtrait de jugement, destiné a
refréner Tardeur des agents de police trop
zélés.
t
La Kattefeest estproche les prircipales
attractions sont déja tignalées a psu prés
Tassortimeiit babitucd,
A noter cependant le clou de la foire. Une
loge de bonne-aventure qui se flatte d'attirer
tous les badauds... et de les congédier tous
gogos.
L'impresario de ce sa'on de vérité ne se
mouche d'ailleurs pas du pied. II a son or-
gane-réclame. Nous venons de recevoir le
premier numéro de la saison. Le titre se
devine La bonne parole Un cinquième
Evangile, quoi 1 Un évangile modernisé et
américanisé, comme on suppose bien du
bluff, et encore du bluff.
Cueillons un petit spécimen Le parle
ment, sur l'initiative de députés libéraux,
parmi lesquels M. Nolf, se trouve saisi (il
yade quoi) d'un projet de loi assurant aux
vieux travailleurs une pension do 1 franc
par jour.
Vous avez bien lu 1 fr. par jour, 365 fr.
par au Total de la carte A payer annuelle-
ment cent cinquante millions, au bas mot.
Si qa, n'est pas une bonne parole 1
Ce n'est pourtant pas la seule, il s'en faut.
Comme Ernest Barnum, si bien inanli
soit il contre les vicissitudes de la vie, ce
peut tout de même pas assurer, a lui seul,
un service de pensions aussi coquet, force
lui sera d'appeler les contribuables a la res-
cousse.
Mais que ceux-ci se rassurent Leur feuil-
le de contributions ne s'enflera pas pour
cela... Au contraire.
C'est par la REDUCTION des impots que
le miracle de la multiphcation des millions
s'opérera Reduction de 1 impót foncier,
réduction des impóts de consommation.etc.
Tout cela a un moment oü on nous pro
claims dans la dèche et eu face d' «un deficit
qui neus guette Au moment au-si oü
Barn umavoueayoirmajoré de 25 MILLIONS
le coüt annuel de 1'atmóe, et se rropose de
co^struire un tas de n^uvenux paleis scolai-
res pour y loger, DEFORCE, 121,966 en-
fants, privés du pain de la science et de la
bonne parole neutre I
Mais n'anlicipons pas sur la Kattefeest.
Quand le salon do la Bonnc-Aveulure
s'ouvrira, Ie sscrt t de lous c?s prodiges naus
sera dévoilé par Toraole extra-luciile.
La bonne-avenlure, gai
La bonne-aventure
J'airae bien les p'tits patés
Et la confiture.
Le parti libéralc'est un de ses mal-,
heurs est un parti purement négntif.
II se compose d'élémenls divers et hétérogè-
nes qui ne sont reiics entre eux que par une
chaine comtr.une la baine dl'Eglisa ca'ho-
lique.
La Flandre libérale
*1
La grande babileté des pjhtiques, c'est
de donner de beaux prétextes a leurs mau-
vais de3seins.
Bossuet
C'est k une conception toute matérialisie
de la société que tend la bourgeoisie incré-
dule. Or, cette conception est grosse de
conséquences. Pour servir ses ambitions,
la bourgeoisie a été Dieu du coeur des souf-
frants puis elle s'étonuo qa'un jour les
souffrauts se révoltent contre elle Et pour
tant les tévolutiounaires inassouvis et i'u-
rieux sont les Ills des révolutionnaires rc-
pus, devenus conservatcurs de leur situa
tion acquise et dófenseurs de Tordre en
tant qu'ils eu bénéficifnt.
Le dernier mot de 'a politique sans Dieu
c'est le déchaiuemeiit de la brute qui a faim,
et qui veutjouir, et qui ne aait pas autre
chose. Le bourgeois libre-penseur engendre
le nibiüste qui le mangera. En vain le bour
geois opposera les lois universelles impc-
séesa i'humanité la morale que la nature
nous a mise dans iecceur...ie bon sens, la
nécessitó de !a resignation provisoire, la
patrie etc. Que pèsent ces mots pour qui
ne croit plus qu'aux be-eins de stn ventre
et aux joies de sa ltaine
Juies Lemuitie
1 'A'
II faut que les cathcliques sachet t so
montrer catholiques Les hommes craintifs,
versicolores, qui chercher a ménager toutes
les opinions, sont la perte de leur parti. Ce
qu'il faut conserve)' avant tout, ce sont les
principes catholiques dans leur intégrité
ne pas oser e'avo.ier catholique, c'est une
faiblessepeu bonorab'e pour notre cause.
baron de Gerlacfie
Séance publique du 12 Février ipro,
a 5 heures du soir.
ORDRE DU JOUR
1. Propriétés communales procès-ierbal
de vente d'arbres.
2. Bureau de Bienfaisanee
budget 1910.
3. Hospices civilscompte
1910.
4. Harmonie Communale: compte 1909.
5. Corps des pompiers compte 1909.
6. Caisse de secours des pompiers: compte
1909.
7. Bureau de Bienfaisance cession d'un
bail.
8. Finances communales perception de
centimes additionnels renouvellement.
9. Finances communales perception de
taxes sur les chevaux renouvellement.
compte 190»,
1908, budget
's!f i* sA 'J» 'J9 m. M sê. 'i&
Mardi lr Février
De même que le Sénat.la Chambre decide - .^UCCBUC
j de faire parvenir une lettre de condoléances -I fn qui c°ncerne la nécessité de la déceii-
a la familie de M. Graux et de transmettre 'ralls^tl°n administrativemais il faut tenii'
au gouvernement francais les sympathies a char[e koloniale qui a substiti"-
pouMe^Sés61 UUe 8°mme de25,°00 fr-
M. Vekemans est installé comme déput®
libéral d'Anvers en remplacement de M,
Tonnelier, décédé.
Unedemande d'autorisation depoursuites
contre Ie député socia'is'e Hubin a été
adressée k la Chambre.
Le socialiste Debunne développe sou
interpellation relativement a la politique
douanière de la France. Si les cuvriers
beiges sont exclus de Frarce, la faule en
serait au gouvernement beige seuls les
sccialistes auraient fait leur devoir.
En réponse a ces attaques, lW. Minislre
des finances n'a pas eu de peine a démontrer
que le gouvernement avait fait tout son
devoir en 30 mettaut dès le premier moment
en rapport avec le gouvernement frauQtis.
Les socialistes ont été k Paris enfoneer une
porte ouverte et faire de la parade elec
torale.
MM. Lorand, Daens, Victor Delporte,
Maenhaut et De Sadeleer protestent a leur
tour contre l'iniquité de la taxe proposé et
s'gnalent le prejudice quelle occasiounerait
non seulement a la Belgique mais a l'in-
dustrie fianqaise, car cellc-ci ne peut sa
passer de la main d'oeuvre étrangère.
M. Davignon, ministre des affaires élran-
gèi'fcS,l'ait connaftre les démat cbes faites par
la légation balgo a Paris auprè3 du gouvei-
nement francais les iléclaration-s de celui-
ci permeltent d'es, arer quo Ia disposition
votée par la Chambre des députés ne sera
pas maintetiue.
L'ordre du jour présenté par M. De
badeleer et signó par AIM.Lorand,Debunne,
Vandervelde.Hymans et Maenhaut,exprime
la conviction que le gouvernement conti-
nuera a se faire l'organe des sentiments des
populations beiges auprès du gouvernement
francais, Ci t ordre du jour est voté a
Tunanimité.
^Vfercrefii 2 Féviier
A propos du budget des colouies M. Tib-
baut revient sur ses critiques relativeinent
a Tinfluecce étrangère au Katanga.
Un long débat s'engage sur la flxafion de
l'ordre du jour. On se met difficilement
d'aceord pour dormer la priorité aux budgets
et pour discuter ensuite la loi sur Temploi
du flamand dans Tenseignement moyen et !e
projet de réorganisation de la police rurale,
paree que la gauche veut avant toute chose
['unification des lois électorales M. Scliol-
laert declare qu'il combattra ce projet.
LaChambre repousse la priorité en faveur
de ce projet.
M. Schollaert donne lectin e d'une lettre
par laquelle les avocals des princesses
Sté,,hanie et Clémentine déclarent renoncer
a toutes pretentions qui seraient en opposi
tions avec les droits ou le3 intéréts de la
Belgique relativement aux fondations de
Leopold II.
J udi3Féviier
M. Tibbaut continue son discours rel tf
au Katanga.
M. le Ministre Renkiu proteste vivement
contre ces accusations et promet de faire la
lumière compléte.
M. Vandervelde examine le plan de réfor-
mes et la politique économique de la co
lonie.
Mardi 8 Février
La Chambre s'est occupée de trois inter
pellations re'atives au sort des pêcheurs de
la cote.
M, Thooris signale Tinsuffisance du ser
vice de sauvetage qui parait avoir été cause
de la catastrophe surveuue a B'ankenberghe.
M Staudaert fait remarquer a nouveau
que b défaut de ceatralisation dans un seul
ministère des divers services relatifs a la
pêche et a la marine constitue la grande
cause de retard dans la voie des progrès.
M. Degroote revient a son tour sur la
signalisation maritime et insiste pour que
toutes les lois soeiales soient éteudues aux
pêcheurs.
MM Buyl, Pil, Hamman et Lampens pié-
sentent les mêmes observations.
IVlercredi 9 Février
Suite de la discussmn du budget du
Congo. 0
M. Héchtt soccupe des richesses minières
du Katanga. II doute que leur exploitation
soit lucrative.
M. R,enkin répond a M. Tibbaut qui,
dit-il, na fait que reproduire les critiques
non fondées formulées par MM. Jourez et
1'lecheten 1908. 11 démontre ensuite que la
convention du 8 Décembre 1900 a été suivie
en tous points et que le Comité spécial loiu
de desservir les intéréts beiges, a conquis
pour ceux ci des avantages qui n'avaient
pas éte signalés l'origine.
Les beiges out la majoriié dans l'Union
miuiere d après les statuts.et cette situation
ne s est pas modifiée a leur détriment.
M. Renkin protrste contre les attaques
I ïnjuBtes de M. Tibbautil a semé d'inuliles
alarmes dans le pays.
11 s élève avec une légitime indignation
contre les paroles élogieuses que M. Van
dervelde a eues pour M. Morel, Tiustigateur
de la campagne de dénigrement systémati-
que et de diffamation contre le défuut roi
de la Belgique.
Jeudi 10 Février
M- Renkin, continuant son discours té'
pond aux observations fondées de M.Franck