Philosophie ci'une installation
Le nouveau Carillon
Réunion électorale
tenu a Ypres, au Volkshuis
le dimanche 3 avril
eacstitseëseifö&ci
Cooseil Coniniunal
La distinction entre le catholicisme et le
cléricalisme est purement officielle, subtile,
pour les besoins de la tribune mais ici, en
Loge, disons le hautement et pour la vérité,
le catholicisme et le cléricalisme ne font
qu'un.
Le F.Courdavaux.
La franc maconnerie est le complément
nécessaire du parti libéral... Elle est la phi
losophic du libéralisme,
Cte Goblet d'Alviella.
Le gouvernement beige appartient, depuis
prés de vingt ans, aux cléricaux et cela
n'empêche pas la Eelgique d'être un des pays
les plus actifs, les plus prospères et les plus
libéraux de l'Europe. Ge fait contredit sans
doute de la raanière la plusfacheuse certaines
idees générales que de pédantissimes
demi-savants ont coutume de nous servir
mais les faits, chacun le sait, sont des con-
tradicteurs sans gêne et qui manquent de
politesse.
Le Temps de Paris.
Gi CJ ti U d C» ts
Sans me permettre de marcher dans les
plates-bandes du reportage, volontiers ce-
pendant je complimenterais cette brave et
charmante voisine de Vlamertinghe, a pro
pos de sa fete d'installation de M. Evariste
Vandelanoitte en qualité de bourgmestre.
J'ai dit installation j'étais plutottenté
d'écrire sacre car elle était bien vraie cette
inscription cueillie parmi toutes lcs autres,
non moins justes d'ailleurs,qui avaient trans-
formé les murs de la commune en un livre
ouvert, un Livre d or délicieux oü se reflé-
taient les sentiments de bonheur de toute une
population
De koning die heel 't land bestiert
Werd niet \oo \eer als gij gevierd.
Oui, un sacre j'entends une cérémonie
que le pouvoir ecclésiastique rehausse de tout
son prestige et oü l'autorité civile tire le
meilleur de sa force el de sa consideration,
de son parfait accord avec l'autorité religieu-
se.
Rarement nous avons vu un cortege d'in
stallation plus imposant et plus réussi. Mais
si brillant lüt-il dans toutes ses parties
groupes équestres et pédestres, chars et véhi-
cules divers ce qu'il avait de plus beau
c'était la coopération si unanime et si frater-
nelle des administréa en général et en parti
culier des institutions publiques et privées.
Ce qui primait dans la fête, c'était l'efface-
ment de tout ce qui ailleurs gate les plus
belles fêtes les abstentions et les divisions,
nées des querelles politiques.
Dans eet heureux village, parmi ses popu
lations sensées, la thèse libérale n'a pas
réussi a s'implanter cette thèse qui veut,
sous prétexte d'indépendance du pouvoir
civil, cantonner le bourgmestre a l'hotel de
ville et le curë a l'église, mais a la facon de
frères ennemis, ne cherchant qu a se nuire
mutuellement.
Cette thèse qui veut faire de l'école publi-
que un foyer de libre pensee, choyé par le
pouvoir civil, et tolérer a peine les écoles
privées, en les boycottant comme si elles
n'étaient que des repaires malfaisants de
crétinisme et d'ignorance.
Aussi voyez les heureux effets de cette par-
faite et féconde collaboration des grandes
forces vives d'un peuple la foi, la loi, la
liberté. Non seulement c'est la douce frater-
nité de tous les membres de cette grande
grande familie qu'est une population de
village, mais c'est l'heureuse solution de
toutes les affaires et de toutes questions oü
les intéréts religieux ont des points de ren
contre avec les intéréts administratifs.
C'est aussi la solution plus facile et toute
pacifique de la question sociale. C'est enfin
le renforcement de toutes les bonnes initia
tives, conformément au grand principe que
la Belgique a pris pour devise L'Union fait
la Force.
Et le cortège inaugural attestait bien ces
heureux effets.
II révélait la prospérité de Vlamertinghe
dans tous les domaines del'activité,ainsi que
la fécondité de ses oeuvres,de ses institations,
de ses associations fraternelles.
Le superbe char de la glorification natio
nale trouvait dans ce petit coin de la patrie
une admirable justification de son symbole,
car tout le reste du cortège en apportait la
confirmation éclatante.
Et il faisait bon voir toute la population
de cette belle localité communier dans un
même sentiment de respect et d'attachement
pour toutes les grandes autorités d'un peuple
Chretien Dieu, l'Eglise et le pouvoir civil.
II faisait bon voir le drapeau national
mêler partout ses couleurs aux couleurs ma-
riales et pontificales, aux facades des maisons
comme dans les petites mains des enfants du
cortège.
II faisait bon lire partout ces sauhaits si
cordiaux oü Ton demandait a Dieu de bénir
les jours et les travaux du nouveau père de
la commune.
Ce qui crevait les yeux, c'est que les pro-
tagonistes de la séparation, de la guerre
scolaire et des vexations anticléricales étaient
mis la en trés vilaine posture.
On voyait trés mal ce qu'ils auraient bien
ajouter au bonheur et a la prospérité de
Vlamertinghe.
Le Tuindaglied, joué au quart qui pro
cédé l'heure, a'était que provisoire, ainsi
que nous l'avions annoncé,et convieut d'être
réservé pour les grandes solennités. M.
Denyn, le carillouneur malinois, vient de
lui substituer, le Reisliedde Peter
Benoit, dont voici les paroles ITmaudes:
JVij reizen om te leeren
Door heel het land
En hebben als wij keeren
Dok meer verstand.
Différents moyens seront employés pour
augmenter la sonorité du carillon. Des
marteaux plus lourds seront affectés aux
deux cloches les plus importantes. Un pla
fond sera établi directement au-dessus du
carillon, et, si la chese est jugée nécessaire,
tous les angles de la salie seront arrondis,
tant ceux des coins que ceux du plancher.
De la Borte, il n'y aura plus la moindre dé-
perdltion de sou. Si le réoultat est encore
jugó iDguffisaat, les tympans du milieu
auxquels se trouvent fixé3 les cadrans,
pourront encore être percés dans le haut et
le bas, a moins que des considerations
esthétiques n'en fassent décider autrement,
Le travail de burinage, récemment ter-
miné, a eu pour effet de doDner des sons
d'une justesse aussi parfaite qua possible,
et ce n'e8t certes pas a notre nouvel orches-
tre aérien que pourraient B'appliquer les
v» 8 de Verhaeren
JL'heure est vieillotte une dent manque
Au ratelier du carillon.
S# 5# 5# JE# JE# ,5#.
Trom pc u rs
VOLKSBEDRIEGERS Tel est lecri
que jette insidieusement et lachement
le «Weergalm», journal libéral que,
pour la dignité de nos adversaires, nous
voulons croire n'être l'organe que de
quelques énergumènes en mal 'de tra
vail electoral
Ce journal vise idemment nos can-
didats catholiques.
Mais oserait-il s adresser a ceux-ci in-
dividuellement et pré.end. e que soit M.
Colaert, soit M. Van M er ris, soit M. Be
gerem, trompe le peuple II s'en gar
dera bien, paree qu'il saurait a qui par-
ler.
Et s'il ne l'ose, ne sommes-nous pas
en droit de nous demander de quel cö
té se trouvent les tromp eurs
Sont-ce les catholi pes qai proniettent
une pension d'un franc par jour aux
vieux ouvriers Promesse alléchante,
mais qui ne sera jamais tenue, pas plus
qu'elle n'est tenue en France.
Dans ce pays o amère dénsion
nous voyons une majorité radicale
socialiste voter une pension pour tous
les vieux ouvriers. Mais que nos popula
tions ne s'y trompent pas ce n'est la
qu'un vote de principe, car une disposi
tion de la loi declare que celle-ci ne sera
appliqué que le jour pü l Etat aura trou-
vé les credits nécessares. Or, ces cré-
dits, l'Etat francais ne les trouvera ja-
ipais il reconnait, en effet, qu'en ce mo
ment il y a dans la caisse un déacit de
193 millions, Ce n'est pas avec des finan
ces aussi obérées que l'Etat payera ja
mais ses pensions ouvrïères. Guesde l'a
déclaré, d'ailleurs, en pleine séance de
ia Chambre des Députés la loi est
mort-hée
Trompeurs
Ne sont-ce pas nos adversaires encore
qui pure ficelle électorale préten
dent ne pas être hostiles la reügion
II suffit de lire leurs journaux
entr'autres le journal l'Eclaireurde
Comines. pour se convaincre de la
fausseté de semblables déclarabons.
Dans ce journal la relgion est constam-
ment bafoué, le Christ tourné en déri-
sion, les prêtres insultés. Est ce la le
Respect de nos convictions les plus sa-
crées
Et qu'en serait-il, grand Dieu le jour
oü cette engeance aurait la direction de
notre pays
II faut des actes, Messieurs, et non
des paroles pour prouver le respect
de l'opinion de ses adversaires. Toiis les
actes de votre vie politique s'insurgent'
contre vos vaines declamations.
Le pays jugera le 22 mai de quel cöté
se trouvent les trompeurs du peuple et
il aura soin de dire de quel Cöté se trou
vent ses véritables appuis, ses défen-
seurs.
La flatterie n'a pas de durée elle se
brise devant nos ceuvres qui sont multi
ples, connues et favorablement appré-
ciées
U W 11 U W lï K u u
Deux cents électeurs environ étaient
présents.
M. Fraeijs, président de 1'association
Catholique, ouvre l'assemblée. II ex
cuse d'abord M. Eugène Struye, prési
dent du comité d'Ypres, le chef vénéré
de la vaillante phalange catholique y-
'proise, qui espère bien pouvoir être pré
sent a la réunion proohaine pour s'ti-
muler, les catholiques a la lutte et leur
insuffler la généreuse ardeur qui mène
a la victoire.
M. Van Merris prend la parole. II
appuie, en quelques mots brefs et clairs,
sur l'importance sur la^utte électorale
actuelle: nécessité de renvoyer sa vie
privée le député libéral d'Ypres, né
cessité de conserver k la Belgique une
majorité catholique, et de renforcer, afin
de garder au pays sa liberté présen
te et de l'ei sauver des violences dont
libéraux et socialistes nous menacent
dès aujourd'hui.
II insiste en particulier sur la place
que tient dans la prospérité générale
de la Belgique le progrès de l'oeuvre
sociale. Ainsi, pour ce qui concerne les
pensions de vieillesse, les libéraux font
miroiter les promesses les plus irréalisa-
bles et les plus ébrontées ils donne-
raient une pension de 1 fr. par jour
Mais oü doncl un gouvernement, quel
qu'il soit, trouverait-il les 157 millions
nécessaires a eet effet
Le gouvernement catholique ne se
contente pas de promettre il donne une
pension de 65 fr. a l'ouvrier qui n'est
pas en mesure de se eréer lui-même une
réserve pour sés vieux jours.
Le gouvernement radical francais
promet, et ne donne rien. II ©n serait de
même pour les libéraux s'ils arrivaient
au pouvoir,
Les pensions allouées par le gouver
nement catholique aUeiguent, pour
Ypres, la somme annuelle de 49.000 fr.
M. Begerem expose, de sa voix vi-
brante, comment tous les catholiques, et
principalement la jeunesse, doivent unir
leurs efforts pour défendre la Belgique,
la Familie et la Patrie.
La Religion est attaquée, la Familie
sapée par sa base, la Patrie menaeée par
nos ennemis coalisés. Ils önt dévoilé
sans pudeur leur plan de campagne et
leur programme de persécution, ils l'ont
étalé dans leurs journaux athées, ils
l'ont hurlé aux dernières séapces de la
chambre.
M. Begerem cite quelques exemples
de menaces' qui ont été proférées. Het
Ypersch Volk» en a reproduit récem
ment quelques-qnes, cueillies dans les
discours parlementaire® ou les interrup
tions des députés socialistes et libérauk.
Ces déclarations-lè, électeurs, ayez-les
itoujours présentes la mémoire II
dépend de vous qu'elles ne se réalisent
jamais
Les journaux libé. aux d Ypres affi-
chent aujourd'hui une feinte modéra-
tion mais la lacheté et la fausseté de
cette manoeuvre n'échapperont a per-
sonne. Les libéraux d'Ypr s valent ce
que valent ceux d ailleurs ils veulent
eux aussi des écoles sans Dieu, une fa
milie oü Je® parents n'auraient plus sur
leurs enfants aucun droit, un pays oü
le pauvre et le Faible ne soient proté
gés par aucuiie législation sociale S'il
en était autrement, ils se renieraient
eux-mêmes, ils ne seraient plus de libé
raux.
Électeurs, veillez Quand le loup se
fait berger, prenez garde au troupeau.
Quand les libéraux se targuent de mo
deration, redoutez plus que jamais leur
sectarisme et leur hypocrisie.
M. Colaert prend la parole le dernier.
L'heure étant avancée, il ne lui a pas
été loisible de développer les divers
points de son discours il y reviendra
dans une réunion prochaine. II s'est
contenté de les esquisser. Mais quelque
succincte que füt son allocution, elle
impressionna vivement rassistance par
Ia justesse et la clarté de son exposé.
M. Colaert s'attacha a deux points
1° Les libéraux affirment que le gou
vernement catholique n'a rien fait pour
la ville d'Ypres.
Pour, mettre a néant cette assertion
mensongère, M. Colaert donne le relevé
des sommes accordées par le gouver
nement, titre de subsides, pour tous
les grands travaux aetuellement en
cours a Ypres, ou qui recevront une ex
ecution prochaine.
Ces subsides, obtenus pour la plupart
grace aux démarches personnelles et
a rinfluenco de notre bourgmestre et
représentant catholique, atteignent plu-
sieurs ceniaines de mlille francs
2° La question scoiaire.
C'est le principal objectif de notre
tutte électorale. Cette question est d'une
importance si grande qu'on ne saurait
suffisamment s'en pénéterer. Que l'on
se souvienne de ce qui se passa sous le
gouvernement libéral, lors de l'inoublia-
ble et atroce guerre scolaire Que l'on
envisage ce que les libéraux et les socia
listes nous réservent pour l'avenir
Électeurs, ne l'oubliez pas
L'enjeu de la lutte est l'école,
l'école catholique et libre
Le trésor que nous défendons est sacré,
c'est l'ame même de nos enfants
Catholiques Allez-vous confier vos
enfants des maitres athées, dans les
écoles sans Dieu
Parents! Abandonnerez-vous les droits
Inprescriptibles et divins que vous avez
sur vos enfants Ces enfants sont-ils
vötres, ou appartiennet-ils a l'Etat, ou
a euxt-mêmes
Nous voulons une éducation chrétien-
ne Non, non, ils ne l'auront jamais, l'a
me de nos enfants Ces enfants, nous
voulons qu'après Dieu ils soient leurs
parents Et c'est pourquoi il nous faut
maintenir le gouvernement catholique,
renforcer notre majorité, expulser M.
Nolf
La question de l'enseignement est une
question capitate. On sait ttvec quelle
maitrise M. Colaert, président du con-
seil de perfectionnement de l'enseigne-
ment primaire et rapporteur du budget
des sciences et des arts, l'a récemment
exposée a la chambre des représentants.
Les discours remarquables qu'il y apro-
noncés ont mis en pleine evidence la
connaissance approfondie qu'il a 'de
la matière ([u'on relise, entr'autres, la
discussion de Pallocation du million aux
écoles primaires inspectées M. Colaert
ajmené la' bataille, il l'a gagnée. Nul
ne s'est consaeré comme lui a la grande
cause de renseignement.
remporter la victoire. Les représentants
Avec de tels candidats, nous devons
de rarroiidissement d'Ypres au Parle-
jment seront prochainement.
M. Colaert,
M. Van Merris
M. Begerem
Suite et jxn
Subside en faveur de l'oeuvre de la
Goutte de lait. M. le Président.
L'administration s'est occupée, depuis
longtemps, de la mortalité infantile dont
la proportion est trés forte: 23 pour geul.
Nous avons examiné comment on pour-
rait réaliser l'oeuvre de la Goutte de
Lait, et nous avons proposé d'étudier
et de voir ce qui se passait dans d'au-
tres villes, Grace au concours dévoués
de Mme Iweins d'Eeckhoutte et de M-
le Idocteur Donck, nous avons pu instau-
rer cette oeuvre chez les sceurs de la Pro
vidence de Sez, On a trouvé beaucoup
d'ames charitables pour trouver les
fonds nécessaires a 1 installation pre
mière qui coütera 4000 francs, Mais pour
que cette oeuvre puisse ge soutenir, il
faudra que la ville et les deux admi
nistrations charitables viennent en aide.
Si nous pouvions intervenir a concur
rence de 1000 francs, je crois que nous
rendrions service a la population yproi-
se. M. le docteur Donck a donné une
conférence sur cette question, et com
me j'ai pu le dire, après l'avpir com-
plimenté, l'oeuvre n'aura aucun carac-
tère politique. Le lait qui sera stéri-
lisé proviendra de l'école de bienfai-
sance, ce sera done un lait pur. Nous
verrons, comme ailleurs, descendre la
mortalité infantile. Je propose d'inscrire
1000 franc® au budget prochain.
M. D'Huvettere. Je rends hommage
au comité qui a eu cette généreuse ini
tiative, Le crédit de 1000 francs deman-
dé, est-ce une somme une foi® donné©
ou un subside annuel
M, le président. Evidemment an
nuel,
M. D'Huvettere. Je voterai ce sub
side. mais mon vote ne doit oas être
ponsidéré comme un acquiescement
pour l'avenir. Je crois qu'il y a moyen
d'arriver a un bon résultat par d'autres
moyens. Des médeeins éminents ont fait
des objections contre ce système. Je
crois qu'après examen, il y aura moyen
de modifier! l'oeuvre.
M. le président. C'est évident. Cette
oeuvre n'a pas dit son dernier mot. On
préconise déja la poudre au lait, mais
il existe a bet égard une prevention da
la part des parents. Les Gouttes de Lait
instituées a Boulogne-sur-Mer et Co-
mines-France ont réalisé des progrès
étonnants. J'ai vu avec: plaisir que M. le
docteur Donck et Mme Iweins d'Eeck-
boutte se sont mis a la hauteur. On pren-
dra, a Tavenir, la méthode la meiliéure.
En attendant it faut cömmencer. Si, plus
tard, l'oeuvre ne répondait pas a 1'at
tente, on retirerait le subside. Nous don-
nons des subsides aux jeunes filles qui
vont a Bruges a la maternité, suivre
les cours pour devenir sages-femmes.
II y aurait lieu d'ajouter la un cours
de puériculture et nous pourrions in-
viter le comité directeur ü,de faire.
II faut cömmencer par le lait, Si, plus
tard, il faut faire coexister ce système
öivec d'autres, on avisera. Je trouve qu'on
doit surtout enseigner les sages-femmes
pour que celles-ci puissent instruire les
jeunes mères. Nous instituerons des con
férences oü rallaitement maternel sera
préconisé avant tout. Les distributions
du lait ne sont qu'une ce,uvre subsidiai
re. II faut, aivant tout, faire compren-
dre aux mères qu'elles doivent nour-
rir leurs enfants. M. l'échevin de l'état-
civil, l'occasion des mariages, distri-
bue des indications pour les jeunes mè
res. Ce qui manque beaucoup aussi, ce
sont les soins donner aux enfants.
Aveq des personnes dévouées comme
Mme Iweins d'Eeckhoutte et M. le doc
teur Donck, je suis convaincu que nous
arriverons a un bon résultat.
M. D'Huvettere suppute approxima-
tivement la dépense annuelle,
M. Begerem Vous ne tenez pas
compte que le but de l'oeüvre n'est pas
de faire des distributions de lalt pro
fusion. Vous pourriez difficilement fai
re une statistique.
M. le président. Nous Serions mieux
iustruits l'année prochaine sur ce qu'il
y aura lieu de faire.
M. D'Huvettere s'étend, ensuite, lon-
guement sur la qualité défeclueuse du
lait distribué en ville et réclame une
surveillance active de la part 'de la po
lice.
M. le président. Nous ne sommes
plu® des nourissons... (Rires). Dernière-
ment encore, des procès-verbaux ont été
dresses. La visite des étables est faite
par M. le directeur de l'abattoir qui
reqoit un traiteinent spécial a eet effet.
J En général les étables sont bonnes, sauf,
t parfois, qu'il y manque de l'air. Les
tuyaux en caoutchouc sont jugés trés
malsains pour les enfants. Nous pour-
rion® en interdire la vente, comme
Gand. En France une loi générale le=
interdit.
- Le subside proposé, mis aux voix, esB
voté.
Garde civique: Compte 1909. II s'é
léve en recette® et en dépenses 1.653 f
63. Approuvé.
M. le président. Nous sommes oc
cupés de la question du stand. Avantz
la fin de J'étë, elle recevra une solu
tion. Nou® savons ce que nous avons=
t\ faire dans l'intérêt de la ville et de--
la garde civique.
Enseignement moyen: Cours de gym—
nastic|ue a l'école moyenne de l'Etat.
M. le président. Par un vote ré
cent, le Conseil communal a rejeté ce
poste. J'ai regu du ministre des Scien
ces et des arts, une lettre transmiss
par M. le Gouverneur. II y est dit que
la nécessité de créer eet emploi n'est
pas contestable. Aetuellement, il y a
deux groupes de 68 et 71 élèves. Dans
'ces conditions, renseignement de lajgym-
nastique ne saurait iavoir le résultat
qu'on pourrait en attendre. f
II y aurait done trois professeurs. Si
nous ne déferons pas a tee désir, on nous
y obligera.
M. Begerem. Le ministre Ue donne
auteun argument nouveau. S'il faut grou
per les élèves par cinquante, le même
professeur peut donner des cours Ües
heures différentes.
M. le président. Nous sommes en
présence d'une décision ministérielle a
laquelle nous devons nous conformer.
M. Begerem. Le ministre doit sa-
voir que le Conseil communal est mieux
a même que lui d'apprécier s'il y a
nécessité ou non, moins qu'il n'ait
pas compris... Ce n'est pas le ministre,
cc sont les bureaux... (Rires).
La proposition est de nouveau rejetée
a l'unanimité contre trois oui.
Règlemenls communaüxCirculation
de velos sur les trottoirs. M. le pré
sident. II nous est parvenu une pé-
tition signée de 26 habitants de la ehaus-
sée de Menin, demandant de voir mettre
fin a la Circulation des vétos sur le
trottoir de leur chaussée. Par suite du
mouvement intense des automobiles, les
dangers augmentent pour les piétons.
Des enfants sont journellement renver-
sés ou blessés.
On pourrait défendre le trottoir aux
cyblistes. La route macadamisée est suf
fisamment commode et offre assez de
place. Je pense qu'une mesure radicale
est la meilleure. Je propose le texte sui-
Va!ntToute circulation autre que cel-
Ie des piétons est interdite sur le trot
toir entre la porte de Menin Ct la gare
de Zillebekö,
Mi. D'Huvettere. Les pétitionnaires
font appel a votre bonté, 'je ferai appel k
votrö justice,
M. Begerem. II n'y a phs'de justice
sans bonté. (Rires.)
M. D'Huvettere. D'oü émane ïette
pétition? C'est par suite de l'école de
bienfaisance qu'il y a un mouvement
plus grand et que l'état a établi des
trottoirs. En acceptant ce legs, il faut
rendre justice au donateur. S'il y a des
abus, punissez-les.
M. Vandenboogaerde. Les piétons
seront done bientöt forcés de rester chez
eux?
M. D'Huvettere, en refusant de con-
tinuer la discussion: C'est bon, je reste
chez moi... (Rires.)
M. Biebuyck. II n'existe plus d'in-
terstices dans ce trottoir pour descendre.
M. Begerem. II y a, je crois, un
moyen terme. Ne pourrait-on pas tolé
rer la circulation en hiver?
M. le président. M. D'Huvettere
ignore peut-être que le trottoir a été
prolongó aux frais de la ville, il y a
une vingtaine d'années. M. Biebuyck fait
observer qu'il n'y a pas bien moyen
d'en descendre, faute d'interstices. J'es-
time que le trottoir doit être laissé a
ceux pour* lesquels il a été fait. Je ne
pense pas qu'il y ait lieu dedislinguer en
tre l'hiver et l'été: les Cas sont les mê-
mes. Je propose d'interdire complète-
ment la circulation des vétos sur les
trottoirs. Les vélocipédistes sont telle-
ment habitués k prendre le trottoir,
qu'ils obligeraient bientöt les piétons a
en descendre. Ayons aussi des égards
pour les piétons qui sont le grand noni-
bre, et pensons aux enfants et aux per-
isonnes agées.
L'interdiction est voté l'unanimité
moins deux abstentions et un non.
Sport hippique: Demande de subsi-
de. M. le président propose le sub
side habituel de 1.500 fr. avec le con
cours de l'Harmonie communale et
pompiers, moyennant l'octroi de 500 tav-
tes gratuites. L'école d'équitation n'a pas
pris part l'année dernière, je ne pen
se pas qu'elle prenne part cette an-
née. Les courses ont, toutefois, bien réus
si.
Le subside de 1.500 francs est vote
a Tunanimité.
M. D'Huvettere. On a promis de
puis longtemps d'asperger les rues po®
remédier la poussière des autos. J
demande au Collége de prendre cett
mesure,
M. le président. II y a examen, f
ce moment, pour cela et pour le ser
vice des vidanges.
M. D'Huvettere. II n'y a pas d
connexité entre les deux... (Rires).
M. le président. Nulleinent. Mai
cela ne pouvait se faire plus tót fa
te d'eau.
La séance publique est levé© a 7 hf
res 10.
Plusieurs articles sont remis au produi
numéro.
«T CTF. ntr cm» ets csT» Jas HP BP BP