Philosophie ci'une installation Le nouveau Carillon Réunion électorale tenu a Ypres, au Volkshuis le dimanche 3 avril eacstitseëseifö&ci Cooseil Coniniunal La distinction entre le catholicisme et le cléricalisme est purement officielle, subtile, pour les besoins de la tribune mais ici, en Loge, disons le hautement et pour la vérité, le catholicisme et le cléricalisme ne font qu'un. Le F.Courdavaux. La franc maconnerie est le complément nécessaire du parti libéral... Elle est la phi losophic du libéralisme, Cte Goblet d'Alviella. Le gouvernement beige appartient, depuis prés de vingt ans, aux cléricaux et cela n'empêche pas la Eelgique d'être un des pays les plus actifs, les plus prospères et les plus libéraux de l'Europe. Ge fait contredit sans doute de la raanière la plusfacheuse certaines idees générales que de pédantissimes demi-savants ont coutume de nous servir mais les faits, chacun le sait, sont des con- tradicteurs sans gêne et qui manquent de politesse. Le Temps de Paris. Gi CJ ti U d C» ts Sans me permettre de marcher dans les plates-bandes du reportage, volontiers ce- pendant je complimenterais cette brave et charmante voisine de Vlamertinghe, a pro pos de sa fete d'installation de M. Evariste Vandelanoitte en qualité de bourgmestre. J'ai dit installation j'étais plutottenté d'écrire sacre car elle était bien vraie cette inscription cueillie parmi toutes lcs autres, non moins justes d'ailleurs,qui avaient trans- formé les murs de la commune en un livre ouvert, un Livre d or délicieux oü se reflé- taient les sentiments de bonheur de toute une population De koning die heel 't land bestiert Werd niet \oo \eer als gij gevierd. Oui, un sacre j'entends une cérémonie que le pouvoir ecclésiastique rehausse de tout son prestige et oü l'autorité civile tire le meilleur de sa force el de sa consideration, de son parfait accord avec l'autorité religieu- se. Rarement nous avons vu un cortege d'in stallation plus imposant et plus réussi. Mais si brillant lüt-il dans toutes ses parties groupes équestres et pédestres, chars et véhi- cules divers ce qu'il avait de plus beau c'était la coopération si unanime et si frater- nelle des administréa en général et en parti culier des institutions publiques et privées. Ce qui primait dans la fête, c'était l'efface- ment de tout ce qui ailleurs gate les plus belles fêtes les abstentions et les divisions, nées des querelles politiques. Dans eet heureux village, parmi ses popu lations sensées, la thèse libérale n'a pas réussi a s'implanter cette thèse qui veut, sous prétexte d'indépendance du pouvoir civil, cantonner le bourgmestre a l'hotel de ville et le curë a l'église, mais a la facon de frères ennemis, ne cherchant qu a se nuire mutuellement. Cette thèse qui veut faire de l'école publi- que un foyer de libre pensee, choyé par le pouvoir civil, et tolérer a peine les écoles privées, en les boycottant comme si elles n'étaient que des repaires malfaisants de crétinisme et d'ignorance. Aussi voyez les heureux effets de cette par- faite et féconde collaboration des grandes forces vives d'un peuple la foi, la loi, la liberté. Non seulement c'est la douce frater- nité de tous les membres de cette grande grande familie qu'est une population de village, mais c'est l'heureuse solution de toutes les affaires et de toutes questions oü les intéréts religieux ont des points de ren contre avec les intéréts administratifs. C'est aussi la solution plus facile et toute pacifique de la question sociale. C'est enfin le renforcement de toutes les bonnes initia tives, conformément au grand principe que la Belgique a pris pour devise L'Union fait la Force. Et le cortège inaugural attestait bien ces heureux effets. II révélait la prospérité de Vlamertinghe dans tous les domaines del'activité,ainsi que la fécondité de ses oeuvres,de ses institations, de ses associations fraternelles. Le superbe char de la glorification natio nale trouvait dans ce petit coin de la patrie une admirable justification de son symbole, car tout le reste du cortège en apportait la confirmation éclatante. Et il faisait bon voir toute la population de cette belle localité communier dans un même sentiment de respect et d'attachement pour toutes les grandes autorités d'un peuple Chretien Dieu, l'Eglise et le pouvoir civil. II faisait bon voir le drapeau national mêler partout ses couleurs aux couleurs ma- riales et pontificales, aux facades des maisons comme dans les petites mains des enfants du cortège. II faisait bon lire partout ces sauhaits si cordiaux oü Ton demandait a Dieu de bénir les jours et les travaux du nouveau père de la commune. Ce qui crevait les yeux, c'est que les pro- tagonistes de la séparation, de la guerre scolaire et des vexations anticléricales étaient mis la en trés vilaine posture. On voyait trés mal ce qu'ils auraient bien ajouter au bonheur et a la prospérité de Vlamertinghe. Le Tuindaglied, joué au quart qui pro cédé l'heure, a'était que provisoire, ainsi que nous l'avions annoncé,et convieut d'être réservé pour les grandes solennités. M. Denyn, le carillouneur malinois, vient de lui substituer, le Reisliedde Peter Benoit, dont voici les paroles ITmaudes: JVij reizen om te leeren Door heel het land En hebben als wij keeren Dok meer verstand. Différents moyens seront employés pour augmenter la sonorité du carillon. Des marteaux plus lourds seront affectés aux deux cloches les plus importantes. Un pla fond sera établi directement au-dessus du carillon, et, si la chese est jugée nécessaire, tous les angles de la salie seront arrondis, tant ceux des coins que ceux du plancher. De la Borte, il n'y aura plus la moindre dé- perdltion de sou. Si le réoultat est encore jugó iDguffisaat, les tympans du milieu auxquels se trouvent fixé3 les cadrans, pourront encore être percés dans le haut et le bas, a moins que des considerations esthétiques n'en fassent décider autrement, Le travail de burinage, récemment ter- miné, a eu pour effet de doDner des sons d'une justesse aussi parfaite qua possible, et ce n'e8t certes pas a notre nouvel orches- tre aérien que pourraient B'appliquer les v» 8 de Verhaeren JL'heure est vieillotte une dent manque Au ratelier du carillon. S# 5# 5# JE# JE# ,5#. Trom pc u rs VOLKSBEDRIEGERS Tel est lecri que jette insidieusement et lachement le «Weergalm», journal libéral que, pour la dignité de nos adversaires, nous voulons croire n'être l'organe que de quelques énergumènes en mal 'de tra vail electoral Ce journal vise idemment nos can- didats catholiques. Mais oserait-il s adresser a ceux-ci in- dividuellement et pré.end. e que soit M. Colaert, soit M. Van M er ris, soit M. Be gerem, trompe le peuple II s'en gar dera bien, paree qu'il saurait a qui par- ler. Et s'il ne l'ose, ne sommes-nous pas en droit de nous demander de quel cö té se trouvent les tromp eurs Sont-ce les catholi pes qai proniettent une pension d'un franc par jour aux vieux ouvriers Promesse alléchante, mais qui ne sera jamais tenue, pas plus qu'elle n'est tenue en France. Dans ce pays o amère dénsion nous voyons une majorité radicale socialiste voter une pension pour tous les vieux ouvriers. Mais que nos popula tions ne s'y trompent pas ce n'est la qu'un vote de principe, car une disposi tion de la loi declare que celle-ci ne sera appliqué que le jour pü l Etat aura trou- vé les credits nécessares. Or, ces cré- dits, l'Etat francais ne les trouvera ja- ipais il reconnait, en effet, qu'en ce mo ment il y a dans la caisse un déacit de 193 millions, Ce n'est pas avec des finan ces aussi obérées que l'Etat payera ja mais ses pensions ouvrïères. Guesde l'a déclaré, d'ailleurs, en pleine séance de ia Chambre des Députés la loi est mort-hée Trompeurs Ne sont-ce pas nos adversaires encore qui pure ficelle électorale préten dent ne pas être hostiles la reügion II suffit de lire leurs journaux entr'autres le journal l'Eclaireurde Comines. pour se convaincre de la fausseté de semblables déclarabons. Dans ce journal la relgion est constam- ment bafoué, le Christ tourné en déri- sion, les prêtres insultés. Est ce la le Respect de nos convictions les plus sa- crées Et qu'en serait-il, grand Dieu le jour oü cette engeance aurait la direction de notre pays II faut des actes, Messieurs, et non des paroles pour prouver le respect de l'opinion de ses adversaires. Toiis les actes de votre vie politique s'insurgent' contre vos vaines declamations. Le pays jugera le 22 mai de quel cöté se trouvent les trompeurs du peuple et il aura soin de dire de quel Cöté se trou vent ses véritables appuis, ses défen- seurs. La flatterie n'a pas de durée elle se brise devant nos ceuvres qui sont multi ples, connues et favorablement appré- ciées U W 11 U W lï K u u Deux cents électeurs environ étaient présents. M. Fraeijs, président de 1'association Catholique, ouvre l'assemblée. II ex cuse d'abord M. Eugène Struye, prési dent du comité d'Ypres, le chef vénéré de la vaillante phalange catholique y- 'proise, qui espère bien pouvoir être pré sent a la réunion proohaine pour s'ti- muler, les catholiques a la lutte et leur insuffler la généreuse ardeur qui mène a la victoire. M. Van Merris prend la parole. II appuie, en quelques mots brefs et clairs, sur l'importance sur la^utte électorale actuelle: nécessité de renvoyer sa vie privée le député libéral d'Ypres, né cessité de conserver k la Belgique une majorité catholique, et de renforcer, afin de garder au pays sa liberté présen te et de l'ei sauver des violences dont libéraux et socialistes nous menacent dès aujourd'hui. II insiste en particulier sur la place que tient dans la prospérité générale de la Belgique le progrès de l'oeuvre sociale. Ainsi, pour ce qui concerne les pensions de vieillesse, les libéraux font miroiter les promesses les plus irréalisa- bles et les plus ébrontées ils donne- raient une pension de 1 fr. par jour Mais oü doncl un gouvernement, quel qu'il soit, trouverait-il les 157 millions nécessaires a eet effet Le gouvernement catholique ne se contente pas de promettre il donne une pension de 65 fr. a l'ouvrier qui n'est pas en mesure de se eréer lui-même une réserve pour sés vieux jours. Le gouvernement radical francais promet, et ne donne rien. II ©n serait de même pour les libéraux s'ils arrivaient au pouvoir, Les pensions allouées par le gouver nement catholique aUeiguent, pour Ypres, la somme annuelle de 49.000 fr. M. Begerem expose, de sa voix vi- brante, comment tous les catholiques, et principalement la jeunesse, doivent unir leurs efforts pour défendre la Belgique, la Familie et la Patrie. La Religion est attaquée, la Familie sapée par sa base, la Patrie menaeée par nos ennemis coalisés. Ils önt dévoilé sans pudeur leur plan de campagne et leur programme de persécution, ils l'ont étalé dans leurs journaux athées, ils l'ont hurlé aux dernières séapces de la chambre. M. Begerem cite quelques exemples de menaces' qui ont été proférées. Het Ypersch Volk» en a reproduit récem ment quelques-qnes, cueillies dans les discours parlementaire® ou les interrup tions des députés socialistes et libérauk. Ces déclarations-lè, électeurs, ayez-les itoujours présentes la mémoire II dépend de vous qu'elles ne se réalisent jamais Les journaux libé. aux d Ypres affi- chent aujourd'hui une feinte modéra- tion mais la lacheté et la fausseté de cette manoeuvre n'échapperont a per- sonne. Les libéraux d'Ypr s valent ce que valent ceux d ailleurs ils veulent eux aussi des écoles sans Dieu, une fa milie oü Je® parents n'auraient plus sur leurs enfants aucun droit, un pays oü le pauvre et le Faible ne soient proté gés par aucuiie législation sociale S'il en était autrement, ils se renieraient eux-mêmes, ils ne seraient plus de libé raux. Électeurs, veillez Quand le loup se fait berger, prenez garde au troupeau. Quand les libéraux se targuent de mo deration, redoutez plus que jamais leur sectarisme et leur hypocrisie. M. Colaert prend la parole le dernier. L'heure étant avancée, il ne lui a pas été loisible de développer les divers points de son discours il y reviendra dans une réunion prochaine. II s'est contenté de les esquisser. Mais quelque succincte que füt son allocution, elle impressionna vivement rassistance par Ia justesse et la clarté de son exposé. M. Colaert s'attacha a deux points 1° Les libéraux affirment que le gou vernement catholique n'a rien fait pour la ville d'Ypres. Pour, mettre a néant cette assertion mensongère, M. Colaert donne le relevé des sommes accordées par le gouver nement, titre de subsides, pour tous les grands travaux aetuellement en cours a Ypres, ou qui recevront une ex ecution prochaine. Ces subsides, obtenus pour la plupart grace aux démarches personnelles et a rinfluenco de notre bourgmestre et représentant catholique, atteignent plu- sieurs ceniaines de mlille francs 2° La question scoiaire. C'est le principal objectif de notre tutte électorale. Cette question est d'une importance si grande qu'on ne saurait suffisamment s'en pénéterer. Que l'on se souvienne de ce qui se passa sous le gouvernement libéral, lors de l'inoublia- ble et atroce guerre scolaire Que l'on envisage ce que les libéraux et les socia listes nous réservent pour l'avenir Électeurs, ne l'oubliez pas L'enjeu de la lutte est l'école, l'école catholique et libre Le trésor que nous défendons est sacré, c'est l'ame même de nos enfants Catholiques Allez-vous confier vos enfants des maitres athées, dans les écoles sans Dieu Parents! Abandonnerez-vous les droits Inprescriptibles et divins que vous avez sur vos enfants Ces enfants sont-ils vötres, ou appartiennet-ils a l'Etat, ou a euxt-mêmes Nous voulons une éducation chrétien- ne Non, non, ils ne l'auront jamais, l'a me de nos enfants Ces enfants, nous voulons qu'après Dieu ils soient leurs parents Et c'est pourquoi il nous faut maintenir le gouvernement catholique, renforcer notre majorité, expulser M. Nolf La question de l'enseignement est une question capitate. On sait ttvec quelle maitrise M. Colaert, président du con- seil de perfectionnement de l'enseigne- ment primaire et rapporteur du budget des sciences et des arts, l'a récemment exposée a la chambre des représentants. Les discours remarquables qu'il y apro- noncés ont mis en pleine evidence la connaissance approfondie qu'il a 'de la matière ([u'on relise, entr'autres, la discussion de Pallocation du million aux écoles primaires inspectées M. Colaert ajmené la' bataille, il l'a gagnée. Nul ne s'est consaeré comme lui a la grande cause de renseignement. remporter la victoire. Les représentants Avec de tels candidats, nous devons de rarroiidissement d'Ypres au Parle- jment seront prochainement. M. Colaert, M. Van Merris M. Begerem Suite et jxn Subside en faveur de l'oeuvre de la Goutte de lait. M. le Président. L'administration s'est occupée, depuis longtemps, de la mortalité infantile dont la proportion est trés forte: 23 pour geul. Nous avons examiné comment on pour- rait réaliser l'oeuvre de la Goutte de Lait, et nous avons proposé d'étudier et de voir ce qui se passait dans d'au- tres villes, Grace au concours dévoués de Mme Iweins d'Eeckhoutte et de M- le Idocteur Donck, nous avons pu instau- rer cette oeuvre chez les sceurs de la Pro vidence de Sez, On a trouvé beaucoup d'ames charitables pour trouver les fonds nécessaires a 1 installation pre mière qui coütera 4000 francs, Mais pour que cette oeuvre puisse ge soutenir, il faudra que la ville et les deux admi nistrations charitables viennent en aide. Si nous pouvions intervenir a concur rence de 1000 francs, je crois que nous rendrions service a la population yproi- se. M. le docteur Donck a donné une conférence sur cette question, et com me j'ai pu le dire, après l'avpir com- plimenté, l'oeuvre n'aura aucun carac- tère politique. Le lait qui sera stéri- lisé proviendra de l'école de bienfai- sance, ce sera done un lait pur. Nous verrons, comme ailleurs, descendre la mortalité infantile. Je propose d'inscrire 1000 franc® au budget prochain. M. D'Huvettere. Je rends hommage au comité qui a eu cette généreuse ini tiative, Le crédit de 1000 francs deman- dé, est-ce une somme une foi® donné© ou un subside annuel M, le président. Evidemment an nuel, M. D'Huvettere. Je voterai ce sub side. mais mon vote ne doit oas être ponsidéré comme un acquiescement pour l'avenir. Je crois qu'il y a moyen d'arriver a un bon résultat par d'autres moyens. Des médeeins éminents ont fait des objections contre ce système. Je crois qu'après examen, il y aura moyen de modifier! l'oeuvre. M. le président. C'est évident. Cette oeuvre n'a pas dit son dernier mot. On préconise déja la poudre au lait, mais il existe a bet égard une prevention da la part des parents. Les Gouttes de Lait instituées a Boulogne-sur-Mer et Co- mines-France ont réalisé des progrès étonnants. J'ai vu avec: plaisir que M. le docteur Donck et Mme Iweins d'Eeck- boutte se sont mis a la hauteur. On pren- dra, a Tavenir, la méthode la meiliéure. En attendant it faut cömmencer. Si, plus tard, l'oeuvre ne répondait pas a 1'at tente, on retirerait le subside. Nous don- nons des subsides aux jeunes filles qui vont a Bruges a la maternité, suivre les cours pour devenir sages-femmes. II y aurait lieu d'ajouter la un cours de puériculture et nous pourrions in- viter le comité directeur ü,de faire. II faut cömmencer par le lait, Si, plus tard, il faut faire coexister ce système öivec d'autres, on avisera. Je trouve qu'on doit surtout enseigner les sages-femmes pour que celles-ci puissent instruire les jeunes mères. Nous instituerons des con férences oü rallaitement maternel sera préconisé avant tout. Les distributions du lait ne sont qu'une ce,uvre subsidiai re. II faut, aivant tout, faire compren- dre aux mères qu'elles doivent nour- rir leurs enfants. M. l'échevin de l'état- civil, l'occasion des mariages, distri- bue des indications pour les jeunes mè res. Ce qui manque beaucoup aussi, ce sont les soins donner aux enfants. Aveq des personnes dévouées comme Mme Iweins d'Eeckhoutte et M. le doc teur Donck, je suis convaincu que nous arriverons a un bon résultat. M. D'Huvettere suppute approxima- tivement la dépense annuelle, M. Begerem Vous ne tenez pas compte que le but de l'oeüvre n'est pas de faire des distributions de lalt pro fusion. Vous pourriez difficilement fai re une statistique. M. le président. Nous Serions mieux iustruits l'année prochaine sur ce qu'il y aura lieu de faire. M. D'Huvettere s'étend, ensuite, lon- guement sur la qualité défeclueuse du lait distribué en ville et réclame une surveillance active de la part 'de la po lice. M. le président. Nous ne sommes plu® des nourissons... (Rires). Dernière- ment encore, des procès-verbaux ont été dresses. La visite des étables est faite par M. le directeur de l'abattoir qui reqoit un traiteinent spécial a eet effet. J En général les étables sont bonnes, sauf, t parfois, qu'il y manque de l'air. Les tuyaux en caoutchouc sont jugés trés malsains pour les enfants. Nous pour- rion® en interdire la vente, comme Gand. En France une loi générale le= interdit. - Le subside proposé, mis aux voix, esB voté. Garde civique: Compte 1909. II s'é léve en recette® et en dépenses 1.653 f 63. Approuvé. M. le président. Nous sommes oc cupés de la question du stand. Avantz la fin de J'étë, elle recevra une solu tion. Nou® savons ce que nous avons= t\ faire dans l'intérêt de la ville et de-- la garde civique. Enseignement moyen: Cours de gym— nastic|ue a l'école moyenne de l'Etat. M. le président. Par un vote ré cent, le Conseil communal a rejeté ce poste. J'ai regu du ministre des Scien ces et des arts, une lettre transmiss par M. le Gouverneur. II y est dit que la nécessité de créer eet emploi n'est pas contestable. Aetuellement, il y a deux groupes de 68 et 71 élèves. Dans 'ces conditions, renseignement de lajgym- nastique ne saurait iavoir le résultat qu'on pourrait en attendre. f II y aurait done trois professeurs. Si nous ne déferons pas a tee désir, on nous y obligera. M. Begerem. Le ministre Ue donne auteun argument nouveau. S'il faut grou per les élèves par cinquante, le même professeur peut donner des cours Ües heures différentes. M. le président. Nous sommes en présence d'une décision ministérielle a laquelle nous devons nous conformer. M. Begerem. Le ministre doit sa- voir que le Conseil communal est mieux a même que lui d'apprécier s'il y a nécessité ou non, moins qu'il n'ait pas compris... Ce n'est pas le ministre, cc sont les bureaux... (Rires). La proposition est de nouveau rejetée a l'unanimité contre trois oui. Règlemenls communaüxCirculation de velos sur les trottoirs. M. le pré sident. II nous est parvenu une pé- tition signée de 26 habitants de la ehaus- sée de Menin, demandant de voir mettre fin a la Circulation des vétos sur le trottoir de leur chaussée. Par suite du mouvement intense des automobiles, les dangers augmentent pour les piétons. Des enfants sont journellement renver- sés ou blessés. On pourrait défendre le trottoir aux cyblistes. La route macadamisée est suf fisamment commode et offre assez de place. Je pense qu'une mesure radicale est la meilleure. Je propose le texte sui- Va!ntToute circulation autre que cel- Ie des piétons est interdite sur le trot toir entre la porte de Menin Ct la gare de Zillebekö, Mi. D'Huvettere. Les pétitionnaires font appel a votre bonté, 'je ferai appel k votrö justice, M. Begerem. II n'y a phs'de justice sans bonté. (Rires.) M. D'Huvettere. D'oü émane ïette pétition? C'est par suite de l'école de bienfaisance qu'il y a un mouvement plus grand et que l'état a établi des trottoirs. En acceptant ce legs, il faut rendre justice au donateur. S'il y a des abus, punissez-les. M. Vandenboogaerde. Les piétons seront done bientöt forcés de rester chez eux? M. D'Huvettere, en refusant de con- tinuer la discussion: C'est bon, je reste chez moi... (Rires.) M. Biebuyck. II n'existe plus d'in- terstices dans ce trottoir pour descendre. M. Begerem. II y a, je crois, un moyen terme. Ne pourrait-on pas tolé rer la circulation en hiver? M. le président. M. D'Huvettere ignore peut-être que le trottoir a été prolongó aux frais de la ville, il y a une vingtaine d'années. M. Biebuyck fait observer qu'il n'y a pas bien moyen d'en descendre, faute d'interstices. J'es- time que le trottoir doit être laissé a ceux pour* lesquels il a été fait. Je ne pense pas qu'il y ait lieu dedislinguer en tre l'hiver et l'été: les Cas sont les mê- mes. Je propose d'interdire complète- ment la circulation des vétos sur les trottoirs. Les vélocipédistes sont telle- ment habitués k prendre le trottoir, qu'ils obligeraient bientöt les piétons a en descendre. Ayons aussi des égards pour les piétons qui sont le grand noni- bre, et pensons aux enfants et aux per- isonnes agées. L'interdiction est voté l'unanimité moins deux abstentions et un non. Sport hippique: Demande de subsi- de. M. le président propose le sub side habituel de 1.500 fr. avec le con cours de l'Harmonie communale et pompiers, moyennant l'octroi de 500 tav- tes gratuites. L'école d'équitation n'a pas pris part l'année dernière, je ne pen se pas qu'elle prenne part cette an- née. Les courses ont, toutefois, bien réus si. Le subside de 1.500 francs est vote a Tunanimité. M. D'Huvettere. On a promis de puis longtemps d'asperger les rues po® remédier la poussière des autos. J demande au Collége de prendre cett mesure, M. le président. II y a examen, f ce moment, pour cela et pour le ser vice des vidanges. M. D'Huvettere. II n'y a pas d connexité entre les deux... (Rires). M. le président. Nulleinent. Mai cela ne pouvait se faire plus tót fa te d'eau. La séance publique est levé© a 7 hf res 10. Plusieurs articles sont remis au produi numéro. «T CTF. ntr cm» ets csT» Jas HP BP BP

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2