Olilif
Téléphone 52
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Samedi 11 Juin 1910
10 centimes Ie Nf
45 Année N 4633
Harmonie Communale
©e® ©©«.o©s
El maintenant... dormons
PENSÉES Dl VERSES
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Diraanche 12 Juin, a 6 h. 1/2
PROGRAMME
1De lustige boerallegro F. Deconinck
2. Lugdunum, ouv. de concours G. Allier
3. Parfum d'éventail, valse lente
4. La veuve joyeuse, pot pourri Lehar
5. Tzigane, marche F. Popy.
ft m if m ifif if. if. if if
Veil! ons
Nous assistons en ce moment it un
phénomène bizarre mais singulièrement
instructif.
Nous1 savons tous que si le parti li
béral a survécu dans une certaine me-
sure a rintroduction du suffrage uni-
versel dans notre pays, c'est grace p
rinstauration de la R. P£
Nous savons aussi que si le parti li
beral a! fait litière de toutes traditions
patriotiques pour s'acoquiner, sur les
terrains communal ou provincial, avec
les sdcialistes républiCains, il a d'onné
prétexle qu'il veut forcer ainsi la ma-
jorité catbolique a introduire le système
de la R. P£ dans le regime electoral la
commune et a la province.
Nous savons encore que la confiance
du parti libéral dans la R. P. était tout
récemment a ce point sans mélange qu'
il en attendant pour le 22 mai la défaite
du gouvernement et l'avènement défini-
tif d'une coalition socialiste-liberale dans
des conditions que l'on aurait du reste
débattues ;au lendemain de la victoire.
Mais la journée du 22 mai a été la
confusion éclatante d'une polémique
sans vergogne et d'un bluff immoral.
Dès lors, la R. P. ne vaut plus guère
Nous avons reproduit queiques-
uneS des imprécations proférées par ces
hurleurS dépus cöntre le régime éiecto
ral qui ne les fait pas les mai tres |du
pays.
Lai brulalité parfois grotesque de leurs
préten lions dépasse ce que nous avons;
jamais entendu en papeilles matières.
II est clair qu'aux yeux Id'e ces poilitï-
ciens affolés, il ne s'agit plus guère d'e
savoir si tel ou tel régime éiectoral assu
re de fapon équitable et rationnelle l'ex-
pression sincere et fidéle de la volonté
nationale.
II y a que la nation Ce doit être eux
seuls, que le pouvoir doit être eux
seuls et que Ie pays ne peut s'aCcömo-
<ler que de rapplicatiön de leur pro
gramme'de violences et de destruction.
Car s'ils doivent être les maitres sous
la forme d'une coalition hybride dont
les troncons jureraient de se trouver en
semble et ne formeraient pas la moitié
(de la1 population beige, ce ne s'erait point,
'entendez le bien, pour pratiquer tout
aa moins une politique moyenne et pon-
dérêe dont l'ensemble de la1 nation se
Pourrait accommoder.
Pas du tout.
Pal nation ne voulant pas se dónner
a eux légalement, ils devr'aient pouvoir
sen saisir révölutionnairement pour la
sounieitre au régime de tyrannie aveugle
et de démölition systématique qui carac--
térise toujours surtout dans les dé1-
mocraties les pouvoirs usurpateurs'.
Aprés le dévergondage de menaces
dont on nous ;avait assourdi avant les
elections, celte fapon de se consoler de
la déception finale est bien édifiante.
Certes, nous estimöns l'opinion publi-
que encore assez saine, parmi nous, pour
juger coimme il convient cette facon touï
fait jacobine d'entendre la vie politi-
que et la pratique constitutionnelle.
Seulement, nous considérons aussi
comma le suprème devoir de nos amis,
non seulement dans la presse mais en
core dans les régions pari ebden taires et
gouvernèmentales, d'opposer a ces pre
tentions une attitude nette et irïédueti-
ble. Le pays' nous confie légalement la
conduite de Ses affaires et le soin de ges
destinées. II s'est habitué depuis plus
de vingt-cinq ans a nous voir nous ac
quitted de cette tache avec un esprit
de justice et un souci de modération
auxquels les juges les plus autorisés
et les plus impartiaux de l'étranger ont
toujours rendu un hommage sans ré
serve.
Nous n'avons pas le droit de traliir
sa confiance.
Nous avons abondamment prouvé que
;nous redoutons moins que personne les
reformeS utiles et opportunes dans quel-
1 que domaine que ce soit.
I Mais notre moderation ne peut aller
jusqu'au point de nous railler a des in
novations qui ne s'inspireraient en réa-
lité que de la rage de nös adversaires
de s'assurer par tous les moyens une
suprematie qu'ils en sont a s'arrqger en
quelque Sorte de plein droit et a priori.
II est permis d'espérer que toute cCtte
fermentation de jacobinisme et de corh-
biSme rentré s'apaisera d'elle-même, h
mesure que re sep timen t de la défaite
Sera moins euisant.
Mais en tout cas, nous avons, de no
tre cöt'é, a nous1 garder contre des: en-
trainements irréfléfehis et que le pays
nous pardonnerait d'autant moins qu'
il nous a témoigné plus de confiance
et que nös défaillances seraienl plus ir- i
réparables.
La Belgique n'est pas müre pour la
tyranie socialiste avec ou sans l'allian-
ce libérale.
Nous ne l'y laisserons pas conduire.
L. Ms
St s« s* m
Contre le vote plural
La R. P. et le 22 mai
Le pourcentage des votes
Naguèrc, au
presse de l'opposition reprochait au gouver
nement et a ses amis d'avoir corrompu le
corps éiectoral en jetant l'or a pleines mains.
Aujourd'hui, comme nous vivons en pays de
suffrage étendu et de vote secret, pareal grief
ne serait plus pris au sérieux par personne.
Depuis la révision constitutionnelle, libe'raux
et socialistes accusent le régime c'est une
facon d'accuser la destinée. Hier, c'est au suf
frage plural qu'ils s'en prenaient mainte-
nant, c'est au suffrage plural et a la R. P. (la.
Représentation Proportionnelle).
Si le suffrage plural était aboli, il est bien
certain que l'effectif des voix catholiques di-
minuerait dans une sensible mesure. Mais iL
est non moins certain que l'effectif des voix
d'opposition diminuerait également. Pource
qui est des libéraux, aucun doute n'est possi
ble, et toute démonstration est superflue. De
leur propre aveu, les libéraux recueillent
leurs adhérents presque exclusivement dans
la bourgeoisie, c'est a dire parmi les électeurs
pluraux, et plutot encore dans la haute bour
geoisie. Ils pfitiraient done du suffrage uni-
versel pur et simple, beaucoup plus que n'en
pfitiraient les catholiques, lesquels ont de
fortes racines dans le peuple ouvrier et agri
cole. Mais c'est une erreur de croire que les
socialistes, eux, conserveraient, sous le régi
me du pur et simple, leur contingent de voix
actuel.
II y a, en effet, paimi les socialistes, un
trés grand nombre d'électeurs pluraux. En
voulez vous la preuve A Soignies, le nom
bre des électeurs a une voix est de 22.192;
or, les socialistes, en 1908, ont recueilli
39.170 suffrages dans eet arrondissement. II
y a, a Mons, 33.379 électeurs a une voix; or,
les socialistes ont recueilli dans eet arrondis
sement 49.863 suffrages. II y a, a Charleroi
52,928 électeurs a une voix; or, les socialistes
y ont recueilli 84.110 suffrages. Je ne cite
que les circonscriptions ou les socialistes sont
particulièrement nombreux parce que, dans
ces circonscriptions, la preuve ressort d'un
simple coup d'oeil jeté sur les chiffres. Evi-
61,1); Roulers'(84,6 et 80,9) Arlon (57,1 et
54); Neufchateau (56,9® et 56,i)Dinant
(49,7 et 45,4).
Le pourcentage nous révèle que dans cer-
taines circonscriptions,encore que le nombre
demment, la même situation se présente par- i des voix catholiques se soit accru depuis dix
tout, et il n'en faut point être surpris i° ans, il y a eu un certain fléchissement,contre
parce que les seconde et trolsième voix ne ij lequel il y a lieu de se mettre en garde,
sont pas réservées a la grosse bourgeoisie, j
mais accessibles même a de toutes petites I C9IS9Hff9SSS3f9i3f9Bi
gens 2° parce que les socialistes ne sont pas i
nécessairement les plus indigents des Qui se fache a tort
ouvriers. On peut même dire que les caté-
gories ouvrières les mieuxpayées fournissent t, L'honnête Progrès ne se contient plus;
au socialisme un contingent proportionnelle- mensonge, diffamation, outrage, expectora-
ment plus nombreux que les déshérités du tion d'insanités, inepties, effronterie, four-
salaire. II semble que l'esprit révolutionnaire 1 beries, trafic de votes, infamies, démocratie
s'affirme avec d'autant plus d'énergie que le j de mauvais aloi, cléricaux tripoteurs d'élec-
bien-être monte, Preuve que le bien-être J tions,.,. telles sont quelques-unes des amé-
s'il ne s'accompagne pas d'un relèvement l nités que ce digne organe du trés digne parti
moral et religieux ne constitue pas un f radical-socialiste sert au parti catholique.
rempart contre le progrès du socialisme. Nous ne dirons pas, comme le fait le
Pour les partisans du régime plural, une 1 Progrès dans son style d'écurie, en
autre conclusion se dégage des c'uiffres cités J s'adressant au Journal d'Ypres que voila
ci-dessus c'est que le régime plural n'est pas un article vomi au bas d'une de ses colonnes,
aussi antidémocratique qu'on l'a allégué, et et nous lui laissons le plaisir de se vautrer
qu'il ne mérite point les avanies dont on l'a dans sa fange anticléricale.
abreuvé. Nous rions de ses avis vertueux il se pro-
j*{ clame l'ami de l'ouvrier, lui qui avec tout son
Plus encore que le régime plural, la repré- parti n'a jamais eu cure de la situation de la
sentation proportionnelle écope, en ce mo- j classe ouvrière. C'est sa hainecontre l'ouvrier
ment. Non que personne demande le retour J qui a créé le parti socialiste; c'est son mépris
au régime majoritaire mais ceux que le s de la classe ouvrière qui a creusé sa propre
scrutin du 22 mai n'a point favorisés, récla- fosse oü il ne tardera pas a être enfoui a tout
ment l'adoption d'une formule serrant de .js jamais. -
plus pres la représentation exacte. On vou- Le Peuple n'écrivait-il pas, il y a quel-
drait, par exemple, que les circonscriptions i ques jours, que le parti socialiste repousse-
fussent plus étendues, et qu'il n'y eüt qu'une rait énergiquement 1 idéé d'une collaboration
seule circonscription par province. On vou- s ministérielle socialiste, et que jamais le parti
drait aussi du mOins que!ques-uns vou- socialiste n'accorderait son concours a un
draient la suppresion de la case de tete.
Enfin, d'autres.sans préciserce qu'ils veulent,
découvrent dans les chiffres du 22 certaines
anomalies qu'ils attribuent a la R. P. mais
qui, en fait, ne sont pas plus imputables a
cette réforme qu'a la comète.
Notammcnt, on signale que dans tel arron
dissement, un nombre déterminé de suffra
ministère libéral Un parti, ajoute le
Peuple qui compte parmi ses chefs des
Mayet des Warocqué ne saurait longtemps
marcher d'accord avec des socialistes con-
scients.
Le Journal d'Ypres avait done raison
de dire que le parti libéral vivait ses dernières
années, et qu'il doit inévitablement être ab-
ges assure la conquête de trois sièges, tandis sorbé par son allié d'occasion.
que dans tel autre arrondissement un nom
A
bre de suffrages sensiblement égal ou supé- f aucune réf
en emain e la défaite, la j rjeur ne donne droit qU'a deux sièges... f Nous le
jsition reprochait au gouver- r, i„ /,-a^v
Est-ce la de la proportionnelle demande-
t on.
Non, certes mais on oublie que le nom-
hie des sièges etleurrépartition ne sont point
déterminés par le nombre des électeurs, ni
parte nombre des votes émis, mais d'après
la population. La R. P. n'a rien h voir en
cela c'est la Constitution, en son article 49,
qui a posé la règle. Supposez deux arrondis-
sements de population égale, dont l'un est de
natalité forte, et l'autre de natalité faible.Ces
deux arrondissements auront droit a un
même nombre de sièges, encore que le pre
mier renferme beaucoup plus d'électeurs que
le second.
La R. P., en somme, a victorieusement
passé par le creuset de l'expérience depuis dix j
ans.et il n'y a nul danger qu'on en restreigne j
le champ d'action, bien au contraire I
8£
Les journaux n'ont pas fini d'épiloguer sur
les résultats du scrutin. Toutefois.on risque
d'émettre des conclusions fausses en s'ap
puyant sur des chiffres absolus. II faut pour
apprécier le reeul ou l'avance des divers
partis, tenir compte du pourcentage des
votes. Cette arithmétique-la, que je sache,
n'a point été faite elle est pourtant plus in
structive que nulle autre. Un statisticien de
mes amis m'en communique quelque don-
nées. J'y vois que les catholiques sont en
progrès depuis 1900 dans les arrondissements
de Turnhout oü leur pourcentage s'est élevé
de 78,8 81i), d' Ypres (64 a 68,3); de Fumes
(6i,i5a64); de Namur (45,1 a 46,9). Ail -
leurs, c'est soit le statu quo, soit une baisse
plus ou moins forte, par exemple a Louvain
(57,75 57,2) Nivelles (40,7 et 38,9) An-
vers (51 et 5o) Malines (64,6 et 61,85);
Bruges (61,35 et 60,7) Courtrai (64,6 et
A cela le Progrès n'a jusqu'ores donné
réponse,
mettons au défi de contester que le
parti libéral doit a Pappoint des voix socia
listes d'avoir conservé son siége dans Varron
dissement d'Ypres.
Que l'honnête Progrès ami de toutes
les compromissions les plus scandaleuses,
reste muet, cela se conjoitsa réponse ne
pourrait être qu'un aveu ou une dénégation;
a répondre, il risquerait de s'attirer les
foudres vengeresses de son allié ou le mépris
des honnêtes gens. Ceux-ci savent que le so
cialisme a pour programme la lutte contre la
religion et l'expropriation de la propriété
individuelle au profit de la masse, et jamais
ils n'admettront que des libéraUX Qui S8
font un titre de gloire d'etre des
mode're's aient jamais pu s'unir a des gens
qui ne sont que des re'volutionnaires.
Pareille tactique peut réussir une fois elle
n'aura eu pour résultat que d'ouvrir les yeux
ceux que ce masque de PRÉTENDUE
MODÉRATION a leurrés, et opérer le re-
virement que toute compromission de ce
genre entraine inévitablement.
Ainsi se Uiront, ainsi ferönt, en tout
Cas, presque tous nos amis. Pendant
quelques; jours, quelques semaines peut-
être, ils1 ont fait preuve d'un certain
zèle pour le triömphe de la bonne cau
se.
Les 'élections sont passées.r. adieu le
beau zèle Assez travaillé Dans quel
ques années on recommencera..^
Oui, Sans douteet dans ^quelques
'annéeS ön se fera battre encore un peu
plus qu'aujourd'hui.
Et pendant que nous dormirons, l'en-
neimi, lui, veillera, tenu en éveil gans re-
laehe par les Loges.
Les' plus chrétiens de nos atnis se dé-
penseront certes encore trés généreuse-
inent dans les ceuvres de cliarité, (de
preservation, de moralisation sous toutes
les1 formes. Car si les ennemis de la! Foi
sont stimulés par l'esprit du mal, les:
chrétiens, eux, alimentenl leur adcur aux
sources mêmes de la vie et du; dévoft-
111 ent le plus1 pur.
i Loin de nous done la pensée de contes
ter le zèle de ces bons catholiques, trop
peu nombreux, malheur eu sent en t.
Ce que nousi rcprochons a tous, c'est
de trop peu, oonsidérer le travail poli
tique comme une oeuvre, et en tout cas,
de ne s'öccuper de cette oeuvre qu'a la
veille des scrutins, oublieux de la Fable
du lièvre et de la tortue.
Est-il possible pourtant d'e s'illusion-
ner encore sur la portée des 'élections,
t'ant communales que législatives
Avec l'autonomie laissée, chez nous,
aux communes, avec les éléments d'in-
fluence de toute nature que possèdent
les administrations, en plus de la liberie
qui leur est laissée, oin peut dire que
les élections communales ont, au point
de vue religieux, une importance qui ne
le cède guère a celle des élections le
gislatives.
El quant a Ces! dernières, est-il encore
nécessaire de faire ressorlir cette impor
tance Dans! presque tous les pays chré
tiens, les luttes politiques se circönscri-
vent toujours davantage sur le terrain
religieux. C'est le conflit du bien et du
mal, la1 guerre entre le Christ et Satan.,
La question dominante qui se pose de-
v'ant l'éleeteur c'est de savoir si Dieu,
son Eglise et sa loi doivent Ou ne doi
vent pas être bannis de la söci'été et de
ses institutions.
Et dans ces conditions, Ie travail po
litique ne prendrait done pas rang par
mi les1 oeuvres de première néfcessité.?
Cömbien d'oeuvres des plus cOnsidé-
r'ées, telle l'oeuvre scolaire, ne sont pas
pas vouées! aux pires vicissitudes, a une
Stérilité relative, a riabéantissement pres
que, si, faute d'avoir préparé les bon
nes' élections nous laissons tomberj le
pouvoir aux mains d'un adversaire 'hos
tile toutes! Ces oeuvres et mis en app'étif
de revanche par une longue diète!
La victoire nous est devenue coutu-
mière, et volontiers nous nous reposons
Sur nos lauriers. "Mais rappelons-nous
les! délices de C'apoue, et tenons compte
des salutaires avertissemenfs du dernier
SCrutin. i j
A' quelque cKös'e mal beur est bon, dit
l'a|dage. Puisse la lecon du 22 mai porter
ses fruits
Et elle ne pöurra manquer d[e le faire
si nöus sommes vrainfent catholiques 7.
Diligentibus Deum omnia cooperantur.
in bonum.1
QuanU On combat pour une cause
juste, la victoire, c'esf la gloire ici-bas_,
la défaite, c'est la gloire bVbauf.
Roux.
r*J
Dans les1 mauvais jours, la lacbeté des'
böjnnétes1 gens ne cause pas moins d'e
désastres que la rage des méebants dont
elle fait la force.
P. Qlivaintr
Etre décöuragé, c'est n'avolr plus de
courage en d'autres termes, c'esï être
un lache'.
André B'essön.-
Tout h'omme, quelle que soit sa con
dition, doit faire en ce mönde 1'ceuvre
JOURNAL
©rgane Gatholique
TPRES
de l'Arrondissement
'*1
r*i 1