1 MÖIitl SKRSS
il LE5 maladies de la poi-I
O® s tsss
Un foyer de pestilence
L'école (Téquitalion et le con
cours hippique de Londres
Chronique religieuse
YPRIANA
Le Vran Eyek de St-Martin
1/affreux accident
de la rue aj Beurre
Prison d'Ypres
I
HASSUliEZ-VOUSt,
d YPRES
Vous tous qui souffrez de fai
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Soenen, Cornette, Brunfaut, B.eaucourt,
Gravet, Gaimant, Poupart, Van Alleyn-
nes, Verschaeve, Van Daele, conseillers;
Gorrissen, secrétaire.
Cette mise au point faite, ajoutons
que M. Vandaele qui, seul, a cette épo
que, pr'éconisait d'étendre les démoli-
tions et comblements jusqu'a l'usine La-
piere, a vu, dans ces derniers temps,
reprendre ses projets a l'öccasion de
la construction d'une caserne de gen
darmerie. Selon ce projet, de nouvelles!
maisonnettesauraient surgi en face
des premières, et seraient venues ache-
ver de compléter les disproportions de
la' place de la gare et en même temps
accentuer encore la dépréciation des im-
meubles a l'intérieur de la ville. Es-
pérons que les demolitions Üécrélées se-
ront les dernières et que la promesse mi-
nistérielle de respecter la partie restante
ne sera pas une vaine promesse. Un
jour viendra oü Ton regrettera plus en
core qu'aujourd'hui toutes ces moder
nisations sans but ni nécessité.
■au ai? 1 1 23JJ ff
Vti TSl 7SL 1GL
Noua lisons dans le Journal de Rou-
baix Depuis plusieurs années, on
se plaint, non saus raison, du mau-
v|ais! état d'enfretiefn Idju canal d'Ypres
a Dixmude, Un dragage absolument in-
suffisant fut ex écu té, passé quelques an-
nées, d|a,ns le milieu du canal, et le
mauvais état des berges est tel que les
bateaux ne peuvent plus 'être amarrés
qu'ü une grande distance des hards.
L'année dernière, la végétalion enva-
hit le bassin au point de le faire ressem-
bler! a un marais, et un matin On put
voir un écriteau, pl'ant'é au milieu de
l'eau avec Finscriptioin Prairie a lou-
er.
Depuis la semaine dernière, on a fait
baisser considérablement les eaux, afin
de permettre rexécution des travaux au
sas de Boesinghe. La cöuche de vase1,
qui s'épaissit d'année en année, s'est
trouvée pres'que a fleur d'eau, ét
les rayons ardents du soleil l ont sur-
chauffée. Dies bateaux a moteur, par le
remous? de l'eau, ont agité la couche
vaseuse. II s'est projduit des dégage-
ments de gaz méphitiques qui ont tuó
tout le poisson et, en se répandant dans
Fair, ont empesté loule une region.
Desl milliers de poissöns, entre Ypres
et Boesinghe, flottent a la surface de
l'eau et, en se corrompant, répandënt
des odeurs nauséabondes. La ville a,
depuisl longtemps, signalé1 a 1'fEtat le
mauvais état du canal. Mais il y a, pöur,
le moment, autre chose a faire qu'a
protester contre un état de chbses qui
perdure trop longtemps. La salubrité
publique cOurt de graves dangers et,
si l'on n'y veille promptement, une épi
démie est a craindre. La 'Cdmission d'
h'ygiène, nous n'en ddutons nullement,
fera les: dilligences nécessaires pour fai
re remédier, sans le moindre retard, a
une siutation qui cause les plus grandes
apprehensions dans tout le quartier du
quai et le long du canal.
Nousi avons appris que depuis jner-
credi tous les poissons morts qui infec-
taient notre quai ont été enlevés et ,e:n-
fouis;
La coupe du roi Edouard VII vient
d'être remportée par l'équipe beige et
ce brillant succès fait le plus grand
honneur a notre école jd'équitatiön. Les
victoiresl remportées en différents pays
déja par notre cöncitoyen, le lieutenant
'Ripet, instructeur a l'école d'équitatiön,
permettent de le considérer, a défaut de
litre officie], comine champion du mon
de.
Les lieutenants Ripet, Lanckswcert,-
du 2e guides et Landrain, du 2e chas
seurs a cheval, qui sont sortis' vain-
queurs de ces grandes joutes s por lives,
ont eu affaire a forte partie, car les
officiers francais avaient amené avec
eux 25 chevaux. On sait ëgalement qu'
ils peuvent faire un choix parmi les
meilleurs chevaux, tandis que les offi
ciers beiges ne peuvent présenter que
leurs propres chevaux.
Trois nations étaient representees
pour le concours de la coupe du Roi la
France, l'Angleterre et la Belgique. Cha-
que nation fit deux parcours. Au lcr par
cours, Miss Ketty (au lieutenant Ripet)
fit 0 faute. Speranza montée par le R
LancksweerL fit 4 fautes et Armide,
montée par le 1' Landrain 6 1/2 fautes.
Au 2e parcours, Miss Ketty fit 1/2 faute,
Speranza 1/2 faute et A'nnide 5 fautes,
Ce qui 'fait, pour l'équipe beige, 16 1/2
fautes. Les francais avaient 19 fautes
et les Anglais plus de 40.
Une joie délirante accueillit ce succès
et ce fut un élan d'enthousiasme indes-
criptible parmi les Beiges présents. Les
vainqueurs furent invités a monter dans
la loge royale oü ils furent complimen-
tés par le lord-maire de Londres. en
I'absence du Roi. La coupe, qui est une
cejuvre d'art de toute beauté, leur fut
remise par le lord-maire ainsi qu'un
souvenir a chaciin consistant en une
paire de boutons de manchetteS de gran
de valeur.
Le lieutenant Ripet bentrera a Ypres
Lundi a 1 heure et demie. On organise
une brillante réception en Son honneur
et une imposante escorte de cavaliers
conduira le vainqueur, en une marche
triomphale dë la gare a l'ecble d'équita
tiön. Nous sommes héureux de pouvöir
lui ad rosser nos plus chaleureuses fé-
licitationsi avant de pouvoir joindre no
tre voix aux acclamations enthousiastes
qui raccueilleront lundi après-midi.
NouS apprienons de bonne source que,
'du 11 au 14 aoiüt', Se tiendra dans la
ville de Roulers, sous les auspices de
S. G, Mgr. l'Evêque de Bruges', un Cön-
grès Eucharistique diocésain. A ce con-
grès, dont personne ne con testera la
haute opportunité, seraient invités, ou
tre les1 membres de nos confréries du
T ,S, Sacrement, tons les hommes d'oeu-
vres, prêtres et laïcs, qui prennent a
coeur le développement de 1 esprit reli-
gieux dans nos bonnes populations west-
flamandes.
Le programme des travaux, arrêtë dé-
ja dans les grandes lignes, sera commu
niqué sous peu. Contentons-nous d'in-
foirmer nos lecteurs que le comité exé-
cutif, sous la présidence d'honneur du
T. R, Vicaire general Van den Berghe
et la présidence effective du T. R- M.
Van der Meersch, curé-döyen de Nolre-
Dlame, a Bruges, a fait diligence et ör-
ganisé un travail en sections qui sera
des plus utiles et des plus intéressants.
II s'est acquis ëgalement pdur les as
semblees générales, le concours d'ora-
teurs distingués et un comité local,
constitué a Roulers, ai élaboré d'ores et
déja, un projet de manifestation publi
que, qui clöturera mangifiquement le
congrès.
Semblable congres ne peut manquer
de réussir dans notre catholique Flan-
dre. NouS lui souhaitons de réaliser.
dans' notre diocèse tout le bien qu'on
est en doit d'en attendee,
II importe de le répéter, car deS ier-
(reurs, étalées dans un bulletin lu par
(tjuelque cinquante mille abOnnés, finis-
sent par s'accréditer Ie Van Eyck de
Saint-Martin n'est point le polyplique du
Paradis Terrestre», que nous avons
récemment attribué a Michel CoXie,
mais bien un des: disparus que nous
signaliöns dimanche der nier, L'existen
ce de cette fameuse peinture et, plus en
core, Son étrange odvssée, sont trop peu,
connues pour ne pas ëtre inises un peu
en relief.
Nicolas III de Maelbeke compte parmi
les plus illustres des trente-sept pré-
vöts qui pendant quatre siècles et de
mi, dirigèrent la prévötë de Saint-Mar
tin. Les différents actes de son adminis
tration dénotent un esprit a la foisiéclai-
ré et conciliant, II niourut en 1445 et
fut enterré dans le choeur de Saint-
Martin. La sepulture fut ornée d'un ri-
che triptyque cintré dont le panneau
central représente le prévot le genoux
devant la Vierge, en chape brochée d'or
avec des orfrois figurant les douze apö-
tres. D'une main, il tient un livre d'heu-
res, de l'autre une crosse ou baton dé
grand-chantre dont le croissant se ter-
mine par un saint-Martin a cheval ri-
chëm en t cis el
Selon toute vraisemblance, cette pein
ture, commandée du vivant du prévot,
resla inachevée par la mort de l'artiste;
survenue le 9 juillet 1440. Deux dessins,
conservés a l'Albertina a Vienne et au
Musée Germanique, a Nuremberg, ne
jdonnent qu'en esquisse la figure du pré
vot. Une main étrangère l'acheva, prö-
bablement au XVIL siècle, en lui ajou-
t'ant la moustache et la barbiche, selon
la mode de 1'époque.
Ce qui est hors conteste, e'est que c'est
la dernière oeuvre restée inachevée du
maitre brugeois. La chronique des Frè-
res Gris, de la Bibliothèque d'Ypres,'
i signale cette oeuvre, de même que Van
Vaernewyck en 1562; Guicciardini, a-
sari, Sanderus, et enfin Mariene et Du-
rand. Entre 1757 et 1760, le triptyque fut
retiré de l'Eglise et transporté a 1 évê-
ché. Une copie du panneau central fut
placée dans la chapelle de la Sainte-
Vierge et cette même copie existait ré-
i cemment encore elans la collection de
feu Mgr. de Belhune, a Bruges. Une
autre copie de ce panneau, mais en des
dimensions plus récluites, fut découverle
par le conservaleur de notre Musée dans
la collection de Somzée et acquis'e pour
la ville a cette vente célèbre.
Lés1 vicissitudes de ce triptyque cöm-
mencent avec la Révolutioii francaise.
AprèS la prise de la ville par les réJ
publicains, il fut vendu a vil prix, deux,
cents1 francs croyons-nous savoir, aun
boucher qui le céda a M. Walweyn, d'
Ypres. II fut revendu a un Brugeois,
M. Bogaert, marchand de tabac et pein-
tre miniaturiste, qui le restaura patiem-
ment, de compte a demi, avec son frère,
riinprimeur Bogaert-Dumorlier. Après
la mort des deux frères, Alphonse Bo
gaert, fils du dernier, et Richard Veys,
croyant pouvoir en faire la forte som-
me, allèrent exhiber la peinture u Pa
ris et a Londres. Les goüts n'étaient pas,
en ce moment, pour le gothique et il n'y
eut point d'acheteur Enfin, un amateur
Ide Louvain, M. Van den Schrieck, së
présenta, vers 1854, et devint acquéreur
au prix dë 6.000 fr. Ajirès le décès de ce
lui-ei, il passa dans la possession de son
geridre, M. Schollaerl, père de M. Schol-
jlaert, chef du cabinet des ministres, et
appartient actiiellement a M. Helleput-
te, minis tre des chemins de fer.
Ge triptyque figura avec honneur a
1'exposition des Primilifs, a Bruges, oü
il fut trés! remarqué, principalement par
cette circonstance quAl constitué la der
nière oeuvre du maitre.
L'émoi causé par l'horrible drame qui
s'est dérouté dans l'artère la plus fré-
quentée de la ville n'est pas encore cal-
ïné.
Narrons brièvement l'accident, a l'in-
tention de nos lecteurs étrangers.
Lundi dernier, a midi, deux ouvriers
Irentrant de leur travail, en vélo, se
croisaient at l'entrée de la rue au Beurre,
l'un remontant la voie cyclable, l'au
tre descendant le bas-co té opposé1 de la
chaussée. Comme ils se connaissaient,
ils s'adressent quelques mots aimables
en passant, sans ralentir leur allure de
gons pressés de rentrer pour së restau-
rer.
Mais a peine ont-ils détourné légère-
ment la1 tète pour se causer, a la volée.
que tous' deux vont se butter avec vio
lence contre des caisses et bidons de
motogazoline étalés en jileine vdirie.
Le premier, après s'être affreusement
meurtri la figure et avoir vu 680 chan-
delles, achève de se briser le crane con
tre la bordure du trottoir.
Le docteur X..., qui suivait précisé-
ment a bicyclette, s'empressa: auprès de
la victime, mais son intervention fut in
utile la1 mort s'était déja chargée d'ac-
complir sa sinistre besogne, ëpargnant
d'ailleurs au malheureux de cruelles
soulïrances et au docteur une visite sup
plementaire.
Le synipalhique docteur devait, du
reste, avoir la chance de faire d'une
pierre deux coups, car l'autre cycliste
était, si on peut dire, encore plus mal
arrange, Un des bidons de motogazoline
s'était brisé et le liquide avail pris feu
au contact de la pipe que la victime
tenait a lal bouclie. En un clin d'oeil
ce n éfait plus: qu'une torche vivante,
que les voisins ne réussirent a éteindrë
qu'au bout d'un temps considerable^ On
ne releva plus qu'un cadavre a moitid
carbonisé.
Un agent de ville s'amena, mais no
pouvant, dans ces conditions, identifier
la victime pour la faire transporter chez
elle, il fit emporter le corps au dépot'
mortuaire de l'höpital, tandis qu'un au
tre agent de police, avant de s'occuper de
l'autre victime, dressait prOcés-verbal a
un cycliste qui descendait la voie cy-<
clable.
Quant aux auteurs du double guet-
'apens fatal, ils ne furent pas plus in-
quiétés que d'liabitilde,
I r*i
Ce récit d'un drame 'épöuvantable,
pour fidéle qu il soit, a pourtant le'
défaut d'être un peu anticipé. Mais nos
lecteurs nous sauront gré de l'émotion
que nous leur avons causée, en songean'b
que notre prérepórtage aura s r. i peut-
être a prévenir des accidents de l'espè-
ce.
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jCS Vel ïotirdeurs de tête sont
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antiglaireuse Walthéry. t fr. la boite.
Visitez dans la Section beige d'alimen-'
tation (Grand Palais) le Stand de la So-
ciété en nom dollectif ADOLPHE DEL-
UAIZE et Cie (voir plus loin annonce).
Boaucoup de jeunes femmes, en préseuce de
leur état d'anémie persistant, de leur faiblesse
toujours croissarte, de leurs troubles intimes
toujours plus fréquents et douloureux, désespó-
rent et sont désolées. A.vec l'idée flxe de la mala-
die eroissaute qu'il semble impossible d'enrayer,
leur esprit est pris par les idéés uoires. Elles
augmentent ainsi leur dépression morale, qui
vient s'a;outer a la dépression physique, alois
que la plupart du temps, si elles u'ont pas été
guéries quoique psrfaitement guérissables, c'est
que tout simplem ml elles n'avaient pas cboisi le
bon remède. 1 n effet, s'il D'y a pas de mauvais
remèdes, il y a le vrai reméde, celui qui est
réellemeut applicable a votre cas, celui qui est
assez puissant pour vous guérir.
Hassurez vous douc, jeunes femmes, jeunes
Alles, et si vous n'avez pas encore fait usage des
- Pilules Pink dites-vous bien qu'il y a encore
de l'espoir pour vous, car elles ont guéri les cas
les plus graves d'anémie, d'ópuisement, de fai
blesse nerveuse, et peut-être votre cas n'est-il
pas aussi grave que vous le croyez vous-même.
Voici une lettre d'une personne de Vitrival,
Mile Marie Libois, qui n'a eu qu'a se louer du
traitement des Pilules Pink
«J'étais atteinte depuis deux ans d'une pro-
fonde anérnie, ócrit-elle, et e'est aux Pilules
Pink» que je dois ma guérison. Tous les remè
des que j'avais essayés n'avaient pu améliorer
mon état.Je souffrais de rnaux de tète continuels,
jedigérais mal et j'étais tourmentée par des
rnaux d'estomac. J'éiais si faible que mes jambes
ne pouvaient pl s me porter. J'ai résolu de sui-
vre le traitemeut des Pilules Pink et j'ai pu
constater que, dés la première boite, mes forces
commencaient a revenir. J'ai continué ca bien-
faisant traitement et, grace a ces excellentes
Pilules Pink», je suis complètement guórie
aujourd'hui
Les Pilules Pink sont souveraines contre
l'anémie, la cklorose, la faiblesse générale, les
maux d'estomac,épuisemenl nerveux, nourasthé-
nie. Elles sont en vente dans toutes les pharma
cies et au dópötPhie A. Derneville, 6i, Bd. de
Waterloo, Bruxelles, Frs 3,53 la boite, Frs 17,50
les 6 boites, franco.
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Geboorten
Blondeel Daniel, St-Jacobstraat.
Blondeel Camiel, id
Berghman Luciaoa, Rooden Hertstraat.
Ossieur Margareta, Bukkerstraat.
Wullepit Henri, Boomgaardstraat.
Taucré Agnes, Muizenstraat.
behem Margareta, Rijke Glarenstraat.
Huwelijk
Duthoo Emilius,timmerman Vanthuyne Elisa,
dienstmeid, beiden te Yper.
Overljjdens
Martin Philomena, 68 j. z. b. ongehuwd, Elver-
dinghestraat. Vanhee Hermina, 69 j. kan
tenwerkster, Wwe Deconinck Theodorus,
echtgte Vandewiele Desiderius, R(jsselstr.
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moot Florence, Kemmelsteenweg.
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