m m m m w w m «i m m m m m m m t Les Carillons m m m m m m m m Processions et pluie Triple douche Pensées diverses Et ce n'est pas sans raisön, Messieurs, car de toutes les vicissitudes auxquelles sent exposés les ouvriers, il n'en pst: certe pas de plus pénible, de plus <Ié- moralisante surtout, que l'inaction a laquelle ils sont parfois condamnés jmal- gré eux. La maladie et l'accident léger, fait observer M. Louis .Varlez, n'agis- sent que sur le corps de l'hommei et la santé revenue efface bientót les tra ces dd mal, de telle sorte que la vic- time guérie reprend courageusement son travail. L'ouvrier atteint par jun ac cident grave, par l'invalidité et la viel- lesse se résigne il sait que son röle dans la production industrielle, est fini et que la Société a le devoir dei le sou- tenir. Mais; le chömeur il se sent apte au travail, le travail est sa vie et le voi- lff livré malgré lui a toutes les conse quences', a toutes les suggestions mau- vaiseS de l'oisiyeté. Pendant des jours et des semaines il battra' le pavé, lieur- tant vainement a la por te des ateliers, deS u,sines. Entretemps, la misère en-1 tre a|u| logis. La femme se plaint, les enf ants' demandent du _pain. L'ouvrier i'uit son triste foyer. Son ame s'aigriU D'ans les' rues oü il traine, au tour des usineS oü il offre inutilement ses bi as, au cabaret ou il réfugié sa détresse, il trouve la tourbe jdeS 'fainéants, des chö meurs d'habitude, des rat'és de la yie. II se gate a leur contactson aptitu de professionnelle s'émousseil se dé- classe. Combien finissentpar s'enröler définitivcment dans l'armée de la mendi- cité, du, vagabondage et du crime! Tont homilie, .quelque peu jiu cou rant de ce qui Se. passe dans la classe Ouvrière, doit recbnnaitre que les con- séquences du chömage sont 'également graves au point de vue de l'individu, de la familie et de la société. II est done indispensable que les pouvoirs publics' s'en préoccupent et cherelient a y remé- dier. 1 ,1 L Ce triste fléau latteint-il parfois pos ouvriers .W.cslllamands? Cela n'est mal- heureusement pas douteux. Dans quel le mesure II est difficile de le dire. Jusqu'ici nous ne possédons pas .en Belgique de renseignements précis nous permettant de determiner exactemént le iiombre des chómeurs mvoloritaires. II ne nous est done pas possible non plus de connaitre toute l'étendue du mal dans notre province mais j'ai dressé, a l'aide de renseignements: recUeillis dans la REVUE DU, TRAVAIL, deux tableaux que 'je reproduis en annexe de ce discours et qui permettent tout au moins d'entrevoir ses ravages. Le premier de ces tableaux indique pour une période de 5 ans, le chömage relevé parmi les membres des princi- paux syndicats Ouvriers de la Flandre Occidentale. Les adhérants de ces syndi cats sont recrutés presqu'exclusivement dans leS industries textiles, les indus tries métallurgiques, les industries du bois et du batiment et les industries typographiqu.es. Il' résiRte de ce tableau qu'en temps d'activité normale, en 'été, et même pen dant les: premiers rnois d'hiver, lorsque Celui-ci n'est pas trop rigoureux, je chö mage oscille autour du taiix de 1 J° pour monter a 3.4 et même 5°/y après Ie premier Janvier. En temps de crise, la proportion des chömeurs, cela va sans dire, est beau- coup; plus forte. Les chiffres donnés pour l'été de 1908 sont parliculièrement suggestifs a eet égard. La perturbation 'ëconomique qui, après avoir exere'é ses ravages dans l'A- mérique du Nord, se manifests tjans la plus grande partie de 1'Europe, produi- sit chezi nous aussi Ses funestes consé- quences. L'industrie textile Westflaman- de fut durement atteinte et ce sont ses ouvriers surtout qui fournirent ces pro portions éffrayantes de 5, 8 et 13 de chömeurs forces, en pleine saison d'éfé. Le second tableau, que je signal e ci- dessus, contient les données connues concernant les' chömeurs Westflamands affiliés a une caisse de chömage. II con firms pleinement les conclusions four- nies par le premier, en ce qui concerns les effels douloureux de la crise Indus* trielle récente. Et il y a lieu de remarquer, Mes sieurs', que ces tableaux-statistiques, les seuls que nous possédions sur, le sujet que je traite, concernent une yéritablö élite ouvrière, des hommes de métier, des ouvriers faisant partie de syndicats; professionnels. II n'est done pas douteux que la plaie du chömage forcé saigne dans notre Pro vince comme partout. Dfailleurs, nous avons comme partout, les industries §ai- sonnières; ou le chömage périodique se produit fatalement. (A suivre lis font l'objet de l'admiration de M. Ed- mond Picard, qui, dans un dernier domini cal,en parle avec rentiiousiasme d'un artiste qui comprend leur musique aérienne, en subit le charme et la poésie et vante leurs incomparables mélodies. C'estl'audition d'un des concerts du fameux Jef Denyn a Malines qui lui inspirent sa chrcnique II est curieux, dit-il, que l'airede diffusion des carillons soit trés limitée. II n'y en tut guère que chez nous. J'entends par chez nous notre territoire avec les ancieianes provinces que Louis XIV vola a la Belgique comme plus tard on vola h Ia France l'Alsa- ce et la Lorraine. Inventés, dit-on, en Flan dre, durant la période fameuse de nos dues de Bourgogne, ils se répandirent au Nerd dans la Hollands, a l'Est en Allemagne, mais peu au Sud on n'ea trouve plus au dela de la Slimme. Kn Belgique ils sont trois que l'on met au-dessus de tous les autres parmi ces instruments étonnants, composés d'airain et de pierre, qui, avec les orgues prodigieuses, ent manilesté dans l'Art musical, la puis sance de l'Esthétique chrétienne, icégalée jusqu'ici et maintenant déclinante. Ils sont trois, rien quetz'ois les deux autres sont a Bruges dans le beffroi et a Anvers dans la flêche féerique de Notre Dame haute pres qua autant que la plus haute pyramide d'Egypte, celle de Chéops. A Malines, depuis 1902, sur les deux cla viers gigantesques de cette mécanique étran- ge, l'un pour les mains et les poings, l'autre pour les pieds et les talons, le carillonneur Jef Denyo, frappe, tiraille, tourmente, se démène, le lundi de liuit a neuf heures, du rant les beaux soirs de juin, d'aoüt et de septembre, magnifiaut et dulcifiant la nuit commen^ants. C'est pour les Oreilles et l'Ame un régal imperial Voici quelques jours, oui, seu- lement quelques jours, comme si uns Exposition universelle était une lymphe qui, injecté3 dans l'organisation sociale, y fait jaillir des ferments non aperQus. que les gens et les journaux commencest k dire, avec enthousiasme: Al!ez done a Malines, écouter les concerts carillonnants de Jef Denyn c'est du génie 1 En cffet, ca pourrait bien êtr# du génie, et, une fois de plus, les bons Beiges que nous sommes auraient chez @ux de la Beau té, de la grande et originale Beauté, sans qu'ils sea doutent. Suit la description pitteresque et jolie du concert aérien Huit heures sonnèrent, solennellement frappéss sur la grosse cloche de huit milla quilots qu'il faut douze hommes pour mettre en branie. Un silence... et le Musicien, oiseau bizar re, caché tout en haut, dans son nid tissé de charpentes et do cordages, parmi la ponte d'oeufs que sont ses quarante cinq cloches, commence. C'est une chanson flamande Klein Moe derken, suivie de eet autre Mijn Vlaande ren heb ik. L'effet est merveilleux d'émotion, depéné- tration, de gréce. II sembleque la tour est un être vivant.ouvrant ses puissantes lèvres, remuant sa lourde langue de métal, dilatant ou resserrant son gosier de granit. Tout est force, sonorité, souplesse. Pas d'hiatus dans les passages de notes a notes. Est-il possi ble que de telles nuances soient obtenues au moyen de eet appareil analogua une machine de guerre travaillée brutalement par un homme en sueur, se dépensant en gestes d'assaut et de combat On 6st pris d'une exaltation indicible, bou- leversaiite et caressante, oü se mêlent l'hé- roïsme, la tendresse, la mélancolie, la recon naissance,l'aspiratioa vers on ne sait quelles régions célestes oü régneiaient, en vasteB étalements, la bonté, la frateruité, la beauté, 1'harmonie. Une ivresse dans l'immobilité On se sent la poitrine élargie, le cerveau purifié. Ub archange invisible vous revêt d'une robe d'ennoblisscment. Les morceaux se succèdent. Voici l'admi- rable Mijn Moederspraak de Peter Benoit, qui, lui aussi, attend que sa patrie admette enfin sans réserve sa grandeur au lieu de le sacrifier a de maniaques admirations exoti- ques. Voici de délicieuses cautilènes fran Caises, aux titres charmants, du XVIe siècle, Plus ne suis ce que j'ai été, du XVI Ie II nest pas d'amour sans peinedu XVIIh Rose in- humaine. Et, pour finir, une impressionnante com position de Jef Denyn lui-même,écrite celle- ci directement pour carillon, alers que les autres, si je ne me trompe, sont des trans positions. Tout cela dans le décor romantique de la vieille cité archi-épiscopale, translormée passagèrement en Bayrenth, oü vraiment, lecteurs aux douteuses sympathies je vous engage a pèleriner dès aoüt et septembre prochains. La ville est belle et rare en soi, avec sa paisible rivière, rivale des canaux de Bruges par ses bords dentelés de verdure et de masures, son ancien et vaste hötel de Marguerite d'Autriche, si graeieusement pittoresque, sa maison du Sftumon, sceur superbe de celles de notre Bruxelles, son palais du Grand Conseil, ses rues originalement contournantes, ayant écbappé, sauf les plus récentes, Lborreur de la ligne droite, ce cbemin le plus bete d'un point k un autre. La, comme ailleurs, on veille maintenant k respecter, a rostaurer le passé, on emploi© judicieusement une partie de notre dette dont l'augmentation fait hurler nos peliticu- lards en appéiit de victoires électorales si souvent iasignifiantes ou stériles. Mais il n'y a pas que Malines qui se dis- tiDgue par ce culte du passé, et nous con- naissons une autre ci'é flamande oü ure édilité soucieuse des reliques du temps passé veille avec un soin jaloux a leur conserva tion. Bruges, autrement bells, que la cité archi-épiscopale,avec ses musées, ses palais, sss tours sveltes et majeetueuses, ses canaux oü glisse sur le miroir des eaux la blancheur das cygnes, offre dans un cadre aussi mer veilleux de pareils spectacles. Nos concerts de carillon qu'admirent ceux qui ont l'aubaine de les eDtendre font dans le silence du soir la même musique rnysté rieuse et la asême impression. Pourtant qui pari© de nos concerts de carillon, qu'un artiste habile exécute l'été, deux fois par semaine de 7 a 8 heures du soir Qui soage a faire venir ici un Picard qui les admire et leur fassa la réclame qu'ob- tient Malines Allez Malines, termine eet artiste. Venez Bruges, lui répotidrons-nous et jugoz si ceci ne vaut poiat cela. Ou plutót ne faisons pas de comparaison entre ces deux villes, toules deux fameuses par des arts 8emblahl9set cependant différents. Par la peinture, comme par la dentelle, par leurs monuments, comme par leurs carillons,elles sont célèbres quoique diverses, et l'étranger qui visite notre petite palrie n'en aura pas une idéé compléte s'il négligé de rendre visi te a l'une ou a l'autre de ces deux cités fla- mandes. Cependant a qui i'ignore, il faut le dire, il n'y a pas que le carillon de Malines. M. Pi card le dit ils sont trois. Faisons done comme dans la cité de St- Rombaut, des plaquettes pour l'étranger oü sont réunis avec les dates et les heures, les programmes des concerts aóri© :s. Sans ou- biier pour leur donner plus de vogue,d'inau- gurer ces cérémonies en invitant l'illustre Jef Denyn a gravir les marches de notre Beffroi pour nous donner l'occasion l'admi- rer son talent. Jef Denyn sera p§ur nous le bienvenu et ce sera pour Bruges une attraction de plus. Continuons a projeter, par réflexion, quel ques rayons de soleil dans les brumes céré- brales de notre sceptique confrère, et atta- chons-nous a lui montrer qu'il a tort, toujours, de s'en prendre a la Providence, pour la double raison que voici D'abord, qu'il faut être affligé d'une sottise et d'une prétention incommensurables pour se croire plus malin que Dieu et pour oser Le citer a sa barre afin qu'il se justifie d'avoir envoyé ia pluie un jour oü d'aucuns souhai- taient plutót le beau temps, Ensuite, parcequ'un brin d'intelligence suffit pour faire voir clair dans certaines anomalies, plus apparentes que réelles, et pour amener a cette conclusion que si les choses semblent aller parfois a rebours du bon sens, voire a l'encontre de la justice, elles vont surtout a l'encontre de la Bonté divine elle même, de par notre propre faute. Ce qui est manifeste, c'est que, de notre vivant, la Bonté de Dieu l'emporte sur sa Justice. II nous a créés libres, et, de notre premier soupir a notre dernier, il entend nous laiser les bénéfices ou les pertes de l'emploi raisonnable ou abusif de ce don inestimable de la liberté. II dépendait du premier homme que l'Edeu durat toujours A qui la faute si la déchéance est survenue, et, avec elle, la série innombrable des maux qui nous affligent Et, sans remonter jusqu'au premier homme, a qui la faute si les modernes conquérants de l'air, de l'océan, de la route, etc. alimentent en masse le nécrologe, malgré tous les pro- grès de la science et de l'industrie Certaines catastrophes, comme celles de Messine et de St Pierre de la Maitinique, confondent les esprits et poussent a l'exagé- ration en tous sens. Les uns y voient le doigt de Dieu, les autres y trouvent l'occasion de blasphémer la Providence et de la nier. En réalité, il semble bien évident a tout esprit juste et croyant qu'en ces circonstances comme dans l'événement le plus infime et le plus banal, Paction toujours agissante de la Providence n'est pas un vain mot, encore qu'elle soit impénétrable dans ses voies. Mais il est non moins évident que les seuls coupables dans l'affaire, et les vrais res- ponsables du cbétiment c'est nous mêmes. Nous savons que certaines regions, les régions volcaniques entre autres, sont sou- verainement dangereuses a habiter, surtout si l'on ne prend pas les précautions indiquées par la nature même du danger, ainsique le font les Japonais, parexemple, dans leur ile volcanique. Malgré cela, certaines popula tions s'obstinent a danser sur des volcans et a habiter des endroits voués aux cataclys- mes, sans se précautionner aucuuément contre ces derniers. Encore une fois, a qui la faute quand la catastrophe survient, confor mément a ces lois de la nature que Dieu nous a donné le moyen d'étudier ct de la connais- sance desquelles nous sommes même de plus en plus fiers Venons-en au cas des processions. Si le Progrès tient absolument a endosser a quelqu'un la resporsabilité du mauvais temps qui hs contrarie parfois, n'est-il pas évident que ce n'est pas a la Providence qu il doit s'en prendre, de facon a pouvoir, ab absurdo, nier Celle-ci, mais bien aux organisateurs de processions dont la date est lixé longtemps d'avance et n'est pas suscep tible de remise Car, dans ces conditions, il ne reste évidemment plus que la ressouice Je les contremander, en dernière heure. Si, malgré les probabilités de pluie, la sortie de la procession est décidée, a qui la faute de la pluie qui survient pendant le parcours, sinon a ceux qui n'ont pas su la prévoir, même une heure d'avance Dans certains pays, il n'est presque plus une ville qui ne soit dotée tout au moins d'une borne météorologique. Une installa. tion de l'espèce, perfectionnée en vue d'aug- menter ses services et de les étendre k la campagne, fut proposée jadis-ici, mais il ny fut pas donné suite. Plusieurs anne'es après, regnante Colaertla question ressuscita, un jour, devant le conseil communal, pour être enterrée de nouveau, séance tenante. Voici une bonne dizaine d'années de cela, et depuis lors elle reste bien enterrée. Certes, la science est faillible, et les me'téorologistes, taat officiels que privés, sont parfois pns en dé- fauhi hïempêche qUe si les organisateurs de processions avaient eu a leur disposition les indications de pareille installation, ils eussent bien des fois évité des sorties qui devaient être contrariées par la pluie iis eussent du même coup obligé le Progrès a renti er ses blasphèmes contre la Providence et a les ré- server uniquement, s'il s'en sentait lecourage, pour la sacrosainte Science, si d'aventure il arrivait a cellc-ci de la'sser asperger quand même une procession. Nous reviendrons sur ce chapitre, car, avec celui de la mode, il n'en est pas qui occupe davantage les humainsque celui de la pluie et du beau temps. Or, tandisque, ailieurs, le vulgaire s'initie peu k peu a la consultation des cartes du temps et des instruments enregistreurs, bases de la prevision scientifique, grace aux bornes météorologiques, nous en sommes toujours, au fond de notre province, a Snoeck, a Nostradamus, aux vieux Majors et aux dictons plus vieux encore. Une des malheureuses conséquences de cette situation, au point de vue qui nous occupe en ce moment, c'est que, cent fois par jour, d'excellents chrétiens eu:: mêmes imitent inconsciemment le rédec eur du Progrès et blasphèment, sans le v uloir," la Providence, quand ils devraient Li bénir. Nous voici eu pleine canicule a 'cette épöcfué de l'aimée, une douche ga I'ai l toujours* plaisir. Lai Chroniqueehère aux, radicaux yprois, en administre de bien fraïches a seg amis de province, de la main jde son collaborateur Edmond Picard. En voici trois; le même jour,La pre mière a l'adresse de Ce groiyie de li- béraux que l'on voit, aux enterrements, accompagner le corps jusqu'au seuil de régli'se et puis faire bravement demi tour ou, fajre le planton jusqu'a Tis sue de la cérémonie, i Je reviens des environs de Paris. J'y avais été cohimettre lacliement l'a- bomination, moi Libre-Pensèur, (plus exaclement penseur libre), d'assister a touteS les cérémonies de la Première communion d'une de ïhes petites-filles dont la mère est encore engluée dans les; superstitions d'un autre age. C'est bien comme ga qu'il faut dire, n'est-ce pas C'est que je n'ai pas, hél as la icer- velle jdn tenacem propositi virum i d'Horace ,que j'admire en ces compa gnons (le ma vie qui say ent, lorsqu'ils assistent aux ïimérailles d'un parent pu d'un .ami, rester. même par les plus agaciantesl jnlempéries, a la porie do l'église, afin de ne pas donner le mau vais exemple d'une faiblesse déplora ble. Lors d'une croisière dans la Méditer- ranée, je vis des tourisles, superbes d'in- transigeance, s'abstenir de visiter jt Tin- térieur la sombre et magnifique ca thé drale de Barcelone, saccagée récemmenl par de modernes, Iconoclastes.ET. D'UNE'. j Lal seconde douche pour 1'édiEeur jlu journal liberal 1'la.mandj de la rue j,le Lille. On a pas encore oublié Laffi^ qu'il eut le courage de colier sur sa yp trine, avant les: dernières elections, pj dont nous: avons; flétri alors les ma|, saiiies et odieuses excitalions révoluli0tl' naires. Edmond Picard a vu ff Four, queux (banlieue dc Paris) deux gffiches toutes semblables ff celle dont nous par. lons. Même représentation de la pluaiitp de destinée sociale anlagoniquelnênle but d'eXcitation au cbffmbardement ae l'ordre social. Pas' d'Art lff-dddans, dit Picard, j moins que ton te image, toute parole- tout geste humain qui 'émeut el ailgois, se puisse se réclamer de l'Art. Au surplus, qu'importe l'Art ff ces fa. rouches. II n'ont pour objectif que d'ex. citer et de jnettre en mouvement des forces obscures. Instinctivement jjs comprennent que pour y r'éussir, s'in- diquent, en mécanismes; efficaces. l'ex travagance et une simplicité Vulgaire ei barbare, >i Et plus loin"? Est-ce qu'ff Paris, sous une République démocralico-financière oü la circulation du Drapeau rouge est interdite comme yéüitieus'e, on vermei trait ff la Cégété(C. G, T.) 'de faire pyocessionner, en personnages vivants sous leurs déguisements symboliques groupies opposes tenant ch'acuu un eö. té des boulevards, les ventrus et les fa. m'éliques, les bien sauvegardés et les 'écrabouillés, descendus de leurs affi ches Celle propagande archi-réalisle, déjff utilisée par Marc Antoine quand fut ^s- sassiné Jules Céslar, serail, apparem- ment, d'un effet surprenant. ET DE DEUX. La troisième douche, enfin, la plus copieuse et la plus fraiche, pour la pres- se libérale, en general, et pour les ré dacteurs du Progrès en particulier. Elle sera la bienvenue après le mal que ces genS de Bonne Parolese sont donné; ff en risquer une apoplexie - pöur faire accroire aux ëlecteurs que le gouvernement clerical 'était le plus fanatique, lc plus intolérant et le plus partial qui se puisse imaginer. Ecoutons Téminent avocat liberal^ au Verb'e tou jours si franc et si Isineère 1 Langzaem, Stillekens aandisent habituellenienl dans leur vie familière les Hollandais. Nous avons en nous un analogue ferment de réserve, de jno'dé- ration, de prudence. A qui fera la psy chologie politique de notre rare petite Nation, comme Gustave Le Bon a fait celle de sal patric, inoömbero! le dpvnir de faire saillir en pleine lumiëre cei élément essentiel dont Tobservaüon, fcon- scienfe OU inconsciente, fut,' peut-être le secret du long maintieu au pouvoir dc l'« odieuxgouvernement clerical, A bas la' Calotte O mes Frères, sachez profiler de pet enseigiiement. 1 ET DE; TROIS.; .Yisitez dans la Section beige d'alimenj tation (Grand Palais) le Stand de la So ciété en nom cöllectif ADOLPHE DEL' IIAIZE1 et Cie (voir plus loin annonce) Dieu est le maxtre du temps. Lui seul les saisons et envoie, au moment propice chaleur des jours, la fraicheur des nuits, et les ondées salutalres qui fécondent le sol et le couvrent de riches moissons. II ouvre la main, dit la, Ste Ecriture, et tout ce qu'res pire prend une vie nouvelle il la ferine et tout se fane et meurt,.. Qui done a découvert le secret de créei seulement un brin d'herbe, ou un grain ce blé qui nous rend vingt, trente, quarant? pour un Dieu le multiplie par des mdT de milliards pour donner la ration qu"'1' dienne a ces quinze cents millions d'hah tants du globe terrestre, qui viennent p1, sieurs fois par jour s'asseoir a sa table Quand il y manque quelque chose, cest faute des serviteursparesseux,imprévoya»'! ingrats, infidèles, égoïstes, qui n'ont pa3!* chercher d'abord le royaume des cieux,a dition essentielle pour obtenir le rests f surcroil. Eh bien, mes chera amis, tant que n'aurcns pas trouvé le moyen de faire pluie et le beau temps, nous serous obl'f de recourir a Celui qui a les clés des ies voirs célestes, qui commande aux asW3 donne la maturité a vos semences. Nous croyons trop a notre science, an® savoir-faire, a notre intelligence nou^ rions tentés de ne vouloir ni Dieu ni w®'t Lieu nous avertit qu'll veut rester Di{^, Mattre, et que les hommes, quelqu®® chants et puissants qu'ils soient, ne ceront jamais d'abdiquer ce sont eu^ passeront, et seront mis au rebut, coin vêtement usé. Mgf d ijjgli' II faut que la passion con g catholique soit hien forte pour que 10 qui n'ont rien de plus cher que ThoB^ leur esprit, risquent tout, même de 6 iT'.gJ. a

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2