•a©©@"©@«ö© ©®©s L enseignement librea Ypres Nominations ccclésiastiques i i i I Discours d'ouverture Mégalomonic C'est avec une joie renouvelée des années antérieures que nous avons assisté a !a distri bution des prix aux élèves des écoles St Alois et St Michel. Maitres et élèves méritent les plus grands éioges les premiers pour l'excellente instruction qu'ils donnent, les seconds pour le zèle qu'ils mettent a tirer profit de l'enseignement qui leur est donné. A n'en juger que par les divers numéros des programmes exécutés au cours de la distri bution, on peut affirmer que l'enseignement professé dans ces deux établissemenls d in struction est solide et qu'il peut,sans crainte, rivaliser avec 1 enseignement officiel si cher a nos adversaires. ij Les divers acteurs qui remplissaient lts röles des comedies, qui furent jouées, ont accompli leur tache a l'entière satisfaction de l'auditoire. C'est avec reconnaissance et avec un legiti me orgueil que nous adressons nos vives felicitations au personnel enseipnant.et nous le remercions bien sincèrement des efforts qu'il consacre a la cause de 1 enseignement libra. Que Dieu Ten recompense, et qu'en particulier, Monsieur le Directeur Astaes, l'ame de eet enseignement, ressente 1 effet i>e la bonté Divine en se voyant complètemenl rétabli de la maladie qui l'a élsigné, quelque temps, de ses chers élèves et de ses digncs collaborateurs. Nous voudrions pouvoir détailler les diffé- rentes pièces exécutées au cours des deux distributions de prix. Toutes furent jouées a la perfection. Nous n'en retenons que deux qui ont charmé particulièrement 1 assistance: l'une de de Steertster a l'école St Aieïs, oü de facon charmante hauteur fait la guerre aux préjugés populaires qui attribuent une influence irraissonnéi a l'apparinon d'une comète l'autre le parapluie de Don Qui- chotte», a l'école St Michel. Celle ci enthou- siasma tous ceux qui eurent la bonne fortune de l'entendre Le typ légendaire de i'Anglats y fut repfésenté de fagon pariaite le jeune Demolder dans ce tóle trés ingrat fut pat fait comme diction etcommejeu de physioriomie. Tous ceux qui l'assistaient et en particulier John son domestique photograpbe, eurent le talent de mettre en gaité leurs auditeurs. Une bonne mention pour la charmante chanson de rues trés gaie, trés entraioante et qu'on aurait plaisir a ent n ire encore. Nous ne blesserons pas la modestic de ce maitre aimé qui prépara les jeunes gens a l'interprétation de leurs roles et aux chants par eux executés, en faisant sen éloge officie!, line nous en voudra pas, toutefois, si nous le félicitons bien vivement lui qui, dans les coulisses remplissait, en quelque sorte, tous les röles, tant il dirigealt avec ame l'oeuvre qu'il avait préparée. Puissent nos deux établissemenls prospe'rer encore l'éducation chrétienne qui s'y donne est une garantie pour les parents tie voir leurs fiis grandir en vertu, se prépaier a leur servir de soutien et a être leur consolation. Unie a un enseignement solide, elle forme des citoyens honnêtes, défenseurs de la Foi et du Tröne. Aussi ne doit-on pas s'étonner de voir la cérémonie des distributions réhaussée de la présence de Monsieur le Doyen, d'un norn- breux clergé et de quelques-unes des autorités civiles de la Ville qui, tous, ont a coeur de prouver par la leur attachement a Fenseigne- ment libre. A l'an prcchain, Monsieur Astaes. 'ïfl® S•-£ 2# S# 2$ j# Mgr l'évêque de Bruges a nommé Curé-Doyen de Gbistelles, M. Delaiiofe, curé a Ooteghem Cure a Ooteghem, M. Crevits, curé a Et- telghem Curé a Ettelghem, M. Delameil'eure, vi- caire de St-Pierre, k Ypres Curé de St-Eioi, üCourtrai, M. Maseiis, curé a, Steene, en remplacement de M. De Toileuaere, qui prend sa retraite Curé a Steene, M. Leroye, régent de l'éco le du St-Esprit, a Courtrai. Curé a Steenkerke, M. Van Hooaacker, vicaire a Ghistelles, en remplacement de M D'ckmyn, qui prend sa retraite. SUITE DU du Baron RUZETTE Gouverneur de la Province. Le second organisme qui me semble mériter les encouragements des pou- voirs publics, ce sont les caisses de chö- mage fonctionnant au sein des Unions professionnelles reconnués. Les caisses syndicales de chömage constituent une assurance mutuelle con- tre le risque du chömage involontaire. Leur but est de procurer aux affiliés des indemnités temporaires en cas de j chömage professionnel IN\ OLONTAI- RE, résultant de toute autre cause que la maladie ou 1'accident. Ces institutions sont excellentes. D'abord elles sont une application du principe fécond de l'assurance, cette forme perfectiomiée de l'aide mutuel- le, qui permet, par de légers sacrifi ces, d'adoucir un mal qu on ne saurait sup prim er et qui subslitue a un dom- mage inccrtain mais menagant, un sa- crifice certain mais minim e et connu d'avance. Elles develop pent chez leurs affiliés j ce qu'on nommie aujourd'hui la solida- rité et qui, au fond, n'est qu'une simple mise en pratique d'un des principes fon- j damentaux du christianisme aimez- vous les uns les au tres,Elles font nai- tre chez eux la foi en Faction efl'icace de l'aide mutuel, développent et stimu- lent leurs idees de prévoyante, leur ap- prennent a pratiquer Fépargne et cion- tribuent dans l'ensemble a relever leur sort matériel en menie temps que leur niveau moral.; Dans la lutte contre le chömage, le concours des associations pratiquant l'assurance mutuelle est précieux entre tous, pour empêcher que des chömeurs volontaires ne détournent les secours réservés aux chömeurs invotontaires. Le versement d'une cotisation propoi - tionnée aux risques auxquels il a fallu faire face, en d'autres mots la soumis sion a une charge que d'une part, les co-associés désirent naturellement allé- ger le plus possible et qui d'autre part, s'augmente ou se réduit en même temps que les dépenses de la caisse, amène riécessairement un controle qui dans des ceuvres de ce genre doit toujours etre sévère et qui parfois est difficile. On peut dire que l'assurance mutuelle pré sente l'avantage de fournir la surveillan ce mutuelle.; En outre, plus les svndicats pro- fessionnels auront a gérer d'oeuvres d'u- tilitë professionnelle, moins ils seront tentés d'en compromettre 1'existence dans quelque conflit industriel engage a la légère. La paix sociale ne peut qu'y gagner (1), Enfin, un dernier motif me parait de voir engager la Province a subsidier les syndicuts reconnus pratiquant l'assu rance mutuelle contre le chömage. Quels que soient les encouragements des pon- vioirs publics supérieurs, il est a crain- dre que bien des villes ou communes la plupart des communes rurales en tre autres, ne seront pas a même de -créer un fonds communal de chömage, J'espère ne froisser personne en me demandant si, par exemple, les loca- lités frontières, les principaux centres des industries linières et textiles du Courtraisis, oü rien jusqu'ici n'a été fait dans ce sens seront a même de créer les organismes qui la plus que par lout ailleurs, paraissent nécessaires.; Je pense done qu'a 1'exemple de I E- tat, la Province devrait accorder ses encouragements non seulement aux i fonds communaux, mais encore aux syn- dicats reconnus qui ont organise l'as- i surance-chömage en faveur de leurs membres ou tout au moins a ceux qui ne sont pas affiliés a un fonds commu nal II me reste a examiner avec vous une question essentiellement pratique, Etant donné que le Conseil provincial décide d'accorder des encouragements pécu- niers aux fonds jde chömage commu naux et intercommunaux (ainsi qu'aux caisses syndicales de chömage se trou- vant dans les conditions indiquées ci- dessus, d'après quelles bases ses en couragements seraient-ils le plus ulile- ment distribués? Ainsi que MM.; Carpentier et consorts Font fait observer, toutes les provin- ces beiges, k l'exception de celle de Lux embourg et de la nötre, consacrent des subsides plus ou moins élevés a 1 encou ragement des institutions ayant pour but la prévoyance contre le chömage in- volontaire, Ces subsides sont répartis d'après des principes et des systèmes trés différents les uns des autres^ Je me permets de donner la préféren- ce au système adopté par nos bons voi- sins de la Flandre Oriëntale^ II est le fruit deS longues études auxquelles ont coopéré les principal es autorités dans la matière et notamment les créateurs du fond intercommunal gantois, En fait, il donne de bons résultats. Je vous demande la permission de vous exposer ce système dans ces gran- des ligneSi iJ? (i) Comp. H. Varlez Les formes nou velles de l'assurance contre le chömage, page 11 b. Une des principales caractéristiques du mode d'encouragement, adopté par nos voisins de l'autre Flandre, est que son organisation et son administration effective ont été confiées a une com mission permanente composée de pei- sonnes au courant des problèmes de l'assurance ouvrière et de la pratique des ceuvres sodales. Cette commission a, été öonstituée pai la Deputation Permanente en vertu d'une resolution du Conseil provincial en date du 16 juillet 1905, avec mission d'étudier les moyens Id'encourager pi a- tiquemënt les bourses du travail^ et les fonds de chömage idans la Flandr e Oriëntale, et de proposer les bases de repartition, des credits votes a cette fin. La commission s'acquitta de son tra vail d'organisation, en rédigeant un ba- rême destine a servir de base a la re partition des credits. Ce barême a été approuvé dans le courant de l'année 1907 par la Députalion Permanente et a été modifié par elle en 1908, sur la proposition de la commission spéciale en ice qui eoncerne certains Retails dont une première application avait fait res- sortir les inconvénienls. Le système de la Flandre Oriëntale présente un quadruple lavantage: 1 It maintient les encouragements dans les limites budgétaires, ce qui est bien certainement un avantage, dont, en administrateurs attentifs des deniers publics, vous apprécierez toute l'impor- tance.; 2 II mesure ces encouragements, aus si exactement que possible, a la valeur des services rendus par les diver ses es- pèces d'institutions de prévoyance-chö- mage.; 3 II s'adapte aux organisations les plus diverses, enfin 4 II maintient sous un controle ef l'icace les ceuvres subventionnées. Je reprends ces divers points en les ramenant aux deux principaüx. I Il maintient, ai-je dit, les en couragements dans les limites budgé taires. En effet, le barême qui règle son in tervention n'est pas uu simple tarif de subventions fixes de premier établisse ment, dont le total aügmenterait avec le nombre des institutions créées; ce n'est pas non plus un tarif d'indemnités do chömage venant s'ajbuter a celles al- louéés par les institutions de prévoyance et dont Fimport croitrait en proportion des sommes dépensées par les caisses d'assurance, C'est un système consis tent dans 1'attribution de points a tous les facteurs qui assurent le développe- ment, le fonctionnement normal et l'ef- ficacitó des institutions de chömage offi- ciellesl ou iudépendantes. Or la valeur d'un point est varia ble, Elle est fixée chaquc année, par la Commission spéciale, dans les limi tes budgétaires, au moyen d'une simple operation arithmétique, d'après les ré sultats de l'excrcice précédent et en te nant compte de Fimportance réelle de ces i'ésultats. C'est ainsi qu'un total de 24.218.19 points ont été attribués en 1908 aux opérations effectuées en 1907 et que la sonime des subventions accordées aux fonds officials et aux associations particulières s'est élevée a raison de de frs 3.840.90, le crédit disponible (é- tant de 4.000 frs. Si le crédit disponible avait été moins élevé, la valeur attachée au point eüt été diminuée en proportion, Lè crédit ne saurait done jamais été dépassé. Le système me parait ingénieux et je me demande s'il ne pourrait peut- être vous suggérer des applications uti les dans d'autres malières, oü vous in- tervenez généreusement par voie de sub- side, II Les encouragements, ai-je dit encore, sont mesurés a la valeur ides services rendus par les diverses insti- stitutions d'assurance-chömage, C'est ici qu'il y a lieu de déterminer les éléments qui servent de base al'at- tribution des points et d'examiner les raisons qui justifient les quotités arrê- tées.; Neus F avons dé ja dit, les organes de l'assurance-chömage sont, d'une part, les fonds communaux de chömage et d'autre part les associations particuliè res (d'épargne ou syndicales) et par- mi celles-ci, il faut distinguer les asso ciations affiliées a un fonds communal et celles qui ne le sont pas. En outre les associations qui §ont fédérées entr' elles exigent l'application de certaines régies spéciales, A FONDS COMMUNAUX. Les fonds communaux constituent la pierre angu- laire de Eassurance-chömage, C'est gra ce aux encouragements acoordés aux chömeurs par les fonds communaux, soit directement, soit a Tintervention des associations, que l'assurance-chöma ge a pu s'organiser et qu'elle peut se développer. II importe done surtout d'enoourager efficacement la diffusion des fonds officiels sous les diverses tor mes qu'ils peuvent revêtir. L'ORGANISATION de ces fonds peut être ou locale, bu intercommunale. D'après le barême de la province jde Ia Flandre Oriëntale, Ja creation d'un fonds communal vaut 500 points; cha quc affiliation d'une commune nouvelle a un fends intercommunal donne droit a line majoration de 250 points.; Le MAINTIEN d'un fonds communal oil intercommunal assure annuellement 100 points par commune.: En outre les FR AIS D'ADMINIS- TRATION du fonds local donnent droit a un point par franc consacré a 1 ad ministration, S'il s'agit d'un fonds in tercommunal, il est accordé 1. 1/2 point, si le nombre des communes est de 2 a 4 et 2 points s'il y en a plus. Enfin, il, est accordé aux fonds offi ciels 1 point par franc consacré la MAJORATION DES INDEMNITES ,et 1/10 de point par MEMBRE affilié, La subvention de chaque fonds com munal se determine done par 1'ensem ble des points que lui ont assure les diverses manifestations de son activité, Ce système tend évidemment a la multi plication, a la bonne administration des fonds communaux et a leur main- tien. II favorise également la cohésion et la multiplication des fonds de chö mage intercommunaux, forme adminis trative particulièrement appropriée a la matière dont il s'agit, B. ASSOCIATIONS D'ASSURANCE AFFILIEES A UN FONDS COMMU NAL, II est alloué un total de 100 points pour la création d'une caisse d'assuran- ce de cette nature. La subvention :an- nuelle pour le maintien de la caisse est ealculée a raison de 25 points; les )at- tributions faites du fchef des dépenses sont de 0.04 point par franc dépensé, ponr le paiement des indemnités-chö- mage, et celles faites du chef du nom bre des membres est de 1/10 jde point par membre. Dans l'espèce, le nombre des poiqts afférents aux dépenses chömage est plus réduit pour ce motif que l'associa- tion obtient dé ja des ma j orations accor- dées par le fonds communal. C. LES ASSOCIATIONS NON AFFI LIEES A UN FONDS COMMUNAL re- poivent, comme les associations affiliées, 100 points pour la création d'une caisse d'assm-ance-chömagc, mais il est aUri- buë 50 points pour le maintien de cette caisse. Les subventions pour les dépenses d'assurance-chömage et Ie nombre de membres affiliés sont respectivement de 2/10 point par franc; et de 5/10 par membre, Ces: taux sont légèrement surélevés par rapport a ceux appliqués aux as sociations affiliées un fonds commu nal, afin de prémunir dans la mesure du possible les associations non affi liées contre la faiblesse qui résulte de leur isolement. D. LES FEDERATIONS D'ASSOCIA- TIONS PRATIQUANT L'ASSURAN- CE-CHOMAGE sont admises au bénéfi- i ce des subventions provinciales, sur le même pied que les associations isolées, a la condition que leur caisse d'assu- rance soit nettement distincte et indé- pendanta de celles des svndicats qui en font partie et aussi des caisses de résistance.; Cette dernière condition existe aussi d'ailleurs a l'égard des as sociations isolées. II importe en effet de veiller a ce que les deniers publics ne servent pas a soutenir les luttes éco- nomiques! pouvant se produire entre la classe ouvrière et le patronat. Vous le voyez, Messieurs, grace aux mesures qui viennent d'être indiquées, les diverses associations sont encoura- gées et soutenues a raison de toutes les manifestations de leur activité et dans une mesure équitable, Y Le röle de la Commission spéciale in- stituée par le Conseil provincial de l'au tre Flandre ne s'est pas borné éla- borer les régies brganiques qui précé dent. Elle a été chargée d'en assurer l'application. C'est elle qui arrête cha que année, moyennant ratification par la Députation Permanente, la valeur du point ainsi que les subsides allouer, en se basant sur des renseignement sta- tistiques fournis d'après une formule dressée par elle. En outre la Commission spéciale est investie d'une mission consultative. Elle est chargée d'étudier les moyens a met tre len oeuvre en vue de créer des bourses de travail, des fonds ou des caisses ide chömage; de déterminer les relations a établir entre ces institutions et de don ner son avis sur les demandes de sub sides qui les concernent, Elle fournit a 1'administration provinciale de ]a Flandre Oriëntale des renseignements et des éclaircissements sur les questions soulevées par les communes, les asso ciations ou les particuliers a propos de l'assurance-chömage. Elle aide les com munes et les associations parliculières a donner aux organisations a créer une forme appropriée aux ciroonstanees lo cales. Enfin la Commission a également une mission de surveillance, Elle controle, d'après les régies fixées par la Dépu. tation Permanente, l,a véracité des ren seignements qui lui sont soumis et l'a. sage que les institutions d'assurance, font des subventions provinciales. Tel est, dans ses grandes lignes, le Sys tème adopté en cette matière, par la province oü la prévoyance contre le chö mage a pris sa forme la plus pratique et oü 's'est créé le type de fonds commu nal qui est aujourd'hui imit'é' non seu lement par la plupart des communes beiges se préoccupant de la lutte conlre les consequences du chömage, mais par de trés nombreuses villes étrangèrés. Puissent, Messieurs, les quelques re flexions et les quelques renseignements réunis dans ce discours, vous faciliter l'élude d'une question que vous avez inscrite a voire ordre du jour et vous inciter a ajouter une oeuvre d'utilité so ciale de plus, a toutes celles du même ordre que le Conseil provincial de la Flandre Occidentale s'honore d'avoir en- treprises, Messieurs, depuis la session dernière la mort encore une fois nous a enlevé l'un des vötres, M, Vandaele n'a fait que passer par- mi vous, Il vous élu conseillcr supplé- ant, lors' dc la première application dc la loi du 22 mai 1898 sur les elections provinciales, mais au moment oü il de- vint conseiiler effeetif, dix ans plus tard, ses forces étaient dé ja déprimées par F age, qt il ne fut guère a même de se ren- dre aux reunions du Conseil. C'est sur le terrain communal qu'il a donné la mesure de sou dévouement a la chose publique, II fut conseillcr communal de Vlamertinghe pendant 40 années et bourgmestre pendant 14, Administrateur avisé et sympathique il a rendu a sa commune des services marquants. Vous serez unanimes, MesQeups, pour adresser un souvenir ëmu a sa mémoire. Un autre de vos collègues nous a. quitté, la confiance du corps electoral F'ayant appelé a siéger sur les bancs de la Cbambre des Représentants oü tant des vötres l'ont précédé. M. Ma,es était conseiiler provincial de puis 1892. So>n activité, son zèle, sou talent, l'amcnité de ses relations, le si gnatoren t bientöt a vos suffrages et lui m'éritèrent dès 1905, de prendre place a votre bureau.; Je suis convaincu d'être l'interprète de votre Assembl'ée entière, en expri- mant a eet ami qui s'éloigno le regret que nous cause son depart, notre recon naissance pour les services qu'il rendit a la Province et les voeux que nous Hormons pour la durée, le succes et la fécondité de sa carrière parlementaire. Au nota' du Roi, je déclare iouverte votre session ordinaire de 1910! Une impression ile grandeur,que ne donne ni Bruges ni Forties, saisit Fétranger visitant Ypres pour la première fois, Cet impression est produite par nos monuments trop grands pour une petite vilie, par noire place aux dimensions sabariennes, par nos rues larges ct nos maisons généralement spacieuses. L'Anglais, auquel la surnopulation des vil es a fait jeter ce cri d'alarme No room, in England il n'y a plus de place ap- appre'cie particulièrement ces vastes espaces respirant lecalme et la tracquillité. Camille Lemonnier, non sans exage'ration, a vu en Ypres un vaste campo santo, de même que Rodenbach n'a vu en Bruges qu'une morte. C'est de Fétonnemeut pour l'e'iranger quand il entend le chiffre restreint de notre population, et son éïonnement granilit en core quand il voit s'ériger tout un quastier nouveau prés de la gare. II y a une dispro- j portion flagrante entre le nombre des mai- j sons et le chiffre des habitants, et cette dis- proportion se traduit de'ja par une crise asseZ j accentuée sur les immeubles situésen dehors j des grands centres commer^ants. j II n'y a plus a revenir sur le fait de la dé- molitioo du bastion faisant face a la gare, dé- molition qui rendit disponibles plus de ter- j rains qu'il n'en fallait. L'expêrience a e'té i laite, il n y a pas lieu de la tenter a nouveau, sinon une crise immobilière formidable ne pourrait manquer de se produire. Ces re'flexions toutes simples nous ont ére suggérées a la suite d'une proposition faite dernierement au Conseil communal par M- 2# 2^ 2

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2