m m wm
est insatiable
a. m m m m m m
Le Congrès Eucharistique
de Monlréai
L Education familiale
a l'Ecole de Bienfaisance
Le Congrès Catholique
Allemand
Le gros lot dans une tombe.
Une exhumation, a Jemeppe'
prouve que ce n'est qu'une
légende
Actes ofllciels
Los lols de Ia tombola*
L'ogre
Ou lit dans le Patriote
Tous les catholiques qui out voté ou vanté
la derrière loi sur le recrutenient'de l'av.
méeont douué pour principal motif de leur
couduite la nécessitó d'eu firir résolument
avec la question militaire en satis'aisant a
la fois aux sentiments égalitaires par la sup
pression du remplacement,[et aux désirs du
département de la guerre par Taugmenta-
tion de la levée annuelle et de l'effectif de
guerre. Cette fois, ont-ils dit, la question
sera tranché8 déhnitivement. Les autorités
militaires syant obtenu les soldats dont la
grande commiss-on militaire elle-même a
ari êtó le nombre et la suppression des rem-
plagauts qu'elle déclarait constituer un élé
ment nuisible a l'armée, ie problème mili
taire est résolu a jamais. II ne viendra plus
jeter le trouble et la désunion dans nos
rangs.
Or, pareille confiance a été, tout de suite,
raise a l'éprenve des faits. La loi netait pas
même votée que les organes militaristes
officieux élevaient de nouvelles pretentions.
Nous en avons reproduit plusieurs k l'heure
oü elles ont été émises. Elles avaient pour
objet la suppression de certaines exemptions,
la suppression des compagnies universitai.
res, l'obtention de nouvelles augmentations
de cadres, armements, effectifs, etc.
Hier encore, nous relations les absurdes
craiptes d'un journal liberal a propos du port
d'Armrs que ce journal représentait comme
pouvant être occcupé inopinéinent par la
flotte anglaise. Un autre organe militariste
de Bruxelles invoque, aujourdhui, les arme
ments navals de l'Angleterre et une étude
d'un journal militaire allemand pour démon-
trer que les operations militaires du conflit
europeen qui mettra aux prises les trois
grandes puissances navales européennes
l'Angleterre, l'Allemagne et la Prance, auront
la Hollande et la Belgique pour territoire,
principalement la Belgique, a cause de l'im-
portance du port d'Anvers. II conclut
Puisque les Allemands sont si persuades
qu'Anvers servirait admirablement les opera
tions anglaises ils n'hésiteront pas a occuper
An/erssous pretexte de défendre ce grand
port contre une tentative éventuelle des An
glais. Et quand les Allemands y seront, ils y
resteront. Nous ne pourrons pas leur repro-
cher de nous avoir pris en traitres. Nous j
auront-ils assez avertis
L'organe militariste exalte ensuite la su- j
périorilé, l'esprit de prévoyance des Alle-
mands, toujours prêts, toujours calmes, j
toujours admirablement disciplines il les
oppose a notre gouvernement qui par la
plus coupable des complaisances a consen-
ti a des brèches dans les fortifications
d'Anvers avant que les nouvelles fussent
achevées et a l'effectif moyen annuel de
42,800 hommes qui est en chiffre de Pro-
custe désisoire, absolument insuffisant
11 termine par cette diatribe a l'adresse du
paglemènt beige.
Les Repre'sentants de la nation beige ont
pris tontes les mesures nécessaires pour em-
pêcher le développement militaire de Varmée.
Mais si les belliqueuses ambitions nous
sont interdites par la nature et par les traités
le péril dont 011 nous menace est heureuset
ment devenu invraisemblable dans l'éta"
actuel des moeurs internationales, même
eri admettant que la guerre franco anglo-
allemande soit elles-même vraisemblable.
L'ogre militariste est insatiable paree que
Ia solution du problème qu'il poursuit est
impossible. C'est le tonneau des Danaïdes a
a combier. C'est le rêve de la grenouille vis.
a-vis du bceuf.
Ce n'est pas dans cette voie sans issue
qu'une nation neutre de 7 millions d'ames
doit marcher pour assurer son indépendance
en face de puissances militaires comptant
64 et 40 millions de sujets. Nos pères de
i83o a 1870 ne tombaient pas dans ce ridi
cule, absurde et ruineux travers, lis se con.
tentaient d'un role et de visées plus modes-
tes et plus réalisables. Nous devrons bien y
revenir un jour.
Le plus tot sera le mieux. Dépenser annu-
ellement cent millions et immobiliser des
milliers d'hommes pour n'obtenir d'autre
résultat que d'exciter le rire des voisins est
'a plus grande des sottises que nous puissions
faire.
lunch, par l'habile cuisinier de THötel de ia
Chatcllenie.
Mais le principal mérite de 1 excellente im
pression laissée aux congressistes revient au
directeur de 1 établissement, le sympathique
M. Jones et a ses excellents collaborateurs.
Au nora des congressistes nous les felicitous
et remercioiis vivement, en attendant que
nous puissions revenir sur cette visite pour
noter quelques détails qui nous out patticu-
lièrement frappés, faire écho a des observa
tions que nous avons entendu formuler et
mettre en relief certains progrès qui méritent
d'etre signalés.
L'envoyé spécial de 1 Univers a Montréal
confirme l'existence du complot ma^onnique
contre les membres du clergé que le Congrès
doit amener dans la métropole canadienne.
La Loge l'Emancipation afiiliée au
Grand Orient, devait attirer dans un guet
apens les prêtres visiteurs et faciliter une
desceute immediate de la police pour faire
éclater un scaudale qui aurait sürement nui
énomement au but des congressistes.
Le Conseil municipal, chargé de cette
enquête, n'a pas encore donué sa decision,
mais il ressort des témoignages qu'un officier
supérieur de la police sera destitué de ses
fonctions pour avoir trempé dans le complot,
ou du moins pour avoir fait partie d'une
société secrète, contrairement aux règle.
meats municipaux touchant la police.
Les complots ourdis par la ma^onnerie,
sont tombés d'eux-mêmes a l'eau, devant les
déaonciations opportunes de la Jeunesse
catholique canadienne-franQaise, dont M.
Beaupré s'est fait le champion. Les docteurs
Prince et Bourgoin l'ont noblement secondé
dans sa besogne, et même si les moyens de
réussite pcuvent paraitre discutable aux
Irères.-., il n'en est pas moins vrai que le
résultat est splendide dans ces conjunctures.
Lesjournaux vous ontrapporté déja i'écho
de ces complots, et il est inutile d'y revenir,
si ce n'est pour signaler la déconfiture de
tous ceux qui y avaient trempé. Heureuse-
ment, certains notables, qui avaient été
accusés verbalement, ont été réhabilités par
les témoignages donnés a l'enquête. Les ma-
nigances de l'Emancipation out done été
réduites a leur plus simple expressionet au
bon moment.
Ils n'ont autorisé que l'incorporation d'un
tils par familie ils ont multiplié les dispen
ses et les exemptions jusqu'a les étendre aux
instituteurs ils ont multiplié également le
privilege des universitaires séparant ain-
si l'armée en pauvres et en riches, contrariant
et compromettant gravement l'instruction
des unites tactiques.
Certains diront: ces declarations pessimis-
tes ne reflètent pas l'opinion du département
delageurre. Pardon, elles ne sont que la
répétition, en un bloc, des critiques succes-
sivement faites a notre actuelle organisation
militaire par la «Belgique militaire», organe
officieux répendu dans les garnisons avec
l'approbation, sinon la coopération des bu
reaux de la guerre.
Ces nouvelles revendications d'aiileurs
s'imposenta ceux qui estiment que neus
avonsal'Est de la Belgique, non un protec-
teur it un ami, lié envers nous par des trai
tés solennels et par les lois de la guerre les
plus indiscutables, mais un empereur et un
pays sans honneur et sans moralité, prêt a
saisir les prétextes les plus ridicules la
probabilité d'une invasion de la flotte anglaise
a travers les bancs de sable de l'Escaut est
un de C6ux-la pour envahir et conquérir
notre pays.
Contre un pareii ennemi, ce n'est pas en
etfet 42.800 hommes ilispersés dans trente
garnisons que nous devrions avoir en perma
nence. Aussi les état-majors et les officiers de
France et d'Allemagne font-ils des gorges
chaudes des pre'tentions de nos militaristes
car le chiffre de 42.800 est en effet dérisoire
et absolument insuffisant c'est au moins
100.000 hommes que nous devrions avoir
a notre frontière de l'Est, prêts en tout temps
a subir le premier choc et quelques autres
centaines de mille hommes pouvant être sur
pied en une ou deux fois 24 heures, afin de
résister aux 400.000 hommes qu'en douze
heures nous disons bien douze heures
l'Allemagne peut toujours mettre chez nous
avecarcnes, bagageset munitions de guerre.
De toutes les parties du monde la represen
tation a cette fete grandiose de l'Eucharistie
sera nombreuse et digne de remarque.
Les visiteurs s'inquiètent peut être a tort
quand au logement. II y a place pour une
grande foule d'étrangers dans les pensions
régulières ou improvisées, et les prix seront
abordables pour tous. Le comité de récep-
tion n'épargne rien pour arriver au succes
de sa vaste entreprise, et la sous-commission
du logement ne lui cede pas en activité
On a déja commence la construction des
arcs de tnomphe, rue Cherrier et rue Slier-
brooke. L'ensemble promet un beau specta
cle et les travaux des architectes, apergus ra-
pidement dans leurs ateliers, semblent indi-
diquer un travail soigné et artistique.
538
1$ iS 5$ sJ
Nous ne sommes pas suspects de statolatrie
et nous avons souvent repris et justifie' la
boutade connue L'Etat a trop d'enfants
pour être un bon père de familie.
Cela ne saurait nous empêcher de recon-
naitre la bonne tutelle actuelle de 1 Etat sur
la familie adoptive dont le chargent nos ad-
ministrations communalcs ct cos tribunaux
Les membres du Congrès de l'Education
familiale l'ont constate' avec plaisir au cours
de leur visite a 1 Ecole de bienfaisance de
notre ville.
Une cinquantaine de membres seulement,
sur les trois mille adherents du congrès!
furent de cette visite. Les absents ont eu tort!
Monsieur le Ministre de la Justice y avait
ménagé aux congressistes un parfait accueil
sous tous les rapports, supérieurement secon
dé a eet effet par M. Dom, directeur au Mi
nistère, ainsi que, pour la préparation du
j Le Journal de Roubaix écrit au sujet de
cette visite
1 Sous la conduite de M. Dom, directeur su
ministère de la Justice, une quarantaine de
congressistes ont visité hier, avec Tautorisa-
tion de M. le ministre de la Justice, l'école
de bienfaisance de l'Etat, a Ypres Recus a la
gare par M. Colaert, bourgmestre, les con
gressistes se sont dirigés aussitot vers l'école
de bienfaisance 011 ils ont été recus par le di-
recteur, M. Jones, et le haut personnel de
l'école. Un lunch maigre, conné aux soins de
j Melle Aelbrouck, de l'hötel de la Chatellenie,
fut servi dans la grande salie et reent les
suffrages des gourmets les plus difficiles.
De même qu'a l'occasion du récent congrès
de droit pénal, des exercices de gymnastique
suédoise et des cheeurs, dirigés avec une réelle
competence par MM. Smets et De Sagher,
précédèrent Ia visite des locaux, Des explica
tions claires et précises, données par M. le
directeur Jones, initièrent les congressistes au
rouage si perfectionné de notre e'cole de bien
faisance. En quittant l'établissement, M.
Dom, au nom des congressistes, remercia M.
le directeur et M. le bourgmestre Colaert. II
pria M. le directeur de bien vouloir lever les
punitions. Mgr Giesswein, membre du par
lement Hongrois, rendit hommage a l'esprit
hospitalier des Beiges et exprirna sa recon
naissance pour eet accueil aimabie. II assura
M. Jones qu'il emportera dar.s sa patrie le
meilleur souvenir de cette e'cale modèle.
Vers 3 heures, les congressistes rentrèient
en ville et commencèrent la visite des princi
paux monuments. M. le bourgmestre et trois
fonctionnaires de la ville donnèrent les expli
cations que comportent les grandes restaura-
tions actuellement en cours. Aptès avoir recu
a l'Hötel de Ville des exemplaires du Guide
d Ypres et signé le livre d'or, les exursionnis-
tes repartirent par le train de 5 heures, non
sans avoir au préalable exprimé toute leur
I satisfaction de cette visite si intéressante a
1 plus d'un titre.
Parmi les personnalités présentes, nous
avons pu noterMmes Vera Volcovith, pio-
fesseur de philosophie de l'institut pédago-
gique de Saint-Petersbouig; Septimus Har-
wood, déléguée du conseil national des fem
mes a Sydney (Australië); Delfau-Cange,
d Alger Mme et Mile Thomson, de New-
York Melle Delmouly d'AthèneeMgr
üiesswein, membre du parlement Hongrois;
le prince de Gassauo, de Rome le comte du
Monceau de Bergendael, membre de la sec
générale des prisons de France; MM. Araké
lian, publiciste a Tiflis (Russie) Rodor, a
Linz (Autriche)Rey, a Paris; Oiban de
Xivry Puvrez de Groulart, commissaire du
congrèsvati Remoortele, de Bruxelles
Wauwermans, député; Bientjeus, directeur
du Rijks-tuchtscnoul de Haren (Llollande)
Lemaii, avocat général a la cour d'appel de
"Bruxelles Ivakéef, de Saint-Pétersbourgj.
fiandon, principal du collége de Carpen-
tia,s \ande Moortele. notaire a, Isegbem
enfa trois membres yprois du cong ès M.
Colaert, président d'une des sections MM.
Ld. Froidure et Vanderghote, ingénieurs.
tP if* fp pi
Le Congrès a décidé de siéger en 1911
a Mayence, qui fut le berceau de cette
admirable institulion, et it a recu de la
ville d'Aix-la-Chapelle l'invitation a te-
nir ses assises l'année suivante dans la
ville de Charlemagne, invitalion qui a
eté acceptée par le Comité, sous réserve
dc ratification pour le Congrès prochain.
La grande procession-pélerinage qui
fait, par tradition, partie du programme
du Congrès, s'est rendue a Augsbourg,
a la tombe de Saint-Ulric, premier évê-
qne de l'antique cité Augusta Vindeli-
oorum Tous les évêques et prélats
présents au Congrès et plus de 6000
'congressistes ont pris part, le chapelet
a la main, et rëcitant a haute voix des
litanies, a cette belle manifestation de
foi et de piété.
Un petit incident politique a fait po-
liner la presse libérale au cours de ces
journées d'Augsbourg. Un des orateurs
du Congrès, M; Martin Spahn, profes-
seur d'histoire a 1'université de Stras
bourg et fits du chef du parti du centre,
est, comme on sait, candidal dans l'ar-
rondissement de Warburg (Wespbalie)
pour le siège du Reichstag devenu va-
cant par le décès de M, Schmidt, jdu
Centre. Le Comité d'arrondissement du
Centre a été unanime dans le choix de
cette candidature. Cependant, des in
trigues ont surgi et a Augsbourg quel
ques membres du Reichstag sont venus
demainder a M._ Spahn de se désister
sous prétexte qu'il ne représente pas la
même nuance politique que feu le dé
puté Schmidt, M. Spahn leur a opposé
la décision du comité d'arrondissement,
et l'approbation que sa candidature a
recuo de la part de tous les deputes
du Centre rhénans et wesphaliens. La
presse libérale exploite le petit incident
en affirmant que la fraction du Centre
aurait demandé a M, Spahn sous pré
texte de modernisme de ses écrits, de
renoncer a la carrière parlementaire, II
n'en est rien du tout, L'incident rappel-
Ie la facheu.se opposition que rencon-
tra l'année dernière, la candidature du
due d'Arenberg dans un autre arron
dissement wesphalien, de la part d'un
groupe qui prétendait que le député doit
toujours être né dans Larrondissement
dont ST brigue la representation, 'Les
électeurs infligèrent un énergique désa-
ven a ces politicieus.
Deux Orateurs, M, le député Grëber,
chef du Centre Wurtenbergejois, et M.
Bornewasser, professeur a Cologne, ont
traité deux questions qui sont toujours
de haute actualité, M. Grober de la lutte
des classes, M, Bornewasser de l'édu-
cation postscolaire de la jeunesse.
M, Grober a dénoncé avec vigueur les
moyens odieux dont se sert le socialisme
pour entretenir et perpétuer la lutte
des classes; a ce propos,'il a répété le
mot fameux de BebelII faut que la
plaie reste ouverteCe mot correspond
a toute 1 action sociale et parlementaire
du parti socialiste, C'est a l'aide de
moyens tout opposes que les catholi
ques, se conformant aux lecons de Léon
XIII, travaillent au relèvement des clas
ses inférieures, en faisant appel au
selfhelpa Taide de l'Etat et k l'ai
de de 1 Eglise, La condition primordia
le du, relèvement des petites classes est
Ia bonne volonté de tons, des ouvriers
et des patrons. Dieu merci, ces l^onnes
voiontës ne manquent pas, mais en règle
générale on ne les rencontre que dans
les milieux qui n'ont pas oublié leurs
devoirs religieux. La lutte des classes
proclamée comme un des dogmes fonda-
mentaux du socialisme est une des prin-
cipales causes de découragement chez
maint patron qui voit les .effels de sa
meiileure volonté annulés par Taction
socialiste^ Cependant, le socialisme ne
répugne pas pour lui-même la oü il est
devenu patron et entrepreneur, a la mi
me exploitation de l'ouvrier qu'il dé
noncé si véhémentement chez la bour
geoisie capitaliste. Les plaintes des em
ployés et ouvriers d'entreprises socialis-
les au sujet de mauvais traitement, re-
tentissent partout, depuis les ateliers du
Vorwaerts jusque dans '1a dernière
cooperative socialiste.. Que de fois avons
nous eu a constater Je fait, odieux entre
tous, que des groupes sociaJistes font
perdre leurs places et leur pain a des
camarades qui ne partagent pas leurs
idéés en matière religieuse, Pareilles
brulalilés sont monnaie courante dans la
propagande socialiste.
Aussi nos syndicats puvriers chi'étiens
souffrent de ce terrorisme 'd'un parti
qui prétend être le parti de la frater-
nité. Nous avons d'autant plus le de
voir de soutenir les syndicats chrétiens
et dq les reinercier de leur vaillance
dans leurs luttes incessantes contre l'ex-
tension du socialisme(applaudisse-
ments) c'est eux qui doivent arriver a
être les guides du mouvement ouvrier
ct nous leur devons aide et assistance
jusqu'a ce que but soit atteint,
Ce passage du discours de l'éminent
parlementaire forme en quel que sorte
le complément des declarations de Mgr.
von Lingg sur le Volksverein, père des
syndicats ouvriers chrétiens,
L approbation que le Congrès a don-
née avec tant d'éclat a ces paroles dis-
sipeia, sans aucun doute, ces derniers
malentendus qui pouvaient encore pla
ner sur la question des syndicats chré
tiens interconfessionnels,
c''scours c'e M, Bornewasser sur
1 education postscolaire a fait ressorlir
la difference des principes qui doivent
présider a Téducation de Técolier eL a
celle du garcon d'entre 14 et 17 ans. Chez
fee dernier il s'agit avant tout de former
le caractère ce qui réclame, de la part
de 1 éducateur même un caractère bien
formé,
L éducation postscolaire doit, pour e-
xercer son influence entière, sur l'adoles-
cent s inspirer surtout de sentiments
paternels et agir avec une exlrêrae pru
dence; il ne s'agit plus d'élever des en-
mits, mais de former des hommes.- Notre
grand poète Moritz Arndt nous a dit,
il y a un siècle ce qUe nous devor
atteindre par Téducation postscolair,
un homme - c'est quelqu'un qui Sa
prier, qui a la sainte fois, qUi v
combattre pour sa femme et ses enf in
qui est prêt a möurir pour ia ijpe"
et le droit, pour Djieu et la Patrie! J
poète nous a tracé, en ces quelques l
gnes tout le programme de l'éducatj
postscolaire. Que l'Elat et que chac
le snivel Pour que ce but soit attei
il faut tenir éloignés de l'adolescent j"
trois plus terribles ennemis du jeiln
homme et de la société: l'alcoolp-
moralité, et Tirréligion,
Lie président M, Marx a pron0llc
après la harangue longuemeut appja
die de M, Bornewasser, un discours V
cloture, oü il résumé éloquemment
travaux et les résultats du Congrès, S
!3 H
On se rappelle Tétrauge rumeur qui cir-
culait il y a un mois environ a Jemep e. Ot
racontait qu'un onvrier mffieur, de la houil
lère des Kessales, qui ótait mort, victinn
d'un accident de travail, avait été inhumi
avec, dans la poche de son gilet, le nu mét
gagnant du dernier tirage de la tombola d
Biuxelles, soit un lot de 200,000 francs.
La familie Tscherling se fiant aux décla
rations d'ua facteur et d'une voisiue qu
avaient prétendüment vu le fameux bilk
dans les mains du défunt, se croyait déj
détenteur du gros lot Sur les instances de
siens, le père Tscherling adressa uue requé
te au procureur du Roi, réclamant i'exhu
mation du cadavre.
II y a deux ou trois jours, le chef du par
quet avisa M. Ie bourgmestre de Jemeppe
que cette affaire ne regardait pas la justice;
que c'était k lui, chef de la police, d'ordbo-
ner 1'exhumation a il lejugeait bon.
La familie Tscherling consulté?, persists
dans sa demande.
L'opération a eu lieu jeudi soir.
De la tombe ouverte par le fossoyeur, le
cercueil fut retire. Le cadavre, affreusement
décomposé, du malheureux mineur apparut,
et le fossoyeur explora les vêtemaats fouilla
surtout les poches du fameux gilet qui de
vait céier le precieus carré de papier. On ne
trouva rien
Après uue demi heure de recherches, h
bière fut refermée et redescendue danB la
terre.
Un subside de ioo f est accordé a la fa-
brique d'église de Sint-Omer, a Passchen-
daele, pour Tacquisition et le placement d'un
coffre-fort on d'un tabernacle en fer destiné
a mettre les vases sacrés a Tabri des voleurs,
Par ar. r. du 28 Juillet, la decoration mi
litaire de ir8classe est décernée a MM. Can-
fyn, C tisanier de ire classe, bataiilon
d'administtation Vanheste, J., i« sergent-
major, 3« ligne Vehaeghe, E., ier sergent,
3e de ligne.
Par ar. r. du 20 Juillet, la medaille civique
de ier classe est décerné t MM. Van EeckeT,
et Van Eecke V., respeclivement receveur
communal et secrétaire communal de Boesin-
ghe la médaille de 3e classe a Caron L
veilleur de nuit a Poperingbe.
Des subsides sont accordés aux communes
suivantes pour l'exécution de travaux d'amé'
lioration de chemins vicinaux d'intérêt agri'
cole Passchendaele, 353 fr. Wervicq,
120 fr.
Gendarmerie. A dater du 5 Aoüt, 'es
brigades a cheval de Comines et du
sont transformées en brigades a pied et lJ
brigade de Watou en poste permanent.
Le conseil communal de Moorslede a étè
autorisé, par ar. r. du 29 Juillet, a emp'°n'
ter la somme de 160.000 fr. par l'entremis8
de la Société du Crédit communal.
Un ar. r. du 2 Aoüt autorisé le conse'l
communal de Wervicq a réduire les droiis
pour Tabatage des bestiaux a l'abattoir pü'
blic.
Nous ne savons quel inventeur fanta's'sie
a fait courir le bruit qu'il n'y avait plus aU'
cune utilité a achcter des billets de la Ton1'
bola de 1' Exposition de Bruxelles, etan'
donné que T incendie a dévoré la plupart
lots achetés par le Comité dans les section5
beige et anglaise.
vrai
dan5
Faut-il dire qu'il n'y a rien de
ceracontar et que le Comité de la Tombola,
tiendra tous ses engagements vis-a-vis des
i