Revision des
listes élecloraies
Téléphone 53
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Téléplione 52
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Samedi 24 Septembre S910
10 centimes le N-
45 An ée N 4648
Aux hommes d ordre
A la Caserne
l/oeuvre dö coin de terre
Concours général
de Censeignement moyen
A riostitution Royale
de Messines
On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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Pour les annonces de France et de Belgique (exceptë les deux Flandres) s'adresser a 1'.
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 8, Place de la Bourse.
Nous engageons vivement nos
amis 'de toutes les communes de
l'arrondissement a veiller attentive-
ment a la revision des listes électo-
rales.
Les nouvelles listes pour 1911-
1912 sont h la disposition du public
au Secretariat de ohaque commu
ne, au Commissariat d'arrondlsse-
ment a Ypres et au bureau e'lecto-
ral cathollque (Cercle oatholique,
16, rue de Menin, Ypres).
Le bureau électoral catholique se jj
charge gratuitement de toutes les t
réclamations électorales et répond a i
toutes les demandes de renseigne-
ments qui lui sont adressées. j
Toutes les réclamations ayant
pour objet l'lnscriptlon d'un élec-
teur sur les listes ou Tattributlon
d'un ou plusieurs Vöt8S Supplemen
tairs doivent être présentées au j
collége échevinal le 81 octobre au
plus tard, avee toutes les plèqes
iustlficatives.
Aux hommes de piévoyance
En 1886 éelata ua orage soeial 1 me
rombe passa travers la Waiionaie sac ca-
leant usines, fabriques, chateaux. P.»ur
leaueoup, pour la grande majorité, qe fut
ma surprise poiguante, un réveil terrible,
ioupconnaient-ils seulemeat l'exisffemee
'une question sociale Avec öambetta, ris
is 8eraient volontiers écrié 11 n'y a pas ie
luestion sociale 1
Cette date est déja loin. 11 y eut encore'
lessoubresauts révolutionnaires, des essais
renversement violent de l'ordre des cho- ij
'e8 établi, en 1902, 1905, etc. mais cepen- j
but on dit et répète que le socialisme s'est
issagi.
cétaient les politicians qui disaient cela,
i°ur preparer le cartel ou le justifier. Oh
aus doute, certains chefs socialistes, politi
cs retors, mettaieat uae sourdine a l'ex-
uession trop crue de leurs exigences et espé-
ances anriaociales. lis n'y réussissaient pas
-°ujours. Chassez la naturel et il revient au,
■lop.
Enfin, cela pouvait donner ld change a
'6Ux 1ui, par calcul politique, sont disposés
8e Payer de mots et d'apparences. Mais la
8e socialist®, dans sa presse, dans ses-
'cats, dans tous ses organismes avec
®9Uels elle mène la foule a la guerre des
Ses> le socialisme agissant, le seul qui
dom es^ P'lls réT°lutionnaire, plus;
bateur, plug agressif et pl us dangereux:
donné quelques éehantillons des procédés
actuels du socialisme.
Les syndicats rouges en sont arrivés a ce
point d'avoir leurs geoles particulières,
même de prononcer et d'exécuter des
condemnations a mort, contre les jaunes»,
les traltres qui refusent de se mettre en
grève quand le mot d'ordre leur en est signi-
fié par les meneurs. L'assassinat du charbofi-
nier Donge, du Havre, condamné a mort
daas une reunion régülière(l) du syndicat,
tué avec das raffinement» de cruauté, n'est
qu'un épisode de cette lutte. Journellement,
on pourraitea noter par centaices,piis dans
tout le pays do France. Si tous ne se termi-
nent pas par mort d'homme, tous se résu-
ment par des avaaies Journalières infligées a
des ouvriers dont le seul crime conaiste dans
leur resistance a l'inmatriculation forcée
dans les cohortes ssocialistes.
Hélas nous Beiges, nous n'avons pas lieu
d'être, a eet égard, plus fiers qua les Fran
cais.
Actuellement, la ville de Turnhout n'est-
elle pas, presque journelLement, le théfitre
de scènes scandaleuses Depuis de longues
semaines, il plait aux travailleurs socialistes
du papier de cbóiner. Personne ne leur con-
teste ce droit. Mais eux vauleut empêcher
par leurs violences de plume, de parole, pat'
les injures,les actes d'intimidation,les agres
sions journalières les ouvriers non-soeialis-
tes d8 rester au travail. Pour conduire ces
ouvriers k leur travail et les reconduire a
leur maison.il faut mobiliser la gendarmerie
et d'abord déblayer l«s rues, Quand un de
ces ouvriers qui commettent le crime d'user
de leur liberté pour travailler, s'avise de
sortir seul, il risque de ae plus rentrer vi-
vant. La semaine passée, un de ces malheu-
reux a été ainsi victime d'une tentative
d'assassinat. Puis, que d'avanies dans le voi
sinage 1 La racaille rouge enfonce les vitres,
nargue les habitants 3 usque chez eux elle
molests même les enf' mts des «jaunes
Rappelez-vous la lettre vraiment poignante
adressée par les carriers noa-socialistes d'E-
caussines au procureur du roi et dans
laquelle ils détaiiïaient les stations de leur
long calvaire parcouru paree qu'ils avaient
osé reprendre le travail sans l'autorisation
des chefs du syndicat rouge. Actuellement
fflucore on voit k Manage, dans le monde des
vsrriers, répéter les mêmes scène3.
doit compter.L'autre ce sont des mots.Celui-
ci ce sont des actes.
Ce socialisme-la, devient chaque jour plus
impératif, agressif, cruel. Son flot monte et
tente de balayer tous les obstacles.Criminels,
les policiens de bas étage qui, dans un sor-
dide calcul de parti, affectent d'ignorer ces
faits qui erèvent les yeux et exposent les
dangers dejla'réalité socialiste.
r*t
Üne double conclusion s'impose.
Opposer, d'abord, aux assauts du syndica
lisme rouge une ferme et courageuse résis-
tance ne pas abandonner k leur sort les
La Dépêche de Liége, reproduisant ce que
nous avons annoncé au sujet de la creation
d'écoles préparatoires a l'armée, entreprise
par nos amis, ajoute les reflexions suivantes
que nous soumettons a qui de droit
Notre confrère annonce la creation d'une
école de ce genre a Thielt; il ssrait desirable
que eet exemple soit suivie en wallonnie.
Nous ferons toutefois remarquer que nous
ne voyons pas bien l'utilité d'apprendre aux
futurs miliciens le mouvement de l'école du
soldat et la théorie avant qu'ils n'entrent a la
pitoyables victimes de la tyrannie socialiste. caserne; il est plus important desoccuper
En second lieu, ne pas décourager ceux
qui luttent contre le flot socialiste, en ne les
écoutant pas quand ils signalent des situa
tions a améliorer, des abus a extirper.
Ceux qui résistent ainsi aux soliicitations
respectueuses des travailleurs antisocialistes
sont,trop souvent, les mêmes qui concèdent
tout dès que les socialistes parient. Ils refu
sent d'accéder k la requête introduite avcc
modération et pondération mais les socia
listes s'adressant a eux, avec, en perspec
tive,les menaces dont gónéralement ils ponc-
tuent ieurs exigences, on cède, on accorde
ce qu'on a refusé aux autres, si on ne va pas
au-dela. Ainsi on affaiblit le noyau de resis
tance, on lui supprirne crédit et prestige
auprès de la fouleet a soi-même on prépare
des verges.
Opposons syndicat a syndicat et prouvon3,
par nos acteg, qu'il est possible d'obtenir
des ameliorations nécessaires sans passer,
pour cela, sous les fourches caudines du
syndicalisme révolutionnaire.
La Patrie
lu®ia»ais.
plus agressif et plus dangereu
68 faits aussi nombr8ux que cruels
la démontrer.
ne>-
fl France, oh l'on se paye le luxe d'un.
;ét,ér^re 1B^3ociahste mi-radical, l'émoi est
an3 adang toutes les spheres, surtout
0tQ Ce"es du gouvernement. Emoi facile k,
ialiq3111*1'0' ^'audace du syndicalisme so-
l0Dr a •ne conna^ P'us bornes. En
léri UlSaat Ls récits d'organes nullement
Ca'lx de la presse fran^aise, nous avons.
Mais que cherchons-nou3 ailleurs des
examples nous en avons, hélas, sous les
yeux.Le nouvsau port de Bruges est virtuel-
■lement fermé aux ouvriers qui ne peuvent
exhiber, a la première requisition,leur carte
d'afflliation au parti socialiste. Nous avons
citéxles faits. On n'a plus essayé de les nier.
Le Vooruit n'est pas trés loin de s'en glo
ritier. Ceux qui ne s'affilient pas au socia
lisme, sont, dit-ildes traltresA bas les
traxtres 1 Nous nous bornons a les ehasser
par la menace et k les priver du pain dont
eux, leur femme et leurs enfants ont besoin
pour vivre. He quoi vous plaignez-vous
Vous devriez admirer notre magnanimité.
Nouspourrious flanquer a 1 eau ces traitres»;
nous leur épargnons la vie, sauf k les priver
de leur gagne pain 1
Cette situation dure, perdura avec des
eomplicïtés stupéfiantes, exaapérantss,
depuis des semaines 1
N'est ce pasque le socialisme s'est asaagi?
Ah 1 pendant que certains politiciens socia
listes de salon se pa vanent au Parlement et
participent a des conciliabules anticléri-
caux les socialistes du dehors, eux, tra-
vaillent», secouent le bourgeois» et le
compagnon de travail qui 11e s'incline pas
assez rapidement devant leurs ukases. Voila
le socialisme qui compte et aveq lequel on
Au récent congres que cette excellente
oeuvre a tenu récamment a Bruxelles, M. le
ministre d'Etat Beernaert en a fait ressortir
les bienfaits. II a dit entr'autres
Les oeuvres du coin de terre prospèrent
partout dans le monde elles sont établies
dans huit de nos provinces et nous avons
consacré 25o hectares au bien-être du petit
peuple. Cette oeuvre grandira. Puisse-t-elle
se développer, comme les conférences de
Saint-Vincent-de-Paul, au dela de toute es-
pérance 1 Nous avons déja procuré des jar-
dins k 2.020families qui comprennent i2,23o
personnes, ce qui est un résultat consolant.
Mais nous devons faire davantage, en sorte
que chaque familie ouvrière ait son coin de
terre a cultiver.
L'oeuvre du coin de terre est une oeuvre
modeste qui n'a pas la pretention de sauver
le monde, mais elle a un but d'assainisse-
ment moral qu'on ne peut méconnaitre.
Depuis un demi siècle, la situation de
l'ouvrier s'est beaucoup améliorée,les salaires
sont plus élevés et la vie esr, en moyenne,
beaucoup plus longue.
Le coin de terre, cultivé par l'ouvrier,
entre, sans doute, pour une bonne part dans
ce succes. II exige un effort personnel de
celui qui recoitil se différencie ainsi de
l'aumone et il éloigne du cabaret.
Tous, nous aimons l'ouvrier d'instinct, et
nous aimons a le voir heu.reux.mais le travail
dans les usines des villes éloigne l'ouvrier de
la terre tousles penseurs, tous les sociolo-
gues déplorent cette situation.
Ce sont les plaisirs faux de la ville qui font
deserter la campagne partout, même en
Angleterre, oü l'on a, plus que partout ail
leurs, le respect du home» familial, les bras
manquent k la campagne.
Nous aussi, nous voulons tenter un remè-
de contre la surpopulation des grandes villes
etramener les gens a la campagne. Croyez-
moi, il n'y aura jamais assez de petits pro-
priétaires. (Applaudissements.)
principalement, sinon exclusivement, de leur
préparation morale.S'ils arrivent a la caserne
f en connaissant quelques éléments de leur
métier de soldat, cela ne les dispensera d'au-
cun exercice mais l'essentiel est qu'ils se
groupent avant d'entrer k l'armée et qu'ils
soient en mesure, non seulement de faire
I leur terme en ne négligeant aucun de leurs
devoirs religieux, mais aussi d'exercer une
influence salutaire sur leurs compagnons
d'armes.
i Les jeunes gens catholiques, bien élevés et
quelquc peu instruits, qui vont endosser pro-
chainement l'uniforme, ont beaucoup de bien
a faire a la caserne ils ont une noble m's-
- sion a remplir auprès de leurs camarades du
I peuple. Mais, pour savoir comment ils de-
vront agir, pour réaliser le plus possible de
bien, il est indispensable qu'ils forment entre
euxdesassociations paroissiales ou cantonales
I et qu'ils soient initiés par des personnes com-
5 pétentes aux petits détails de la vie de ca-
jï serne.
I La loi nouvelle rend possible une certaine
épuration de l'athmospbère morale des caser-
j nes aux catholiques d'examiner la situation
et d'aviser aux moyens d'arriver a ce résultat,
que l'on ne pouvait songer a atteindre sous
f l'ancien régime.
'i
Le Moniteur a terminé la publication des
i'ésultats du coucours général.
Deux classes ont été appelées au concours:
la rhétorique et la seconde des humanités
anciennes (section gréco-latine). Athénées et
colléges patronnés sont entrés en lies pour
les six branches qui faisaient l'objet du con
cours. Le collége de Courtrai se place en tête
de tous les établissements concurrents, av8c
le total énorme de 81 distinctions.
Pour apprécier la liste comparative que
l'on va lire, il convient de remarquer que le
Moniteur a fusionné, (sauf, évidemment,
pour le concours en langue grecque) les
résultats de la section gréco-latine et de la
section latine. Or celle-ci n'existe que dans
les établissements officiels et elle comptait,
cette année, 46 concurrents. II faudrait done
retraDcher les succès obteous par ces 46
élèves pour déterminer le nombre exact des
distinctions remportées par les établissements
officiels, dans la section gréco-latine. La vic-
toire de l'enseignement libre, du collége de
Courtrai en particulier, n'en serait que plus
éclatante.
Le nom des colleges catholiques figure,
ei-dessons, en caractères italiques.
Total des Prix Acc. Ment. Nomin.
distinctions
Courtrai
6
7
56
Gand
56
4
9
8
35
Liège
44
3
9
7
Ixelles
36
4
5
4
Thielt
3i
4
Chimay
3o
3
7
8
Anvers
4
Poperinghe
8
5
Louvain
5
5
Bruxelles
27
3
6
Arlon
7
ïi
Binche
Herve
4
4
H
St Gilles
3
4
i5
Gheel
Mons
6
i3
Namur
l7
'4
Ath
16
3
Tournai
4
5
7
Verviers
5
7
Nivelles
iS
4
3
Hérenthals
'4
Tongres
i3
4
7
Bruges
8
Diest
5
Bouillon
9
Thuin
9
5
Huy
7
3
4
Malines
7
7
Ostende
4
6
Virton
7
5
Tirlemont
6
5
Hasselt
5
4
Charleroi
4
4
Dinant
3
7 Colléges
28 Etabliss. officiels
493
Dernièrement, en parlant de notre belle
Ecole Lamothe, a, l'occasion de sa distribu
tion de prix et de son Exposition, nous
regrettions que le public n'eüt pas été admis
k la faveur qui nous fut fai.e de pouvoir
nous rendre compte de l'excellent enseigne-
ment ménager qui se donne dans cette école.
II eüt été possible cependant d'en faire
voir quelque chose au public, parmi les tra-
vaux manuels exposés dans la Grande Sale.
Nous venons d'en avoir la preuve a l'Insti-
tution royale de Messines. La aussi une belle
exposition des travaux des élèves vient de
csuronner l'année scolaire, et on y a fait
figurer heureusement quelques éehantillons
de ce qui s'enseigne a l'Ecole ménagère.
Ne parions pas des précieuses conserves de
légumes, ni des appétissants sirops et con
fitures de fruits.
II y a la exposés des cahiers de classe qui
en disent beaucoup plus long sur l'impor-
tance et l'excellence de ces cours spéciaux.
Tout ce qu'une maitresse de maison doit
savoir pour bien remplir sa mission et même
se passer de servante et de bonne, tout cela
estenseigné de lameilleure facon.
L'économie domestique et la prévoyanca
y occupent une place d'honneur, ensemble
avec les préceptes moraux qui doivent fé-
conder tout eet enseignement.
Et pour mieux inculquer les notions
théoriques et les idéés graves ou obstraites,
on y recourt volontiers aux ressources de la
bonne gaité.En voici un échantiUon ou deux,
Bien des ménagères, parmi nos aimables
lecti'ices, tireront profit de cette leoture
la chronique quotidienna deB accidents,
sinistres ne le prouve que trop.
Le Décalogue de la Ménagère
1. Dans les maisons n'enfermeras
Tes enfants seuls aucunement.
2. Allumettes ne laisseras
Trainer partout imprudemment.
3. D'un bon grillage entoureras
Foyer qu'approche ton enfant
4. Eau bouillante ne laisseras
Sur son chemin un seul instant.
5. Lampe a pétrole n'empliras
Sans bien l'éteindre auparavant
6. Jamais ton feu maviveras
Par ce pétrole follement.
7. Ta citerne ne quitteras
Sans la fermer soigneusement.
JOURNAL D'TPRES
©rgane Catholique
de FArrondissement
ET
sa
run
1
81
12
25
23
2
25
12
29
1
2
22
29
1
15
28
2
16
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1
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22
22
21
2
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2
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