as m m m m m m m m w l'entrée de Louis XiV a Ypres en 1680 Les journalistes et nc s travaux Grattez Ie liberal... Les baraionies de nos Halles Lamartine prophete PEKSLE' CercJe Excelsior Le palmarèsde l'Exposition et nos exposants Yprois Société Royale de Saint Sébastien Act es officiels Repos dominical pharmacien de service if'M $r> pi pi pi y li n y g 12 'Pi 'Pi 'Pi Pi p* p-, pi pi Si la Révolution a pu ainsi triompher saDS coup fe'rir, le Fortugal le doit aux nom- breuses sociétés de Libre Pensee et de franc- maconnerie. La franc-maconnerie portugaise propage les doctrines de la Libre Pensee et de la li- berté de conscience. Le G.\ O.-, lusitanien, fondé en 1806, a une vingtaine de loges et 2,700 membres. Les sociétés de libre pensée sont au nom- bre d une centaine, avec i5,ooo adhérents. Les principaux journauxlibres-penseurs sont «Vanguardia», «Mundo», «Lucta», «Paiz», «Folha do Povo» (tous a Lisbonne), et «Voz publica» a Porto. La franc-maconnerie et les associations démocratiques sont en somme des associations delibres penseurs.Le premier congrès national de la L. P. portugaise a été tenu,du 19 au 22 avril 1908,5 Lisbonne A ce congrès,assistaient 392 délégués représentant 95 associations, 22 journaux et 37 groupes de L. P. La Fédération de la L. P. est présidée par M. Magalhaès Lima. Actuellement, il y a 10 groupes anticléricaux a Lisbonne. Ceux qui doutaient encore du vrai carac- tere du mouvement portugais n'ont qu'a s'instruire de ces déclarations que le Journal de Charleroi a reproduces, jeudi, en tête de ses colonnes. Le traité des Pyrénées, mettant fin a la guerre d'Espagne, était signé le 7 Novembre 1658, et déja le 9 Juin 1660, Louis XIV épousait, a St-Jean-de-Luz, l'infante Marie- Thérèse, fille de Philippe IV. Une dot de 5oo,ooo écus d or lui était promise, en même temps qu'elie renoncait a tous ses droits sur la couronne d'Espagne. A la mort de son beau père, Philippe IV, survenue en 1665Louis XIV put considérer la reine comme héritière des Pays-Bas, a titre d'enfant d'un premier lit, et cela malgré sa renonciation a tous ses droits sur la couron ne d'Espagne. La dot promise a Marie- Thérèse n'avait jamais été payée parl'Espa- gne. Louis XIV, lésé dans ses intéréts, ré- clama les provinces dont sa femme était héritière. Après dix-huit moie de négociations sans résultat, il entreprit la campagne de Flandre. Les Espagnols, pris au dépourvu, n'avaient pas muni leurs places fortes de garnisons suffisantes, et les Francais n'eurent pas de grandes difficultés pour sen emparer. En 1680, le vainqueur daigna visiter le pays conauis et voulut montrer les non- velles piuvinccs a la Rciïic. Ge voyagf royal, fait en grand apparat, avec toute la cour, a été décrit après la rentrée du Roi a Paris. Le seul exemplaire connu de eet opuscule a été réimprimé par les soins d'un de nos amis, feu M. Quarré-Reybourbon, sous le titre primitif de Journal du voyage du Roy en Flandre... Nous en extrayocs ce passage trés curieux relatif a l'entrée du roi a Ypres Le 3o (Juillet 1680) Leurs Majestez par» tirent de Dunkerque pour aller a Ypre. Le Roy et Monseigneur le Dauphin qui estoyent a cheval, visitèrent, sur la route, le fort Loüis et le fort Francois entre Dunkerque et Bergues S. Vinox, et vinrent a Bergue. Le Roy fut reccu hors les portes par le sieur de Casaux qui en est Gouverneur, et par les Officiers de ville. Sa Majesté fit revüe de la garnison rangée en bataille dans la place d'armes, et fit le tour de la ville et des rem- parts. Ensuite, toute la Cour se rejoignit et disna a Rexpoude. Après disné, Monseigneur le Dauphin monta en calèche et arriva le premier a Ypres. Leurs Majestés y arrivèrent sur les cinq heures. Le Maréchal de Hu. mières, Gouverneur général de Flandre, ac- compagné du Marquis de la Trousse, Gou verneur d'Ypres, les receut hors la porte et présenta au Roy les clefs d'argent dans un sac de velous en broderie. Sa Majesté les prit et les luy remit en mesme temps. Les Ma- gistrats se trouvèrent aussi a l'entrée de la ville et luy firent la révérence. Leurs Ma jestez furent condüites a la maison du Mar quis de la Trousse qui avait esté préparée pour leur logement. Tous les Escoliers vin- rent audevant d'Elles en habits fort riches, diviséz en six compagnies, et représentèrent différentes nations. Les rües oü Elles passè- rent estoyent tapissées et ornées de festons et de rameaux entremeslez de fleurs-de-Lys, avec plusieurs inscriptions. II y avait des couronnes de laurier et des fleurs suspendües de distance en distance,et le pavé estoit cou vert de fleurs depuis la porte de la ville jusqu'a la maison du Gouverneur. On avait dressé trois arcs de triomphe, dont l'un estoit a Do pas de la porte de la ville, avec cette inscription dans un globe au haut du ceintre de la porte Ludovico magno bellatori. II y avait sur la porte de l'Hostel de Ville une grande figure du Roy couronne' par la Victoire, avec une autre inscription Ludo vico XIV, Senatus Iprensis Regi suo posuit- Les fenestres de la Maison de Ville estoient ornées de tableaux des Roys de France, de puis Pharamond jusqu'a Sa Majestc, avec des devises et les chiffres du Roy et de la Reyne. II y eut le soir, des illuminations dans la grande place, des feux par toutes les rües et quatre soleils de 20 pieds de diamètre parurent en feu sur la tour de la Cathédrale. Le lendemain 3i, le TeDeumlut chanté en musique et la Messe solennellement célé brée en pre'sence de Leurs Majestez. L'après diné, le Roy monta a cheval accompagné de Monseigneur le Dauphin, visita le dedans et le dehors de la ville, et alia au camp. Le 1 de ce mois, Leurs Majestez partirent d'Ypres et passèrent par Menin. L'euteur anonyme de cette relation ne fait aucune mention de l'inspection, par le Roi, de la garnison qui, d'après le Mémoire de Vauban, était forte, en moyenne, de 9000 hommes. Parmi les nombreux détails que fournissent encore les Annales manuscrites et les Archives de la ville, mentionnons encore la visite du Roi aux ouvrages extérieurs de défense que, depuis 1678, on était occupé k établir autour de la ville, d'après les plans de Vauban. Sur les ordres de Sa Majesté, les hautes et vieilles murailles élevées de 1388 a 1395 sous le règne de Philippe le Hardi, due de Bourgogne, furent remplacées, sur les fronts Nord et Est de la place, par une en ceinte bastionnée. En attendant la publication du ccmpte- rendu du Congrès de 1'Art public, il nous a paru intéressant de saisir quelques impres sions de journalistes bruxellois sur nos mo numents et leurs restaurations. Le Soir dans la note poétique, dé- couvre en Ypres une sorte d'Alger, oü tout est b'anc, l'air, les maisons, la ciel. Feu Georges Rodenbach, dans Bruges-la-Mort3, voyait tout en gris. Les congressistes (arri vés a midi) ont fait trois longues heures de ehemin de fer pour réveiller la petite ville qui, a leur arrivée, s'éveille en souriaBt. Un peu plus matinal que cela, l'Yprois On traverse des rues désertes... trop longues.. des places trop grandes oü l'herbe pousse eatreles pavés. Et tout a couples Halles immenses apparaissent. Le Soir y voit des sallea k l'aspect fruste, grandiose et barbare, oü l'art du XII" siècle s'évoque. Erreur d'un siècle, imputable a la distrac tion d un typo. Plus loin, il est question de la démolition des superbes facades en bois duXIIIeet du XIV6 siècle.» Celles-ei avaient depuis longtemps disparu lors des démoli tions rappolées. Quand fut vidée la dernière coupe de champagne et pas plus tót, on se rendit a St-Martin et au cloltre. Au milieu, sous un arbre, il y a un puits oü croupit une eau verd&tre. Quelques pierres usées en forment les degrés. Péléas et Méliaande eussenl choisi ce lieu pour y venir boire l'eau des sources claires. De l'eau verdAtro a l'eau des sources claires, il n'y a que la distance d'une ligne... Dans une note moins poétique et moins joyeuse, le critique d'art de 1' Indépen- dance deplore et les vaste3 écussons et la manière dont on res'aure les Kalles. Avec une lógèreté inexcusable, il signale que plus de six siècles avaient a peine émoussé le relief de ces pierres...En se renssignant auprès du premier Yprois venu, il aurait appris que toutes les pierres qu'ou vient de remplacer datent d'un peu plus d'un demi- siècle. Même réflexion au sujet du petit pertail de St-Martin oü on n'a pas gardé u?re seule des pierres primitives C'eüt été bien difficile, toutes ayatit été remplacées déja par l'architecte Dumoat lors de sa trés fantaisiste restauration de 1845. Désespoir final On n'a pris aueuae résolution au sujet de la restauration trés controversée des Halles, 1'honorable M, Collardayant d'ailleursdéclaré qu'il ne ferait pas enlever large comme sa langue de !a dorure de la peinturlure des toits... Comme distraction, celle-ci dépasse les hornes. C'est a propos des remparls, que M.Colaert a affirmé n'avoir jamais voulu démolir ceux-ci contrairement a une légen de qui a cours, ajoutant qu'il n'en ferait pas enlever large comme sa langue. Grattez le libéra', vous découvrirez le révolutionnaire... Cet aphorisme, déja ancien, qui se vérifie a chaque macrosisme politique, vient de recevoir une consécratioa nouvelle, a l'occa- sion de la révolution portugaise. Ne parions des libéraux de la bas, de ces doux moutocs qui célèbrent poétiquement, en leurs manifested, «la bienfaisants liberté, lumineuse en sen essence virginale n, tandis qu'ils emprisonnent, 6xilent ou laissent mas- sacrer prêtres, religieux et journalistes catholiques. II est en Belgique des libéraux en foule quicomtsunient d'intention avec les libéraux révolutionnaireB de la-bas. Les plus francs ne s'en cachent aiême pas. La Chronique entre autres organes du libéralisme, le reconnait Beaucoup de bons libéraux se réjouissent de voir le Portugal secouer enfin le joug clérical et marcher vers le progrès on compare soa réveil au grand mouvement de 1789 ou tout au moins au geste récent de la France se- couant ses congrégations, (II y a ici un lapsus il faut lire: secouant sa vermine. Mais l'on comprend que, dans son ivresse lévulutionnaire, l'orgace liberal ne se soucie guère de trier ses expressions Affranchissemenfr du joug clérical, mar- che vers le progrè3», apparemment le «Pro grès ne peut manquer de célébrer cela, a son tour, düt-il reprendre Je mot d'uu anar- cbiste-poète qu'importent de vagues hu- manités... pourvu que le geste soit beau ne pouvant décemment crier avec a la Chro nique Qu'inaport°nt les excès des foules déchainées Qa'importent la bêtise, la bas- sesse et la méchanceté des criminels A moins que sa prudence coutumière ne lui fasse garder de Conrart le sileuee prudent. P*/P* P* P> p» P», pi, On sait quel succès a eu, au mois d'aoüt, a Malines, la joute internationale entre ca- rillonneurs. Deux jours de suite, une quin- zaine de concurrents s'y mirent tour a tour au clavier de ce piano de 400 pieds de haut qui a la cathédrale tout entière pour queue», ainsi que s'exprimait, en 1837, Victor Hugo, dans une lettre a sa femme. Et deux jours de suite, un auditoire venu de partout, ne cessa de stationner, ravi, autour de ce piano a queue. Le concert terminal, donné par Jef Denyn, s'accompagna de l'embrasement de la tour de St- Rombout. Bruges projette, pour 1911 si possible, l'ouverture d'un concours semblable. Ne pourrions-nous, a notre tour, organiser l'an prochain, une sorte de festival permanent de carillon, limité, par exemple, aux diman» ches d'aoüt et de septembre, a raison de deux carillonneurs par journée de festival Puisqu'il ne s'agit pas d'un concours, il ne serait pas question de prix, mais de primes a tirer au sort. Le concert du soir s'accomprgnerait de l'embrasement des Halles, et cette féerie dé- trónerait sans peine celle de Malines. Un peu de réclame faite pour ce festival nouveau genre, en même temps que pour notre Exposition, ne manquerait pas d'attirer dans nos murs de nombreux étrangers. Sait-on que le fes'ival permanent de l'Ex- position de Bruxelles a mobilise' une armee de musiciens que l'on peut évaluer a plus de 40,000 hommes, étant donné que 982 sociétés s'étaient fait inscrir^ 1 Notre festival n'exige- rait le déplacement"~que d'une vingtaine de carillonneurs, et chaque concert attirerait un auditoire beaucoup plus nombreux que ceux qui se formaient autour des kiosques du Sol bosch. Et les primes, revenant tout entières a l'exécutant unique de chaque concert, se- raient toujours tentantes, sans nous mener dans les grands prix. Notre carillonneur local ne pourrait que tirer d'utiles enseignements de l'audition successive de tous les meilleurs carillonneurs de nos régions. Tous les amateurs de musi que yprois y prendraient d'ailleurs le plus vif intérêt. Mais avant cela, bien entendu, une autre cloche n° 7 1 r«q 1 Ajoutons que, baïgnées dans ces Hots d'harmonie aérienne, nos Halles restaurées n'en apparaitraient que plus belles encore a ceux qui viendraient les admirer. Comme l'écrivait Lemonnier, a propos du carillon malinois, on dirait de toute cette gaitée arle'e qui passe comme un vent, i'éclat de rire éclatant les guivres et des tarasques sculptés dans la pieire. Et pareilles au morne Be'guinage de Ma lines, tandis que s'égoutterait la pluie des chansons comme une rosée qui fait refleu. rir les choses d'autrefois nos Halles elles- mêmes s'animeraient au ruissellement de de ces gaités cristallines. 1*1 Nous disons plus. Cet air de gaité et de vie va comme un gant a ce prestigieux monu ment oü la grace s'allie a la majesté, oü la sévérité des lignes et l'ampleur des propor tions s'agrémentent trés artistiquement de ciselures et de parures diverses a cette belle femme que ne déparent nullement d'étince- lants bijoux a ce témoin de pierre, enfin, tout plein de symbolisme, qui chante nos grandeurs et raconte notre jeunesse. Et justement, qui done mieux qu'un jeu de cloches peut nous rappeler que l'harmonie est faite de gravité et de gatté Car oü se mêlent l'austère et le tendre, Oü la force et la douceur se combinent C'est alors que se produit un accord agre'able. Done, qu'il s'assure d'avance, celui qui s'allie pour toujours Si son cceur est bien ce qu'il faut au coeur d'autrui. L'illusion est passagère, le repentir est long I Aussi, en contemplant nos Halles sous le jour gai et vivant des claires mélodies aérien- nes, notre oeil, encore un peu saisi, s'accou- tumera mieux a la chaleur des tons que pré sentent les decorations nouvelles de l'immen- se toiture. II en oubliera, sans regret, la sévérité, triste et nue, de l'ancien aspect. Et le jour oü l'or et le vermilion se seront ternis, nous nous trouverons unanimes a en réclamer le rajeunissement, tout comme les vrais musiciens sont unanimes a préférer le nouveau carillon a l'ancien tout comme nul ne s'avise de prétendre que les tableaux de la salie Pauwels déparent l'intérieur de notre joyau. La quinzièms Meditation de Lamartine débute ainsi Généreux favori des filles de Mémoire, Deux sentiers différents devant nous vont s'ouvrir. L'an conduit au bonheur, l'autre mène a la gloire Mortels, il faut choisi r. Ton sort, 6 Mauoël, suivit la loi commune La muse t'enivra de précoces faveurs, Tes jours furent tissus de gloire et d'infortune, Et tu versas des pleurs Rougis plutót, rougis d'envier au vulgaire, Le stérile repos dont son exur est jaloux Les dicux ont fait pour lui tous les biens de la terre Mais la lyre est a nous. Impose done silence aux plaintes de ta lyre Des coeurs nés sans vertu Tinfortune est l'écueil Mais toi, roi détróné, que ton malheur t'inspire U11 généreux orgueil Que t'importe, après tout, que cet ordre barbare T'enchaine loin des bords qui furent ton berceau Que t'importe en quels lieux le destin te prépare Un glorieux tombeau Ni l'exil ni les fers de ces tyrans du Tage N'enchaineiont ta gloire aux bords oil tu mouras Lisbonne Ia réclame, et vollb l'héritage Que tu lui laisseras Ges strophes sont de 1817, et paraitront écrites d'hier. Le Manoël dont il s'agit était un poète portugais exilé. Deux enfants jouaient ensemble, en jetant des dés sur un carton. Je m'approchai et je lus Jeu d'oie, renouvelé des Grecs. R& nouvelé des Grecs, c'est ce qu'on pourrai écrire sur la plupart des objections contem- poraines contre les miracles et les dogmes de la Religion. L'incrédulité moderne les a armées de fioritures scientifiques mais le fond n'est qu'uv emprunt fait aux vieilles erreurs que la dialectique sacrée a mille fois réfutées. Le plus souvent, ce sont de vérita- bles JEUX D 01E. P. Monsabré. r*l Les révolutionnaires ressemblent assez aux arroseurs des voiespubliquesqui peuvent faire de la boue quand il y a du soleil, mais qui ne peuvent faire du soleil quand il y a de la boue. A. Dumaspère. II y a des gens plus fanatiques que ceux qui vont a la messe, ce sont ceux qui veulent em- pêcher les autres d'y aller. Robespierre. Quand nous entendons que les ennemis de i'Eglise brülent et détruisent des e'glises, nous devons nous en affliger, rnais aussi nous réjouir beaucoup lorsque nous en voyons batir de nouvelles, et nous y devons coopérer de tout notre possib'e, Ste-Thérèse. La plaie du peuple est a l'&me elle est profonde, envecirnée, épouvantable. Les constitutions y feront peu de chose, les coups de fusil n'y feront rien. La société est me- nacée d'une ruine totale, si elle ne vomit le poison dont elle s'abreuve depuis un siècle. La question italienne, la question euro- péenne, la question humaine, est de savoir si le genre humain obéira au diable ou a Jésus- Christ. I) n'y^a de question qu'entre Jésus- Christ et satan. Notre besogne, la besogne de l'Europe, est de donner le monde Jésus-Christsi nous ne faisons pas cela, satan gardera tout ce qu'il possède et prendra ie reste. L. Veuillot. r*i Foute femme qui n'est pas a Dieu est a Venus- Oct. Feuillet. La première conférence d'apologétique qui a eu lieu mardi soir, a la salie Iweins, avait trait a 1 histoire des religions et, en particu lier, a la réfutation de la thèse que M. Salo mon Reinach a exposée dans son livre Orpheus Ce que ce sujet pouvait avoir d'un peu aride était largement compensé par 1 eloquence persuasive du R. P. Paquet, S. J. Tout le système de M. Reinach, résumé dans iTntroduction, tend a établir 1 evolution des religions dont il réduit les origines au culte d un animal, regardé comme l'ancêtre ou le protecteur de la tribu. Le tabou ou chose soustraite a l'usage commun, partant chose interdite, aurait engendré la loi morale Le totem végétal ou anima! conside'ré com me protecteur du clan, détermine c auteur des hypothèses cötoyant l'utopie. chez La magie et l'animisme ou attribution j.. animaux ou a des êtres inanimés de u;„. n- j ï'L intelli gence de 1 homme, sont considérés par M Reinach comme autant de facteurs du sent; ment religieux. Le R. P. Paquet, juxtapo". sant ces doctrines a celles de Mgr Le R0y exposées dans La religion des primitifs est arrivé a les réfuter victorieusement. Nous signalons avi c plaisir les recompen ses déccrnées a nos exposants Enseignement spécial industriel ei com mercial I'Ecole induBtriello d'Ypres obtien un diploma de grand prix. Enseignement agricole -. le diplome de grand prix est a' cordé au cours de maré- chalerie de i'Ecole d'Equitation. Produits agricoles non alimentaires, hou- blon le diplome d honneur est accordé a la firme P. Vermeulen et Sceur a Ypres. Boissons diverses le diplóme de grand prix ast accordé aux brasseries Cyr. Boone L. Heughebaert-Triaen, Maurice Proot', P. Yeimeulen et Sceur. Le dip'öme de médaille est accordé aux brasseries L. Heu- ghebaert Trioen et Proot-Degryse. Maroquinerie M. Modest Vannerte, Ypres, obtient le diplome de médaille de bronze. Habitations ouvrières le diplóme de mé daille d'or est décerné au Comité de patro nage de l'arrondissement d'Ypres et a la société cooperative Eigen Heerd. Nos sincères felicitations. Le public est admis a visiter le nouveau local Lundi soir de 5 1/2 a 8 heures. L'inté. ressante galerie de portraits, l.s drapeaux et fanions, les précieux collier et insigne du XVIe siècle, ainsi que Ie collier moderne avec les nombreux médailles et souvenirs, 8eront exposés a cette occasion. On aura accès a la salie par la rue de la Porie d'or, par la porte cochère de l'estaminet La Tête de Bronze. Linauguration de ces nouveaux locauxa été cé'ébré en grande solennité Dimaticha dernier, en même temps que le jubilédu vice-p.ésident, M. A. Brunfaut, membre de a société depuis 50 ans. Discours, remise de portrait, banquet, toasts patriotiques et con- fraternels,de quoi ajouter une pageglorieuse aux annales de la plus antique société de la ville. Taxes communales. - Les conseils commu- naux de Bas-Warnèton, Wesloutre, Warneton Zantvoorde, Zillebeke. Gheluv.lt, Houthem,' sont auforisésk modifier les règlements des co- üsatioos personnelles. Les conseils commuuaui de Comines, War neton Loo, Hooglede, Zantvoorde, sont auto- rises k percevoir de faxes sur leschiens. La decoration industrielle de 2e classe a été acconiée k Coppin Léonie, 1861, servante, Zillebeke. - Dcnys Eugénie, 1855, servante, Vlamerlinghe. Gillioen Florence, 1865, ser- vante, Reningbelst. Isenbrandt Mathilde, 1854, Popsringhe.— Jonckheere Auguste,1843, cocher, Ypres. Merlevede Auguste, 1843, domestique, Popc-ringhe. - Philippe Marie- Louise, 1865, cuisinière, Ypres. - Surmont Barbe-Virginie, 1844, servante, Dickehusch. - Tack Lmma, 1859, servante, Ypres. Top Marie-Louise, servante, Poperinghe. La décoration spéciale de 2' classe, inslituée pour recompenser les services rendus par les promoteurs et administrateurs de sociétés mu- ualistes et coopératives, a été accordée a M. de Laubi spin, comte C., k Elverdinghe. La décoration agricole de 2e classe a élé ac cordée k MM. Cleenewerck A.,a Reninghelst.- Debaene G. E., k Reningbelst. Debruyne L., k Langemarck. Declerck C., a Poperinghe.— Oegrou J. A., kZormebeke. De Mey G. P., a Ncuve-Eglise.— Deramoudt A., a Elverdinghe. Lambert L., a Gheluvelt. Lapere V., k Wervicq. - Lecourt H. C., k Pioegsteert. - Prinzie IL, k Noordschofe. Rooze F.,k Zant voorde. Vande Vyver E., k Elverdinghe. Vande Weghe 11., k Zillebeke. - Vannoote E., k Poelcapelle. Verbrugge Cb. L., id. Ver- haeghe, A. L., a Langemarck. Werquin, L. F., a Ploegsleert. La médaille civique de 1" classe est décernée a MM. 1 ryssesoone A., échevin k Merckem. Vanoverberghe, P., conseiilei' communal k Merckem. I^a décoration industrielle de 1" classe a été accordée a MM. Depuydt Jules, 1842, contre- maïtre, Ypres. Samyu Prudent, 1850, tan- neur, Langemarck. Woliers Liévin, 1840, sjusleur, Ypres. Dimanche 23 Octobre L. AERTSEN, marché au Beurre, 9-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2