o m m fa m m* w I* m m m m Une étoile éteiote m m h fa si n m L'instruction navale Eclipse totale de lune Peosées diverses [/i chasse aux renards et Ie mouvement syndical Les Uereles Miliiaires Nulle part !e Guide illustré d'Ypres. Nulle part de séduisantes reproductions tie nos Jnyaux archifcecturaux. La reule réclame que nous ayocs rencon- trée concernait notre pavage, dont l'histoire était éci ite sur le sol de la cour d'honnaur des installations du Congres de la Route. Elle mon trait que du 11* Hiècle a Tan 1820 le pavage de nos rues s'était aotable- ment perfectioncé. Elle était muette sa- gement muette sur les progrès postérieurs a 1820. Mais il n'est jamais frop tard pour biea faire. L'importante Exposition de Charleroi pourrait être mis? a profit pour appeler dans nos murs uue partis de visiteurs de l'exposition carolorégienne, en leur signa- lant a la fois notre Exposition locale, nos curiosités permanentfs et nos concerts de carillon. Nous disposoas daas nos Halles da quel- que 4.000 mètres carrés de surface pour l'éta'age de hos objets d'exposition. Cela représente une portioD considérabla de la superficie couTarta it Charleroi. Pour peu que nos eoucitoyens comprennent leur in- térêt, il ne sarait nullcment impossible de réunir la de quoi satitfaire les goftts les plus divers des visiteurs La taillerie de diamants, la nouvelle iadustrie Yproise, y pourrait prendre déja, gans doute, une part bril- lamte Oa peui également escompter une belle participation da l'Esola de bienfaisascs, de l'Ecole iadustrielie, de l'Ecele profession- nella, etc. Mieux que tout cala, nous exposerons, au dehors, ess belles restauratioss de ugoau- ments nos Halles elle» raêmes, St-Martin, la Poste, la maisou Dierickx, atc. Et avee cela, nous completions l'Exposi- tioH du Congrès de la Route en exposant ces compléments ds la route,devenus si précieux notie époque de locomotiou intense et rapideles trottoirs. Nos trottoirs, commodes, avenaats et proprsti coame ils ne sont nulle part ailleurs, frappent toujeurs agréablement hos visiteurs, nos visiteuses surtout. G.'&ce a eux, et a nos biscuits, celles qui ca s'in- téresseni guère a nos merveilles architectu- rales n'ea emportent pas moins d'Ypres-la- Ccquette le plus agréable souvenir. F. sJft PI «at sA sat Sans vouloir faire de réclame pour le Patriot® illustré chos« inutile d'ail- leurs, ear a bon vin point d'enseigne «igaalons iccidemment, dans la dernier nu méro de cette publication, quelques vues nous montrant la fa^on dont se donne l'instruction navale aux écoliers de Berlin, en vue de leur inspirer le goftt de la vie de marin. Cette iustruction se donne sur des navires immobil63, construits sur terre ferme, qui oat, tout comme les cuirassés ds la mer, leurs m&ta, leurs canons, leurs officiers, etc. II y a la peut être ua exemple a suivre, car plus encore que TAllemagne,nous avons bssoin defavoriser les vocations maritiaees. Dans un but différent, on enseigne ici aux soldata de tout arme a s'embarquer rapide- ment et a traveiser d«s cours d'eau en bac. On nous dira qu'a Ypres la ehosa est facile. II ne manque pas d'eau autour de la ville, et mêaae, au choix, des canaux et des fossés de toute largenr et de toute profou- deur. C'est vrai. Et l'on s'imagine volontiers que nes petit» lignards, mal outillés pour con- Btruire des embarcations improvisées, uti- lisent, ontre autres, pour leurs exercices d'émbarquement, la barque qui sert a tra verser le canal de Boesinghe, non loin du quai.et que nos braves gardes-civiques re- luquent déja pour se rendre a leur stand. Erreür profonde. Ces lemons d'embarque- ment et de navigation se donnent tout aim- plement a la caserne. Et voici commenton trace, alacraie, sur lacarrelage d'une salie qaelconque, une grand rectangle. Puis, au commandsment de arrrche les soldats envahissent l'arche de salut, qu'ils sont prié» de supposer flotter sur les eaux Reconnaissons que !e truc didactique est vraiment génial. Pas de ploBgeons,pas même de mal de mer h craindre. On dsmande seulement si le plancher des vaches est bien fait pour donner le pied marin... Et dire que nos gardes civiques Yproi» devront passer par la inême écoleOn cherche a leur assurer l'accès du stand par la terre ferme, eux qui sont appe'és k dc- fendre les bords de lYperlée et tout ce territoire yprois semé d'étangs, de canaux, de fossés, etc. Pareille éclipse sera visible ici,... si le ciel est découvert, dans la nuit de jeudi a vendredi prochsiDS. Voici l'horaire des phases du phénomène (heure de la gare) Premier contact avec la pénombre, le 16 nov. u 21 h. 45 l'ombre, le 16 nov. a 22 h. 44 Commencement de l'éclipse totale, ls 16 nov. a 23 li. 55 Milieu le 17 nov. a 0 h. 29 Fin le 17 nov. a 0 h. 46 Dernier contact avec l'ombre, le 17 nov. a 1 h. 57 la pénombre, le 17 nov. a 2 h. 56 La phase de totalité durera done prés de 52 minutes. Le premier contact avec l'ombre se fera 94° du point Nord du disque lu naire, en comptant vers l'Est!e dernier contact a 2.27° de ce même point. A l'heure de la totalité, la lune planera trés haut daus le ciel, plus haut que i'étoile polaire. C'est dire que le phénouène se présente dans les meilleures conditions et qu'il promet d'être superbe. Au point de vue curiosité, l'intérêt du spectacle consiste sur tout dans la visibility de notre satellite,alors qu'il esteatièrement plongé dans l'ombre de la terre, mais encore suffisamrnent éc!airé par les rayoss solaires qui lui parviennent, après s'être réfractés, comrae en un prlsme. dans les couches basses de l'atmospbère ter rest re. Dapiès l'état part'cuüer du ciel sur toute lapériphérie terrestre comprenant lea lieux oft la soleil se 'ève et se couche au moment da la totalité, sotre satellite preüd des eole rations diverges, depuis lcsteii tes empourprées de nos soleila couchants jus- qu'aux reflets glauques ou oereux du camé- léon. Ca spectacle méritera bien que l'on s'ar- raclie un moment la contemplation du jus brurfitre de la chope fasciaatrice. Quant aux cesaniers, qui ne font pas de la nuit le jour, !e rare spectacle célcste ns saurait évidemment préiendre a déranger leurs louables habitudes, astronomiquemeat réglées. Elle palissait dépui» quelque temps déja. Elle vient de s'éteindre complètement et de disparaitre du cul élyséen de France. II s'agit de I'étoile de Viviani, l'extincteur d'étoilcs breveté. Et celui qui a manié l'étei- gnoir pour éteindre cette lumière haut pla- cée, ce n'est naturellement pas un petit adversaire,incapable d'atteindre si haut, mais un ami logé dans la même sphere, le chef du gouvernement maconnique de France C'est Briand lui-même qui a fait ce geste magnifique Et, circonstance particulièrement sugges tive et savoureuse, Viviani disparait a l'occa- sion d'une révolte de ses amis, non pas contre le Dieu de la vieille chanson, mais contre ce Dieu-Etat de la nouvelle chanson qu'il personnifiait un peu lui même Si réservé soit»on, comme il y a lieu ton- jours de l'être, a l'endroit de l'interprétation de Taction divine dans le monde, on peut ne'anmoins difficilement s'empêcher d'être frappé de ce retour des événements. Manifes- tement, le Souverain Maitre se plait a gou- verner les hommes par les hommes. Manifes- tement aüssi, la patience divine est sans bomes Si Dieu il créé Tenfer pour cbêtier instantanément les anges révoltés, II se plaij a laisser le temps aux révoltés de la terre. II permet seulement que ccux-ci soient parfois humilie's par leurs pareils, ou par Teffet de leur propre conduite, paree que le genre humain a besoin, de temps a autre, de s'en- tendre rappelerque nuln'attenteimpunément aux droits imprescriptibles qu'a la Divinité aux hommages de la creature créée pour sa g'oire. l'uisse la legon éclairer Textincteurd etoiles francais et ceux qui rêvaient de remplir ces fonctions dans notre catholique Belgique C'est au père de familie qu'apparteint le droit de veiller Téducation et a l'instruction de son enfant, de choisir librement et en pleine indépendance l'école a laquelle il la confiera. Mon gouvernement vous proposera des mesures pour garantir efficacement Texer- cice de ce droit imprescriptible. Le Roi Albert. mM II n'y a que trois sortes de personnes les unes qui servent Dieu, Tayant trouve' les autres qui s'emploieut a le cherclier, ne Tayant pas trouvé les autres qui vivent sans le chercher ni Tavoir trouve. Les premiers sont raisonnables et heurcux; les derniers sont fous et malheureux ceux du milieu sont malheureux et raisonnables. Pascal. run Le respect de la fonction législative faillit cc n'est plus guère qu'en Angleterre que le titre de représentant honorable member a gardé son prestige d'autrefois. Ailleurs, l'abaissement du niveau parlementaire, le déclassement des fonctions politiques.la rare faction des talents, Tavènement au Chambres d'hommes souvent dépourvus d'éducation autant que de savoir et d'éloquence, out nui a la dignité du régime. Paul Hymans, (député liberal de Bruxelles). Nous devonsdisposer des choses dont nous sommes responsables.Responsables de nos enfants, e'est nous seuls qui devons disposer de leur education. Et leur droit a eux, en cette matière, n'est que de nous obéir. Et le droit de TEtat, a son tour, n'est que d'assurer notre droit. F. Brunetière. Rien ne nous separe moins que la mort de ce que nous avons pieusement aimé. Mm# Swttchine. V Je Teremercie, Créateur et Seigneur, de toutes les joies que j'ai éprouvées en étudiant tes oeuvres ;aussi je proclame devant les hom mes ta sagesse et ta grandeur. Heureux ceux a qui il a été donné de s'éle- ver vers les cieux II est grand Notre Sei gneur Ciel, soleil, lune, plantes, proclamez sa gloire, n'importe quelle est la langue par laquelle vous pouvez exprimer vos impres sions 1 Proclamez sa gloire, harmonies célestes... Et toi, mon ifme, chante la gloire de l'Eternel pendant toute la durée de mon existence. Képler. Les cieux racontent la gloire du Créateur. Ps. Ce sujet de conference a été traité, Marai soir, Cercle Excelsior! par M. Adolphe Rutten, avec une connaissancc approfondée des questions sociales. Le public est encore, en grande partie, farqi d'idées vieillottes. Le conférencier les compare a ces ces carrosses centenaires, a ces guimbardes surrannées que Ton voit parfois encore apparaitre en rue, et qui sont la risee des passants ou soulèvent les protestations desautomobilistes. Foin desvieilles paiaches II faut savoir être de son temps. La récente grève des cheminots a fait pren dre en horreur le spectre syndical. Dans d'au- tres pays des grèves analogues ont eu un ca- ractère plus aigre qu'en France. Leutement se prépare la grève des métallurgistes et celle des carriers. Partout l'extt'ême civilisation semble provoquer une revanche de la barba- rie. On n'entend que trop souvent cette tormule lapidaire Plus on fait pour Touvrier, plus il devient exigeant. Et les sociologues de salon ne se rendent pas compte que leur inaction est pleine de dangers. Si eux-mêmes, petits- fils de ces ouvriers, ne se contentent plus du sort de leurs ancêtres, ils dsvraieot admettre que d'autres cherchent, a leur tour, a améiio- ter leur sort. Plus le bien-être augmente, plus les besoins augmentent aussi. Ges messieurs qui voient si bien le paille dans l'oeil de Tou vrier, fesaient mieux d'extirper la poutre de leur oeil. Le conférencier analyse ensuite le fameux roman a thèse de Bourget, La Barricade, et estime que cette piece est socialement tres fause.dangereuse et trés msuvaise Elle repose sur des pretentions invraisemblables. Si com- mc Tauteur le dit, les ouvriers a'tsquent en sauvages, les patrons, de leur cöté, se défen- dent en sauvages. Les formules désuétes et vieillottes ne règnent pas seulement dans les anciennes demeures provinciales, eiles se colportent même sur i'asphalte des grandes villes. La politique de Tautruche est mala- dcoiie, il faut avoir le courage de regarder le d.angsr en face. Ea grève des cheminots ne fut qu'un essai et non un coup d'e'pée dans l'eau. 189S et 1910, deux dates accolées qui sont significa- tives a la première, il y cut quelques een- taines de grévistes, a la seconde, il y en eut 60.000.Il nefaudra plus un court délai pour arriverpeut-être a une conflagration générale. Supposez divers comités syndicaux se réunis sant en un comité intersyndical c'est la tévolution Gendarmes, prisons, serontim- puissants devant cette force. Et, comme on le sait, tous les "orages francais passent par la Belgique. L'odieux et lache sabotage est un fruit de notn e'tat social. II s'est ajouté encore le sabo tage des hommes, la chasse aux renards Cc'n'est plus Taristocrate et le bourgeois qui sont chassés, c'est le camarade d'atelier. Le renards ont déja leur martyrologe. L'ouvrier syndical chrétien, le jaune comme on l'appelie, dans les fosses et dans les usines, doit être tenu a l'écart. La chasse qui lui est faite n'est pas Toeuvre de quelques c'nergumènes isole's, c'est une action directe et violente, préconisée par les docteurs du syndicalisme. Un grand sombre de catholiques ne voient dans les syndicats qu'un élément de révolu- tion. Cette conception imparfaite de la théo rie syndicale est un des dangers de l'heure actueüe. Passent en revue les stades progressifs du proletariat I'esclavage antique, la féodalité du moyen-age avec le mouvement communal du 13* siècle, M. Rutten arrive a cette orga nisation moderne que nous voyons graadir lentement. Au-dessus de h conception syndi cale révolutionnaire, il y a la conception syn dicale pacifique, inhérente a la doctrine de lEglise catholique. Seuie, celle ci pourra renverser la barricade. Deux faits dominent l'histoire sociale La loi du 14-17 Juin 1791, par laquelle la Constituante aboüt les corporations, et l'avè- nement imprévu des grandes entreprises industrielles. Les machines a vapeur amenè- rent une division plus grande du travail. La loi proscrivit aux hommes de s'unir pour la protection de leurs intéréts communs. II se créa d'immenses associations ouvrières, et la loi vient dire a ces ouvriers travaillant aux mêmes machines Vous n'avez pas le droit d'échanger vos idees. Le travailleur devient lui-même machine. La plus grande somme de travail est exigée pourle moins de salaire possible. Le XIXe siècle fut, en grande parii?, un martyrologe des ouvriers. Le conférencier faitun tableau saisissant de la situation a, cette époque. L'ouvrier, Touvrière, même l'enfant étaient. a l'usine, la victime impuis- sante de tous les abus. On vit même des en fants de moins de cinq ans, s'étioler dans Tathmosphère malsaine des ateliers. Lessyn- dicatsouvriers ouvrirent alors une issue favo rable a eet état de choses. Nous ne sommes q'une société issue de la Revolution et elle a livré les faibles a la mer. ci des forts. Nous trouvons d'une part, le capita!, la société anonyme, ce patron sans coeuret sans ême d'autre part, lelément ouvrier. Nous voyons cette sociélé se réveil- ler, assiégée par ces nouveaux barbares dont elle a ignore les corps et Tame. II faut pénétrer dans les masures de la campagne et dans les mansardes des villes pour se rendre compte des misères qui exis tent encore. Malheureusemenr, beaucoup les ignorent ou veulent les ignorer. Aujourd'hu; encore, des salaires de famines livrent l'ou vrier a toutes les angoisses du lendemaïn. L'cncyc'ique du Léon XIII précisait les devoirs des ouvriers envers les patrons et les devoirs des patrons envers les ouvriers. Un petit nombre d'opulents imposant leur joug a la multitude des travailleurs. Pense-t-on suffisamrnent si Touvrier peut subvenir a l'entretien de sa familie, si sa vieillesse est assurée, si sa protection morale et hygiéni- que est eflicace Le remède le plus puissant au malaise social c'est l'organisation professionnelle, mais ce n'est qu'un des rémèdcs II n'y a pas de panacees, pas plus qu'en médecine, et ce sont de vulgaires charlatans qui prétendent détenir un remède universel. C'est le premier remède, le plus effieace et le plus urgent aujourd'hui. Le mouvement syndical est né de Timpuissance de Touvrier isolé de faire valoir ses droits, C'est un droit qu'ont les ouvriers de tirer le maximum de revenu de leur force de travail, comme nous tachons tous de tircr le maximum de revenus de nos biens. Réfutant ensuite les reproches adresséi aux syndicats chrétiens, M. Rutten dit qu'en principe, les ouvriers ont le droit de s'asso- c::er, mais qu'en pratique, ils abusent de ce droit quand ils organisent la résistence au patron. La question des salaires est liée h une infi nite d autres questions.Maisqu'on ne s etonne pas de certaines revendications le syndica- leur róla auprès des families dos grades Tavancementja carrière de nos officiers sont de plus en plus subordoncés a dc-s mérites confessioüiiels. On introduit aiusi dans l'ar- mée l'esprit de brigue déloyale, Thypccrisia de conscience. Mais l'autorité des patrons cléricaux s'affermit. Allons, M. le Rédacteur, regardez Tentête de votre article vous avez bien écrit «/es cercles miliiaires dites done comment ces considérations s'y rapportent-elles? vous n'y êtes plus, n'est-ce pas Continuous Quant aux soldats vous pens z bien qu'on sen occupe aussi nos prétres se sont avisés de la nécessité de s'emparer des soffiats pour en faire de bons électeurs cléri caux les pioupious (ua peu plus de res pect s. v. p. pour nos braves soldats) sont, invités a passer leurs heuros de liberté au près d'un verre plus ou moins gratuit en fumant du tabac de la tabatière de M.le curé. i) Des électeurs cléricaux 1 Voila, Progrès, votre seule preoccupation Vous estimez, n'est-il pas vrai, qu'un vorre non gratuit, mais parfois fort co ft teux et le tabac d'une autre tabatière que celle d'un curé, tout cela assaisonné d'un tas de pourriture formerait un autre électeur qu'un éltcteur clérical, et en effet, vous ne vous trompez pas, car c'est bien ainsi qu'on en forme. Poursuivons avec le Progrès Ces csrcles sont nettement politiaues, dit-il. Eh biea, Progrès, vous mentezet vous savez que vous meatez. Leur local est généralement fourni par les groupes politique» de l'endroit leurs finances vieanent de sources politique. Dites done ce qui autorisa ess affirma tions Avez vous éléinformé, généralement par les aumoniersdes différents cerc'es mili- taires du pays de Tadministration financière? lisme nest pas né pour ne rien demander,pas p^rce que ces Messieurs ne vous ont rien plus que Tétabüssement industriel n'existe pour ne rien produire. Jamais nos syndicats chrétiens ne seront des instruments de guerre. Nous voulons la paix, et nous n'opposons la resistance que lorsqueile est nécessaire. II n'est pas défendu de se preparer au combat. demandé a vous pour la soutien de leur ceuvre, en coueiuez vous qu'ils 11e travaiilent qu'en vue de Télecteur clérical a former Leurs directeurs sont des militants clé ricaux les conférences, les ouvrages, los journaux mis a ia disposition de ceux qui Combien de cathohques ont songe a pe. fréqueutent ces cercles, soat tous uniformé' trir patiemment la pftte ouvrière L( syndicat j ment imprégués do la même teudauco cléri- chre'tien. dirigé comme il doit l'être est le cale. meilieur moyen de supprimer la multiplica- tion des grèyes, car il se livre a un examen consciencieux de l'opportunité de la grève. i Au point de vue économique et social, il faut des elements actifs et intelligents, sa- chant bien se rendre compte de la situation présente afin de pouvoir y apporter un re mède. S'il est vrai que, dans l'universel acroisseaeat des richesses, le capital et le travail sont liés, le travailleur a des droits qui ne relèvent ni de la protection ni de la chari- té. Lecontrat individuel de travail peut aller jusqu'au solaire de famine. II de'pent beau coup des classes élevécs que les syndicats de- viennent un instrument de prix sociale. C'est l'an-tête d'un article du Progrès c'est de lui que nous choisissons en réponse a ce journal Le 7 février 1890 le general Pontus dit Le développement des cercles militaires produira, a e'en pas douter, Ir s fruits les plus salutaires pour les soldats. Le 4 avril 1894 le général Botssine.minis- tra de la guerre, 8'exprimait ainsi Les cercles militaires produiront au point da vue moral les meilleuvs résultats. L'ceuvrg des cercks militaire» a toutss mes sympathies. Le département de la guerre est on ne peut plus favorablement disposé en vers les cercles. i) Les aumöuiers sont spécialement indi- qués pour les présider. Quelques cercles ont coEamuniqué leurs statut» au département de la gusrre ceux-ci ne renferment pas la moicdre clause qui sffit sujette a critique. Je me plai» d reconnaitre le tact qu'ils met tent a remplir la mission qu'ils se sont vo- lontairement imposéa. Je ne doute pas que les autorités militaires no leur rendent pleine justice sous ce rapport. De, uis lors aucun miaistre de la guerre n'a retire sa sympathia aux cercles militai res. La faveur doat ils jouissent au départe ment de la guerre ne date pas d'auj curd'hui. Entendez-vous, cetta declaration,Colonel? Elle émane de vos chefs suprêmes, ce sont les généraux qui parient et l'armée c'est bien le respect de l'autorité que Ton se vante da faire prévaloir toujours et partout. Que dire d'un Colonel qui se permet dans ces circonstances de défendre par un ordre de garaison a ses hommes la fréquent&tion d'un cercle militaire 1 Franchement, il ne faut pas être trés psr- spxcace pour voir dans eet acts une opposi tion directe, un désaveu complet, une con- j damnation absoiue. C'est le colonel contre le général, et contre le inini'stre de la guerre, j Et on approve le colonel I Quelle idéé doit j done avoir le simple soldat du respect de i l'autorité Et on voudrait faire passer i'ar- j més comme une école de respect Assez sur ce sujet. Eh bien, encore une foie, Progrès, vous mentez. Connaissez vous seulement ces di recteurs N'oubliez pas que co sont génércu lement les aumóoiers, c.-a-d. les hommes qui dépendent comme le colonel du minisire de la guerre, et s'ils faisaient du prosylétis- ms clérical, un point que vous ïignalez les êspions que vous euvoyez aux carelss, na s'empresseraient ils pas de signaler ces bé- vues a un De Bunne quelcenque qui s'em- preeseiait d'alier engueuler le ministra a la tribune parlementaire Les conférences Est-ce qu'il y en a? Ou Lesquelles 3pécifiez done et faites en conEaitre les sujets. Si vous ne le faites pas,, je dirai ensore que vous mentez. Les ouvrages Veuilbz préciser, s, v. p., sinou j'ai le droit de vous traiter toujours de menteur, car ceux que vous appeiez, par respect sans doute, lea pioupious de la ca serne,ne sont pas tous des iniffmes cléricaux, il doit y eu avoir des vötrss parmi eux el l'aecès des cercles militaires est libre pour tous les soldatsenvoyez-les y done pour fouiller dans les bibliothèques et parlez en suite. <1 Les journaux Progrès vous feriex mieux de vous renseigner avant d'écrire des contre-vérités. Ls règlement est formel vous ne l'ignorez pus aucun journalentandsz. vou3, aucun n'est autorisé dans les cercles et vous üsez prétendre qu'ils sonttous uni- formément imprégnés do la même tendance cléricale», NETTEMENT POLITIQUE GÉNÉRALEMENT POLITIQUE- UNIFORMÉMENT POLITIQUE. Farceur 11 Pour ne pas dire davantage. Et enfiu On y dresso les soldats- iü pi osélytisme et tout cela paree qu'on leur y fournit des re'créations honnêtesOh! sans doute ils peuvent les trouver dans d'autres endroits parfaitement recomman- dables mais dites done si c'est biea la géné ralement qu'ils vont les chercher Paree que on s'y efforce a leur incuiquer, avec una meilleuie méthode que celle pratiquéepai certain colonel,la respect dü a l'autorité mi litaire; paree que en un mot on leur y mon- tre de la sympathie et de l'afïection. Cela vous gêne-t-il, Progrès Au fond, non, n'est-ce pas Mais vous aboyez a cöté des autres meute! de chienB enragés contre tout ce qui se fai' par un prêtre, lüt-il aumönier de Ja gard son. En toute sincérité, Progrès, si les cercles militaires sont ce que vous dites, eh bien nous n'hésitonB pas un seul instant a vous declarer que nous demandons, non pa» a un simple colooel qui n'en a pas le pouvoir,mais au ministre de la guerre d'en défendre l'accès a tous les soldats uniformémenta la seule condition, qu'il use du même procédé vis a- vis de Messieurs les officiers qui fréquentent les cercles cü se présentent malheureuie- Les aumoaiers.espions du parti clérical, ment les graves inconvénients que vous dit le Progrès, rétribués par l'Etat, jouent signalez dans votre article. r*J 1*3

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2