o m m fa m m*
w I* m m m m
Une étoile éteiote
m m h fa si n m
L'instruction navale
Eclipse totale de lune
Peosées diverses
[/i chasse aux renards et
Ie mouvement syndical
Les Uereles Miliiaires
Nulle part !e Guide illustré d'Ypres. Nulle
part de séduisantes reproductions tie nos
Jnyaux archifcecturaux.
La reule réclame que nous ayocs rencon-
trée concernait notre pavage, dont l'histoire
était éci ite sur le sol de la cour d'honnaur
des installations du Congres de la Route.
Elle mon trait que du 11* Hiècle a Tan
1820 le pavage de nos rues s'était aotable-
ment perfectioncé. Elle était muette sa-
gement muette sur les progrès postérieurs
a 1820.
Mais il n'est jamais frop tard pour biea
faire. L'importante Exposition de Charleroi
pourrait être mis? a profit pour appeler
dans nos murs uue partis de visiteurs de
l'exposition carolorégienne, en leur signa-
lant a la fois notre Exposition locale, nos
curiosités permanentfs et nos concerts de
carillon.
Nous disposoas daas nos Halles da quel-
que 4.000 mètres carrés de surface pour
l'éta'age de hos objets d'exposition. Cela
représente une portioD considérabla de la
superficie couTarta it Charleroi. Pour peu
que nos eoucitoyens comprennent leur in-
térêt, il ne sarait nullcment impossible de
réunir la de quoi satitfaire les goftts les plus
divers des visiteurs La taillerie de diamants,
la nouvelle iadustrie Yproise, y pourrait
prendre déja, gans doute, une part bril-
lamte
Oa peui également escompter une belle
participation da l'Esola de bienfaisascs, de
l'Ecole iadustrielie, de l'Ecele profession-
nella, etc.
Mieux que tout cala, nous exposerons, au
dehors, ess belles restauratioss de ugoau-
ments nos Halles elle» raêmes, St-Martin,
la Poste, la maisou Dierickx, atc.
Et avee cela, nous completions l'Exposi-
tioH du Congrès de la Route en exposant ces
compléments ds la route,devenus si précieux
notie époque de locomotiou intense et
rapideles trottoirs.
Nos trottoirs, commodes, avenaats et
proprsti coame ils ne sont nulle part
ailleurs, frappent toujeurs agréablement
hos visiteurs, nos visiteuses surtout. G.'&ce
a eux, et a nos biscuits, celles qui ca s'in-
téresseni guère a nos merveilles architectu-
rales n'ea emportent pas moins d'Ypres-la-
Ccquette le plus agréable souvenir.
F.
sJft PI «at sA sat
Sans vouloir faire de réclame pour le
Patriot® illustré chos« inutile d'ail-
leurs, ear a bon vin point d'enseigne
«igaalons iccidemment, dans la dernier nu
méro de cette publication, quelques vues
nous montrant la fa^on dont se donne
l'instruction navale aux écoliers de Berlin,
en vue de leur inspirer le goftt de la vie de
marin.
Cette iustruction se donne sur des navires
immobil63, construits sur terre ferme, qui
oat, tout comme les cuirassés ds la mer,
leurs m&ta, leurs canons, leurs officiers, etc.
II y a la peut être ua exemple a suivre,
car plus encore que TAllemagne,nous avons
bssoin defavoriser les vocations maritiaees.
Dans un but différent, on enseigne ici aux
soldata de tout arme a s'embarquer rapide-
ment et a traveiser d«s cours d'eau en bac.
On nous dira qu'a Ypres la ehosa est
facile. II ne manque pas d'eau autour de la
ville, et mêaae, au choix, des canaux et des
fossés de toute largenr et de toute profou-
deur.
C'est vrai. Et l'on s'imagine volontiers que
nes petit» lignards, mal outillés pour con-
Btruire des embarcations improvisées, uti-
lisent, ontre autres, pour leurs exercices
d'émbarquement, la barque qui sert a tra
verser le canal de Boesinghe, non loin du
quai.et que nos braves gardes-civiques re-
luquent déja pour se rendre a leur stand.
Erreür profonde. Ces lemons d'embarque-
ment et de navigation se donnent tout aim-
plement a la caserne. Et voici commenton
trace, alacraie, sur lacarrelage d'une salie
qaelconque, une grand rectangle. Puis, au
commandsment de arrrche les soldats
envahissent l'arche de salut, qu'ils sont
prié» de supposer flotter sur les eaux
Reconnaissons que !e truc didactique est
vraiment génial. Pas de ploBgeons,pas même
de mal de mer h craindre. On dsmande
seulement si le plancher des vaches est bien
fait pour donner le pied marin...
Et dire que nos gardes civiques Yproi»
devront passer par la inême écoleOn
cherche a leur assurer l'accès du stand par
la terre ferme, eux qui sont appe'és k dc-
fendre les bords de lYperlée et tout ce
territoire yprois semé d'étangs, de canaux,
de fossés, etc.
Pareille éclipse sera visible ici,... si le
ciel est découvert, dans la nuit de jeudi a
vendredi prochsiDS. Voici l'horaire des
phases du phénomène (heure de la gare)
Premier contact avec la pénombre,
le 16 nov. u 21 h. 45
l'ombre,
le 16 nov. a 22 h. 44
Commencement de l'éclipse totale,
ls 16 nov. a 23 li. 55
Milieu
le 17 nov. a 0 h. 29
Fin
le 17 nov. a 0 h. 46
Dernier contact avec l'ombre,
le 17 nov. a 1 h. 57
la pénombre,
le 17 nov. a 2 h. 56
La phase de totalité durera done prés de
52 minutes. Le premier contact avec l'ombre
se fera 94° du point Nord du disque lu
naire, en comptant vers l'Est!e dernier
contact a 2.27° de ce même point.
A l'heure de la totalité, la lune planera
trés haut daus le ciel, plus haut que i'étoile
polaire. C'est dire que le phénouène se
présente dans les meilleures conditions et
qu'il promet d'être superbe. Au point de vue
curiosité, l'intérêt du spectacle consiste sur
tout dans la visibility de notre satellite,alors
qu'il esteatièrement plongé dans l'ombre de
la terre, mais encore suffisamrnent éc!airé
par les rayoss solaires qui lui parviennent,
après s'être réfractés, comrae en un prlsme.
dans les couches basses de l'atmospbère
ter rest re. Dapiès l'état part'cuüer du ciel
sur toute lapériphérie terrestre comprenant
lea lieux oft la soleil se 'ève et se couche au
moment da la totalité, sotre satellite preüd
des eole rations diverges, depuis lcsteii tes
empourprées de nos soleila couchants jus-
qu'aux reflets glauques ou oereux du camé-
léon.
Ca spectacle méritera bien que l'on s'ar-
raclie un moment la contemplation du jus
brurfitre de la chope fasciaatrice.
Quant aux cesaniers, qui ne font pas de la
nuit le jour, !e rare spectacle célcste ns
saurait évidemment préiendre a déranger
leurs louables habitudes, astronomiquemeat
réglées.
Elle palissait dépui» quelque temps déja.
Elle vient de s'éteindre complètement et de
disparaitre du cul élyséen de France.
II s'agit de I'étoile de Viviani, l'extincteur
d'étoilcs breveté. Et celui qui a manié l'étei-
gnoir pour éteindre cette lumière haut pla-
cée, ce n'est naturellement pas un petit
adversaire,incapable d'atteindre si haut, mais
un ami logé dans la même sphere, le chef du
gouvernement maconnique de France
C'est Briand lui-même qui a fait ce geste
magnifique
Et, circonstance particulièrement sugges
tive et savoureuse, Viviani disparait a l'occa-
sion d'une révolte de ses amis, non pas
contre le Dieu de la vieille chanson, mais
contre ce Dieu-Etat de la nouvelle chanson
qu'il personnifiait un peu lui même
Si réservé soit»on, comme il y a lieu ton-
jours de l'être, a l'endroit de l'interprétation
de Taction divine dans le monde, on peut
ne'anmoins difficilement s'empêcher d'être
frappé de ce retour des événements. Manifes-
tement, le Souverain Maitre se plait a gou-
verner les hommes par les hommes. Manifes-
tement aüssi, la patience divine est sans
bomes Si Dieu il créé Tenfer pour cbêtier
instantanément les anges révoltés, II se plaij
a laisser le temps aux révoltés de la terre. II
permet seulement que ccux-ci soient parfois
humilie's par leurs pareils, ou par Teffet de
leur propre conduite, paree que le genre
humain a besoin, de temps a autre, de s'en-
tendre rappelerque nuln'attenteimpunément
aux droits imprescriptibles qu'a la Divinité
aux hommages de la creature créée pour sa
g'oire.
l'uisse la legon éclairer Textincteurd etoiles
francais et ceux qui rêvaient de remplir ces
fonctions dans notre catholique Belgique
C'est au père de familie qu'apparteint le
droit de veiller Téducation et a l'instruction
de son enfant, de choisir librement et en
pleine indépendance l'école a laquelle il la
confiera. Mon gouvernement vous proposera
des mesures pour garantir efficacement Texer-
cice de ce droit imprescriptible.
Le Roi Albert.
mM
II n'y a que trois sortes de personnes les
unes qui servent Dieu, Tayant trouve' les
autres qui s'emploieut a le cherclier, ne
Tayant pas trouvé les autres qui vivent sans
le chercher ni Tavoir trouve.
Les premiers sont raisonnables et heurcux;
les derniers sont fous et malheureux ceux
du milieu sont malheureux et raisonnables.
Pascal.
run
Le respect de la fonction législative faillit
cc n'est plus guère qu'en Angleterre que le
titre de représentant honorable member
a gardé son prestige d'autrefois. Ailleurs,
l'abaissement du niveau parlementaire, le
déclassement des fonctions politiques.la rare
faction des talents, Tavènement au Chambres
d'hommes souvent dépourvus d'éducation
autant que de savoir et d'éloquence, out nui
a la dignité du régime.
Paul Hymans,
(député liberal de Bruxelles).
Nous devonsdisposer des choses dont nous
sommes responsables.Responsables de nos
enfants, e'est nous seuls qui devons disposer
de leur education. Et leur droit a eux, en
cette matière, n'est que de nous obéir.
Et le droit de TEtat, a son tour, n'est que
d'assurer notre droit.
F. Brunetière.
Rien ne nous separe moins que la mort de
ce que nous avons pieusement aimé.
Mm# Swttchine.
V
Je Teremercie, Créateur et Seigneur, de
toutes les joies que j'ai éprouvées en étudiant
tes oeuvres ;aussi je proclame devant les hom
mes ta sagesse et ta grandeur.
Heureux ceux a qui il a été donné de s'éle-
ver vers les cieux II est grand Notre Sei
gneur Ciel, soleil, lune, plantes, proclamez
sa gloire, n'importe quelle est la langue par
laquelle vous pouvez exprimer vos impres
sions 1 Proclamez sa gloire, harmonies
célestes... Et toi, mon ifme, chante la gloire
de l'Eternel pendant toute la durée de mon
existence. Képler.
Les cieux racontent la gloire du Créateur.
Ps.
Ce sujet de conference a été traité, Marai
soir, Cercle Excelsior! par M. Adolphe
Rutten, avec une connaissancc approfondée
des questions sociales.
Le public est encore, en grande partie,
farqi d'idées vieillottes. Le conférencier les
compare a ces ces carrosses centenaires, a ces
guimbardes surrannées que Ton voit parfois
encore apparaitre en rue, et qui sont la risee
des passants ou soulèvent les protestations
desautomobilistes. Foin desvieilles paiaches
II faut savoir être de son temps.
La récente grève des cheminots a fait pren
dre en horreur le spectre syndical. Dans d'au-
tres pays des grèves analogues ont eu un ca-
ractère plus aigre qu'en France. Leutement
se prépare la grève des métallurgistes et celle
des carriers. Partout l'extt'ême civilisation
semble provoquer une revanche de la barba-
rie.
On n'entend que trop souvent cette tormule
lapidaire Plus on fait pour Touvrier, plus il
devient exigeant. Et les sociologues de salon
ne se rendent pas compte que leur inaction
est pleine de dangers. Si eux-mêmes, petits-
fils de ces ouvriers, ne se contentent plus du
sort de leurs ancêtres, ils dsvraieot admettre
que d'autres cherchent, a leur tour, a améiio-
ter leur sort. Plus le bien-être augmente, plus
les besoins augmentent aussi. Ges messieurs
qui voient si bien le paille dans l'oeil de Tou
vrier, fesaient mieux d'extirper la poutre de
leur oeil.
Le conférencier analyse ensuite le fameux
roman a thèse de Bourget, La Barricade, et
estime que cette piece est socialement tres
fause.dangereuse et trés msuvaise Elle repose
sur des pretentions invraisemblables. Si com-
mc Tauteur le dit, les ouvriers a'tsquent en
sauvages, les patrons, de leur cöté, se défen-
dent en sauvages. Les formules désuétes et
vieillottes ne règnent pas seulement dans les
anciennes demeures provinciales, eiles se
colportent même sur i'asphalte des grandes
villes. La politique de Tautruche est mala-
dcoiie, il faut avoir le courage de regarder le
d.angsr en face.
Ea grève des cheminots ne fut qu'un essai
et non un coup d'e'pée dans l'eau. 189S et
1910, deux dates accolées qui sont significa-
tives a la première, il y cut quelques een-
taines de grévistes, a la seconde, il y en eut
60.000.Il nefaudra plus un court délai pour
arriverpeut-être a une conflagration générale.
Supposez divers comités syndicaux se réunis
sant en un comité intersyndical c'est la
tévolution Gendarmes, prisons, serontim-
puissants devant cette force. Et, comme on
le sait, tous les "orages francais passent par la
Belgique.
L'odieux et lache sabotage est un fruit de
notn e'tat social. II s'est ajouté encore le sabo
tage des hommes, la chasse aux renards
Cc'n'est plus Taristocrate et le bourgeois
qui sont chassés, c'est le camarade d'atelier.
Le renards ont déja leur martyrologe.
L'ouvrier syndical chrétien, le jaune
comme on l'appelie, dans les fosses et dans
les usines, doit être tenu a l'écart. La chasse
qui lui est faite n'est pas Toeuvre de quelques
c'nergumènes isole's, c'est une action directe
et violente, préconisée par les docteurs du
syndicalisme.
Un grand sombre de catholiques ne voient
dans les syndicats qu'un élément de révolu-
tion. Cette conception imparfaite de la théo
rie syndicale est un des dangers de l'heure
actueüe.
Passent en revue les stades progressifs du
proletariat I'esclavage antique, la féodalité
du moyen-age avec le mouvement communal
du 13* siècle, M. Rutten arrive a cette orga
nisation moderne que nous voyons graadir
lentement. Au-dessus de h conception syndi
cale révolutionnaire, il y a la conception syn
dicale pacifique, inhérente a la doctrine de
lEglise catholique. Seuie, celle ci pourra
renverser la barricade.
Deux faits dominent l'histoire sociale La
loi du 14-17 Juin 1791, par laquelle la
Constituante aboüt les corporations, et l'avè-
nement imprévu des grandes entreprises
industrielles. Les machines a vapeur amenè-
rent une division plus grande du travail. La
loi proscrivit aux hommes de s'unir pour la
protection de leurs intéréts communs. II se
créa d'immenses associations ouvrières, et la
loi vient dire a ces ouvriers travaillant aux
mêmes machines Vous n'avez pas le droit
d'échanger vos idees. Le travailleur devient
lui-même machine. La plus grande somme
de travail est exigée pourle moins de salaire
possible.
Le XIXe siècle fut, en grande parii?, un
martyrologe des ouvriers. Le conférencier
faitun tableau saisissant de la situation a,
cette époque. L'ouvrier, Touvrière, même
l'enfant étaient. a l'usine, la victime impuis-
sante de tous les abus. On vit même des en
fants de moins de cinq ans, s'étioler dans
Tathmosphère malsaine des ateliers. Lessyn-
dicatsouvriers ouvrirent alors une issue favo
rable a eet état de choses.
Nous ne sommes q'une société issue de la
Revolution et elle a livré les faibles a la mer.
ci des forts. Nous trouvons d'une part, le
capita!, la société anonyme, ce patron sans
coeuret sans ême d'autre part, lelément
ouvrier. Nous voyons cette sociélé se réveil-
ler, assiégée par ces nouveaux barbares dont
elle a ignore les corps et Tame.
II faut pénétrer dans les masures de la
campagne et dans les mansardes des villes
pour se rendre compte des misères qui exis
tent encore. Malheureusemenr, beaucoup les
ignorent ou veulent les ignorer. Aujourd'hu;
encore, des salaires de famines livrent l'ou
vrier a toutes les angoisses du lendemaïn.
L'cncyc'ique du Léon XIII précisait les
devoirs des ouvriers envers les patrons et les
devoirs des patrons envers les ouvriers. Un
petit nombre d'opulents imposant leur joug
a la multitude des travailleurs. Pense-t-on
suffisamrnent si Touvrier peut subvenir a
l'entretien de sa familie, si sa vieillesse est
assurée, si sa protection morale et hygiéni-
que est eflicace
Le remède le plus puissant au malaise
social c'est l'organisation professionnelle,
mais ce n'est qu'un des rémèdcs II n'y a pas
de panacees, pas plus qu'en médecine, et ce
sont de vulgaires charlatans qui prétendent
détenir un remède universel. C'est le premier
remède, le plus effieace et le plus urgent
aujourd'hui. Le mouvement syndical est né
de Timpuissance de Touvrier isolé de faire
valoir ses droits, C'est un droit qu'ont les
ouvriers de tirer le maximum de revenu de
leur force de travail, comme nous tachons
tous de tircr le maximum de revenus de nos
biens.
Réfutant ensuite les reproches adresséi
aux syndicats chrétiens, M. Rutten dit qu'en
principe, les ouvriers ont le droit de s'asso-
c::er, mais qu'en pratique, ils abusent de ce
droit quand ils organisent la résistence au
patron.
La question des salaires est liée h une infi
nite d autres questions.Maisqu'on ne s etonne
pas de certaines revendications le syndica-
leur róla auprès des families dos grades
Tavancementja carrière de nos officiers sont
de plus en plus subordoncés a dc-s mérites
confessioüiiels. On introduit aiusi dans l'ar-
mée l'esprit de brigue déloyale, Thypccrisia
de conscience. Mais l'autorité des patrons
cléricaux s'affermit.
Allons, M. le Rédacteur, regardez Tentête
de votre article vous avez bien écrit «/es
cercles miliiaires dites done comment ces
considérations s'y rapportent-elles? vous n'y
êtes plus, n'est-ce pas Continuous
Quant aux soldats vous pens z bien
qu'on sen occupe aussi nos prétres se
sont avisés de la nécessité de s'emparer des
soffiats pour en faire de bons électeurs cléri
caux les pioupious (ua peu plus de res
pect s. v. p. pour nos braves soldats) sont,
invités a passer leurs heuros de liberté au
près d'un verre plus ou moins gratuit en
fumant du tabac de la tabatière de M.le
curé. i)
Des électeurs cléricaux 1 Voila, Progrès,
votre seule preoccupation Vous estimez,
n'est-il pas vrai, qu'un vorre non gratuit,
mais parfois fort co ft teux et le tabac d'une
autre tabatière que celle d'un curé, tout cela
assaisonné d'un tas de pourriture formerait
un autre électeur qu'un éltcteur clérical, et
en effet, vous ne vous trompez pas, car c'est
bien ainsi qu'on en forme.
Poursuivons avec le Progrès
Ces csrcles sont nettement politiaues,
dit-il.
Eh biea, Progrès, vous mentezet vous
savez que vous meatez.
Leur local est généralement fourni par
les groupes politique» de l'endroit leurs
finances vieanent de sources politique.
Dites done ce qui autorisa ess affirma
tions Avez vous éléinformé, généralement
par les aumoniersdes différents cerc'es mili-
taires du pays de Tadministration financière?
lisme nest pas né pour ne rien demander,pas p^rce que ces Messieurs ne vous ont rien
plus que Tétabüssement industriel n'existe
pour ne rien produire. Jamais nos syndicats
chrétiens ne seront des instruments de guerre.
Nous voulons la paix, et nous n'opposons
la
resistance que lorsqueile est nécessaire. II
n'est pas défendu de se preparer au combat.
demandé a vous pour la soutien de leur
ceuvre, en coueiuez vous qu'ils 11e travaiilent
qu'en vue de Télecteur clérical a former
Leurs directeurs sont des militants clé
ricaux les conférences, les ouvrages, los
journaux mis a ia disposition de ceux qui
Combien de cathohques ont songe a pe. fréqueutent ces cercles, soat tous uniformé'
trir patiemment la pftte ouvrière L( syndicat j ment imprégués do la même teudauco cléri-
chre'tien. dirigé comme il doit l'être est le cale.
meilieur moyen de supprimer la multiplica-
tion des grèyes, car il se livre a un examen
consciencieux de l'opportunité de la grève. i
Au point de vue économique et social, il
faut des elements actifs et intelligents, sa-
chant bien se rendre compte de la situation
présente afin de pouvoir y apporter un re
mède. S'il est vrai que, dans l'universel
acroisseaeat des richesses, le capital et le
travail sont liés, le travailleur a des droits qui
ne relèvent ni de la protection ni de la chari-
té. Lecontrat individuel de travail peut aller
jusqu'au solaire de famine. II de'pent beau
coup des classes élevécs que les syndicats de-
viennent un instrument de prix sociale.
C'est l'an-tête d'un article du Progrès
c'est de lui que nous choisissons en réponse
a ce journal
Le 7 février 1890 le general Pontus dit
Le développement des cercles militaires
produira, a e'en pas douter, Ir s fruits les
plus salutaires pour les soldats.
Le 4 avril 1894 le général Botssine.minis-
tra de la guerre, 8'exprimait ainsi
Les cercles militaires produiront au
point da vue moral les meilleuvs résultats.
L'ceuvrg des cercks militaire» a toutss mes
sympathies. Le département de la guerre est
on ne peut plus favorablement disposé en
vers les cercles.
i) Les aumöuiers sont spécialement indi-
qués pour les présider. Quelques cercles ont
coEamuniqué leurs statut» au département
de la gusrre ceux-ci ne renferment pas la
moicdre clause qui sffit sujette a critique.
Je me plai» d reconnaitre le tact qu'ils met
tent a remplir la mission qu'ils se sont vo-
lontairement imposéa. Je ne doute pas que
les autorités militaires no leur rendent pleine
justice sous ce rapport.
De, uis lors aucun miaistre de la guerre
n'a retire sa sympathia aux cercles militai
res.
La faveur doat ils jouissent au départe
ment de la guerre ne date pas d'auj curd'hui.
Entendez-vous, cetta declaration,Colonel?
Elle émane de vos chefs suprêmes, ce sont
les généraux qui parient et l'armée c'est
bien le respect de l'autorité que Ton se vante
da faire prévaloir toujours et partout.
Que dire d'un Colonel qui se permet dans
ces circonstances de défendre par un ordre
de garaison a ses hommes la fréquent&tion
d'un cercle militaire 1
Franchement, il ne faut pas être trés psr-
spxcace pour voir dans eet acts une opposi
tion directe, un désaveu complet, une con- j
damnation absoiue. C'est le colonel contre le
général, et contre le inini'stre de la guerre, j
Et on approve le colonel I Quelle idéé doit j
done avoir le simple soldat du respect de i
l'autorité Et on voudrait faire passer i'ar- j
més comme une école de respect
Assez sur ce sujet.
Eh bien, encore une foie, Progrès, vous
mentez. Connaissez vous seulement ces di
recteurs N'oubliez pas que co sont génércu
lement les aumóoiers, c.-a-d. les hommes
qui dépendent comme le colonel du minisire
de la guerre, et s'ils faisaient du prosylétis-
ms clérical, un point que vous ïignalez les
êspions que vous euvoyez aux carelss, na
s'empresseraient ils pas de signaler ces bé-
vues a un De Bunne quelcenque qui s'em-
preeseiait d'alier engueuler le ministra a la
tribune parlementaire
Les conférences Est-ce qu'il y en a?
Ou Lesquelles 3pécifiez done et faites en
conEaitre les sujets. Si vous ne le faites pas,,
je dirai ensore que vous mentez.
Les ouvrages Veuilbz préciser, s, v.
p., sinou j'ai le droit de vous traiter toujours
de menteur, car ceux que vous appeiez, par
respect sans doute, lea pioupious de la ca
serne,ne sont pas tous des iniffmes cléricaux,
il doit y eu avoir des vötrss parmi eux el
l'aecès des cercles militaires est libre pour
tous les soldatsenvoyez-les y done pour
fouiller dans les bibliothèques et parlez en
suite.
<1 Les journaux Progrès vous feriex
mieux de vous renseigner avant d'écrire des
contre-vérités. Ls règlement est formel vous
ne l'ignorez pus aucun journalentandsz.
vou3, aucun n'est autorisé dans les cercles
et vous üsez prétendre qu'ils sonttous uni-
formément imprégnés do la même tendance
cléricale», NETTEMENT POLITIQUE
GÉNÉRALEMENT POLITIQUE-
UNIFORMÉMENT POLITIQUE.
Farceur 11 Pour ne pas dire davantage.
Et enfiu On y dresso les soldats- iü
pi osélytisme et tout cela paree qu'on leur
y fournit des re'créations honnêtesOh!
sans doute ils peuvent les trouver dans
d'autres endroits parfaitement recomman-
dables mais dites done si c'est biea la géné
ralement qu'ils vont les chercher Paree que
on s'y efforce a leur incuiquer, avec una
meilleuie méthode que celle pratiquéepai
certain colonel,la respect dü a l'autorité mi
litaire; paree que en un mot on leur y mon-
tre de la sympathie et de l'afïection.
Cela vous gêne-t-il, Progrès
Au fond, non, n'est-ce pas
Mais vous aboyez a cöté des autres meute!
de chienB enragés contre tout ce qui se fai'
par un prêtre, lüt-il aumönier de Ja gard
son.
En toute sincérité, Progrès, si les cercles
militaires sont ce que vous dites, eh bien
nous n'hésitonB pas un seul instant a vous
declarer que nous demandons, non pa» a un
simple colooel qui n'en a pas le pouvoir,mais
au ministre de la guerre d'en défendre l'accès
a tous les soldats uniformémenta la seule
condition, qu'il use du même procédé vis a-
vis de Messieurs les officiers qui fréquentent
les cercles cü se présentent malheureuie-
Les aumoaiers.espions du parti clérical, ment les graves inconvénients que vous
dit le Progrès, rétribués par l'Etat, jouent signalez dans votre article.
r*J
1*3