'fïff m w, m m m w. w. m m m m a m m y» m h». m'iA m m m X mm m d'Avent Propos Pensées diverses a Ypres La Chambre La Coquellerie homicide Un enfant brülé vif a öickebuscb Actes ofliciefs double. Son capital de 1881 se serait arrondi, s'il avait été plus sage, de sept mille francs. II n'aurait pas aujourd'hui a recourir au Progrès comme a un consolateur des affligés. Quant a ce dernier, non content de lancer a son ami le'pavé de lours, en révélant aux Yprois son étourderie, il commet une secon de gaffe, en emputant a une mauvaise gestion des affaires du pays ce qui est le fait de cir- constances absolument indépendantes de la volonté et de la sagesse des gouvernants. Sou- tenir pareille these c'est donner un égal ca- mouflet a ses bons amis de France et aux gouvernants libéraux de plusieurs autres pays. Mais le Progrês y va ipse facto d'une troisième gaffe, la plus réussie des trois. S'il avait consulté des gens compétents, au lieu de gober étourdiment son ex-offlcier, il aurait appris d'eux que le fait de la baisse de la rente nationale comporte [des deductions toutes opposées a celles qu'il donne a en tendre par sa sotte apostrophe au ministre des finances. Ce fait prouve, en effet, que le pays gou- verné par nos amis jouit dans le monde d'un puissant crédit, dument justifié par son extra ordinaire prospérité. Sans cette prospérité que ncs amis ont su si bien féconder et déve- lopper depuis qu'ils sent au pouvoir, notre petit pays nVut jamais pu songer a emprun- ter a un taux aussi faible. Et qui done a l'exception de notre con frère bleu, aveugle par autosugest:on, qui done n'apercoit les]conséquences désastreuses d'un mauvais credit national, non pas seule- ment pour l'officier doublement renté par le gouvernement, mais encore et surtout pour les millions de Beiges qui n'ont pas la chance qu'a ce guerrier décourage", de posséder un magot et un traitement assez coquets pour ne pas précisément l'obliger, quand l'Etat opère une conversion de sa dette, a beurrer de mar- 1 garine ses pistolets et a remplacer le bour gogne et le champagne de sa table par du vin de grenouilles. Maigre cuisine. N'a pas basoin de médeciae. Prov. Nous mortifier pour Dieu, c'est la marque la plus sftre de notre amour pour Lui. St Francois dAssise. Lit oil il n'y a pas de sacrifice, il n'y a pas de vertu. Lêon XIII. Les módecines sont amères, et les plus douces font bondir le coeur, même avant que de les prendre cependant on na laisse pas de les avaler yolontiers, parce qu'on aime la santé qu'elles procurent aussi devons-nous accepter les afflictions qui, d'elles mêmes, sont désagréables, mais qui contribuent au bon éfat de l'dme. B. de la Salle. A Le monde se divise en deux catégories ceux qui ne mangent pas et ceux qui man- gent trop la moyenne n'existe pour aiusi dire pas, autrement qua l'état d'exception, parce qu'on se met a manger trop aussitót que l'on gagne pour manger assez. Pour consoler les pauvres affamés, il faut constater que les plus malades sont encore ceux qui souffrent de pléthore et dont la souffrance, pour netre pas des plus sym- pathiques, n'en est pas moins réelle. M. Remy Soir II est écrit, auchapitre II du Koran O croyant, le jeüne vous est prescrit. La lune du Ramadan, dans laquelle le Koran est descendffid'en haut pour"servirde direction aux hommes, d'explication claire des précep- tes et'de distinction entre )e bien et le mal, c'est le temps qu'il faut jeuner. Nous, chre'tiens, nous nous disposons a fêter la descente sur terre non pas d'un sim ple livre renfermant quelques sages précep- tes, mais du Verbe éternel lui-même, la Sa gesse incarnée. Dès lors, n'aurions-nous pas raison, mille fois plus que le Musulman, de nous astrein- dre, pendant le mois que doit couronner la venue du Soleil de justice, a quelques exer- cices de purification de lame, a quelques pénitences expiatoires En sommes-nous la Depuis que l'Eglise a supprimé le caractère obligatoire du jeüne de l'Avent, nous avons peu a peu pris le pli de ne plus jeüner du tout et de ne nous mortifier en quoi que ce soit. C'est d'une logique et d'une générosité bien digne de ces chiens que nous sommes, aux yeux des sectateurs de Mahomet. C'est même d'autant plus stupéfiant que nous sommes tres fiers, aujourd'hui, de notre science, et que la science, prophete univer- sellement écouté, proclame la haute nécessité du tour de vis a donner a notre gourmandise. Elle s'est mise a analyser nos menus jusque dans leurs éléments premiers, a nombrer les calories qu'ils représentent et celles dont notre organisme a ^réellement besein, et a dresser l'effrayante nomenclature des maux qu'engendrent les abus de l'alimentation, C'était manifestement conspirer avec l'Eglise on s'est bouché l'oreille et, pour la première fois, on a manqué de respect ct d'humble soumission a l'oracle. Et c'est chose vraimant amusante de voir envoyer la science a tous les diables par ceux la même qui se fëchent tout rouge quand on leur parle de la faillite de celle qu'ils affectaient jusque la d'adorer comme l'unique divinité. En se jrefusant a commémorer dignement l'avènement du Rédempteur et y s'y preparer par la mortification volontaire témoignage d'amour non équivoque, ils ont préparé la venue, a pas précipités, de la Douleur, qui chatie, même sans les expier, les trangressions des préceptes communs de la Religion et de la Science. C'est que l'Eglise, en sa tendresse mater- nelle, a beau élargir toujours le champ qu'elle laisse a notre discretion et a notre bonne rolonté, dans l'exécution de la loi de péni- tence, cette loi, Elle n'entend ni ne saurait l'abroger, parce qu'elle a été établie et glori- fiée par son divin Fondatcur lui-même. Que les aveugles voient et que les sourds entendent 1 L'homme sobre prolonge sa vie. Eccl. r*t A Sauf le cas de ma'adie spéciale, notre corps s'encrasse bien plus qu'il na s'épui- se e'est-a dire qua quand vous voulez faire une cure fortifiante et reconstituante, le mieux est encore de vous mettre au bou vieux régiase du carême, qui avait décidé- rnent du bon. Id. [Ibid). Un musée de folklore Le mot folklore est plus récent que la chose elle même et comme son sens exact est encore inconnu de beaucoup, il ne sera pas oiseux de le définir. Larousse en fait une branche de l'archéologie, qui recueillela litté- rature, les traditious et les usages populaires, et en donne cette étymologie folk, peuple, et lore, science (de l'anglais archaïque). Ce- pendant, d'éminents folkloristes n'y voient pas une science, mais plutót un ensemble dc documents: contes et chansons populaires, jeux d'erifants, croyances et coutumes super- stitieuses, rcmèdes de bonne femme, objets de tout genre reflétant les us et coutumes du passé. La caractéristique de ces documents, eest davoir été conserves par les masses, sans et presque toujours malgré l'intervention des classes cultivées. i Est folklore, toute la vie populaire ou sau- vage se développant a cóté ou en dehors de l'action d'une élite intellectuelle consciente de son role. II cesse laoü apparait la science positive. C'est par lui qu'on explore le sous- sol de la civilisation, et il rend les services les plus étendus a 1 histoire en lui procurant des documents sur l'état d'esprit des peuples parvenus a un certain degré de culture. II facilite aussi 1 etude sur la filiation des peu ples en permettant d'établir des comparisons et en identifiant les moeurs, les habitudes et les préjugés. D'importantes revues de folklere se sont déja établies dans différents pays pour re- cueillir ces documents épars souvent sur le point de se perdre. II n'existe, toutefois, qu'un nombre restreint de musées de folklore et, cependant, leur création est des plus fa cile et ils sont appelés a rendre, pour l'ave nir, les plus grands services. D année en année, les progrès rapides de la civilisation font disparaitre des usages séculaires, mettent hors d'emploi des objets curieux dont la destination dait faire un jour rétonnement des générations futures. Qui de nous n'a connu, précédant Is gaz et l'électri- cité, les vieilles lampes a huile grasse, les chandelles fumantes et les inévitables mou- chettes? On cite encore le cascamêche de tel toulanger ou la crinoline de telle vieille dame. De même que des chansons du terroir furent naguère recueillies par M. Blyan dans son Oud Iepersch liedboek, alors que cer- taines d'entr'elles n'étaient plus détenues que par une septuagénaire ou une octogénaire, de même il convient de sauver, sans retard, d'une destruction certaine, tous les objets dont l'usage se perd et les traditions locales sur le point de s'éteindre. Les travaux de restauration de la prévólé de St-Martin se feront peut être a bref délai. Des locaux immenses pourroat être affectés a l'ame'nagement de nos collections. Celles-ci exigeront un remanieraent complet. Entassées actuellement dans des salles trop petites pour les contenir, elles présentent le spectacle d'un capharnaüm oü se rencontrent les objets les plus hétéroclites. Le beau désordre ne s'y justifie nullement par un effet de l'art Toute "autre doit être la conception d'un musée, et notre conservateur actuel a des idéés nettement arrêtés sur ce point. Au lieu d'offrir un mélange d'objets artistiques ou simplement curieux sans designation de date, d'origine ou de destination, le musée, en tant qu'institution d'enseignement arristique, doit montrer, par des reconstitutions d'intérieurs d'époques de'terminées, quels étaient les goüts, la facon de vivre, la culture artistique de nos ancêtres. Ainsi eutendu, le musée remplit sa mission éilucatrice, au lieu de rester incompris de la masse comme il n'arrive que trop souvent. A cóté des salles oü pourront se grouper les mobiliers et les oeuvres d'art du moyen- age, de la Renaissance et des styles francais du XVIIIs siècle, le futur musée de la Pré- vóté sera assez vaste pour pouvoir s'adjoindre des collections purement locales et aussi des documents relatifs au traditions populaires. Ce sera le Musée du Folklore Yprois. Dans un prochain article nous développe- rons le cadre que peut comporter un musée de ce genre. Un premier noyau pourra être créé aussitót au moyen des nombreux objets existant déja au musée et qui ne sont pas destinés a être placésdans les salles d'époques de'terminées. Par la valeur restreinte de la plupart de ces objets, leur acquisition offrira les plus grandes facilités. De plus, nous avons l'intime conviction, que les dons ne manque- ront pas d'aflfiuer. L'intérêt que le public prendra a ces menus objets, rares ou curieux, sera tel que volontiers on se d-s>aisira des bibelots que l'on pourrair posséder et qui viendront compléter heureusement les séries existaotes. Dès la première annonce dc ce projet, des dons en nombre furent formel'e" ment promis et le promoteur, après avoir prêcbé d'exemple, ira frapper a toutes les portes pour recueillir une ample moisson de folklore yprois. Il y a un mois, cette semaine-ci, que la Chambre discute le projet d'adresse en ré- ponse au discours du tróne. A la séance de'oaardi ou aborde de fin la discussion et le vote des articles. A noter spécialement le résultat des votes sur les amendements suivants celui de M. Vandervelde préconisaDt le S. U. pur et simple est repoussé par 80 voix contre 63 et 10 abstentions (uotamment celle de M. Nolf), celui de M. Janson donne lieu a division la partie qui concerns l'unification des systè- mes électoraux pour la commune, ia pro vince et la Chambre est repoussé par 80 voix contre 78 et 2 abstentions celle qui est re lation a la généralisation de la representa tion proportionneile est rejetée par 83 voix contre 52 et 22 abstentions. Un long débsq e'ongage sur la question do l'université flamande soulevée par un amen dement de M. Verheyen, député liberal d Anvers. M. Van Cauwelaert prononce son maiden Speech en flamand il ne votera pas l'amendement parce qu'il est |inopportun et même préjudiciable a la cause qu'il prétend servir. M. Verheysn ne rencontre que 6 partisans; l'appel nominal enregistre 118 non et 31 abstentions. La séance de Mercredi s'est prolongée jus- qu'a 9 li. et demie du soir grSce a la multi- plicité des appels nominaux et a Ia prolixité de certains députés de l'opposition. Tous les amendements proposés par les gauclies ont été repoussés. Enfin 1 ensemble de l'adresse a été voté par 65 voix contre 39 et 1 absten tion. Nos députés MM.Colaert en Van Merris sont restés a leur poste jusqu'a la fin de la séance. Les séances de jeudi et vandredi sont con- sacrées tout entières a la discussion générale du budget des voies et moyens. Le socialiste Bartrand émet des considerations relative- ment au rencbérissement du coüfc de l'exis- tence; M. Wauwermans, député catholique de Brux-, lies, critique certains procédés de l'adaainistration des finances. MM. Ilam- bursin et Wauters s'occupent de l'entrée du bétail élranger en Bslgique. M. Arth. Ver- haegen traite de la patente des employés et du droit de licence. Que vaudra pour les femmes la tragique lecon qui vient de leur donner l'accident de ces jours derniers Jusqu'ici elles pouvaient croire que les épingles a chapeau, devenues der armes véritables a mesure que les couvre- chefs féminins se développaient, ne faisaient courir de danger qu'a autrui, et surtout aux hommes oublieux ou ignorants des périls qui se hérissent sur un crane a la mode. Mais 1 accident qui a couté la vie a l'une d'entre elles, dans sa chute, une jeune personne a eu la tête traversée par une épingle a chapeau et est morte sur le coup, eet accident la leur ouvrira-t-il les yeux, si on ose dire? Elles ont trop de coeur et de sensibilité pour ne pas plaindre l'infortunée et déplorer le hasard stupide qui l'a fait tomber d'une ma- nière si terriblement étrange. Mais peuvent-elles changer la mode Com ment voulez-vous fixer les domes a plumes et a panaches de l'heure présente Pour poser ces coupoles et ces cloches importantes, il a fallu de solides fondations on a prodi- gué le ciment des chichis et le béton armé des nattes épaisses ces substructures consi- dérab'es ont nécessité l'emploi de cram pons ii sérieux. L'antique et inoffensive épin gle a dü céder la place a des poignards, a des épées, a des lances. Ces armes forment k la fois un arsenal et une panoplie. Elles ne sont dirigées contre personne, mais elles menacent tout le monde. Elles peuvent même se re- tourner mortellement contre celle qui les porte.Epouvantablemais iréfuctable fatalite' I La mode, comme le progrès, a ses victi- mes. Elle semble être inspirée et soutenue par ces instincts irrésistit les et ces semiments invencibles qui exaltent l'humanité jusqu'au sacrifice. Pour les femmes, la mode est le doux tyran a qui elles se soumettent aveuglé- ment. Elles pensent qu'a la suivre elles vole- ront de succès en succès et ne connaltront que la victuire. Et pour cette victoire-la, elles ne marchandent ni leur temps, ni leur argent, ni leur vie. Qu'importe que l'une d'elles tombe sur le champ de bataille de cette guerre en dentelles Elles serrent leurs rangs, a la poursuite de leur conquête. Quand il s'agit de ce qu'elles croient être leur beauté, les femmes sont capables d héroïsme. Quel chapitre n'y aurait-il pas a écrire sur eet héroisme féminin Elles se dépensent sans compter, pour rien, pour le vain plaisir d un compliment. C est en vue de ce résultat, souvent bien mince, qu'elles n'hésitent pas a' se plier a de dures disciplines. Elles transfor- ment leurs corps en laboratoire et en champ d expériénces. La chimie et la mécunique viennent sans cesse a leur secours.Ne raillons pas les Chinoises, qui, de propos délibére', condamnent leuis pieds, a une atrophie cer taine; elles souffrent pour plaire elles visent un idéal d'élégance, qui, atteint, leur vaudra de fiatteurs hommages. Le corset europeen est resté longtemps et reste encore, malgré ses modifications de la même familie que le souliers du Célistc Empire. Malgré les avertissements de la médecine, qui n'a cessé de montrer les méfaits de l'ar- mature chargée d'accommoder la taille fémi- nine a l'esthe'tique du jour, combien de jeunes femmes n'ont-elles pas été vraiment estropie'es pareet instrument d'éle'gance Le corset a non seulement déformé les femmes, mais il leur a donné des idees fausses sur la statuaire. Devant la Vénus du Capitole, nous avons entendu une dame, dont la poitrine sanglée dans la style du jour évoquait l'image d'un genou vigoureux appuyé sur les reins pour permettre de serrer les lacets du corset, nous 1 avons entendu dire: «Vraiment le sculpteur s'est moqué du monde Oü a-t-ilpu avoir une femme bétie de la sorte Sèche- ment, le mari re'plique: «Je vois bien qu'elle n'est pas faite comme toi Rien n'arrête les femmes[quand il s'agit de suivie la mode.II en a été ainsi de tout temps. Les entraves récentes qui gênent la mar- che et peuvent devenir dangereuses nous rappellent qu'ou seizième siècle les Ve'nitien- nes avaient adopté des talons hauts. Ges talons étaient de véritables petites écnasses. A les voirs ainsi chaussées, écrit un témoin, on dirait des géantes, et même afin d'éviter les chutes et les blessures graves, il leur faut deux servantes ou deux cavaliers. .Qui n a entendu parler des méfaits des tein- tures Quelques-uues de ces mixtures a base de plomb ont occasionné des maladies etdes désordres mentaux redoutables. Les fards ne sont pas toujours inoffensifs. Quant aux troubles causés par les méthodes et les remè- des qui produisent l'amaigrissement artificiel, la liste en serait longue. Le martyrologe de la coquetterie feminine est un livre d'or qui a peut être eu un commencement et qui n'au- ra jamais de fin. Pourquoi le beau sexe s'impose-t-il ces travaux et cultive t-il ces tortures Ne pensez- vous pis qu'on pourrait appliquer aux diffé- rentes trouvailles de la mode feminine ce que La Bruyère dit plus spécialement a propos du fard Si les femmes étaient telles naturelle- 1 ment qu elles le deviennent par artifice, qu'el- les perdissent en un moment toute la fraicheur de leur teint, quelles eussent le visage aussi allume et aussi plombé qu'elles se le font par le rouge et par la peinture dont elles se fare dent, elles seraient inconsolables. Temps. >0 lelegranime royal En reponse au télégramme adressé dirnan- che au Roi, a l'occasion du banquet de la Ste Barbe, le telegramma suivant est parvenu jeudi soir 1 M.Baus, capitaine-commandant du corps des sapeurs-pompiers, et Harmonie commu nale, 1 pres. Le Roi m'a chargé de vous re- mercier siccèrement, ainsi qua je corps des sapeurs-pompiers et {'harmonie communale pres, reunis a 1 occasion d# la Ste Barbe qui ont bu a sa santé et h celie de la Reine et de la familie royale. Sa Majesté a été trés touchee des vreux formés par les deux cents membres présents a cette fête, pour la gué- nson de la Reine. Le ministre de la maison du Roi. Dans la ferme de Pierre Storme, a Dicke- busch, la fermière et la servante, avaut du se rendre dans l'étable, avaient ferm- porie a clef, laissant une jeune enfant e 6f m ie dans son berceau Un domestiqUe r' passer prè^ des fenêtres, vit Une f'ant vacillante donnant des reflets d'incendieU\Ur parvenant pas k ouvrir la porte.il alia a< tót avertir la fermière. A traversla f'^'' qui avait envahi toute la salie, celle-ci se cipifa vers le berceau qui était en et le pousea sous la pempe pour éteindr"1? feu. Le pauvre petiotjavait regu des brül e. elles que, malgré les soics prodigués^ M. le docteur Verbeke, de Vlamertinghè lï expira peu après. 1 On attribua eet accident a un tas de h plrcó sur le poële pour sécher. Le feu s'étaut activé, le bois s'enflamma, embrasant memo tsmp3 du lings étendu sur des cordee° Leliage, enflammé, retoniba sur le berceau et carbonisa le petit être. «I fit «K M Ordre de la Couronne. Est nomméche vuiler, M. Bosschaerts E., du 2* régime de lanciers, ex commandant de l'escadron de l'ecole d'e'quitation, Garde civique d'Ypres. - La croix de 2 classe a été décernée k MM. Ommeslagh R lieutenant quartier-maitre et officier d'artne- ment Bcgerem O., lieutenant rapporteur DecoeneG., lieutenant. La médaille de classe a M. Burgho A., sergent. Corps de sapeurs-pompiers d'Ypres. La médaille de is's classe a M. Talon Aug. maréchal des logis. La médaille de 2« classe a MM. Kerrinckx Is., sapeur-pompier Priem Em., sapeur-pompierCilor Em., clairon. Corps de sapeurs pompiers.le Poperinghe. La croix de 2s classe a M. Hauspie R.^ brigadier. La médaille de 2« classe a MM. Merlevede G. Ingelaere A Hennaert E. Druant J. Deraedt H. Creus A. tous' sapeurs-pompiers. Corps desapeurs-pompiersde Comines, La croix de ier* classe a M. Bourgeios H., capitaine en secoud, commandant le corps. La médaille de 2s classe a M. Vanden kerkhove F., sergent. Corps de sapeurs-pompiers de Wervicq. La croix de 2s classe a MM. Vandecasteele Ed., lieutenantRooze C., sergent-major. La médaille de isrs classe a M. Ravant G. caporal. Taxes communales. Des ar. r. du 14 Novembre autorisent les conseils commu- naux de Poperinghe et Houthem a percevoir des taxes de Neuve-Eglise, Reninghelst, Langemarck, Messines, Boesinghe, Bixscho' te, Proven, a modifier le règlement de la taxe sur les chiens de Langemarck et Neuve- Eglise a modifier le règlement sur la cotisa- tion personnelle. Eglises. Travaux. Un ar. r. du 21 Novembre, autorise la restauration du chceur et du transept de l'église monumentale de Saint-Pierre, a Ypres. BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 2 tot den 9 Dec. 1910 Geboorten Lambert Leopold, St Jocobstraat. Theray Yvonne, Bakkerstraat. Bailliu Oscar, Kalfvaart. Joye Germaine, l)e Haernestraat. Pehulster Alfons, Boterstraat. Huwelqk Buysse Henri,metserdiener en D'hooglie Julia, kantenwerkster, b. te Yper, Sterfgevallen Noyelle Alida, 19 j., z. b., ongehuwd, Zonnebe- kesteenweg, Demeulemeester Maria, 73 j., z. b., echtg. Van Mechelen Louis, Rijselstraat. Durnez David, 87 j., z. b ongehuwd, Langa Thouroutstraat. Wenes Julien, 62 j., kleermaker, wdr Duflou Louise, echtg. Duflou Maria, Wenninckstraat. Bossu Maria, 54 jz, b., echtg. Lannoy Albert, Poperinghesteenweg. Wullus Roger, 4 weken, I.. Thouroutstraat. SAYON'^'" <sv rpassetousiesjwtréJ ,U"SUNII6HT SAVON "ne coüle p» '1 plus cher qu'un sewon commun 11 eparyne plu» de temp» et plu»"® bn^e qu'il ne ooüte. La plus anc. Soc. BeJge d'Fpargne et de Prév. (sous crip. réal. 10.000.000 frs) dem. ag. sér. d'chaq. localito. App. Ox. et commis. sit. lac- néctssifant ni aljand.enipl ni connnis. spée. Pas caut. PiiS encais, Ecrire F. J. D< Ag. lïavas, Pruxelles. *7 *1 r*t f T

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2