GRAND CONCERT
Téléphone 52
Téléplione 52
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m m m m m m m m m
Samedi 7 Janvier 1911
10 centimes ie
46 An>ée
N 4663
Êtrenoes Pontificates
Ie Lundi 16 Janvier 1911
Z (ELLISER
Encore Vogel
au Davidsfonds
Outrage au Dieu des armées
1 La houillère
'M, <j* m m m. sm m m
Le Héveillon
On s'afoosine rue au Beurre, 36, A Ypres, et
Le Journal d'Ypres paraft une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Liste précédente fr. 200 00
Anotyme 2 00
«3# S# 2# 5$ 20
Theatre da la Ville d'Ypres
a 5 heures précises du soir,
DE GALA
(audition de musique ancienne et moderne)
PAR LE
Célèbre Quatuor d'Archets
des grands concerts de Berlin, New-York
et Bruxelles
PRIX DES PLACES:
Secondes
0.75
Réserve'es Premières
m M se
On peut se procurer des cartes chez M.
Tyberghein, rue des Chiens, 17, Ypres, 011
le plan de la salie sera a la disposition du
ublic a partir de Jeudi 12 Janvier igi t.
Le concert commencera a heure fixe pour
finlr vers 7 heures.
Piano d queue STEYNWAY
Première audition en la ville d'Ypres des
CEuvres de Dvórak.
Bon nombre de fervents d'art dramatique
r en furent en Vog 1 avec l'intime convic-
1 on de trouver, dans la recitation du tragé
diën hollandais, toutes les emotions qu'une
romplète representation auraient éveillées en
(ux, maisleur espoir fut naturellement décu.
Témoin, l article Vogel au Davidsfonds.
Après avoir eu la diabohque pre'caution de
favourer au préalable le Co.'iolan de Sha
kespeare en langue francaise, précaution qui
c'ailleurs s'est trouvée justifiée par l'absence
regrettable de tout texte néerlandais, il avait
prussé le machiavélisme jusqu'a se saturer
fu theatre de Corneille et de Racine. II avait
iessuscité devant ses yeux, sans grand effort
(■'imagination (nous assure-t-il) les personna-
fes, leurs attitudes et leurs gestes tragiques,
1 urs jeux de physionomie expressifs et, la
comparaison qu'il établit entre sa lecture
imagéedu répertoire classique et la récitation
cramatiséedu Coriolan de Shakespeare
est tout au désavantage de cette dernière,
Voila qui est inadmissible.
Certes, la langue parlée en scène r.ous était
reu familière, mais quiconque avait lu quel-
cue peu attentivement la traduction de Victor
1 'ugo, pouvait, sans trop de difficultés, ccm-
Jrendre la tragédie jusque dans ses moindres
détails. Ce qui plus est, cette inoubliable
s irée, que nous a réservée le Davidsfonds
ura révélé, a tous les amateurs d art scéni-
qce, familiarisés au drame romantique, des
I eautés qu'une lecture, naême sérieuse,n'aura
pas sbffisamment mis en relief pour en goüter
toutes les emotions.
En cffet, le théitre classique est, avant
t' ut, une étude de caractère, c'est l'étude
c une personnalité psychologique qui se ré-
^ele au premier acte sous un aspect quelcon-
cue et qui, par une lente progression et une
L'olution idéaliste, se transforme et acquiert
8 la dernière scène, une physionomie déter-
II '.néc et transcendante. Cela explique pour-
tl'Joi une simple lecture suffit, la plupart des
fois sinon toujours, pour s'en faire une idee
syffisante.
Shakespeare, au contraire, donne a son
rGs, dès la première scène, un caractère
déterrniné, une psychologie fixe etimmuable
et il nous fait assister durant toute sa tragé
die, aux diverses attitudes que preni cette
psychologie en conflitavec les diverses circon-
stances et les différentes péripétiesde faction.
De la sorte, avant que de pouvoir donner aux
héros de tout son theatre romantique, une
attitude psychologique vou'ue et conforme
sux visées de l'auteur, il faut se livrer a une
étude laborieuse et absorbante de chaqu;
personnage. II faut les suivre dans toutes
leurs actions, a travers toute la trame, sans
jamais les perdre de vue de l'écorme com-
plexité de faction.
Shakespeare fixe l'attention du spectateur
principalement sur faction extérieure du
drame, ce dont partit ua peu, faction intime
ou psychologique. Et, a ce point de vue, la
récitation de Coiiolan fut un complé
ment, sinon indispensable, du moins utile a
l'intellection esthétique de la fameuse tragé
die.
Certes, la presence de plusieurs acteurs et
d'une nombreuse figuration sur les planches,
aux scènes les plus palpitantes telles la ha
rangue du géneral,la Joyeuse-Entrée a Rome,
la scène de l'exil, fintervention éplorée de
Volumnia et !a séance du sénat Volsque au
raient renforce' considerablement l'effet émo-
tif l'émotion, 1'enthousiasme, 1'indignation,
la douloureuse perplexité, la terreur, s'en
seraient dégagés plus puissamment, mais un
petit effort d'imagination pouvant remédier a
ces lacunes, inévitables a ce genre de repre
sentation.
En somme, on ne peut qu'applaudir le
comité du Davidsfonds de la louable ini
tiative qu'il prit a faire apprécier du public
Yproisl'estfeétiquedu répertoire romantique,
dont les beautés émouvantes et dignes sont
autrement appréciables que les situations a la
fois invraisemblables et ridicules du mélo-
drame dont on S3ture, hélas, trop fréquem-
ment la population Yproise.
En attendant l'interpellation qui s»ra
adressée au Ministrede la Guerre, a la ren
tree de la Chambre, nous tenons a nous
joindre a nos confrères de la presse catholi-
que pour protester de toutes nos forces contre
fimpunité et, partant, la protection dont
continuant de jouir dans nos casernes les
manifestations d'athéisme, pour ne parler
aujourd'hui que de celles 1st.
Cette fois encore, a l'occasion de 1'abomi
nable blaspbème proféré par un caporal, en
pleine instruction, 1'indulgence et findolence
dont on a fait preuve envers le coupable sont
tristement significatives. Unesimple semonce
a été infligée a ce miserable qui a abusé de
son autorité pour insulter la religion de ses
subalternes.
Cela n'est pas toiérable. Des outrages pa-
reils réclament des chatiments exemplaires,
et le moindre qu'tls méritent c'est celui que
le Code pénal militaire prévoit déja lorsqu'il
s'agit d'un supérieur quelconque.
Le Trés Saint Sacrement, considéré com-
me un supérieur par 00s règlements militai-
res, ne doit pas être rabaissé au niveau du
premier sergent venu.
Quelle affaire, mème en France oü l'on a
perdu le respect des choses saintes, quelle
affaire lorsqu'un soldat, un civil mème, y
parlent de couvrir de crotiin le drapeau tri
colore
Que de mois de forteresse, en Allemagne,
lorsqu'un soldat s'avise settlement de parler
irrévérencieusement de Sa Majesté impériale!
Et en Beigique, les outrages publics les
plus ignominieux a l'adresse de la Majesté
supreme s en tireraient avec une simple se
monce 1
Non, cela n'est pas tolerable,
Lorsque nous avons consenti faire un
grand pas de plus dans la voie du militaris
me, nous l'avons fait sous la réserve formelle
qu'il serait désormais mieux veillé a expulser
de la caserne cette atmosphère d'impiété et de
vice qui ne justifiait que trop son renom
d'école peu recommandable.
Nous n'entendons pas être bernés.
L'abondanee des matières ne nous a pas
permis d'insérar dans notre numéro da la
semaine darnière la compte-rendu suivant
qui nous est parvenu après celui que nous
avons publié Get empressement chez deux
de nos collaborateurs a traiter le méme
sujet nous rnontre le puissant intérêt qu'a
susctté dans le public la dernière conférence
du cercle ExcelsiorLa grève qui a éclaté
au pays de Liégo donne, de plus, un intérêt
d'actuaiité a ce sujet.
i Le cercle <t Excelsior nous a offert, der-
1 nièrement une conférence d'un genre tout
- différent des précédentes. C'est sous l'égide
de la hiercheuse que M. Van Gè!e a lu le
texte coloié et énergique de M. Jules Bouy,
absent, et a présenté, en superbes projec-
tions lumineuseg, les clichés artistiques de
M. Marussi&ux, l'ancien président de l'asso-
ciation b lge de photographie. Rarement,
nous avons vu une adaptation meiileure du
texte aux clichés ou des clichés au texts,
i i'u» ótaut1 io <4-» Dc jjtrd. sans los
I, interruptions ou les lacunes souvent ishé-
rente» k ce genre de conférences.
Le Pays Noir avec s»s cheminées, ses
panaches de fumée, ses terrils dressés com-
me de sombres pyramides, offre le contrasts
le plus frappant avec nos paysages flainands,
oil la blancheur du crépissage et les tons
j cbauds des facades éclatent partout comma
une joyeuse fagado. De mêtne que l'immcrtel
Constantin Meunier a magnifié dans le
i bronze les modtstes héros de la bare, de
jnême, daus cette conférence,texte et clichés
étaienf faits pour poétiser toute cette vision
noire.
i Et c'est alors qu'il est beau le pays dan-
tesque.
Noir parmi la lumière et rouge dans la
nuit.
Après nous avoir montré ces images
exaspérées, ces spectacles violents qu'offrent
les sombres ateliers, les machines d'aérage
et d'extraction, le conférencier nous fait
assister a la desceste d'un train de mineurs.
Au préalable,les lampes ont été l'objet d'une
verification minutieuse, afin d'éviter que la
flamme ne vienne en contact avec le grisou,
cette
Force aveugle qui tui
et passé, dispersant
Dans un assaut d'éclairs,
des membres et du sang.
Avec la rapidité de la foudre, la cage
descend dans la profondeur de cette géhen-
ne. Ce n'est qu'avec émotion que l'on songe
que ce voyage est peut être le dernier et
que tant d'existences tiennent au bout de
cette corde qui se dévide.
D'un pas rythmé, les mineurs s'enfoncent,
la lampe la main, dans le noir dédale des
galeries. lis y croisent porions, géomètres,
ingénieurs, et, en se courbant de plus en
plus sous leB épais madriers qui forment le
hoisage, ils arrivent aux tailles oü ils vont
extraire la heuilie. La, pendant de longues
ieures, ces déshérités de la nature, couchés
sur le flanc, fouillent la veine de leur pic et,
avec un bruit sec, en dét mhent de sombres
masses. Pour celui qui pénètre une première
3ois dans une fosse,— et nous avons éprouvé
eetto sensation pénible on ne peut se
«téfendre d'une certain® hantise d'écrasement
«lans ces tailles souvent hautes de moins
-d'un mètre et que domine une couche de
plusieurs centaines de mètres.
Ce qui nous a frappé également, ce sont
les bruits de la mi ae, on plutót l'absence
presque compléte de bruit. La voix y semble
plus profonde et prend ua :imbre sourd.
Tout vibre en un trisle écho le mouvement
des berlaines, le pas cadencé des chevaux et
laurs loags hennissements. La plus noble
conquêtede l'homme, comme ditBuffon, est
condamnée a aceomplir, dans une nuit
éternelle, un travail d'automate. La compre
hension de ces bêtes intelligentes est telle
qu'après cinquante de trajet«,elles attendront
l avoine tant méritée, et n'an recommence-
ront pas un cinquante-et unièmo.
La mine, comme la mer, n'est jamais ras-
sasiéa de vies humaines, et, après que de»
milliers de visa ont déja été engloutieg dans
les cafacombes de la taire, elle réclame
encore de nouveaux tributs. Quand le grisou
éclate, par un acharnement mystérieux des
choses, c'est un affollement général, une
course folie vers les issues. Des milliers
d'échelons sont gravis ie long des parois
verticales, le ceeur palpitant a se rompre,
tandis qu'en haut, les mères, les épouses, les
fiancées attendent avec anxiété les terrible»
nouvelie3.
A l'extérieur, c'est tout un vacarme pro
duit par les coups de piston de la machine
qui actionne le va et vient incessant des
cages montantes et dascendantes, les chocs
violents des wagons poussés sur les plates-
formes, le ronfleraent de3 volants et les son-
neries qui signalent de départ et l'arrivée
des ca res. C'est le mouvement de la salie de
chargage et dépar t de ces millions de kilo
grammes de houille par trains ou nar
A l'horizon, se profilent de grandes buttes
sombres cersont les terrils Leur masse
s'accroit chaque jour du tassement des
schistes qu'on retire de la bure et des escar-
feüles crachées par les machines. Certains
prennent des proportions de petits montB,
avec des ravins et des flancs a demi éboulés.
Leur nudité fait songer aux horreurs du
mont Peiée.
En hiver, toute cette sympbonie en noir
se transforme avec la reige, et,des hauteurs
voisines, tout se magnifié. Un profil de fem
ma courbée se silhouette sur uue cime c'est
une ramasseuse qui, semblable aux fourmis
travailleu8es, recherche des bribes d»
houille.
Et l'on entend toujours,
charme captivant
Les trainantes chansons
aux douceurs de blueltes
Que répètent les soirs
de neige, par la vent,
Les invisibles choeurs
des hiercheuses fluettes...
L'oeuvre photographique de M Marus-
siaux on pourrait l'appeier poëme est
un joyau incomparable qui n'a pas exigé
moins de deux années de travail.Nous tenons
a rendre hommage au cercle Excelsior
de nous avoir fourni l'occasion de l'appré-
cier dans toute sa valeur.
C'est une de ces bonnes, vieilles coutumes
que celle de se réunir, entre amis, le soir, i
la veille de l'an nouveau. Pendant qu'il fait
frisquet au dehors,assemblés autour du foyer
qui flambe, on devise, on remémore le» faits
saiilants de l'anne'e qui expirera bientöt.
Dans la fumée des cigares et des pipes, les
projets se forment pour la période nouvelle
projets audacieux, de la part des jeunes,
projets pondérés de la part des vieux. Ils sen
tent, ceux-ci, que bientót leur siége sera vide
dans ce cercle d'amis et unelarme, au milieu
de leurs sourires, perle au boid de leurs pau-
pières, larme bien vite séchée par la sym
pathie dont ils se trouvent entourés.
Ainsi en fut-il le 3i décembre 1910 au
Cercle catholique,
Dès 9 heures, les amis, par groupes, s'as-
semblent pour assister au concert que donne
l'excellent orchestre sous la direction de
Monsieur Lucien Verhaegen. Programme
approprié a la circonstance par le morceau
Mors et Yita. «Mors Deuil de l'année
qui disparalt Vita 1 l'aurore de l'an
nouveau.
Quels psychologues que les organisateurs
de ce petit concert Proficiat
A l'heure solennelle,tout arrive k l'heure
dite Monsieur le Président Fraeijs, pro»
nonce, avec humour, une charmante allocu
tion. Visiblement ému, il rappelle aux aom-
breux assistants les services rendus par les
inoubliables amie: de MM.Eugène Struye et
Cyrille Boone, et il paye un juste tributd*
reconnaissance a la mémoire de ces deux
hommes dont la popularitc était grande par
mi nos concitoyens.
II souhaite de pouvoir, en cetta année
i9ii,oü il s'agira de défeadre l'accè» de notre
Hotel de Ville, leur trouver de dignes rem*
plagants. C'est pourquoi il fait ua vibrant
appel a la jeunesse catholique.C'estd'elle que
doit venir le succesc'est sur elle que repose
la force de notre parti. Paternellement, l'ho»
norable Président exhorte nos jeuaes amis a
rester fidèles aux principes qui forment la
base de notre programme familie, proprié»
té, religion, patrie. II souhaite que leurs
rangs se remplissent pour se resserrer autour
des anciens et former ensemble cette masse
compacte qui est prête a résister a tous Iet
assauts de l'adversaire.
L'administration communale, continue
l'orateur, a accompli de grards travaux, sans
monuments se restaurent.lavoirie s'améliore,
la justice règne pour tous dans aucun do»
maine les catholiques n'ont lésé les droits de
leurs adversaires. Le corps électoral, difr-il»
s'en ressouvenant, maintiendra au pouvoir,
aux elections d'Octobre 19n,les catholiques
avec, a leur tête, l'honorable tourgmestre
Colaert, dont il fait acclamerjjle nom.
Monsieur le bourgmestre remercie Mon»
sieur Fraeijs et se dit heureux de constater
l'entrain qui anime les coeurs eet entrain est
un gage de la réussite lors de la lutte électo»
rale prochaine. Monsieur Colaert fait appel
a I'union de tous. II est vrai, dit-il, que la
reconnaissance est une vertu rare. Trop «ou»
ventceux qui ont obtenu la réalisation dc
leurs désirs deviennent oublieux, tout au
moins indifférents. Pour des ames chrétien-
nes,c'est la une imperfection dont il faut nous
défaire.
S'adressant ensuite a la jeunesseHaut
les coeurs, jeunes gens, s'écrie avec émotiona
l'honorable bourgmestre nous, les anciens,
nous sommes au déclin la jeunesse seule est
la pour nous remplacer. C'est elle qui doit
remplir nos vides.
Monsieur le Bourgmestre boit au parti
catholique et h Monsieur Ernest Fraeys qui
le personnifie si dignement.
Monsieur le conseiller Biebuyck répond de
facon spirituelle et charmante au nom de la
jeunesse. II parait que j'en suis toujours. Je
vous en remercie.Monsieur Biebuyck regret»
te l'absence de M. Julien Antony, qui de tra»
dition était appelé a prendre la parole de la
manière adroite que chacun sait. La maladie
de son digne père 1'éLoigne de nous ce soir.
Nous formons tous des voeux pour le prompt
et complet rétablissement de M. J. Antony,
ce jovial ami de toujours.
M. Biebuyck regrette encore que pour des
motifs divers, un certain nombre de jeunes
gens se trouvent empêehés d'assister au ré-
veillon qui, s'il doit être pour tous une des
réunions les plus marquantes de l'année,doit
avoir ce caractère surtout et avant tout pour
les jeunes qui doivent réchauffer le casur de
l'assemblée.
II forme un voeu excellentcelui de voir
les jeunes gens assister aux réunions des dif
férentes sociétés dont ils font partie.
C'est un moyen d'union, de confraternité
et de travail persévérant en vu# de tout ce
qui est bien, beau et grand.
Le jeune conseiller assure que le voeu de
Monsieur Fraeijs sera exaucé les jeunes
gens sont et resteront de fidele» soldats de la
bonne cause,
JOURNAL
©rgane Gatholique
de l'Arrondfssement
2.00 i.5o
jjéuiutltï».
nr^lever RUCIin imnAt ononfo'mantair» ISlrac