m 'dk m m 15* m au
es ga m
m m m m m k bü
Un acte de
courage féminin
Pensées diverses
€S travaux publics en 1911
Bénédielion d'une nouvelle
cloche aux Cannes
Conseil communal
Acles officieSs
Une coquille
Et le punch traditionnel circule, l'on trin-
que,les lazzis trarersent la salie; les souhaits
de tous genres et... d'autres encore se for-
ment au milieu des rires et del'enthousiasme.
Minuit. C'en est fait, l'année est morte,
Vive l'année.
Si extravagants que soient les couvrec'nefs
féminins actuels, nous comprenons, a la ri
gueur, que des femmes de bon goüt se déc:»
dent a les porter, quoique sans enthousiasme.
La tyrannie de la mode d'une part, l'éternelle
coquetterie féminine d'autre part, expliquent
d'autant plus aisément ces défaites du bon
goüt individuel qu'il doit sembler de mauvais
goüt aux dames de s'insurger contre ce qui
leur est présenté de toutes parts comme étant
du meilleur goüt.
Ou nous nous refusons a reconnaitre en
core l'être tout de délicatesse et de savoir-
vivre, quand ce nest pas l'être de charité et
d'abnégation qu'est la femme, c'est lorsqu'elle
a le courage, a un spectacle, de plaquer
d'immenses écrans devant les yeux des spec-
tateurs place's derrière elle (car elle ne se
soucie guère, n'est ce pas, de s'installer aux
derniers rangs t)
Certes, nous devinons le mauvais prétexte
que ces dames allèguent in petto pour
se justifier a leurs propres yeux: l'impossibi-
lité de se décoiffer. Mais nous ne sommes
pas dupe de ce mauvais raisonnementnous
le sommes même moins que jamais, a la
suite de la dernière conférence organisée par
Excelsior et dont nous avons rendu
compte.
Nous avons eu tort de ne pas signaler
dans notre relation le geste délicat, charita
ble et quelque peu héro'ique fait par une
dame qui n'a pas hésité a enlever son cha-
peau (de proportions d'ailleurs relativement
discrètes) afin de ne pas priver les spectateurs
assis derrière elle de la vue des projections si
artistiques qui accompagnaient la conférence
sur la Houillère
Quoique comptant probablement au
moins une vingtaine de printemps, cette per-
sonne a dü garder, malgré le mauvais exem-
ple universel, ce souci de la vraie politesse,
si courant chez la jeune fille bien élevée et
qui est comme l'efflorescence forcée de sa
nature affective et naturellement charitable.
Elle resta seule a faire ce geste courageux,
mais elle n'en re'colta que plus de considéra-
tion dans l'assistance. C'est une personne
modeste son geste le prouve. Mais si
modeste que puisse être une femme, elle ne
jJréfère assurément aux compliments sus
pects, dictés par la galanterie, l'impiession
non douteuse qu'elle en mérite de vrais.
Cette jeune personne a marier, peut-
être est certaineisient mieux pérétrée que
ces congénères de la justesse de eet aphorisme
de la baronne de Menainville On brille
par le soin qu'on prend de soi même on est
véritablement aimable par celui qu'on prend
des autres.
La politesse est la soeur de la Charité.
S. Franqois d'Assises.
La politesse est une monnaie destinée a
enrichir celui qui la dépense.
Prov. per san.
La beauté plaitl'esprit amuse la sensi-
bilite' amuse la bonté seule attache.
La Rochefoucauld.
Une belle femme plait aux yeux; une. bon
ne femme plait au coeur l'une est un bijou,
l'autre est un trésor. Napoléon.
L 'i
La vie morale consiste a changer ce qu'on
trouve mal en soi-même et autour de soi.
Secrétan
Si tu brillais saus être utile,
A ton dernier jour on dirait
Ce n'est qu'une étoile qui file,
Qui file, file, et disparait 1
B ér anger.
La beauté de la femme est un bijou char
mant, mais que la rouille des ans ternira
plus ou moins totsa bonté est un magnifi-
que diamant qui ne perdra jamais ni de sa
valeur ni de son éclat. Mathilde.
v SS i I i
La mode a des rigueurs a nulle autre
On a béaU la prier, [pareilles
La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles
Et nous fait détester.
Mme de Grandchapeau.
Si 'Jk SÜ SÉ SÉ sÉ SÉ S3
La budget de 1911 a été voté samedi der
nier par Ie conseil communal, et, sous la
forme d un voluminenx cahier, il se balance
déja, au bout d'une ficelle solide, dan3 la
salie des pas perdus de l'hotel de vil'e.
C'est la que nous sommes allés le consul
ter, sans être le moins du monde dérangé
dans notre travail, car il nous semble que le
public ignore généralement que ce docu
ment est mis a sa disposition.
Le ch ipitre des dépenses extraordinaires
est celui qui nous retient toujours le plus.
Les travaux publics y figurent pour la plus
largo part, et tout autre qu'un Yprois
s'étonnerait de leur nombre et de leur impor
tance. II n'est pas de ville dans la Belnque
entière, qu i nous sachions, qui, eu égard
sa population, execute en ce moment des
travaux artistiques ou d'utilité publique
aussi importants que la ville d'Ypres. Qu'on
en juge d'après le relevé que nous en avons
fai£
La restauration de l'aile Sud Ouest des
Halles se poursuit activemsnt et sera termi-
née a bref délai. On assure que les travaux
du Beffroi, quoique non prévus au budget,
seront votés dans le courant de 1911 et pro
bablement encore e ntamé3.
A l'église St-Martin, le petit portail ter
miné, a la partie sculpturale prés (statues et
bas-reliefs des tympans), viendra se complé
ter par une petite saeristie. Les travaux du
cloitre St Martin sont inscrits pour une
somme de 15.065 fr. (1" nsoitié). Un retard
venant de haut lieu empêche seul, parait-il,
de mettre ces travaux en adjudication.
Le théütre communal pourra enfin s'inti-
tuler tel, puisqu il deviecdra la propriété de
la ville.Une somme de 50.000 fr. est inscrite
pour l'acquisition du bloc du Parnassus-
hof acquisition déja négociée par le col
lége écbevinal. D'importants travaux de
restauration, qui coüteront environ 32,000
fr., nous doteront, 5 la fois, d'une salie de
spectacle au moins convenable si pas luxueu-
se, ©t d'une fagade digne du voisinage immé-
diatde nos grandioses monuments.
Réclamé plus impérieusement encore que
le théütre, le stand, après des difflcultés de
tout genre dont on semblait ne vouloir tenir
aucun compte, sera enfin érigê a la grande
joie des fervents du tir. Le premier crédit
inscrit est de 30.000 fr.
Les restaurations de l'église St Fierre,
menées avec une grande activité, donneront
bientöt a cette église son aspect primitif. La
tour de St Jacques, si délabrée, en ce mo
ment, sera l'objet d'une restauration com
pléte. Des trottoirs rendront l'accès de ces
deux églises plus commode.
été solennellement inaugurée et bénie. Après
une grand' messe, le R. P. Provincial, dé-
légué par Mgr lEvêque de Bruges, a procédé
aux cérémonies rituelles d'usage. L eau est
bénite et la cloche en est lavée en signe de
purification. Des onctions d huile ont iieu
également, et drs prières spéciaks rendent
cette cérémonie assez longue.
Selon l'usage, la cloche, qui a recu les
noma de Maria-Georges, a eu comme parrain
M. Georges Tack, et comme marraine, Melle
Georgine Tack. Elle a été fondue par Mi-
chiels, de Tournai. L'inscription qu'elle
porte est la suivante
J. M. J. T. A. M. D. G.
Vespere et mane et meridie narrabo et
annuntiabo et exaudict voccm meam.
P. LIV—19.
Vocor Maria Georgius.
Me succperunt Ypris in ecclesia PP. Carm.
Disc. Anno MCMX Praenóbilis Dnus Geor
gius Coesar Cornelus Maria Tack ejusque
soror D®11* Georgina Gabriel Maria Cornelia
Tack. Me fudit Tornaci M. Michiels.
La petite cloche eut jadis, comme parrain.
M.J. Carpentier, et comme marraine, Mel'e
Eme'rence Durutte, fille du général Durutte.
Elle fut fondue en 1823 par Drouot.
La cloche mise hors d'usage date de 1764.
Elle a été fondue par un prêtre qui, selon la
tradition, aurait exécuté plusieurs travaux de
ce genre pour des églises, M. De Cock, cure
a Lauwe.
fl
les restaurations d'anciens pignons que les
Hospices comptent entreprendre rue de Lille,
et pour lesquels la Ville accorde un subside
de 1000 fr.
Les travaux d'hygiène et d'assainissement
ne sont pas l'objet d'attentions moindres.
La rue du Passage est déja en partie élargie
et deviendra bientêt une artèra large et saine
comme la rue des Trèfies depuis sa transfor
mation. L'étabüssement d'égoüts profonds
est intimement lié avec la décroissance des
maladies épidémiques. On en établira, dans
le courant de cette anude, dans les rues du
Lombard, 's Heere Jan, et au boulevard de
la Station. A eet égard, la ville d'Ypres peut
rendre des points a des localités beaucoup
plus importantes.
La chaussée de Dickebusch, l'Hoornwerk
et la Bascule seront reliés a la canalisation
d'eau. A l'étang de Zillebeke, des travaux
de consolidation seront encore effectués aux
berges. La maison éclusière, agrandie et con-
venablement aménagée, pourra recevoir en
éïe touristes et promeneurs,
Nombreux seront les travaux de repavage
rue des Chiens, rue des Boudeurs, rue Rave
lijn, rue de la Bouche, Marché aux vieux
habits, rue des Halles, de la Lune, du vieux
Lapin, 's Heere Jan,St® Godeliève;du Canon,
de Haerne et boulevard de la Station. Ceci
indépendamment des travaux de réfection
ordinaires.
L'empierrement du Paddevijverstraat coü-
tera 6240 fr. et, tout en donnant satisfaction
aux riverains, rendra l'accès au stand tout a
fait praticable. Des refections a différents
chemins absorbent encore 2400 fr. Ajoutons
encore le déplacement de la balance publique
nécessité par suite des inconvénients que
présente pour les Halles sa proximité.
Une telle série de travaux constitue ce
qu'on peut appeler du pain sur la planche
pour les ouvriers et cela pour longtemps.
II contribuent a faire, de plus en plus,
d'Ypres une ville belle et saine entre toutes.
Une cérémonie peu fréquente a eu lieu,
Vendredi a neuf heures du matin, a l'église
des Garmes déchaussés. La plus importante
des deux cloches devait être remplacée, et
avant d'être hissée dans le clocheton, elle a
1
VILLE D'YPRES
Séance publique
du Samedi 3i décembre igio.
La séance s'ouvre a 5 heures sous la pré-
sidence de M. Co'aert, bourgmestre.
Présents MM. Fraeijs et Vandenboo-
gaerde, échevins Fiers, Vanderghote.D'Hu-
vettere, Bouquet, Sobry, lweins d'Eeck-
houtte, Lemahieu, Biebuyck, Begerem,
conseillers Vander Donckt, secrétaire com
munal.
Le procè?-verbal de la séance précédente
ne dome lieu a aucune observation.
Adjudication des étaux a la Halle a. viande
Le conseil, après avoir admis l'urgence,
approuve a l'unanimité 1'adjudication a
la quelle Ie collége échevinal vient da procé
der pour la location des étaux de la bouche-
rie. Vingt-un étaux sur vicgt-huit or.t
trouvé preneur le produit global do 1'adju
dication est de 2 100 fr., soit 100 francs de
Hospices civils dépót du budget de ign.
Le budget est renvoyé en section.
Bureau de bienfaisancelibéralités pour
concessions de sépultures.
Les chiffres proposés par l'administration
charitable sont adoptés.
Bibliothèquebudget ign.
M. le Président donne lecture d'une lettre
par laquelle M. le président de la commis
sion de la bibliothèque sollicite le maintien
pour l'année 1911 du subside spécial destiné
a regarnir la bibliothèque populaire et de-
mande que l'admiaistration communale
prentte dorénavant a sa charge le traitement
du concierge.
Le conseil fait droit a cette double de-
mande. Ainsi augmenté le budget se balance
par 1.782.81 fr. en recettes et en dépenses.
M. le Président fait remarquer que tous
les f'rais resultant des bibliothèques publi
que et populaire sont exclusivement sup-
portés par la ville.
Ecole moyenne deVEtat budget ign
En recettes et en dépeuses, 34.226 fr. 33,
dont 32.135 pour les traitements du per
sonnel. L'Etat intervient a raison de 4 000
francs.
Finances cornmunales
budget communal igii.
M. le Président dit que pour défïérer au
désir exprimé par la presse, un exemplaire
du budget a été reinis a chaque membre. La
population, au 31 décembre 1909, s'élevait
a 17.287 habitants. Une augmentation est a
prévoir pour 1910, le nombre des décès
étant moindre cette anuée. II est permis de
croire que i'GEuvre de la Goutte de Lait n'est
pas étrangère a cette diminution.
Le Conseil vote le budget parparagraphes.
En voici les totaux. Au fur et a mesure
de la discussion nous noterons les chiffres
les plus intéressants ou les articles nou-
veaux.
Recettes extraordinaires. l.Résultat des
exercices antérieurs: 150,936 fr.21§2.Rap-
pel et régularisation de diverses recettes
13.805 fr.32; 3. Recettes nouvelles:97.S27
fr.Total desrecettes extraordinaires,262.068
fr. 53.
Recettes ordinaires: 1. Fonds communal
eiimpots: 231.391 fr. 71. §2. Propriétés
cornmunales18 093 f(. 32 3. Kevenu.
defondatioDS 5.220 fr. 35 4-
produits divers 54.150 fr. 5.Comme'C?,
industrie: 20.102 fr. §0. Instruction pu
blique 30.400 fr. 7. Beaux-Arts, scien
ces, lettres 2 681 fr. 8 Recettes pour
ordre et diverses 19.693 fr. 45. Total des
recettes ordinaires 381.732 fr. 83.
Dépenses ordinaires 1. Administration
centrale 45.750 fr. 2. Propriétés corn
munales 16.470 Ir. 3. Commerce, in
dustrie 31.750 fr. 15 4.Süreté publique.
52.510 fr. 5. Voirte, hygiène publique
35 150 fr. 6. Service des inhumations
8 000 fr. 7. Culte 2.600 fr. 8. Iu
struction publique: 72 663 fr. 65; 9. Beaux-
Arts, sciences, lettres 17.849 fr. 55 10.
Fondations 4.017 fr. 35, 11. Dette c®m-
munale 33.480 fr. 12. Pensions, grati
fications 16.495 fr. 75 13. Fêtes publi-
ques, théatre 4.500 ir. 14. Dépenses
pour ordre et diverses24,682 Ir. 28. iolal
des dépenses ordiuaires 366.418 Ir. 73.
Service ordinaire. Récapitulation. Recettes
ordinaires 381 731 fr. 38 dépenses ordi
naires 366.418 fr. 73. Excédent 15.813
fr. 10.
Dépenses extraordinaires 1. Rappel et
régularisation de crédits alloués 95.564 fr.
29 2. Cré fits nouveaux 177.735 fr. 39.
Total273.299 fr. 68.
A- cun membre n'ayant demandé la parole
dans la discussion géaérale du budget, il est
immédiatement procédé a l'examen des ar
ticles.
Le chapitre des recettes ordinaires et
extraordinaires ne donne lieu qua de
rarc-s observations.A propos du cimetière,
M. Bouquet s8 fait l'écho d'une piainte qui
a été formulée la suite de3 dégats causes
a un monument funeraire. M. le Président
répond que toutes les mesures ont été prises
pour óviter le retour de faits de ce genre.
Au chapitre des dépenses ordinaires, di
verses augmentations sont prévues pour le
personnel de l'administration centrals, con-
formément aux barêmes établis.
M. le Président fait observer que dans les
dépenses éventuelles et inaprévues pour
lesquels on prévut un crédit de 1400 fr.
n'ont jamais figure d'honoraires d avocat
quand il y a eu lieu de plaider pour la ville.
Lorsqu'un membre du collége ou du con
seil plaide pour la ville, ce doit être gratui-
tement le Jour oü l'administration aura
recours a un avocat n'appartenant pas au
conseil, il faudra Thonorer et cette dépense
fara l'objet d'ua article spécial du budget.
A l'article relatif aux promenades, Jardins
et plantations, M. B'gerem demande s'il n'y
aurait pas moyen de remeitre lej^rdin pu
blic en état.
M. le Bourgmestre. Nous l'avons fait
perte.
L'an dernier quelques arbres ont été gra-
vement endommagés par la foudre. Nous
avons têché de les sauver. Aujourd'hui nous
avons coasulté M. Buyssens, directeur des
plantations de la ville de Bruxelles, auquel
nous devons la conservation des ormes de
nos boulevards extérieurs. Nous attendons
son avis sur ce qu'il y aurait a faire au
jardin public.
A 1 article suivant, M. D'Huvettere de-
mande la parole pour renouveler ses obser
vations relativement èi l'horloge du beffroi.
Quand aurons-nous uue amélioration no
table
M. le Bourgmestre. La question a été
examinee a fond et les améliorations néces
saires ont été faites. Un électricien a été
chargé de renouveler tous les fils qui relient
l'horloge du beffroi au régulateur depuis
lors j'ai pu constater que la difference de 6
k 7 minutes entre l'heure de la ville et cells
de la gare est constante.
Le crédit ordinaire pour l'entretien de la
voirie est porié de 2000 a 4,000 fr.
M. D'Huvettere rappelle l'état du chgmin
compris entre la gare et le village de Zille
beke, ainsi que la question des eaux. Une
commission spéciale a siégé pendant deux
ans pourchercher uue solution. On a annon
cé une décisioa pour le mois de janvier. Je
ne vois pas de somme inscrite pour l'achat
de machines et désire en connaitre le motif.
M. le Président, rópondant au premier
point,dit qu'il y aura lien do faire une grande
réfection. A moins do rehausser et de repa-
ver, ce sera toujours a recommencer. En
attendant que nous executions ce grand
travail, nous donnerons satisfaction en fai
sant uue réfection provisoire.
Quant au second point, nous avons chargé
un ingénieur de 1 etude de cette question,
après l'avoir exatninée nous-mêmes. Nous
consulterons la commission en janvier, et
alors nous voterons le crédit.
M. D'Huvettere. Oü comptez-vous le
prendre
M. le Président. Nous pouvons le pren
dre sur 1'emprunt; nous ne pouvons pas tout
prendre sur nos recettes ordinaires.
M. D'Huvettere. La rue dite Kauwe-
kynstraat a besoin d'être repiquée. Je n'ai
rien vu a ce sujet.
M. Fraeijs. Ce travail est prévu.
Un subside de 4000 fr. est voté pou
1 oeuvre de la Goutte de Lait
A propos du theatre, M.le presiden, j.,
que c'est la dernière annèe que la
vill
ate
payer le loyer de la salle de spectacle^s?
approbation par le conseil, le collége a ÏUf
- kia I. 0 r'^Sn.
cié l'achat de tout le bloc du Parna
Ssushof
pour la somme de 50 000 fr., frais Com
Les frais de restauration, tant i'ntép"
qu'extérieurs, s'e'lèveront a environ 30 0Q
L'aspect sera modifie' entirèrement et
celui d un élégant hotel Louis XV; a 1
eu^s
sea
du cöté de l'église St-Martin, il y aura
surmonté d'tin balcon. La salle elle-
entrée
Uti abti
er les
re att
sera trés convenable. Je propose d'afficb
plans a l'hotel-de ville pour permettf
public de les apprécier.
M. Sobry propose de supprimer y
subside accordé par la ville aux trouD 6
étrangères venant jouer au théatre, les socj
tés de la ville ne jouissant pas de cette faveur"
M. D'Huvettere. Dans ces conditions
ne viendra plus de troupes étrangères San''
vouloir discréditer les sociétés dramatiquejS
de la ville, il faut reconnaitre cependant qde
les professionnels ont un talent bien
rieur.
M. Sobry,
supè.
Dans d'autres villes
ce sub-
side n'est pas accordé. Le public doit payer
jui-même ses plaisirs.
M. le président. Nous sommes dan
une ville oü heureusement le francais est
encore en faveur. Les deux langues sont mi
ses ici sur le même pied et c'est ainsi qu'q
doit en être. II n'est pas mauvais de soutenir
un peu la langue francaise dans une ville oü
tantdejeunes gens doivent se rendre en
France pour travailler.
M. Begerem. Si des sociétés yproises
demandent aussi la salle
M. le président. Elle serait accorde'e
avec feu et lumière, mais sans subside, sauf
toute fois, pour des répétitions.
A suiure.
Par ar. r. du 14 Décembre 1910, M. Bos-
saert H., avocat a Ypres, est nommé mem-
bi e de la commission administrative de Tins-
titution royale de Messines, pour un nouveau
terne de sept années, qui expirera le 31
Décembre 1917.
M. Dieryckx. a Ypres, membre de la
commission administrative de la prison, est
maintenue, en cette qualité, pour un terene
de six an3.
Déctration civique. La croix del"
classe estdécernée a M. Beesau J., membre
du Bureau de bienfaisance d'Ypres. La
médaille de lre classe est décernée a M. Van-
denb rghe P., président du même bureau,
Une coquille s'est glissée parmi trente-
six autres dans notre dernier numéro;
une coquilleassez réussie, sans doute, comme
telle, mais déplorablement malencontreuse,
paree que de nature a brouiller entre eux
deux excellents amis, l'un Yprois, l'autre,...
aussi.
Hêtons nous de dire cependant que ces
deux amis ont trop l'expérience de ces petites
misères et de eet envers d'un trés noble
métier pour ne pas flairer la coquille partout
oü elle se cache, et pour semouvoir outre
rnesure des mauvais tours qu'elle leur joue.
Pour notre part, après avoir un instan
regretté la coquille, nous n'avons pas tardé a
la bénirbeata coquilla persuadé qu'elle
nous vaudra, de la part de sa principale vic
tims, un intéressant article sur les INCU-
NABLES.
Quand notre savant bibliophile nous aura
signalé la valeur de quelques incunables, on
comprendra mieux qu'il soit possible deles
transformer en 1MMEUBLES et onsera
plus indulgent pour les fautes, sinon des
correcteurs, du moins des typographes,
moins lettrés.
Sans compter que nous y sommes parfois
pour quelque chose. Si notre écriture était
plus soignée, elle serait mieux déchiffrée.
Oui, mea culpa, si c'est le cas.
Mais tout de même, felix culpa
Toux - Rhume - Pastilles Keating voir aux annonces.
BURGERSTAND VAN YPER
Verklar. van 30 Dec. 1910 tot deu 6 Jan. D"
Geboorten
Gbys Léonce, Beluikstraat
Salomé Clara, Boesinghestraat.
Wouls Augusta, Poperingheslraat.
Dekeyser Albert, Waterkasteelstraat.
Huwelijk
Verhaeghe Arthur, soldaat bij het 1® rej^
ment jagers te peerd aan de rijschool, en Ver
Maria, naaister beiden te Yper.
Sterfgevallen ruiefeyi
Delva Isidoor, 59 jz. b. echtgen. Po'
Marie, Lange Thouioutstraat.
Decap Gustave, 1 1/2 j„ Kanonstraat.
Six Edouard, 82 j., landwerker, echtgt-
kaert Rosalie, Zillebekestraat.
Cober Celine, 80 jkloosterlinge, onge
Bollingstraat. [raa|.
Roscamp Tbeophile, 10 maanden Nee
Kesteloot Maria, 1 j., Pilckemstraat.
Blomme Isidoor, 63 j., landwerker,
Deroo Eugenie, Zonnebekesteenweg.
Cooren Angela, 8 dagen, Sehultelaar
Rosseel Julia, 1 1[2 j., Bukkerstraat.
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