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m m
c s e' e m m, m m es m e
L'Hiver 1910-191S
sera-t-il rigoureux
La Ligue du Denier des Eeoles
In article de Ia princesse
Stéphanie de Belgique
sur ienseignement moderne.
I
I
devant 1'hópilal. Eile restera devant les Hal
les, mais a quelques metres plus loin, de
facon a ne pouvoir nuire d'aucune facon, au
monument. Une somme de 2000 fr. est pré j
vu pour ce travail.
Une somme de 2400 fr. est votée pour
recharger les chemins vicinaux empierrés
nos 8, 10, 11 et 16. i!
Les égoöts suivants sont également prévus
au budget boulevard de la Station (entre la
rue du Fosse et la rue Capron, fr. 786), rue
du Chevalier Jean (fr. 583.5o) et rue du
Lombard (fr. 1.829.)
Les riverains du cóté-Nord du cimetière
St-Jacques ont demandé l'établissement d'un
trottoir, le travail devient particulièrement
nécessaire ou moment 011 la circulation sera
rendue difficile par suite des travaux de res-
tauration a la tour de cette église. Le crédit
nécessaire est adopté.
Le crédit de 5o.ooo fr. inscrit pour l'achat
du Parnassushof donne lieu, de la part de
M. Begerem, a un vote négatif qu'il motive
II n'est nullement hostile aux transforma
tions proposées, mais il estime que ce n'est
qu'une demi-mesure. II aurait voulu voter un
crédit même supérieur, craignant que ceci ne
sera pas suffissant. L'accès reste difficile et le
danger d'incendie subsiste. On aurait égale'
inent mieux fait au point de vue esthétique
en achetant le Panier d'Orpour le
de'molir.
M. le président. Le projet du collége
est de dégager le cloitre et la salle de specta
cle. Une chose n'empêchera done pas Fautre
C'est un commencement. J'espère pouvoir
proposer d'acquérir le restant.
M.le président annonce que le sixième que
l'on escomptait de la part du ministère de la
Guerre dans les frais du stand, ne pourra pas
être accordé. Ostende seul a recu cette part
d'intervention. En réponse a la lettr© récem
ment écrite par lui, et par laquelle il faisan
valoir les lourdes charges résultant de nos
restaurations, il a regu personnellement une
lettre comme député et une autre leïtre admi
nistrative. Ces lettres qui sont datées du 24
Décembre ëtablissent que la régie générale-
ment admise est de ne pas accorder de sub
side a concurrence du sixième. Ceci, fait re-
marquer M. le président, est cependant en
contradiction avec ce qui avait été dit par M.
le ministre de l'Intérieur. Des considérations
sont émises par le ministre, au sujet de la
valeur du terrain, trouvée excessive, et l'inu-
tilité d'une plaine d'exercices.
Le ministre declare en terminant qu'il a
décidé a élever jusqu a i5ooo fr.le quantum
du subside habituellement accordé, a condi
tion que l'armée et la gendarmerie puissent
librement faire usage du stand moyennant
une redevance annuelle de 200 fr.
Un premier crédit de 3o.ooo fr. est inscrit
pour la création du stand.
Certaines infiltrations s'étant produites
aux nouvelles digues de 1 étang de Zillebeke,
il y aura lieu de fortifier celles-ci.Une som
me de 1000 fr. est voté* a eet eflèt.
L'administration de* Hospices sollicite
un subside pour Ia restauration de plusieurs
fjgades rue d« Lille.
L'immeuole Bayen a déja été parfaifement
restauré. Quoique le patrimoine des pauvres
ne doive pas servir a des travaux de luxe,
j estime qu il y a lieu de ne pas voir seulement
une question d esthétique dans ces travaux.
Ceux-ci forment le goüt de l'ouvrier qui
s eve ainsi dans la société. Ces restaura
tions auront aussi pour effet de diminuer,
paria suite, les frais dentretien. Les immeu-
bles de la rue de Menin, dont M. Iweins
d'Eeckhoutte a jadis préconisé la restauration,
seront egalement restaurés d'ici quelques
années.
MVanderghote voudrait attirer l'attention
des Hospices sur les murs des maisoas üe la
rue de Cassel.
M. D'Huvettere. Je ne vois pas le motif j
de subsidier les Hospices, alors que les parti
culier* fofit partout ces travaux a leurs frais
pour I'honneur.
M. le président répond qu'a Bruges et en
d autres villes, on est entré dans la plus large
voie des subsides.
La villeest la première intéressée a ce que
les restaurations soient kien faites.
M. Begerem demande un subside de
1000 fr. pour l'organisation de l'Exposition
des arts et métiers au mois d'aoüt prochain
par le Burgersbond Le subside est voté.
A la demande de M. Fraeijs, le conseil
vote un crédit de 5oo fr. pour permettre a
l'Ecole industrielle de participer a cette
exposition.
M. l'échevin Fraeijs demande un crédit
de 1000 fr. pour la mise en état du pavage
du Quai. Adopté.
A la demande de M.Bouquet un crédit
de 1000 fr. est voté pour la fête nationale du
21 juillet.
M. Sobry demande pour qu'on repave
le plus tot possible la rue du Lombard.
M. D'Huvettere s'étonne qu'aucun cré
dit n'ait été prévu pour l'acquisition de Fan-
cienne boulangerie militaire. II renouvelle la
demande qu'il a faite il y a quelques années
pour l'achat d un tombereau-arrosoir.
M. le président répond quant au premier
point que, suivant les prévisions, le prix d'a-
chat ne devra pas être payé en 1911. Quant
au second point, le collége Ucherade donner
satisfaction a l'honorable membre.
L'ensemble du budget est adopté a
l'unanimité.
Fonds de chómage-; réglementation.
M. Biebuyck donne lecture du projet de
règlement qu'il a déposé et qui a été a plu
sieurs reprises discuté en sections.
Chacun des articles est adopté
M. Bouquet declare s'abstenir paree que
d'après le règlement,le fonds de chómage ne
pourra bénéficier aux ouvriers ou employés
affiliés k une mutualité.
MBiebuyck répond que la réglementation
adoptée doit tenir compte de la législation
existante or, les sociétés de secours mutuels
reconnues ne sont pas admises a faire de
l'assurance mutuellc contre le chómage. M
Bouquet voudrait done une impossibilité.
Le règlement est adopté a l'unanimité,
moins l'abstention de M. Bouquet.
La séance publique est levée a 7 1/2 heures.
De divers cótés, l'avis a été émis, en ces
derniers temps, que l'hiver 1910-1911, qui a
commencé le 22 décembre, Is 5 heures du
soir, sera particulièrement rigoureux. Les
paysans qui, comme on sait, ont sur ces
questions des vu:s particulières inspirées par
la tradition, laquelle concrétise souvent, sous
une forme pittoresque, des faits d'observation
confirmés ensuite paria science officitllc
se montrent, notamment, inquiets sur Failure
que va prendre le temps au cours du mois de
janvier, et nous avons recueilli de divers
cótés l'écho de pareilles craintes.
En général, dans le public, ce sentiment
provient surtout de ce que nous n'avons plus
eu d'hivers particulièrement rigoureux depuis
quinze ans et que celui de 1909-1910 a été
exceptionnellement doux. S'il est vrai qu'une
exception ou même une suite d'hivers froids
n'aurait rien d'extraordinaire en ce moment,
il est bon de remaiauer, d'autre part, qu'en
météorologie, oü les faits s'encbainent étroi-
tenient et ou les facteurs producteurs de si
tuations oot généralement une action pro
gressive, la regie de la continuité est toujonrs
de mise. II y a plus de chances que le temps
de demain ressemble a celui d'aujourd'hui,
qu'il n'en difïère, et le pionosiiqueur qui,
sans tenir compte d'aucun autre élément,
aurait appliqué ce principe la semaine der-
nière par exemple, a la pre'vision quotidienne
du temps, aurait parfaitement réussi.
r#v
Les partisans de la théorie solaire, qui
croient que l'activité de l'astre du jour, dont
la période est de onze acs environ, exerce
une influence directe sur le temps dans nos
contrées, ont également des raisons pour
pre'dire a partir de cette année une période
froide. Le minimum de l'activité solaire
tombe, en effet, vers !e milieu de 1911. Con-
sidérée, toutefois, a un point de vue critique,
cette théorie ne tient pas. II est vrai, saus
doute, que l'intensité plus ou moins grande
de la radiation solaire doit exercer une
influence sur le climat de la planète Terre,
mois on ne voit pas bien pourquoi elle se
localiserait précisément dans ce bien petit
angle de notre globe occupé par le centre de
la civilisation.
Si l'on veut étudier rationnelkment cette
influence, il faut comparer la temperature
annuelle d'un trés grand nombre de lieux
répartis a la surface de toute la terre a la
température normale, moyenne de ces mêmes
lieux et mettre en regard les écarts positifs et
négatifs.
M. Arctowski s'est livré récemment a un j
travail de cette espèce pour la période décen- j
nale 1891-1900 et pour 804 stations, dont
490 en Europe, 97 en Asie, 38 en Afrique,
i3q dans les deux Amériques et 45 en Aus
tralie. Eh 1 bien, de la comparaison raisonnée
de plus de 20.000 chiffres, réunis de cette
fa^on, il ressort que, considérée dans son
ensemble, la température de l'atmosphère a
la surface de la terre a été effectivement plus
élevée de 1896 a 1900 que pendant le lustre
1891 a 1895, mais que, pour le globe entic-r,
la diflérence ne se chiffre que par deux a cinq
dixièmes de degré centigrade 1
Les écarts de température entre les diver-
ses parties de la terre se compensent done
continuellement, ce qui est d'ailleurs indiqué
depuis longtemps par Ie fait bien connu que
quand on cuit a New-York, on gèle souvent
a Lille, et vice versa. Comme le soleil, en
tout état de cause, ne peut souffier a la fois et
le froid et le chaud, il faut bien renoncer a
lui faire jouer un róle actif dans la météoro
logie terrestre et étudier plutót les influences
locales qui exercent une action bien plus con
siderable sur le temps dans une région
donnée.
Or, justement, l'aunonce d'un biver froid
en Europe, basée sur des fondements scien-
tifiques sérieux s'inspiiant ds ces influences
locales, vient d être publiée par un savant
allemand, qui n'est pas le premier venu, le
docteur Habenicht, attaché au célèbre insti-
tut géographique de Julius Perthes; a
Gotha, et qui s'est fait mie véritable spécia
lité des synthèses météorologiques.
Voici sur quoi le dooteur Habenicht base
son pronostic. On sait que les grands froids
d'hiver sont produits par la foimation et la
persistance sur l'Europe de zonns jde haute
pression barométrique mesuraut le poids de
l'atmosphère ou, co qui ravient;'au même,
la hauteur de la couche d'air qui le sur-
monte, si le baromètre est élevé sur une
grande partie de l'Europe, cela signifie
qu i! existe au dessus de ce continent une
espèce de montagnes d'aird'cü Fair
s écoule avec une iaiblo vifesse, ou reste a
létat de stagnation presque compléte.
Comme Fair humide, doux et chargé de
nudges, nous vient toujours de I'Atlantique,
les anticyclones arrêtent lesdits nuages et,
en hiver, les regions oü i!s règnent sont
signalées par un ciel serein qui, joint a la
tranqaillité de 1 air, provoque un rayonne-
ment intense, un déperdition rapide de la
cbalear du sol. Pour peu que pareille situa
tion se prolonge, le froid devient trés vif
En hiver, les zones de haute pression
viennent presque toujours du Nord ou de
la Sibérie. D'au're part, les anticyclones
d'hiver sont le plus souvent refouiós ou dé
fruits par les minima baroinétriques et
tempêtes venant da l'Océan et qui vont de
l'ouest a 1'est. Its provoquent des vents du
sud, du sud-ouest ou de l'ouest qui sont
doux, humides et nous amènent la pluie.
C'est ainsi que la douceur, l'humidité, et
la pluviosité de novembre o&t été produites
psr une succession presque ininterrompue
de minima vsnus de l'Océan atlaniique et
qui ont empêché tout anticyclone de se
maintenir de fagoa un ^peu permanente sur
l'Europe.
On comprend done que la connaissance
des lois si elles existent qui diri <ent la
marche des minima et maxima barométri-
ques doit permettre de determiner a l'avance
le temps qu'il fait. En réalité, c est sur des
probabilités de ce genre qu'est basée
ectueliement la prévision scientifiquo en
usage dans les observatoires.
Or, le docteur Habenicht a romarqué
ou cru remarquer que ladite marche est
influence©, l'hiver, et pour ce qui concerue
l'Europe, par deux facteurs importants.
Daprès lui, !a distribution uniforme de la
température dans Fair du Gulf-Stream em-
pêcberait les minima barométiiques de
I'Atlantique Nord d'arriver aux cót: s euro-
péennes, et d'autre part l'exteusion des
masses de glace entre lo cap Nord et le
Spitzbei'g favoriserait la marche vers
l'ouest des anticyclones da la Sibérie. II
sufflrait dorrfe que ces deux conditions, qui
sont assez permanentes, soient lóalisées a
la fin de l'automne pour qu'on puisse pré- j
dire que l'hiver suivant sera marqué, en I
Europe, par une certaine rareté de minima 5
barométriques et une plus grande frequence
d'anticyclonc-s, et que par suite, las condi- j
tions nécessaires a la production de froids I
prolongés se tiouveront réunies.
Quant a l'effet du Gulf Stream, il est plus 5
problématique, semble t-il. Plusieurs sa- I
vai ts ont prétendu en effet, et avec d'assez
bonnes raisons, qua ce courant, qui part
du golfe du Mexiqus pour ee répandre jus-
que sur les cótes norvégiennes en laigcant
les lies britanniques, 11 est pas, dans la cli-
Neus avons parlé des ravages de l'école
neutre et signalé le remède a employer pour
la combattre. A ce point de vue, notons que
par la Ligue du Denier des Ecoles, floris
sante en plusieurs endroits, les catholiques
ont puissammeut contribué a la solution du
problème de l'école chrétienne. Notamment
a Gand, a Bruxelles, a Tournai, a Anvers,
oü nos amis ont collecté sou par sou la
somme d'un million. A Namur la Ligue
créée le 18 juillet 1909 tenait récemment sa
première assemblée générale a laquelle M.
Woeste avait accepts d'apporter le concours
de son éloquence. La ?éunion, que présidait
S. G. Mgr Heylen, fut des plus brillantes et
Féminect ministre d'Etat y tut longuement
acclamé.
C'est avcc raison d'ailleurs, car nul plus
que lui ne symbolise mieux le parti catholi-
que, avec plus d'autorité, plus d énergie
paree que nu! parini nous ne jouit de plus de
I prestige et de force morale pour rallier a
liiée calholique tous les esprits et teus les
coeuis. La clairvoyance de M. Woeste, la
logique de sa coaduite Font fait un chef
admirable don; nous subissons l'ascendant
et dont nous suivocs les conseils. Tous les
catholiques font de même et les faits sont ia
pour prouver que nous n'avons pas tort.
Fariant a cette jeunes e qui l'acclamait,
M. Woeste ditWoeste est mortel, mais
les principes qu'il repréeente ne périront
pas et il ajoute
Un denier pour les écoles catholiques,
c est bien peu de chose, et l'on ne vous de
mande que cela. Je vous demande plus, jo
vous demande de multiplier vos libéralités.
La société est malade. Ella est battue en
brècbe pai Fincrédulité et les doctrines
malsaines. II faut faire votre devoir et le
défendre.
Vous avez la foi. Vous ne l'avez pas seu
lement pour vous,mais aussi pour les autres.
En enrichissant ceux-ci, vous vous enrichi-
rez vous-mêmes (Appl.).
Pèrea et mères chrétiens, vous avez une
grande sollicitude pour vos enfants mais ne
savez-vous pas qu'a cóté de ce3 enfants bénis
et choyés, il y en a une foule d'autres moiu3
favorisé Je vous demande de faiie, par
vous-mêmes ou par les écoles, ca que la
situation de ces enfants réclame.
Bonnez-leur, certes, plus que Is «denier».
Tous, donnez-leur vos efforts et votre dé-
vouement. Et vous, Mesdames, dites, comme
i la priocesst» Victoria a qui on allait offi ir la
j couronne d'Angleterre «Je serai bonne
i Fondons des écoles. Même dans des loca-
j lités bostiles, elle prospèrent. Pourquoi
Paree que s'il est des pères qui votent mal,
f vsulent pour tan t élever cbrétiennement
j leurs enfants.
I Puis, pour que les enfants nous restent, il
i faut développcr les patronages, lts écoles
i d adultes, les cercles ouvriers, les mutuaii-
i tés.
Enrolons-nous done dans des oeuvres
catholiques. Jamais il n'y aura assez de dé-
vouements. Intéressons-no; s de prés aux
écoles. Donnons-leur des ressources. Amé-
S liorons-les toujours, dès aujourd'bui et non
seulemgnt Ie jour oti nos adversaires se-
S raient au pouvoir.
M. Woeste préconisé aussi Finstitution
I d oeuvres extra-scclaire3 soupe, vêtements,
vacances, etc. II fait l'éloge du Denier
sance ou par leur propre travail. Ce ne sont
la, dit-elle, que manque d'éducation, de
même que h dégout que beaucoup professent
a l'égard de tout travail, sous quelque forme
que ce soit, et qui le considèrent comme
degradant.
Dans les hautes spheres sociales, continue
la princesse, les hommes s'occupent plus de
remplir leurs devoirs que les femmes, qui
généralement ne rec'nerchent que distractions,
liberté, coquetterie et emancipation, parce
qu'on ne leur a pas appris a appre'eier le beau
cóté du devoir accompli.
II en est ainsi a tous les degrés de l'échelle
sociale jusque dans les palais des riches et
des puissants.
On y trouve malheureusementtropsouvent
l'orgueil, la fierté, l'avarice, la morgue, et
une soif insatiable de jouir de, la vie. Les
titres, le pouvoir, les honneurs et l'argent
tournent la tête a beaucoup, qui s'imaginent
appartenir a une autre sphère de l'humanité
et se croient placés si haut au-dessus des
autres, que tout leur est permis tout man
que d'égards, toute mauvaise action, jusqu'a
ce que l'heure sonne oü le voile qui leur a
cache' la réalité se dechire, souvent trop tard
malheuieusement et pour le malheur des
families et des peoples.
La aussi c'est la faute a l'éducation, parce
que dans cette classe de la societe on néglig©
trop souvent d'inculquer aux enfants les
principes puissants qui feraient d'eux de vrais
hommes, parce qu'on les élève dans des idéés
fausscs, qu'on encombre leur cerveau de
cnoses inutiles au lieu d'éiuquer leur atne.
matologie de i Europe nord-occidentaie, le yacances> el°- U fait l'éloge du Denier des
puissant facteur qu'on s'est imagine Olte I écoles Namur et demande plus d'efibrts
i encore. II lait appel aux pères et mères
chrétiens, aux jeuues gens.
On a applaudi avec enthousiasme ce ma-
gnifique discours. Mgr Heylen remercia l'ora-
teur et calui-ci jusqu'au moment de son
depart fut 1 objet de manifestations enthou
siaste.1? et triomphales.
li 13 fl H f3
La princesse Stéphanie publiï dans Ia
Nouvelle Presse Libre de Vienne, un article
traitant de l'éducation.
La princesse considère l'éducation comme
un devoirdémocratique. L'éducation, dit elle,
ne doit connaitre aucune difference de nais-
sance, et dans chaque pays civilisé elle devrait
jouer le ió!e le plus important dans la vie de
chaque individu, car d'elle depend parfois
tout ce qui est e'quilibre et qu'on appelle
bonheur. La 011 on la négligé, nous trouvons
le vice, la légèreté, le mécontentement, la
fierté, la suffisance, l'autoritarisme, l'injus
tice, la haine et tous les autre bas sentiments
qui transforment la vie en un véritable enfer.
Appliquée rationnellement, l'éducation de
vrait assurer l'ordre dans les Etats et la pros-
périté, amoindrir la misère et le mal.
La princesses'e'lève ensuitecontre la course
insensée a la jouissance, qui caractérise notre
époque, l'égoïsme sans bornes qui envahit de
plus en plus toutes les couches sociales, le
manque de principes et de religion, la haine
du travail et le manque d'idéal, contre ia
médisance et 1 envie de tous ceux occupant
des situations élevées, que ce soit par nais-
opinion fut défendue, dès 1845, par Is pro-
fusseur Lenz, ds Saint-Pétersbourg, ot était
basée sur les observations d'uue longue
croisière dans I'Atlantique que ce savant
avait eutreprise en 1825-I828.
La doctrine de Lenz est que toutes les
portions protondes des grands bassins océa-
niques en communication avec les zones
poiaires sont occupées par de l'eau polaire
qui coule lentement, mais constammsnt,
vers l'équateur, tandis qu'inversement Ja
couche supertieielle de l'eau equatoriale
est amenée vers les poles.
Quoi qu il en soit de ces théorie3, le doc
teur Habenicht a'en a cure, et il base sa
prévision sur des vues empiriques peut-
être, mais appuyées sur dos faits Avec
un courage et une franchise vraiment
scientifiques, il affirme que si l'hiver de
1910-11 n'est pas considérablement plus ri
goureux que la moyenne de ces dernières
années, il avouera lui même qu'il a accordé
une influence exagéréa aux facteurs météo
rologiques sur lesq iela il établit son pro
nostic et que les remarquables correlations
qu'il a observées sont simplement le résui-
tat du hasard. II considère en tout cas
1 experience actuelle comme décieive.
Le cours des événements seul peut lui
donner tort ou raison. Ayant noté les faits
en présence, qui nous ont paru de uature
a pouvoir intéresser nos lecteurs, nous at-
tendrons sans impatience, pour en repar-
icr..., l'étéprochain,
Toux - Rliume - Pastilles Keating, voir aux annonces,
Les grands et les puissants d'un pays se
doivent a la nation.
Qn devrait ne pouvoir qu'admirer les faits
et gestes de ceuxquioccupentlapremièreplace
dans la société au lieu de devoir se détourner
d'eux avec regret, sinon avec de'goüt.
Voila ce qu'il faudrait apprendre a la jeu-
nesse et le lui faire entrer dans la chair et dans
le sang.
A une époque comme la nótre, oü beau
coup guettent pour pouvoir adresser des re-
proches aux membres des dynasties, a l'aris-
tocratie, aux p iirsants et aux riches, ceux-c
devraient surtout se garder de commettre
des actes pouvant agiter les esprits et provo-
quer la colère du peupïe.
Tel un phare qui, sur la cóte, en dépit de
la tempête, envoic au loin ses rayons, pour
guider les navires, les actes des hautes et des
plus hautes personnalités devraient, malgré
les intrigues et les sollicitations, répandre le
bonheur et la joie, et servir d'exemple a
l'humanité.
Parents, éducateurs et instituteurs, que
cela soit votre but. Une éducation rationne'le,
conforme a toutes les classes de la société,
et qui s'occupe du coeur et de l'esprit comme
du corps, manque totalement.
On attribue trop d'importance dans nos
écoles modernes a l'enseignement propre-
ment dit, qui, ceptndant, n'en est pas mo:ns
incomplet. Les enfants n'ont pas le temps
de digérer tout ce qu'on leur epprend ce
j qu'il faudrait avant tout, et par tous les
i nloyens leur faire comprendre, ce sont les
principes fondamentaux de l'éducation l'hy-
giène et le savoir-vivre, une foi inébranlable,
j les sentiments humanitaires, l'altruisme et
la pitié. Ce qu il faut, c'est éveiller en eux la
joie du beau qui, avec la joie du bon, forme
le bonheur.
En ce qui concerne plus particulièrement
i les fllles, la princesse souhaite de leur voir
enseigner tout ce qui peut faire d'elles de
j Pa 1 faites ménageres il faudrait également
j leur inculquerles principes pratiques de la
vie, ainsi que la valeur du temps, comm
celle de 1 argent. Les écoles qui ne sont que
j des centres d'enseignement, sans être des
centres d'éducation, n'ont aujourd'hui plus
aucune valeur. Elle ne donnent aux enfants
aucun soutien moral et ne leur apprennent
"en des nécessités de la vie pratique.
I En concluant, la princesse dit que le sys-
tème d'enseignement et d'éducation actuel
rotarde d un siècle et a besoin d'être entière-
I ment transformé.
BURGERSTAND van YPER
Verklaringen van den 6 tot den 13 Jan. 1911.
Geboorten
Ilof Geeorges, Surmont de Volsbergheslraal.
Steyaert Gaston, fleere Janstraat.
Raeckelboom Germaine, St Jacobstraat.
Knockaert Daniel, Eigen Ileerdstraat.
Deprost Yvonne, St Maartensklooster.
Boone Maria, Maloulaan.
Thitcpa Gerardine, Veemarkt.
Bonte Georges, Bukkerstraat.
Velghe Valère, O. L. Vrouwstraat.
Barbry Ju lien, Kanonstraat.
Verleur August, Grimmiuckstraat.
V oennanek Helena, Cartonstraat.
Huwelijken
Vanackere Victor, postklerk en Louwaeue
Ircna, z. b. beiden te Ypcr.
1 Samyn Emile, wachtmeester bij het 3e regt
YperrS' 16 B''Ugge' en Boulten Z°ë, z b. te
Sterfgevallen
I „i.I'm,"f30'9aro'US' 78 J-. z. b., wedr. Delau-
i gue Maria, Rijsselsiraat.
Prum Julia, 6 j., Veemarkt.
nestraat111 0c!avie' 67 j'' z' b>' °"gebuwd, Pen-
Devilde Petrus, 47 j., paardeneeleider
ongehuwd, Zonnebekesteenweg.
92 j-> z. b., Wwe Ryckier
Joseph, St-Jansbospitaalstraat.
éL. taB&m&S
1
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