mmmmm m m c s e' e m m, m m es m e L'Hiver 1910-191S sera-t-il rigoureux La Ligue du Denier des Eeoles In article de Ia princesse Stéphanie de Belgique sur ienseignement moderne. I I devant 1'hópilal. Eile restera devant les Hal les, mais a quelques metres plus loin, de facon a ne pouvoir nuire d'aucune facon, au monument. Une somme de 2000 fr. est pré j vu pour ce travail. Une somme de 2400 fr. est votée pour recharger les chemins vicinaux empierrés nos 8, 10, 11 et 16. i! Les égoöts suivants sont également prévus au budget boulevard de la Station (entre la rue du Fosse et la rue Capron, fr. 786), rue du Chevalier Jean (fr. 583.5o) et rue du Lombard (fr. 1.829.) Les riverains du cóté-Nord du cimetière St-Jacques ont demandé l'établissement d'un trottoir, le travail devient particulièrement nécessaire ou moment 011 la circulation sera rendue difficile par suite des travaux de res- tauration a la tour de cette église. Le crédit nécessaire est adopté. Le crédit de 5o.ooo fr. inscrit pour l'achat du Parnassushof donne lieu, de la part de M. Begerem, a un vote négatif qu'il motive II n'est nullement hostile aux transforma tions proposées, mais il estime que ce n'est qu'une demi-mesure. II aurait voulu voter un crédit même supérieur, craignant que ceci ne sera pas suffissant. L'accès reste difficile et le danger d'incendie subsiste. On aurait égale' inent mieux fait au point de vue esthétique en achetant le Panier d'Orpour le de'molir. M. le président. Le projet du collége est de dégager le cloitre et la salle de specta cle. Une chose n'empêchera done pas Fautre C'est un commencement. J'espère pouvoir proposer d'acquérir le restant. M.le président annonce que le sixième que l'on escomptait de la part du ministère de la Guerre dans les frais du stand, ne pourra pas être accordé. Ostende seul a recu cette part d'intervention. En réponse a la lettr© récem ment écrite par lui, et par laquelle il faisan valoir les lourdes charges résultant de nos restaurations, il a regu personnellement une lettre comme député et une autre leïtre admi nistrative. Ces lettres qui sont datées du 24 Décembre ëtablissent que la régie générale- ment admise est de ne pas accorder de sub side a concurrence du sixième. Ceci, fait re- marquer M. le président, est cependant en contradiction avec ce qui avait été dit par M. le ministre de l'Intérieur. Des considérations sont émises par le ministre, au sujet de la valeur du terrain, trouvée excessive, et l'inu- tilité d'une plaine d'exercices. Le ministre declare en terminant qu'il a décidé a élever jusqu a i5ooo fr.le quantum du subside habituellement accordé, a condi tion que l'armée et la gendarmerie puissent librement faire usage du stand moyennant une redevance annuelle de 200 fr. Un premier crédit de 3o.ooo fr. est inscrit pour la création du stand. Certaines infiltrations s'étant produites aux nouvelles digues de 1 étang de Zillebeke, il y aura lieu de fortifier celles-ci.Une som me de 1000 fr. est voté* a eet eflèt. L'administration de* Hospices sollicite un subside pour Ia restauration de plusieurs fjgades rue d« Lille. L'immeuole Bayen a déja été parfaifement restauré. Quoique le patrimoine des pauvres ne doive pas servir a des travaux de luxe, j estime qu il y a lieu de ne pas voir seulement une question d esthétique dans ces travaux. Ceux-ci forment le goüt de l'ouvrier qui s eve ainsi dans la société. Ces restaura tions auront aussi pour effet de diminuer, paria suite, les frais dentretien. Les immeu- bles de la rue de Menin, dont M. Iweins d'Eeckhoutte a jadis préconisé la restauration, seront egalement restaurés d'ici quelques années. MVanderghote voudrait attirer l'attention des Hospices sur les murs des maisoas üe la rue de Cassel. M. D'Huvettere. Je ne vois pas le motif j de subsidier les Hospices, alors que les parti culier* fofit partout ces travaux a leurs frais pour I'honneur. M. le président répond qu'a Bruges et en d autres villes, on est entré dans la plus large voie des subsides. La villeest la première intéressée a ce que les restaurations soient kien faites. M. Begerem demande un subside de 1000 fr. pour l'organisation de l'Exposition des arts et métiers au mois d'aoüt prochain par le Burgersbond Le subside est voté. A la demande de M. Fraeijs, le conseil vote un crédit de 5oo fr. pour permettre a l'Ecole industrielle de participer a cette exposition. M. l'échevin Fraeijs demande un crédit de 1000 fr. pour la mise en état du pavage du Quai. Adopté. A la demande de M.Bouquet un crédit de 1000 fr. est voté pour la fête nationale du 21 juillet. M. Sobry demande pour qu'on repave le plus tot possible la rue du Lombard. M. D'Huvettere s'étonne qu'aucun cré dit n'ait été prévu pour l'acquisition de Fan- cienne boulangerie militaire. II renouvelle la demande qu'il a faite il y a quelques années pour l'achat d un tombereau-arrosoir. M. le président répond quant au premier point que, suivant les prévisions, le prix d'a- chat ne devra pas être payé en 1911. Quant au second point, le collége Ucherade donner satisfaction a l'honorable membre. L'ensemble du budget est adopté a l'unanimité. Fonds de chómage-; réglementation. M. Biebuyck donne lecture du projet de règlement qu'il a déposé et qui a été a plu sieurs reprises discuté en sections. Chacun des articles est adopté M. Bouquet declare s'abstenir paree que d'après le règlement,le fonds de chómage ne pourra bénéficier aux ouvriers ou employés affiliés k une mutualité. MBiebuyck répond que la réglementation adoptée doit tenir compte de la législation existante or, les sociétés de secours mutuels reconnues ne sont pas admises a faire de l'assurance mutuellc contre le chómage. M Bouquet voudrait done une impossibilité. Le règlement est adopté a l'unanimité, moins l'abstention de M. Bouquet. La séance publique est levée a 7 1/2 heures. De divers cótés, l'avis a été émis, en ces derniers temps, que l'hiver 1910-1911, qui a commencé le 22 décembre, Is 5 heures du soir, sera particulièrement rigoureux. Les paysans qui, comme on sait, ont sur ces questions des vu:s particulières inspirées par la tradition, laquelle concrétise souvent, sous une forme pittoresque, des faits d'observation confirmés ensuite paria science officitllc se montrent, notamment, inquiets sur Failure que va prendre le temps au cours du mois de janvier, et nous avons recueilli de divers cótés l'écho de pareilles craintes. En général, dans le public, ce sentiment provient surtout de ce que nous n'avons plus eu d'hivers particulièrement rigoureux depuis quinze ans et que celui de 1909-1910 a été exceptionnellement doux. S'il est vrai qu'une exception ou même une suite d'hivers froids n'aurait rien d'extraordinaire en ce moment, il est bon de remaiauer, d'autre part, qu'en météorologie, oü les faits s'encbainent étroi- tenient et ou les facteurs producteurs de si tuations oot généralement une action pro gressive, la regie de la continuité est toujonrs de mise. II y a plus de chances que le temps de demain ressemble a celui d'aujourd'hui, qu'il n'en difïère, et le pionosiiqueur qui, sans tenir compte d'aucun autre élément, aurait appliqué ce principe la semaine der- nière par exemple, a la pre'vision quotidienne du temps, aurait parfaitement réussi. r#v Les partisans de la théorie solaire, qui croient que l'activité de l'astre du jour, dont la période est de onze acs environ, exerce une influence directe sur le temps dans nos contrées, ont également des raisons pour pre'dire a partir de cette année une période froide. Le minimum de l'activité solaire tombe, en effet, vers !e milieu de 1911. Con- sidérée, toutefois, a un point de vue critique, cette théorie ne tient pas. II est vrai, saus doute, que l'intensité plus ou moins grande de la radiation solaire doit exercer une influence sur le climat de la planète Terre, mois on ne voit pas bien pourquoi elle se localiserait précisément dans ce bien petit angle de notre globe occupé par le centre de la civilisation. Si l'on veut étudier rationnelkment cette influence, il faut comparer la temperature annuelle d'un trés grand nombre de lieux répartis a la surface de toute la terre a la température normale, moyenne de ces mêmes lieux et mettre en regard les écarts positifs et négatifs. M. Arctowski s'est livré récemment a un j travail de cette espèce pour la période décen- j nale 1891-1900 et pour 804 stations, dont 490 en Europe, 97 en Asie, 38 en Afrique, i3q dans les deux Amériques et 45 en Aus tralie. Eh 1 bien, de la comparaison raisonnée de plus de 20.000 chiffres, réunis de cette fa^on, il ressort que, considérée dans son ensemble, la température de l'atmosphère a la surface de la terre a été effectivement plus élevée de 1896 a 1900 que pendant le lustre 1891 a 1895, mais que, pour le globe entic-r, la diflérence ne se chiffre que par deux a cinq dixièmes de degré centigrade 1 Les écarts de température entre les diver- ses parties de la terre se compensent done continuellement, ce qui est d'ailleurs indiqué depuis longtemps par Ie fait bien connu que quand on cuit a New-York, on gèle souvent a Lille, et vice versa. Comme le soleil, en tout état de cause, ne peut souffier a la fois et le froid et le chaud, il faut bien renoncer a lui faire jouer un róle actif dans la météoro logie terrestre et étudier plutót les influences locales qui exercent une action bien plus con siderable sur le temps dans une région donnée. Or, justement, l'aunonce d'un biver froid en Europe, basée sur des fondements scien- tifiques sérieux s'inspiiant ds ces influences locales, vient d être publiée par un savant allemand, qui n'est pas le premier venu, le docteur Habenicht, attaché au célèbre insti- tut géographique de Julius Perthes; a Gotha, et qui s'est fait mie véritable spécia lité des synthèses météorologiques. Voici sur quoi le dooteur Habenicht base son pronostic. On sait que les grands froids d'hiver sont produits par la foimation et la persistance sur l'Europe de zonns jde haute pression barométrique mesuraut le poids de l'atmosphère ou, co qui ravient;'au même, la hauteur de la couche d'air qui le sur- monte, si le baromètre est élevé sur une grande partie de l'Europe, cela signifie qu i! existe au dessus de ce continent une espèce de montagnes d'aird'cü Fair s écoule avec une iaiblo vifesse, ou reste a létat de stagnation presque compléte. Comme Fair humide, doux et chargé de nudges, nous vient toujours de I'Atlantique, les anticyclones arrêtent lesdits nuages et, en hiver, les regions oü i!s règnent sont signalées par un ciel serein qui, joint a la tranqaillité de 1 air, provoque un rayonne- ment intense, un déperdition rapide de la cbalear du sol. Pour peu que pareille situa tion se prolonge, le froid devient trés vif En hiver, les zones de haute pression viennent presque toujours du Nord ou de la Sibérie. D'au're part, les anticyclones d'hiver sont le plus souvent refouiós ou dé fruits par les minima baroinétriques et tempêtes venant da l'Océan et qui vont de l'ouest a 1'est. Its provoquent des vents du sud, du sud-ouest ou de l'ouest qui sont doux, humides et nous amènent la pluie. C'est ainsi que la douceur, l'humidité, et la pluviosité de novembre o&t été produites psr une succession presque ininterrompue de minima vsnus de l'Océan atlaniique et qui ont empêché tout anticyclone de se maintenir de fagoa un ^peu permanente sur l'Europe. On comprend done que la connaissance des lois si elles existent qui diri <ent la marche des minima et maxima barométri- ques doit permettre de determiner a l'avance le temps qu'il fait. En réalité, c est sur des probabilités de ce genre qu'est basée ectueliement la prévision scientifiquo en usage dans les observatoires. Or, le docteur Habenicht a romarqué ou cru remarquer que ladite marche est influence©, l'hiver, et pour ce qui concerue l'Europe, par deux facteurs importants. Daprès lui, !a distribution uniforme de la température dans Fair du Gulf-Stream em- pêcberait les minima barométiiques de I'Atlantique Nord d'arriver aux cót: s euro- péennes, et d'autre part l'exteusion des masses de glace entre lo cap Nord et le Spitzbei'g favoriserait la marche vers l'ouest des anticyclones da la Sibérie. II sufflrait dorrfe que ces deux conditions, qui sont assez permanentes, soient lóalisées a la fin de l'automne pour qu'on puisse pré- j dire que l'hiver suivant sera marqué, en I Europe, par une certaine rareté de minima 5 barométriques et une plus grande frequence d'anticyclonc-s, et que par suite, las condi- j tions nécessaires a la production de froids I prolongés se tiouveront réunies. Quant a l'effet du Gulf Stream, il est plus 5 problématique, semble t-il. Plusieurs sa- I vai ts ont prétendu en effet, et avec d'assez bonnes raisons, qua ce courant, qui part du golfe du Mexiqus pour ee répandre jus- que sur les cótes norvégiennes en laigcant les lies britanniques, 11 est pas, dans la cli- Neus avons parlé des ravages de l'école neutre et signalé le remède a employer pour la combattre. A ce point de vue, notons que par la Ligue du Denier des Ecoles, floris sante en plusieurs endroits, les catholiques ont puissammeut contribué a la solution du problème de l'école chrétienne. Notamment a Gand, a Bruxelles, a Tournai, a Anvers, oü nos amis ont collecté sou par sou la somme d'un million. A Namur la Ligue créée le 18 juillet 1909 tenait récemment sa première assemblée générale a laquelle M. Woeste avait accepts d'apporter le concours de son éloquence. La ?éunion, que présidait S. G. Mgr Heylen, fut des plus brillantes et Féminect ministre d'Etat y tut longuement acclamé. C'est avcc raison d'ailleurs, car nul plus que lui ne symbolise mieux le parti catholi- que, avec plus d'autorité, plus d énergie paree que nu! parini nous ne jouit de plus de I prestige et de force morale pour rallier a liiée calholique tous les esprits et teus les coeuis. La clairvoyance de M. Woeste, la logique de sa coaduite Font fait un chef admirable don; nous subissons l'ascendant et dont nous suivocs les conseils. Tous les catholiques font de même et les faits sont ia pour prouver que nous n'avons pas tort. Fariant a cette jeunes e qui l'acclamait, M. Woeste ditWoeste est mortel, mais les principes qu'il repréeente ne périront pas et il ajoute Un denier pour les écoles catholiques, c est bien peu de chose, et l'on ne vous de mande que cela. Je vous demande plus, jo vous demande de multiplier vos libéralités. La société est malade. Ella est battue en brècbe pai Fincrédulité et les doctrines malsaines. II faut faire votre devoir et le défendre. Vous avez la foi. Vous ne l'avez pas seu lement pour vous,mais aussi pour les autres. En enrichissant ceux-ci, vous vous enrichi- rez vous-mêmes (Appl.). Pèrea et mères chrétiens, vous avez une grande sollicitude pour vos enfants mais ne savez-vous pas qu'a cóté de ce3 enfants bénis et choyés, il y en a une foule d'autres moiu3 favorisé Je vous demande de faiie, par vous-mêmes ou par les écoles, ca que la situation de ces enfants réclame. Bonnez-leur, certes, plus que Is «denier». Tous, donnez-leur vos efforts et votre dé- vouement. Et vous, Mesdames, dites, comme i la priocesst» Victoria a qui on allait offi ir la j couronne d'Angleterre «Je serai bonne i Fondons des écoles. Même dans des loca- j lités bostiles, elle prospèrent. Pourquoi Paree que s'il est des pères qui votent mal, f vsulent pour tan t élever cbrétiennement j leurs enfants. I Puis, pour que les enfants nous restent, il i faut développcr les patronages, lts écoles i d adultes, les cercles ouvriers, les mutuaii- i tés. Enrolons-nous done dans des oeuvres catholiques. Jamais il n'y aura assez de dé- vouements. Intéressons-no; s de prés aux écoles. Donnons-leur des ressources. Amé- S liorons-les toujours, dès aujourd'bui et non seulemgnt Ie jour oti nos adversaires se- S raient au pouvoir. M. Woeste préconisé aussi Finstitution I d oeuvres extra-scclaire3 soupe, vêtements, vacances, etc. II fait l'éloge du Denier sance ou par leur propre travail. Ce ne sont la, dit-elle, que manque d'éducation, de même que h dégout que beaucoup professent a l'égard de tout travail, sous quelque forme que ce soit, et qui le considèrent comme degradant. Dans les hautes spheres sociales, continue la princesse, les hommes s'occupent plus de remplir leurs devoirs que les femmes, qui généralement ne rec'nerchent que distractions, liberté, coquetterie et emancipation, parce qu'on ne leur a pas appris a appre'eier le beau cóté du devoir accompli. II en est ainsi a tous les degrés de l'échelle sociale jusque dans les palais des riches et des puissants. On y trouve malheureusementtropsouvent l'orgueil, la fierté, l'avarice, la morgue, et une soif insatiable de jouir de, la vie. Les titres, le pouvoir, les honneurs et l'argent tournent la tête a beaucoup, qui s'imaginent appartenir a une autre sphère de l'humanité et se croient placés si haut au-dessus des autres, que tout leur est permis tout man que d'égards, toute mauvaise action, jusqu'a ce que l'heure sonne oü le voile qui leur a cache' la réalité se dechire, souvent trop tard malheuieusement et pour le malheur des families et des peoples. La aussi c'est la faute a l'éducation, parce que dans cette classe de la societe on néglig© trop souvent d'inculquer aux enfants les principes puissants qui feraient d'eux de vrais hommes, parce qu'on les élève dans des idéés fausscs, qu'on encombre leur cerveau de cnoses inutiles au lieu d'éiuquer leur atne. matologie de i Europe nord-occidentaie, le yacances> el°- U fait l'éloge du Denier des puissant facteur qu'on s'est imagine Olte I écoles Namur et demande plus d'efibrts i encore. II lait appel aux pères et mères chrétiens, aux jeuues gens. On a applaudi avec enthousiasme ce ma- gnifique discours. Mgr Heylen remercia l'ora- teur et calui-ci jusqu'au moment de son depart fut 1 objet de manifestations enthou siaste.1? et triomphales. li 13 fl H f3 La princesse Stéphanie publiï dans Ia Nouvelle Presse Libre de Vienne, un article traitant de l'éducation. La princesse considère l'éducation comme un devoirdémocratique. L'éducation, dit elle, ne doit connaitre aucune difference de nais- sance, et dans chaque pays civilisé elle devrait jouer le ió!e le plus important dans la vie de chaque individu, car d'elle depend parfois tout ce qui est e'quilibre et qu'on appelle bonheur. La 011 on la négligé, nous trouvons le vice, la légèreté, le mécontentement, la fierté, la suffisance, l'autoritarisme, l'injus tice, la haine et tous les autre bas sentiments qui transforment la vie en un véritable enfer. Appliquée rationnellement, l'éducation de vrait assurer l'ordre dans les Etats et la pros- périté, amoindrir la misère et le mal. La princesses'e'lève ensuitecontre la course insensée a la jouissance, qui caractérise notre époque, l'égoïsme sans bornes qui envahit de plus en plus toutes les couches sociales, le manque de principes et de religion, la haine du travail et le manque d'idéal, contre ia médisance et 1 envie de tous ceux occupant des situations élevées, que ce soit par nais- opinion fut défendue, dès 1845, par Is pro- fusseur Lenz, ds Saint-Pétersbourg, ot était basée sur les observations d'uue longue croisière dans I'Atlantique que ce savant avait eutreprise en 1825-I828. La doctrine de Lenz est que toutes les portions protondes des grands bassins océa- niques en communication avec les zones poiaires sont occupées par de l'eau polaire qui coule lentement, mais constammsnt, vers l'équateur, tandis qu'inversement Ja couche supertieielle de l'eau equatoriale est amenée vers les poles. Quoi qu il en soit de ces théorie3, le doc teur Habenicht a'en a cure, et il base sa prévision sur des vues empiriques peut- être, mais appuyées sur dos faits Avec un courage et une franchise vraiment scientifiques, il affirme que si l'hiver de 1910-11 n'est pas considérablement plus ri goureux que la moyenne de ces dernières années, il avouera lui même qu'il a accordé une influence exagéréa aux facteurs météo rologiques sur lesq iela il établit son pro nostic et que les remarquables correlations qu'il a observées sont simplement le résui- tat du hasard. II considère en tout cas 1 experience actuelle comme décieive. Le cours des événements seul peut lui donner tort ou raison. Ayant noté les faits en présence, qui nous ont paru de uature a pouvoir intéresser nos lecteurs, nous at- tendrons sans impatience, pour en repar- icr..., l'étéprochain, Toux - Rliume - Pastilles Keating, voir aux annonces, Les grands et les puissants d'un pays se doivent a la nation. Qn devrait ne pouvoir qu'admirer les faits et gestes de ceuxquioccupentlapremièreplace dans la société au lieu de devoir se détourner d'eux avec regret, sinon avec de'goüt. Voila ce qu'il faudrait apprendre a la jeu- nesse et le lui faire entrer dans la chair et dans le sang. A une époque comme la nótre, oü beau coup guettent pour pouvoir adresser des re- proches aux membres des dynasties, a l'aris- tocratie, aux p iirsants et aux riches, ceux-c devraient surtout se garder de commettre des actes pouvant agiter les esprits et provo- quer la colère du peupïe. Tel un phare qui, sur la cóte, en dépit de la tempête, envoic au loin ses rayons, pour guider les navires, les actes des hautes et des plus hautes personnalités devraient, malgré les intrigues et les sollicitations, répandre le bonheur et la joie, et servir d'exemple a l'humanité. Parents, éducateurs et instituteurs, que cela soit votre but. Une éducation rationne'le, conforme a toutes les classes de la société, et qui s'occupe du coeur et de l'esprit comme du corps, manque totalement. On attribue trop d'importance dans nos écoles modernes a l'enseignement propre- ment dit, qui, ceptndant, n'en est pas mo:ns incomplet. Les enfants n'ont pas le temps de digérer tout ce qu'on leur epprend ce j qu'il faudrait avant tout, et par tous les i nloyens leur faire comprendre, ce sont les principes fondamentaux de l'éducation l'hy- giène et le savoir-vivre, une foi inébranlable, j les sentiments humanitaires, l'altruisme et la pitié. Ce qu il faut, c'est éveiller en eux la joie du beau qui, avec la joie du bon, forme le bonheur. En ce qui concerne plus particulièrement i les fllles, la princesse souhaite de leur voir enseigner tout ce qui peut faire d'elles de j Pa 1 faites ménageres il faudrait également j leur inculquerles principes pratiques de la vie, ainsi que la valeur du temps, comm celle de 1 argent. Les écoles qui ne sont que j des centres d'enseignement, sans être des centres d'éducation, n'ont aujourd'hui plus aucune valeur. Elle ne donnent aux enfants aucun soutien moral et ne leur apprennent "en des nécessités de la vie pratique. I En concluant, la princesse dit que le sys- tème d'enseignement et d'éducation actuel rotarde d un siècle et a besoin d'être entière- I ment transformé. BURGERSTAND van YPER Verklaringen van den 6 tot den 13 Jan. 1911. Geboorten Ilof Geeorges, Surmont de Volsbergheslraal. Steyaert Gaston, fleere Janstraat. Raeckelboom Germaine, St Jacobstraat. Knockaert Daniel, Eigen Ileerdstraat. Deprost Yvonne, St Maartensklooster. Boone Maria, Maloulaan. Thitcpa Gerardine, Veemarkt. Bonte Georges, Bukkerstraat. Velghe Valère, O. L. Vrouwstraat. Barbry Ju lien, Kanonstraat. Verleur August, Grimmiuckstraat. V oennanek Helena, Cartonstraat. Huwelijken Vanackere Victor, postklerk en Louwaeue Ircna, z. b. beiden te Ypcr. 1 Samyn Emile, wachtmeester bij het 3e regt YperrS' 16 B''Ugge' en Boulten Z°ë, z b. te Sterfgevallen I „i.I'm,"f30'9aro'US' 78 J-. z. b., wedr. Delau- i gue Maria, Rijsselsiraat. Prum Julia, 6 j., Veemarkt. nestraat111 0c!avie' 67 j'' z' b>' °"gebuwd, Pen- Devilde Petrus, 47 j., paardeneeleider ongehuwd, Zonnebekesteenweg. 92 j-> z. b., Wwe Ryckier Joseph, St-Jansbospitaalstraat. éL. taB&m&S 1 - M 1 ■Maakte

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2