m m m m a
Respirons
Pensées diverses
Au théatre non subsidié.
au Progrès
A ceux qui voudraient
supprimer renseignement
catholique
L'enfaoce criminelle
A os églises paroissiales
au moyen-agc
m m «it m
Thronique religieuze
Ctironique judiciaire
Hepos dominical
pharmacien de service
Teffet d'avoir inséré sa découpure sans de-
mander leur permission
II est vrai que M. Ie Député ne s'embar-
rasse pas pour si reu, quand ie Congo est en
cause surtout. II sait dire se'on le3 geus
Vive le roivive la ligue Je suis congo-
phile lisez mes discours Je suis congo-
phobe rappelez-vous mt-s votes.
Et qui sait si M. Ie Député lui-même n'est
pas pour quelque chose dans la baisse da la
rente beige doat sou organe se plaint a son
insu Qui sait s'il n'a pas, comma une foule
d'autres congophiles et aussi d'autres cougo-
phobes, babilemeni profité de la garantie
que l'Etat beige a donuée aux valeurs de
Tancieu E'at indépendant, pour changer en
valeurs congolaises une bonno liasse de
beiges
Nous posons la question sans songer
aucunémeut a lui en faire un giief, le cas
échéant. Car M. le Député ne se serait pas
montré pour cela moins bon père de familie.
Grace au gouvernement catholique, les
valeurs congo'aises sont devenues, a Tinstar
des beiges des valeurs de père de
familietout en étant plus rémunératnces.
Mais ce n'est pas la la seule raison du
fléchissement de notre rente Nous en exa-
minerous d'autres prochainement.pour faire
plaisir a notre confrère que ce sujet délecte.
f
La restauration de I'aile gauche des Halles
s'acbève les échaufaudages ne tarderont
pas a disparaltre, et bientot l'on pourra se
promener au pied de notre incomparable
joyau architecture', sans risquer de voir
un fragment de ce joyau venir nous défon-
cer le crtine.
C'est fort heureux. Car, on a beau dire,
mais... primam vivere, deinde estheti\are
C'f st même d'autant plus heureux que ce
salut de notre cröue n aura exigé de notre
amour nu beau aucun réel sacrifice au con
traire.
II y eut bien, tout au dóbutdes travaux,
un mament de douloureusa surprise et
d'appréhension instinctive Mais la raisen
d'abord, le climat ensuite se chargèrent de
dissiper ces alarmes et aujourd'hui, l'aile
occidentale des Halles n'a pas achevó do
s*couer ses pierres vermoulues que l'autre
aile b'est déja noblement brunie et, a i'in-
versa des coquettes, met a se patiner et a se
farder a i'antique un empressemeut promet-
teur. Et dan^ peu d'années notre belle au: a
retrouvé son noble aspect d'aïeule, filant
des années sans nombre sans paraitre
vieillir et nous ne vivrons plus dans ce
perpétuel cauchomar de voir la vieilie
édentée, tout caesée et décrépite, s'affaler
comme une ruine sur les enfants d'Ypres qui
l'entourent de leur vénération.
Dès inaintenant, quiconque sait voir un
peu plus loin que le bout de son nez, dé-
couvre dans sa plenitude Timmense service
rendu a nitre ville par une édiüté jalouse
de la bonne garde de notre ville patrimoine.
Ce qu'il était déja de notre intérêt et de notre
devoir de faire, eussions-nous dü pour cela
nous saigner 4 blanc, nous l'avons fait sans
avoirarogner sur le nécessaire, grAce au
concours des pouvoirs supérieurs.
Nous avons donné un ceuf pour un boeuf,
et 'ransformé une ruine croulaute et pleine
de défauts en un monument dart incompa-
rab e n'ayant pas cessé d'etre et de paraitre
ancien.
Nous le savons, tous les Yprois n'allume-
ront pas pour cela un cierge d'égale lon
gueur eu l'honneur de notre édilité. La
sagesse et l'activité de celle-ci évoquent de
trop péatbles contrastes dans l'esprit de
quelque s concitoyens, politicieus avaat tout
et cléricophobei quaud même. II y a belle
lurette que le fabulists l'a ditII est diffi
cile da contenter tout le monde et soa
père.
tfp tp m ffi #1%
Quand le cri public désigne un coupable,
la loi veut qu'avant de le condamner, a la
peine la plus minime, il soit interroge', eon-
fronté avsc des témoins, défendu par un
avocat. Les salons ne sont pas aussi scrupu
leux
Jules Simon.
83
Quand on ne croit rien, on est pret a
tout faire,
Victor Hugo,
En face des grands problèmes (du com
mencement et de la fin des choses), il n'y a
que deux e'tats possibles pour l'esprit ou la
foi une solution donnée par une revelation
directe, ou le tourment de l'ame, s'exprimant
soit par un silence absolu, soit, ce qui revient
au même, par l'aveu de l'impuissance de rien
péae'trer 4 fond.
Pasteur
L'anticléricalisme, c'est un état d'Ame ce
n'est pas un programme de gouvernement.
Waldeck-Rousseau
Nous devor.s disposer des choses dont nous
sommes responsables... Responsables de nos
enfants, c'est r.ous seuls qui devons disposer
de leur education.
Et leur droit a eux, en cette matière, n'est
que de nous obe'ir. Et 1c droit de l'Etat, a
son tour, n'est qued'assurer notre droit.
F. Brunetière.
*V
L'alte'nuation de la vérité n'e3t pas autre
chose qu'une apostasie l'apostasie des hon-
nêtes gens.
Mgr. Plantier.
Je ne reconnais aux catholiques qu'un
seul droit c'est de faire mieux que lesautres.
Mme Sw et chine
La suprème beauté d'un simple coeur de
femme, c'est une iutarissable et fervente
bonté.
Fola Dorian.
II est préférablcde manger une diade que
d'en épouser une.
X.
La representation donne'e, dimanche der
nier, par la société dramatique Willen is
Kunnen fut une des plus réussies qu'elle
ait jamais données.
La vaste salie du Volkshuis était bon-
dée les principales notabilités civiles et
religieuses figuraient aux premiers rangs
et tous, spectateurs au goüt raffiné ou non,
donnèrent des signes non equivoques du vif
intérêt qu'ils prenaient au speclacle.
Une comédie en un acte De Interpreter
et une autre, en trois actes, Wagemans op
reis constituaient tout le programme, a
part les délicieux intermèdes musicaux four-
nis par i'Harmonie St-Miche'.
La première pièce était quelconque et ne
dut son succès qu'a l'heuieuse interprétation.
La seconde, sans piétentions littéraires
non plus. était néanmoins une comédie de
caractères de bonne frappe, savoureuse et
tordante.
Eile fut excellemment rendue, par les
premiers roles surtout.
Geux ci n'étaient pas des ptofessionnels
la langue qu'ils parlaient ne brillait ni par sa
pureté ni par son atlicisme le jeu scénique
n'était pas impeccable. Et pouitant, l'inter-
prétation fut, en somme, excellente et l'on ne
voit pas bien le supplément de succès que
des professionals eussent conquis en 1 inter-
pre'tant.
Que si, au lieu de ce langage familier et
compris de tous, des professionneh étaient
venus parler le jargon des msuvais lieux
parisiens si, au lieu de fustiger l'orgueil des
parvenus, ils avaient présenté sous des cou-
leurs séduisantes les mceurs les plus corrorn-
pues, il semble bien oiseux de souligner la
i difference des consequences, de même que
celle des succès respectifs.
j Ces réflexions s'impo aient a notre esprit,
tandisque la nombreuse assistance buvait
avidement I'excelhnte moralité de cette
joyeuse comédie.
I Et peut-être semblables réflexions vinrent-
elles a l'esprit des conseillers communaux
venus en nombre a cette soirée si honnête-
ment récréative.
j Espérons que le succès de cette soirée leur
aura fait envisager la question du theatre
sous un jour plus vrai et plus cathoTque.
Si l'on est raajorite' pour estimer que le
plaisir du théatre doit être subsidié par la
bourse commune, nous nous inclinons vo-
lontiers, et nous approuvons qu'on restaure
et améliore la salie de spectacle.
Ce n'est pas une raison pour perdre de vue
que le plaisir du théétre est d'un orüre
tout spécial et ne doit pas être confondu avec
des courses de chevaux, des mats de cocagne
ou des feux d'artifice. j
C est un plaisir oü l'esprit, les moeurs, la
l langue sont intéressés un plaisir souvent
gros de consequences et qui implique dès
j lors Ja plus grande prudence dans l'octroi
I des subsides.
I Inutile de proposer la censure pour résou-
dre la difficulté.
La censure sort de la competence des pou-
voirs publics elle est souvent vexatoire,
toujours délicate et difficile, et ne remédié
qu'4 une partie du mal, quand elle y remedie.
En réalité, ce remcde-la est souvent pire que
le mal paree qu'il l'entretient. Anastasie
n'opère jamais a l'entière satisfaction de per-
sonne elle coupe toujours trop ou trop peu.
Au surplus, une seule Anastasie ne suffit pas
il en faut au moins trois l'une chargée des
intéréts de la morale l'autre de ceux de 11
j lrttérature, la troisième chargée de concilier
j les droits respectifs des Flamands et d-.s
Wallons, des fiaraingants et des francisants,
j de ceux qui tiennent pour le westflamand rt
de ceux qui préfèrent le hollandais, de ceux
qui veulent une langue chatiée et classique et
I de ceux qui, pour leurs divertissements,
aiment mieux le savcu eux parler du terroir.
C'est dire que leplus simple est de se pas
ser des services d'Acasfasie et de la rempia-
cer par l'incomparablc Liberie.
Trahit sua quemque voluptas Les
organisateurs de plaisirs ne feront jamais dé-
faut, et le public choisira les plaisirs quil
préfère.
Ce n'est pas aux pouvoirs publics, ce n est
pas a des catholiques surtout a le pousser
vers le uns plutot que vers les autres a fa-
voriser la concurrence que font des cabotins
e'trangers quelconques aux méritants instau-
rateurs d'un theatre vraiment local et préfé-
rable au leur, a tous les meilleurs titres.
C est d'une belle inconsequence de notre
part de répousser l'Etat enseignant et de
pröner la lioerté subsid:ée, en matière d'en.
seignemen t et d education surtout, alorsque
nous adoptons et renforcons l'erreur libérale
en matière de théètre, comme si le théatre
n'était pas, au premier chef, une école et une
maison d'éducation
A propos de théatre, nous appelons toute
l'attention de nos édiies sur l'av's donné par
un correspondant du Nieuwsblad au
sujet de l'entre'e a donner a l'établissement.
Sa proposition nous paratt excellente. L'en-
trée par le Cloitre St-Martio, en partie cou
vert, semble mieux indique'e que l'autre.
Elle serait surtout preferable au point de
vue du stationnement des voitures et dc
l'embarq'iement commode et rapide a la
sortie.
Notre confrère li! éral a la manie de r<?m-
ïégulièremaiit ses colonnes de longs
plir
articles tendant a prouver que le gouver
nemerrt catholique conspire contre l'ensei-
gncment cfficiel,
Pas n'est besoin d'argumenter longuement
jrour confondre pareiile accusation. Voici
un tableau dout la Progrès ne contestera
pas l'exactitude
Situation de renseigneiuent
primaire
Ministère liberal
188
5 007 éeoles primaires
0,481 classes
464,363 èves
794 ócoles gardisntie£
1,373 classes
76,049 élèves
,940 éco'es d'adultes
3,101 c"a3sest
72,769 élèves
Ministère catholique
1909
7,435 éeoles primaires
20,193 classes
934,924 élèves
3,065 éeoles gardienn.
8,002 classes
268.803 élèves
4 628 éeoles d'adultes
8,233 classes
233,870 élèves
TOTAL
Régime liberal Régime catholique
7,747 éeoles '15,128 éeoles
13,955 c'asses 33,428 classes
012,181 élèves 1,437,597 élèves
Soit une augmentation de
sept mille 381 éeoles
dix neuf mille 473 classes
huit cent vingl cinq mille 416 élè 'es
Lecteurs, concluez.
u y fi 0
Si l'on supprimait les éeoles primaires
catholiques, la dépense suppiémentaire d'un
an pour les coatril uables serait de 20 mil
lions.
Si l'on supprimait les éeoles moyennes
catholiques, les eon'ribuables auraient a sol
der une nota supplementaire de i5 millions
par an.
Si l'on supprimait l'Uuiversité deLouvain,
les contribuables en seraient pour 2 millions
el demi par an.
En tout3y millions et demiannuel'a-
ment.
Depuis 1884, les contribuables beiges ont
done économisé plus de un milliardgrace
aux éeoles catholiques. Et I on ose parler des
subsides aux couv-nts.
Elle :est devenue ,de 110s jours plusl
que jamais une triste réalité dónt il
i'auit bien, bon gré, mal gré, s'entrete-
nir de Lcinps en temps, si écceurant
'd uil leurs' que spit en lui-même ce sujet
pónible.
C'est a dure nécessité cpi'un des' pr-
ganes parisiens vient d'obéir. en ouvrant
dans ses; colonnes uiie enquête auprès
de 'diverses personnalités, aux fins jde t
savpir pi, oui ou non, ce fléau de tous I
les temps est en accroissemeiit dc nos 1
jours, de quelles causes, il procédé et I
quels remèdes seraient propres a Ten- I
rayer.
Les réponses d hommes compétents,
d'opinions diverses publiées par notre f
confrère, varient nécessairement dans I
leurs tendances, mais, en revanche, oon-
cordunt por plus d'un cöté intéressant.
Tons: par exemple admellent comme un
minimum que la criminalité des ado
lescents n'est pas en reeul el tous sont
d'accord pour attriluier ce phénomene
social a certaines causes oü, toujours,
la rhörale chré'tienne est iutéressée.
Je veux dire qu'en definitive ils re-
coimaissent soit directement, soit indi-
réctemént; que e'est pour en avoir né
gligé certains préceptes que des indi
vidu.» lamentabiement d'évoyéls! se spnt
laissés aller aux pires lexcès,
C'est 'ce que constate notamUient Mon
sieur Denys-Oochin, lorsqu'il écril il
y a de Saintesj existences en dehors de la
foi chrétienne, mais non pas en dehors
'de lia miojiiale chrétienne. Nous' sommes
touS croyants jou non. pénétrés1 de cette
hiionale.
Oettc morale, on a voulu la suppri
mer, en particulier eu France. On a dit:
asscz [de .sermons, assez d'appels a la
'obiiisfclence, a la resignation, au devoir.
Viei lies chansons, s'est écrié Jaurés
óLoiles éteiutes. a clamé Viviani tne-
nées Clerical es. a renchêri le F jLa-
ferrc.
Mais supprimer, c'est créer un vide
qu'il 'faut idombler. Faire dis'paraitrc u;ne
knjoirlate :11c su'ffit pas 011 doit lui en sub-
slituer une autre, une meilleure.
Or, malbeureusement, la morale nou
velle reste a déöouvrir.
II n'apparait guère que depuis vingt
ansi l(a Ijeunes'sje francaise ait requ d'uti-
les logons.
Elle a vu fermer vingt mille éeoles
proscription sans exemple en aucun
pays. Elle a vu interdire l'enseignement
A des milliers de maitres uniquement
paree que, par vceu, par profession, ils'
cuseignaic-nt la morale chrétienne.
En même temps qu'elle était détour-
née de Certaines éeoles, (cette jieunesse
1'était aussi de tous les ateliers. Sous
prétexte de défendre ses droits, une loi
mal con cue a am ené en fait la ruine
de l'apprentissage. On a aiiisi décou-
ragé beaucoup d'écoliers et tous les ap-
prenlis. i
Ce furent ié mauvaises operations.
En échange est offerte la doctrine dc
solidarité.
Doctrine insüffisante, car des hom
mes peuvent se rendre solidaires pour
le knal Comme pour le bien il y a des
liens réciproques icntre malfaiteurs.
DioCtrine dangereuse, car je 11e puis;
me Croire libéré de tout devoir, dès qu'il
kne semble que la société n'a pas rendu
ce qu'elle doit a mon mérite.
C'est done faute de préceptes suffi-
sants, faute d'une doctrine préservatri-
ce que, dans un pays'yoisin, la jeu.ncs»e
inarche vers' Ie crime.
Ce n'est pas d'aujourd'hui qu'on Ie
constate.
Mais il n'était pas mauvais de souli
gner 1'accord a le reconnaitre de la plu
part des personnalités interrogées par
notre confrère.
ss> ij#
La population d'Ypres au moyen-age
restera probablement toujours un des
ppijnts obscurs de notre histbire locale.
A dé foul jde recensements a des épo
ques: lointaines, il est permis de révo-
quer en doute Tassertion des' échevins
d'Ypres, fixant la populalion a 200.000
habitants, dans la requête qu'ils adressè-
Siejrxt, en 1247, au pape innocent IV.
Dil'férentes' supputalions onl été fai-
tes, et il jen surgira Certainement encore,
et tout'es pjermettent de croire, Jsinon
.exactement a 200.000 habitants, du
mlOiins a .un 'chiffrje ass'ez élevé'. Lè grand
njombre d'églises paroissiales, urbaines el
.snbnrbaixxes,' est égalemenl un élément
[ddppréciation de Timportance die la ville
d pres' au XlIIe siècle. Ce nombre, com-
kne pin peut en juger par l ó'noncé qui
suit,! êgalait Celui de Bruges et de Gand.
L église de Saint-Miarlin, selon les' tra
ditions locales, n'était primitiveim'ent
'qu'uno chap elle cönsacrée a la Vierge
Miarile ou. a Saint Andrê. Elle fut des-
fejCrvie d'abord par ides prêtres séculiers,
[et ensuite par des chanoines de l'ordre
dje Saint Augustin. Robert le Frison au-
rnit remplacé cette chapelle par une
éjghjsd yers Tan 1088.
L église de Saint-Pierre, fondée é«a-
.e'ment par Robert le FrisOn, en 1073,
'iut soumise- avec' tous ses appendices
'au chapitre [de Saint-Martin.
L église de Saint-Jacques, est antérieu-
re a 1139, .puisqu'une bülle papale de
cette année en confirme la possession
lau jneme chapitre.
L, église de Saint-Nicolas, existait com-
i ^haPeIle 1202, et fut cönsacrée
(COjlnxne paroisse en 1233.
A ces quatre églises paroissiales exi
tant k Ti'ht'érieur de la ville', s'aini.i- S
".luuLcren't
suCcessivemenl quatre autres égli. k'
dans les faubourg. Ge furent 'SOsi
L'église de Saint-Michel, située au fan
bourg de la porie de Messines, ct dési
guée comme paroissiale en 1219, la cha
pelle ii laquelle elle dut son origine exi^
tant dès 1102. Elle fut détruite lors ,1,
siègc de 1383.
L'église de Sainte Marie iou de ten
Brielen, simple chapelle égalemenl a son
origine, fut élevéc au rang de paroisS(
p'ar Hélisée, prévot de Sainl-Martin,
1195. Elle fut détruite par lés iconoclast
'tes au XVIe siècle plodr ne plus se re-
léver.
L'église de Saint Jean en dehors dc
Takkcienne pjorte de Dixmüjde est nlen-
tijolnn'ée en 1200 coin'me dépendant dn
tnêtne chapitre.
L'cgliSe dc la Sainte Crjoix, fondée vers
1217 hbrs dc la Porie au Beurrc. (clevini
église paroissiale en 1277. Incendiéc lcTa.
bjorjtl par les Frjangals en 1297 et rebêtic
én 1303,' elle fut détruite dans Tinceinidie
des faubourgs lors du siègc dc> 1333
A prjoximité dc cette église, s'élevait
la maison des chevaliers' du Teinple
Un.e chapelle, qui jpuissa.it de certains
privileges', y était annexed. En dehors
de Ces églises' paroissiales 'nous rencon-
trons a cette époque a Ypi cs nombre
id'ordres religieux et d'élablissements (de
bienfaisance.
Journal de Roubaix
Toux - Rhume - Pastilles Keating voir aux annonces,
LES SCAPULAIRES
Pour les médailles remp'agaat les séapu-
Lires, le Pape a appcouvéles decisions sui-
vaates du Saiut Office, tout en souhaitant
viveinent quo lts fidèl- s contiuuent a porter
Ic-urs scapulaires comme maintenaut.
Lts fidèles qui out regu i'impodtion régu
liere des scapulaires peuvent Irs rem placer
par une seule médaille de métal, porfca dé-
comment sur soi, et gagner ainsi toutes les
indulgences attachées au scapulaira y com
pris rindulgence sabblatiao.
Les scapulaiies de# tiers ordr-es sou' tx-
ceptés.
La médaille doit poiter dun có!é h
Sacré oeur, de 1 autre ia Sainte Vierge. i.a
médaille doit être bóoie autant de fois qu'il
y a de scapulaires a remplacer pour cba-
cune de ces benedictions i! suffit d'un seul
signe de croix. Ls, bénódicfion peut être
doncée par teut prêtre ayant pouvoir de bé
nir les scapulaires eux-mêmes, et dans la
mc-sure oü il a ce pouvoir pour les scapu
laires.
Voici la liste de Messieurs les jurés poir
la prochame session de la Cour d'assues do
la b.aadre occidentale, doet I'ouverture est
fixée au iundi 23 janvier, sous la présidence
de M. le baron van Z iylen vauNyevelt, coa-
seiilar a la Cour d'appel de Gand'
Jurés titulaires
MM.A. Louwage-Dambre, brasieur, Sladen.
A. Maerteas, imprimeur, Bruges.
E. 1 hevelin, notaire, Messines.
V. Uiilen, id., Bendelede.
A. Dupont, fabricant, Isegbem.
f'. Van Caillie, industriel, Bruges.
V. Dboore, loueur, id.
L. \an Rolleghem, reniier, Courtrai.
J. Maate, brasseur, Assebrouck.
C. De Brabandere, id., Marcke.
A. Fockenier, imprimeur, Bruges.
H. De Biirggraeve-Vaudaele, échevin,
Staden.
I5sn M de la Faille d'Huysse, proprié-
taire, Assebrouck.
G.-P. Dalacroix, négociant en vies,
Courtrai.
G.-J. De Gryse, hotelier, id.
II. Holvoet, cultivateur, Ikula.
A. L. Pollet, brasseur, Courtrai.
J. Veimeersch, cultivateur, Houtbem.
P.-J. Laigneil, fabricant, Courtrai.
H. Deloddere, commercant, id.
D. Monthaye, cons, communal, Bruges-
A. De Witte, commissionnaire en liO)
Courtrai.
J. Van den Abeele,brasseur,Hoogstade-
J. Catulle, négociant, Bruges.
O. Vaa Haecke, secrétaire comniuusl,
Beernem.
E. De Vos, brasseur, Eerneghem.
J. Verrue, rentier, Courtrai.
O. Sap, recevrur comm., Cortemarcq-
L. Veys, brasseur, Vlamertingbe.
Jurés supplémentaires
MM. J, Baerf, négociant, Bruges.
E. Abrams, tapissier, id.
A. Mestdagb, négociant, id.
E. Van Nieuwenhuyze, id., id.
Dimanche 22 Janvier
L. AERTSEN, marché au Beurre, 9-
I i BMMMM
I F*!
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44
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